L'avenir de l'élan

[gfive]

Au passage, dans l'équipe du jour, Pierre Seillant dit qu'il était d'accord avec la vente à CSG... Si ça peut relativiser un peu les accusations en amateurisme des décisionnaires. Pierre Seillant sur la rétrogradation de l'Elan Béarnais en Nationale 1 : « C'est un désastre »

Cela dit, personnellement je n'oublie pas que le même Pierre Seillant avait bien mis le bordel pendant et après la période Gordon Herbert, et que sa "passation de pouvoir" ne s'est pas fait sans heurts et erreurs de gestion...

Quelques semaines plus tard, le club traverse une crise financière sérieuse, un déficit de 400 000 euros étant révélé. Très critique à l'égard de la gestion de Pierre Seillant, Martine Lignières-Cassou, maire de Pau, affirme en juin 2008 qu'il est « question de vie ou de mort du club ». La crise est finalement résolue grâce à l'entrée de nouveaux actionnaires au capital du club, en premier lieu la Communauté de communes de Lacq. Boris Diaw et Mickaël Piétrus font également partie du tour de table. Le club devient alors l'Élan Béarnais Pau-Lacq-Orthez. Claude Bergeaud, ancien entraîneur de l'équipe, en est le nouveau directeur exécutif et Didier Gadou prend le poste de président.

Mais cette nouvelle direction ne peut empêcher la triste saison 2008-2009 qui conduit à la relégation en Pro B en mai 2009, après 33 ans en première division. Le club, qui compte dans ses rangs le meilleur espoir de la Pro A Thomas Heurtel, termine à la dernière place du championnat avec un bilan de 7 victoires et 23 défaites.

Au début de la saison 2020-2021 l'Élan béarnais fait face à des pertes cumulées de 566 928 €, le club doit impérativement reconstituer ses fonds propres. Afin de sauver l'Élan béarnais, la communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées et quatre actionnaires privés participent à la recapitalisation de la SEM Élan béarnais à hauteur de 550 000 euros (520 000 euros pour la communauté d'agglomération et 30 000 euros de la part de quatre actionnaires privés). Les élus de la ville de Pau et de la communauté d'agglomération qui détiennent désormais près de 69 % du club souhaitent transformer la Société d'économie mixte qui gère le club en société anonyme sportive professionnelle

Ca c'est juste pour ceux qui crient haro sur Bayrou et encensent Seillant : rien n'est tout blanc ou noir. Le sauveur d'un jour peut faire une erreur funeste le lendemain.

Et aussi un élément important : la chute de l'Elan a commencé en 2004, pas en 2020. Mais le plus dur comme dirait l'autre, c'est l’atterrissage, et il semble bien qu'on y soit.

[Nix]

Merci merci merci...
Complètement d'accord, même si c'est dur pour certains de l'admettre.
On vit dans une société qui n'accepte plus la moindre part de fatalité, il faut un coupable et s'il n'existe pas, on prend le premier qui passe, on le proclame coupable pour se sentir mieux...

[Method]

Un bon gros tacle à la gorge comme on les aime.

Peut-être grande gueule, soliste, caractériel, mais il me plaît bien BJ quand même.

[awaremannn]

A côté de la plaque le BJ.
A-t-il eu accès au document Excel présenté à la DNCCG ?

Pourquoi à côté de la plaque ?

[Franzsha]

A côté de la plaque le BJ.
A-t-il eu accès au document Excel présenté à la DNCCG ?

Pourquoi à côté de la plaque ?

Car il semble plus énervé par les éventuelles fuites dans la presse dénonçant l'énorme déficit que par CSG dont la gestion calamiteuse est bien au cœur du sujet. La légèreté avec laquelle ils sont allés défendre le club face à la DNCCG en est la preuve je crois.

[Pastis Rosé]

Au fait, avez-vous des news de Pastis Rosé ?

Je suis dans un lieu tenu secret.
Je prépare un stock de cagettes et je remplis des jerricans d'essence.
C'est pour aider un pote, Freddy H.

[Pastis Rosé]

Au passage, dans l'équipe du jour, Pierre Seillant dit qu'il était d'accord avec la vente à CSG... Si ça peut relativiser un peu les accusations en amateurisme des décisionnaires. Pierre Seillant sur la rétrogradation de l'Elan Béarnais en Nationale 1 : « C'est un désastre »

Cela dit, personnellement je n'oublie pas que le même Pierre Seillant avait bien mis le bordel pendant et après la période Gordon Herbert, et que sa "passation de pouvoir" ne s'est pas fait sans heurts et erreurs de gestion...

Quelques semaines plus tard, le club traverse une crise financière sérieuse, un déficit de 400 000 euros étant révélé. Très critique à l'égard de la gestion de Pierre Seillant, Martine Lignières-Cassou, maire de Pau, affirme en juin 2008 qu'il est « question de vie ou de mort du club ». La crise est finalement résolue grâce à l'entrée de nouveaux actionnaires au capital du club, en premier lieu la Communauté de communes de Lacq. Boris Diaw et Mickaël Piétrus font également partie du tour de table. Le club devient alors l'Élan Béarnais Pau-Lacq-Orthez. Claude Bergeaud, ancien entraîneur de l'équipe, en est le nouveau directeur exécutif et Didier Gadou prend le poste de président.

