Le Point Presse du 21 Novembre

[Quasar]

La République et l'Eclair:

"Sous pression, sans le stress"

Une semaine après sa prise de fonctions, laurent Mopsus s'attache à restaurer un état d'esprit propre à inverser la tendance négative.


On prend les mêmes et on recommence. Presque un an jour pour jour après avoir succédé à Olivier Cousin à la tête d’une équipe moribonde (1 victoire, 7 défaites), Laurent Mopsus, toujours associé au fidèle Paco Laulhé, a repris les rênes de l’équipe la semaine dernière pour cette fois essayer de récupérer le vilain zéro pointé concédé avec Toupane à la barre.

Quelle a été le principal chantier de la semaine?

Laurent Mopsus.- Nous avons eu beaucoup de choses à mettre en place aussi bien en terme de basket qu’en terme d’état d’esprit.
On besoin de se parler, de communiquer de s’aider les uns les autres. Un langage hors du parquet qui doit se traduire sur le terrain par des indices communs.

Dans cette période difficile, cette communication doit permettre de montrer la voie à suivre aux jeunes. Il faut réinstaurer un espace d’expression minimum vital. Nous travaillons sous pression mais pas sous stress. Cette pression nous fait avancer.

On a mis en place des formes d’entraînement qui stimulent l’appétit des joueurs.

Travailler à huis clos est-il une nécessité?

- On a besoin d’une concentration maximum, sans parasites extérieurs, on ne peut pas se disperser. Pour l’instant, on a besoin de rester entre nous pour partager des moments forts qui. nous appartiennent.

Que peut-on attendre en terme de jeu?

- Je souhaite une cohérence collective des deux côtés du terrain avec des joueurs qui comprennent le basket voulu et qui vont chercher au plus profond d’eux-mêmes des qualités qu'ils ne soupçonnaient pas. il faut avoir confiance en nous, jouer en équipe, à cinq en attaque et en défense et compenser les interrogations des individus par une force collective.

L’apport du meneur Daniel Horton peut-il être déterminant?

-Il apporte une expérience et une compréhension du jeu normale à ce niveau-là. Avec Horton, ce sera
plus facile et rassurant pour tout le monde.
Fred Moncade est un peu son tuteur, le relais qui l’aide à intégrer nos mouvements et permettre à Thomas (Heurtel) d’evoluer dans une forme d’apaisement.

Le secteur intérieur, exclu sivement confié aux jeunes
Vaty, Raposo et Molas, vous angoisse t-il?

-Pas du tout. Ils se sont parfaitement acquittés de leur tâche samedi dernier à Rouen. Ils ont une belle carte à jouer et la complémentarité du groupe doit permettre à ce secteur, déficitaire en nombre, d’évoluer sereinement. J’espère simplement que Ludo, Nando et William sont capables de rééditer les belles performances accomplies l’an passé avant Noël face à Clermont et déjà Chalon en étant les seuls intérieurs de l’équipe.

UNE MISSION PERILLEUSE

Si l'an passé la prise de fonctions du duo Mopsus-Laulhé avait immédiatement porté ses fruits en permettant à l'Elan de vivre un redressement spectatulaire (12 victoires et 10 défaites pour terminer la saison) au point d'échouer aux portes des playoffs, cette fois il s'annonce beaucoup plus compliqué: contrairement à l'hiver 2007, l'Elan a déjà grillé ses trois jokers (Emmett, Nikkah, Page) et doit composer avec les absences sur blessures de trois renforts américains (Emmett,Page et Duncan) encore hors circuit pour au moins deux à trois semaines. Dans ces conditions, la réception de Chalon (7è) demain soir s'apparente à une mission délicate pour un groupe jeune qui achève une grosse et constructive semaine d'entraînement qui a permis d'intégrer Daniel Horton, le meneur de jeu débarqué en Béarn en qualité de pigiste médical de Josh Duncan.

JEAN FAURET - République des Pyrénées du 21 Novembre 2008.


Sud-Ouest:

Même lanterne rouge, l’Elan Béarnais est un adversaire à part dans tout calendrier de ProA qui se respecte. En tout cas, un club qui ne laisse jamais indifférent.

