[EUROLEAGUE 6e Journée] Pau-Orthez: 67 / Panathinaikos: 82

[philip_pau]

" Preview Pau-Orthez vs Panathinaikos "

http://www.euroleague.net/noticia.jsp?t ... a=6&id=942

(Source: http://www.euroleague.net)


" Plus rien à perdre "

Déjà battu à 4 reprises en Euroligue, Pau-Orthez a quasiment anéanti ses chances de se qualifier pour le Top 16. Les Béarnais sont une nouvelle fois condamnés à l’exploit face au Panathinaikos, la plus grosse écurie européenne de ces dix dernières saisons.

Par Gilles Festor

Les semaines se suivent et se ressemblent pour les clubs français en Euroligue. Régulièrement dominées aux quatre coins du continent, les deux formations françaises engagées, Strasbourg et Pau, ont déjà largement hypothéqué leurs chances d’accéder au Top 16. Avec une victoire et quatre défaites dans le groupe C, les Palois ne font guère mieux que leurs homologues alsaciens et il faudrait un exploit de taille, pour que la bande à Didier Gadou ne vienne à bout du leader du groupe, le Panathinaikos, un des grands favoris de la compétition.

La machine collective du Pana

Les Grecs n’ont chuté qu’à une reprise depuis le début de la campagne européenne, à la surprise générale dans la salle des Espagnols de l’Unicaja Malaga jeudi dernier (79-82). Un accident de parcours qui ne devrait pas entacher plus que ça le tableau de marche d’une formation qui domine le basket européen depuis une dizaine d’années. Contraints de se contenter de la troisième place du Final Four 2005 (victoire face au CSKA Moscou 94-91), les Hellènes veulent conquérir le titre suprême cette saison. Le Panathinaikos s’est d’ailleurs bien repris en championnat après son revers en terre ibérique, en s’imposant contre le Kolossos de Rhodes après avoir été bousculé en début de partie. Les hommes de Zeljko Obradovic, amputés par les absences de Femerling et Tomasevic, blessés, ont encore utilisé leur puissance de feu derrière la ligne à trois points. Avec une réussite moindre que d’ordinaire mais acceptable (10 sur 31). Sûr que face aux Français, les coéquipiers de l’indéboulonnable Fragikos Alvertis utiliseront une fois de plus cette énorme capacité à enquiller les points de loin. Et le danger peut venir de partout car le triple vainqueur de l’Euroleague en 1996, 2000 et 2002 s’appuie sur un collectif rôdé plutôt que sur un artilleur spécifique. De sorte que quatre ou cinq joueurs sont capables de flirter avec la barre des vingt points.

La 100e de Didier Gadou

Dès lors, difficile d’imaginer Pau-Orthez, brillant en Pro A, mais à la remorque en Euroleague, se dresser sur la route du Pana. D’autant plus que le pivot Brook Sales est encore très incertain pour la rencontre. Absent face à Sienne la semaine passée (défaite 72-77), l’Américain a refoulé le parquet à l’occasion de la dernière journée de championnat face à Rouen (victoire 75-52). Malheureusement, le joueur n’a fait qu’un passage éclair. En raison d’une épaule toujours douloureuse, la recrue estivale du club n’a joué que six minutes. Un petit temps de jeu qui lui aura quand même permis de prendre quatre rebonds et de signer un contre...

Les raisons d’espérer un succès face à l’armada collective grecque mercredi soir sont donc faibles. Pau devra s’appuyer sur sa dernière prestation à Sienne. Une défaite de cinq petits points en terre transalpine face à des Italiens condamnés à la victoire pour éviter de voir leur entraîneur Caro Recalcati limogé. L’Elan Béarnais, privé de Brook Sales et de son impact défensif majeur, a fait preuve d’une abnégation sans faille qui a longtemps masqué les lacunes dans le jeu. A l’aise sur le plan défensif en Italie, l’équipe n’a, en revanche, pas tout a fait rassuré dans le secteur offensif où le quatuor Lux-Gadou-Rupert-Varem a failli face aux grand gabarits adverses. L’occasion de briller est pourtant belle pour les leaders de la Pro A : Dider Gadou dirigera mercredi soir sa 100e partie avec Pau en tant qu’entraîneur. Le technicien aimerait bien marquer le coup en corrigeant l’équipe qui possède dans son effectif un certain Diamantidis, le fossoyeur de l’équipe de France il y a deux mois en demi-finale de l’Euro.