Mais cette nouvelle direction ne peut empêcher la triste saison 2008-2009 qui conduit à la relégation en Pro B en mai 2009, après 33 ans en première division. Le club, qui compte dans ses rangs le meilleur espoir de la Pro A Thomas Heurtel, termine à la dernière place du championnat avec un bilan de 7 victoires et 23 défaites.

Au début de la saison 2020-2021 l'Élan béarnais fait face à des pertes cumulées de 566 928 €, le club doit impérativement reconstituer ses fonds propres. Afin de sauver l'Élan béarnais, la communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées et quatre actionnaires privés participent à la recapitalisation de la SEM Élan béarnais à hauteur de 550 000 euros (520 000 euros pour la communauté d'agglomération et 30 000 euros de la part de quatre actionnaires privés). Les élus de la ville de Pau et de la communauté d'agglomération qui détiennent désormais près de 69 % du club souhaitent transformer la Société d'économie mixte qui gère le club en société anonyme sportive professionnelle

Ca c'est juste pour ceux qui crient haro sur Bayrou et encensent Seillant : rien n'est tout blanc ou noir. Le sauveur d'un jour peut faire une erreur funeste le lendemain.

Et aussi un élément important : la chute de l'Elan a commencé en 2004, pas en 2020. Mais le plus dur comme dirait l'autre, c'est l’atterrissage, et il semble bien qu'on y soit.

Merci Gfive de rappeler l'origine de la chute.

Ça démarre bien de la fin de l'ère Seillant où il a bien déconné (comme souvent dans ce genre de longue aventure où à la fin c'est la saison de trop etc.) et derrière ce fût une longue chute avec des paliers, parfois doux, mais là on y est...

Sinon pour en revenir à Braillart... Les Girondins, Béziers, Blois etc... Que de succès dites-moi !

Ça sent encore le Benny Hill Show ce zinzin...
Mais derrière Otto ça colle une demie molle ?
Pfff... Franchement je ne sais pas. Je ne sais plus. Je suis perdu...
Fait cooooooooooommeuuuuu l'oiseauuuuuuuu !!!
Allez, je vous laisse je repars en plein soleil avec mon cubi de rosé.

[snake plissken]

Je n’avais pas publié depuis longtemps car très triste. Pour moi ça démarre à partir du moment où Limoges se fait rattraper par la patrouille et où quelques jours après on vient à la mairie régler une dette monstrueuse de location du Palais des sports pour ne pas avoir de souci.
L’Élan avait pas mal de retard de loyers (info venant à l’époque de deux hauts responsables des services des sports de la ville).

[chrispau64]

Merci Gfive.

C'est facile de refaire le match en connaissant le résultat. La vérité c'est que l'an dernier, le projet des ricains apparaissait solide, financé et ambitieux. Ils se sont plantés tous seuls.

BJ a bien dû se faire laver le cerveau par Taqwa Pinero qui était tout le temps avec les joueurs, et qui représentait CSG...

[James]

C'est facile de refaire le match en connaissant le résultat. La vérité c'est que l'an dernier, le projet des ricains apparaissait solide, financé et ambitieux. Ils se sont plantés tous seuls.

Comment peut-on dire que le dossier paraissait solide alors que CSG était une coquille vide qui n'avait aucune activité ? Il y a qu'à aller juste sur le site internet, c'est risible...

[gfive]

Comment peut-on dire que le dossier paraissait solide alors que CSG était une coquille vide qui n'avait aucune activité ? Il y a qu'à aller juste sur le site internet, c'est risible...

Ouais, enfin je me souviens pas de grand monde (même ici) qui ait crié à l'arnaque à l'époque, hein.
On était partagés entre l'incrédulité (parce que si ça avait vraiment été ce qui était annoncé, c'était limite trop beau), et le doute, mais j'ai pas souvenir d'avoir vu beaucoup d'avertissements.

Et Bayrou n'a certainement pas pris sa décision tout seul. Peut-être qu'il a tranché face à des doutes, mais je pense que si tous les conseillers lui avaient dit que ça pue, il aurait pas pris le risque.

Bref.

[James]

Mais comment pouvait-on crier à l'arnaque ? Ce n'est pas à nous supporters de vérifier que l'entreprise qui achète est une entreprise sérieuse, qui a les moyens d'acheter et de faire fonctionner le club !

Après perso je vise pas Bayrou en particulier.

[Elan1986]

Et Bayrou n'a certainement pas pris sa décision tout seul. Peut-être qu'il a tranché face à des doutes, mais je pense que si tous les conseillers lui avaient dit que ça pue, il aurait pas pris le risque.

Ses conseillers à l'époque ont été partie prenantes sur le dossier : l'ancien directeur sportif, un employé de la com d'agglo et l'actuel président.
Comment voulais-tu qu'ils lui conseillent que c'était un mauvais plan ?

[pol]

Voilà le problème actuel à résoudre : Basket. David Otto : « Si CSG est un problème, nous trouverons une solution »

[Bill_lindsey]

Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît !!!!
C’est vraiment consternant.