S’il fait mine de ne se préoccuper que de son équipe, Gregor Beugnot n’en perd pas moins le sens de l’intérêt général. L’entraîneur de Chalon-sur-Saône n’aime pas les chefs-d’oeuvre en péril. Mais cela ne l’empêche pas d’espérer la première victoire des siens à l’extérieur cette saison.

L’Elan chalonnais présente la parti cularité d’avoir gagné ses quatre
matchs à domicile et d’avoir perdu les trois qu’il a joué à L’extérieur.
Comment expLiquez-vous ces deux visages de votre équipe?

Je pense qu’à l’origine de tout cela, il y a la jeunesse de notre en particulier sur certains postes, Ilya une vraie volonté de bien faire, mais, du coup, à l’extérieur on se met une sorte de pression et on joue petits
bras. Après, je ne suis pas dans la tête des joueurs. . . Ce que je sais, c'est que le groupe a besoin d’une victoire deréférence à l’extérieur, pour pouvoir se libérer.

Vous disposez néanmoins d’une équipe de qualité, au sein de la quelLe émerge l’une des révélations de la saison, le meneur ZackWright (NDLR 8,9pts, 6,7pds, 6,4rbs)...

Il a un vrai potentiel et fait bien ce qu’il a à faire. Son état d’esprit est exemplaire et j’espère qu’il ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Plusieurs « rookies » sont passés à Chalon ces dernières années, et certains jouent aujourd’hui au plus haut niveau européen. Zack Wright sera peut-être le prochain. Mais on pourra dire que c’estune bonne pioche seulementà la fin de la saison.

Samedi soir face au dernier du championnat, vous avez une bonne occasion de remporter votre premier succès en déplacement, non?

Les gens pensent ça, c’est vrai. Mais nous, au-delà du résultat, nous voulons surtout voir l’équipe progresserà l’extérieur. Avant Cholet, tout le monde disait qu’on avait un coup à jouer et on a perdu. Alors franchement, on ne va pas cornmencer à se dire que jouer à Pau, c’est le bon moment pour nous. De toute façon, peu importe l’adversaire, ce qui compte, c’est notre manière de jouer.

Pensez-vous que Pau connaîtrait autant de difficultés cette saison ?

Derrière tout ça, il ya un gros concours de circonstances. Vu de l’extérieur, on a vraiment l’impression que Pau a la poisse ! À partir de là, compte tenu de toutes les modificaTions d’effectif les résultats sont logiques. Mais j’espère qu’ils vont s’en sortir. Ce n’est pas dans l’intérêt du basket français que l’Elan Béarnais chute. Nous devons garder tous les bastions qui ont contribué à écrire l’histoire de notre sport.Pau a des infrasiructures fantastiques pour travailler. Le gâchis serait trop grand, je ne m’en réjouis pas. C’esttrop facile de dire que c’est la rançon de la gloire.Tous les clubs connaissent des cycles positifs ou négatifs, c’est comme ça.


ELAN EXPRESS

Enfin une semaine sans pépin

Les semaines se suivent et ne se ressemblent heureusement pas pour L’ELan Béarnais. Aucune mauvaise nouvelle n’est en effet venu ternir l’ambiance au Palais des Sports et, par les temps qui courent, il s’agirait presque déjà d’une victoire! «On a bien travaillé souriait même Laurent Mopsus hier matin, heureux de constater que le ciment utilisé dans sa reconstruction de l’équipe était à prise rapide.

«Nous mettons beaucoup de choses en place, tant sur le plan basket que sur celui de l’état d’esprit. On a besoin de s’aider les uns les autres, besoin de communiquer, par voix comme par le jeu. En fait, il nous faut trouver des repères collectifs."

Pour faciliter l’intégration du nouveau meneur américain Daniel Horton, le staff palois a demandé à Frédéric Moncade de jouer les tuteurs, quand bien même les deux hommes devront se répartir le temps de jeu (avec Thomas Heurtel). Dialogue, échange, partage, l’Elan nouveau sera généreux ou ne sera pas.

Pierre-Yves CROCHET. Sud-Ouest du 21 Novembre 2008.

[KINDER64]

L'an dernier nous sommes arrivés aux portes des playoffs. Avant de comparer à l'an dernier, sortons d'abord de la zone de relégation. Chaque chose en son temps.