(Source: http://www.sport24.com)


" Ce soir ou jamais "

http://www.sudouest.com/071205/sport.as ... a88395.xml

(Source: http://www.sudouest.com)


" On ne peut pas résister "

Pierre Seillant, le directeur exécutif de Pau-Orthez, estime que la protection des joueurs nationaux se retourne contre la France.

L'Equipe : " Cette saison, la compétitivité européenne des clubs français marque de nouveau un net fléchissement. Pourquoi ?
Pierre Seillant : Aujourd'hui, tout est dérégulé. L'Euroligue et la Coupe ULEB ont ouvert leurs portes. Dans ces épreuves, vous pouvez jouer avec douze étrangers. Certains pays comme la France ont décidé de protégéer la formation avec des effectifs composés d'au moins 50% de nationaux. Cela se retourne contre nous en Coupe d'Europe. Quand le Real Madrid et le CSKA Moscou viennent chez nous, ils jouent avec huit ou neuf étrangers contre six. A cela vient s'ajouter le départ de nos meilleurs joueurs, de manière beaucoup plus massive que pour nos concurrents. A Pau, nos Français sont des jeunes encore tendres (D'Almeida, Aka, Cissé) ou des joueurs agés, plus proches de la fin de carrière (Thierry Gadou, fauthoux). Le Panathinaikos arrive aujourd'hui avec quatre Grecs champions d'Europe. On ne peut pas résister. Nos meilleurs joueurs sont en NBA ou en Espagne.

L'Equipe : L'ouverture du Championnat de France aux joueurs américains n'a donc rien changé ?
P.S : Non puisque depuis, l'Euroligue a ouvert ses frontières au monde entier ! A Pau, on n'a pas les moyens d'avoir huit étrangers car en Championnat, on en aurait deux sur la touche. Si j'avais autant d'argent que Barcelone ou le Real, je le ferais mais je n'ai pas leurs moyens.

L'Equipe : Votre recrutement est-il à la hauteur ?
P.S : Brooks Sales, c'est la moitié ou le quart du prix des meilleurs d'Athènes, de Moscou ou des autres. Marcus Brown ( Malaga) coute un million de dollars. A ce prix, j'ai cinq étrangers. Je n'en ai pas un cette année à plus de 100 000 dollars. Mais ce n'est meme pas le problème. Avec deux joueurs de métier en plus, donc forcément européens, j'aurais une très belle équipe.

L'Equipe : Les clubs français n'ont-ils pas tendance à tout miser sur le Championnat au détriment de l'Europe ?
P.S : Non. On fait tout ce qu'on peut avec nos moyens. Et ce n'est pas suffisant. Je sais que l'image renvoyée par nos clubs n'est pas bonne mais Gravelines, par exemple, n'avait qu'à prendre des Européens pour jouer sa Coupe (Eurocoupe FIBA). Je vous garantis que contrairement à Gravelines, si on joue cette Coupe l'année prochaine, on aura deux américains et quatre Européens afin d'aligner la meme équipe qu'en Championnat.

L'Equipe : Quelles sont les solutions ?
P.S : Il y en a une ! Il faut descendre la proportion de joueurs français à 40% (4 sur 10 au lieu de 5) et faire comme les autres....Mais on ne peut pas à la fois protéger la formation et ouvrir encore plus nos portes pour etre compétitifs en Europe. Malheureusement, on y arrivera car c'est l'évolution. Dans quelques années, il n'y aura plus suffisamment de bons joueurs français. L'année prochaine, si on est encore en Euroligue, j'essaierai peut-etre de prendre deux étrangers de plus qui ne joueront pas en Championnat, juste pour voir ce que cela donne....C'est compliqué car c'est cela ou disparaitre....Qui avait envisagé cette ouverture générale ? Personne. Mais il n'y a pas cinquante solutions ! ".


" Toujours plus lourd "

Après le Real Madrid et le CSKA Moscou, une troisième armada rend visite ce soir aux Palois. Fort de quatre champions d'Europe grecs et de quelques épées européennes, le Panathinaikos s'était déjà goinfré l'an dernier au Palais des Sports (88-62). Il aura assurément la volonté de remettre le couvert, ce soir, afin d'effacer la seule et unique défaite concédée cette saison, la semaine dernière, à Malaga (79-82). " Face à ce type d'équipe, le scénario est connu. On manque d'arguments, de talent, et on craque en seconde mi-temps. Alors, il n'y a qu'en prenant des risques dans le jeu qu'on peut espérer quelque chose ", lance Didier Gadou, qui pourrait récupérer son pivot Brooks Sales(épaule), si l'examen passé cet après-midi se révélait concluant. Le jeune Souarata Cissé est forfait( entorse du coude), tout comme Femerling, Tomasevic et Alvertis en face.

(Source: Le Journal L'Equipe)

" Le Roi Pana est annoncé "

C’est à bord d’un Airbus A 320, rien que ça, que la délégation du Panathinaïkos et la quinzaine de journalistes l’accompagnant, s’est posée ce mardi après midi sur le tarmac, en provenance directe d’Athènes, où visiblement il faisait plus chaud qu’en Béarn si l’on en juge de par la tenue de Hatzivettras et Diamantidis les deux premiers surpris par le frais soleil béarnais en quittant le hall d’arrivée…
Si c’est aussi au moyen de transport que l’on reconnaît les grandes équipes alors le Pana y a gagné sa place…
Mais c’est à d’autres paramètres que les Grecs ont gagné le respect de toute l’Europe eux qui a après deux ans de moins bien on entrepris de reconstruire une véritable machine à gagner, une équipe susceptible de leur offrir cet troisième sacre en Euroligue.
Ce pourrait être pour cette année, selon Didier Gadou qui a fait des « green » ses favoris en vertu de la « continuité de l’effectif qui a terminé 3ème du dernier final Four et qui en plus de toutes ses brillantes individualités possède de formidables automatismes défensifs et offensifs »… Et puis, la perspective d’un Final Four 2007 à Athènes se dessinant de plus en plus au sein de l’instance dirigeante, c’est peut-être d’un doublé dont rêve Obradovic, le coach recordman des succès de l’épreuve (5)…
Certes le Pana vient de perdre, la semaine dernière à Malaga, son invincibilité européenne et le mythe est donc tombé… Mais la perf suivante des potes à Florent Piétrus et Stéphane Risacher (victoire à Barcelone 115-104) ne fait que confirmer l’arrivée prévue des Andalous dans le cercle des grands d’Europe.
Certes encore le Pana n’est pas épargné par les blessures. A l’absence de Patrick Femerling, le géant allemand opéré du genou et out pour deux mois, se sont ajoutés les forfaits de Tomasevic (hanche) et Alvertis le capitaine mythique qui n’ont pas fait le déplacement. Bien des équipes ne s’en relèverait pas, mais le Pana ne fait que toussoter… Il reste sur le roster 10 joueurs de gros calibres, des pointures, à l’image de Lakovic, Spanoulis, Batiste, Diamantidis, Hatzivettras, Tsartaris, Kalaitzis, Papanikolaou, Sakota, Scepanovic…
Et Spanoulis, interrogé par le site de l’Euroligue, ne s’émeut guère de ces absences : « Nous respectons l’Elan comme tous les compétiteurs de cette Euroligue, mais nous y allons avec une seule idée en tête celle de l’emporter. Rien d’autre n’occupe notre esprit… » Le propos a le mérite d’être clair.
A l’Elan, la douleur à l’épaule qui handicape toujours Brooks Sales et le forfait de Souarata Cissé (entorse du coude droit lors de l’entraînement matinal) prennent d’autres proportions on l’imagine…
Car plus que jamais ce mercredi (coup d’envoi à 20h30) pour réussir l’impossible pari , c’est d’intensité et de volume dont aura besoin l’Elan pour contenir la puissance de frappe athénienne mais aussi et surtout franchir son rideau défensif qui peut-être parfois un modèle du genre, lorsque Lakovic et Spanoulis viennent chercher les meneurs adverses jusque dans leur moitié de terrain.
Passé le cap des 22 minutes face au Réal, celui des 25 contre le CSKA, l’Elan s’est essoufflé, puis brisé faute de solutions, faute de fraîcheur. La semaine dernière à Sienne, il a tenu la distance. Est-ce l’amorce d’un petit plus d’expérience, de progrès notables dans la gestion des efforts, d’une plus grande prise de risque?
Très certainement.
Reste que c’est à confirmer contre le Pana et que c’est tout de même une toute autre histoire. Puisque Obadrovic sait aussi pouvoir compter sur la classe naturelle des siens pour rompre l’équilibre d’un match à tout instant. N’est-ce pas Diamantidis qui, à Belgrade, lors de l’Euro, punit à lui seul des tricolores que l’on avait déjà envoyé en finale ? N’est-ce pas avec un certain Lakovic que Novo-Mesto, au Palais…
Bon, allez, il reste 40 minutes pour y croire, comme les joueurs de Gadou veulent y croire, alors comme le dit Lonnie Cooper : « a game stay a game », oui un match reste un match…

(Source: http://www.elan-bearnais.fr)


" "L'assassin" a le numéro 13 "

Le Grec Diamantidis, qui a privé les Français de la finale de l'Euro, revient avec un Panathinaikos surarmé.Freddy Fauthoux n'a pas oublié.