[didier labrit-badie]

Merci Quasar pour cette revue de presse.
Le discours de Laurent, comme l'interview de Paco sur le site de l'Elan, est tout en logique. Ces 2 garçons ont l'air de bien fonctionner ensemble et de mettre des actions en face des paroles prononcées.
Ca paraît tout à fait normal vu de loin mais dans les faits on a souvent des décalages entre les discours et les actes.

Il faut souligner aussi les paroles de Greg Beugnot qui ne tire pas sur l'ambulance, bien au contraire.

[Reconquête]

Merci Quasar pour cette revue de presse.
Le discours de Laurent, comme l'interview de Paco sur le site de l'Elan, est tout en logique. Ces 2 garçons ont l'air de bien fonctionner ensemble et de mettre des actions en face des paroles prononcées.
Ca paraît tout à fait normal vu de loin mais dans les faits on a souvent des décalages entre les discours et les actes.

Il faut souligner aussi les paroles de Greg Beugnot qui ne tire pas sur l'ambulance, bien au contraire.

Oui, malgré les joutes difficiles qu'il a connues face à l'Elan, il a des paroles de gentleman. Bravo à lui.

[brons]

Autrefois, on s'en mettait plein la gueule pendant un match et pareil pour les verres après. Greg a du en mettre pas mal à Freddy à l'époque. Mais ce bon vieux Hufnaguel a du lui montrer tous les recoins de chez Moulia. Maintenant on met moins de coups(c'est pas plus mal quelque part) mais des coups vicieux et "pas dans le même esprit".
En tant que coach, c'était aussi "à l'ancienne" face à Pau. Si on pouvait tous avoir le même esprit qu'alors...

[KINDER64]

Autrefois, on s'en mettait plein la gueule pendant un match et pareil pour les verres après. Greg a du en mettre pas mal à Freddy à l'époque. Mais ce bon vieux Hufnaguel a du lui montrer tous les recoins de chez Moulia. Maintenant on met moins de coups(c'est pas plus mal quelque part) mais des coups vicieux et "pas dans le même esprit".
En tant que coach, c'était aussi "à l'ancienne" face à Pau. Si on pouvait tous avoir le même esprit qu'alors...

Je pense au contraire qu'il y avait autant de coups vicieux. On se battait sur le terrain, mais ensuite on allait trinquer au bistrot.

[brons]

Quand je parle de vicieux, je l'exprime mal. Les coups vicieux au sens strict étaient des petits coups, des tenues de maillots... Les bourre pif, je ne les considère pas comme vicieux.Là c'était franc. Il me semble juste(peut être sue j'idéalise) que charger un joueur par derrière comme Reid contre Raposo, ça arrivait somme toute peu. Mais surtout y avait un esprit autre qui disait. Pendant le match on se donne à tout prix, après OK. maintenant c'est je t'aime pas avant, pendant et après, dooc tu me touches pas et si je peux t'en mettre, je vais pas me priver.

[Trait d'union]

Merci Quasar pour cette revue de presse.
Le discours de Laurent, comme l'interview de Paco sur le site de l'Elan, est tout en logique. Ces 2 garçons ont l'air de bien fonctionner ensemble et de mettre des actions en face des paroles prononcées.
Ca paraît tout à fait normal vu de loin mais dans les faits on a souvent des décalages entre les discours et les actes.

Il faut souligner aussi les paroles de Greg Beugnot qui ne tire pas sur l'ambulance, bien au contraire.

Oui, malgré les joutes difficiles qu'il a connues face à l'Elan, il a des paroles de gentleman. Bravo à lui.

En tous cas, même s'il y a eu beaucoup de "rixes" entre Beugnot et l'Elan, c'est toujours un coach que j'ai apprécié. Je pense qu'il aurait eu les mêmes paroles en étant à la tête de l'Elan, tout le monde aurait crié Bravo en Béarn ! A mon avis, c'est un très très bon. Du tempérament, une aura et une parfaire connaissance du basket. J'aurais aimé qu'il coache l'Elan un jour.

[brons]

[KINDER64]

A l'époque, le basket était encore un sport et il y avait un engagement total sur le terrain. Et on faisait la fête tous ensemble après le match.
Maintenant ils gagnent plus et c'est devenu individualiste.
Il devait y avoir moins de matchs, mais que ce soit comme le premier ou le dernier, il y avait pas, je crois, de raison de lever le pied. On respectait tout le monde pareil.