Frédéric Fauthoux : " Quand le ballon est revenu vers lui(Diamantidis), j'ai senti qu'il allait marquer ! Les Grecs avaient la baraka. C'était un shoot propre que Diamantidis a su prendre sans réfléchir....
Sur le moment, la déception a été terrible.
En marquant une seule fois, cela aurait suffit pour stopper le retour grec de la dernière minute. Hélas, notre belle confiance s'est transformée en catastrophe. Alors ce soir, je vais forcément y repenser un peu d'autant que, au Panathinaikos, il y a un autre oiseau qui nous avait déjà fait du mal (Lakovic avec Novo-Mesto)....
J'ai eu les boules car la réputation de Diamantidis ne s'est pas faite là-dessus. A priori, le shoot à 3 points n'est pas son point fort....
C'est un joueur ultra complet. Il sait faire beaucoup de choses, défendre, prendre du rebond. Et comme c'est un malin, il vole aussi pas mal de ballons. En fait, sans avoir un jeu hyper flashy, Diamantidis a souvent la faculté de rendre les autres meilleurs....
Le Panathinaikos est vraiment une très grosse équipe, la plus forte du groupe.
Impressionnante à tous les postes, elle terminera au moins sur le podium car chaque joueur du Pana dispute l'Euroligue depuis longtemps. L'ensemble est difficile à bouger.....
(Pour éviter de subir un 3e échec).... il faut essayer de mettre un peu de folie dans ce match. prendre du plaisir, jouer notre jeu et surtout ne pas se retenir, éviter de se compliquer la vie. Sinon, on risque de prendre cher... "

Diamantidis : " Il faudra que je revoie la vidéo pour savoir comment j'ai pu rentrer ce tir ! "

(Source: Le Journal La République des Pyrénées)


Ce soir, en direct sur Sport+( 20h30), au Palais des Sports de Pau, l'Elan Béarnais Pau-Orthez reçoit le Panathinaikos d'Athènes.

Pau-Orthez : 4. F.Fauthoux ( FR, 1,80m), 5. C.C Harrison (US, 1,94m), 6. X.D'Almeida (FR, 1,80m), 8. A.Drozdov (UKR, 1,98m), 11. L.Cooper (US, 1,93m), 12. T.Rupert (FR, 2m), 13. T.Gadou (FR, 2,05m), 14. B.Sales (US, 2,06m) ?, 15.TJ Lux (US, 2,04m), 16. J.Varem (NIG, 1,98m).

Absent : Aka, Foirest, Cissé.

Entraineur : D.Gadou (FR)


Panathinaikos : 5. Kalaitzis (GRE, 1,95m), 6. Papanikolaou (GRE, 2m), 7. Lakovic (SLO, 1,84m), 8. Batiste (US, 2,03m), 10. Hatzivrettas (GRE, 1,95m), 11. Spanoulis (GRE, 1,92m), 12. Tsartsaris (GRE, 2,09m), 13. Dimantidis (GRE, 1,95m), 14. Scepanovic (SEM, 1,98m), 16. Sakota (SEM, 2,09m).

Absent : Femerling, Tomasevic et Alvertis.

Entraineur : Z.Obradovic (SEM).

[bastien]

Arf... énorme 1er QT de l'EBPO (27-17), avec une super adresse à 3-pt, l'écart est monté jusqu'à +16 (25-9) mais le PAO revient petit à petit grace à un bon Mike Batiste et un gros effort collectif, tout le monde score... Pour ceux qui en doutaient, Brooks Sales peut effectivement scorer à 3-pt!! Mais il a déja commis 2 fautes cependant, tout comme Lux. Le PAO a pris 4 points d'avance (34-38 ) avant que Lonnie Cooper rentre 2 three-pointers qui font du bien.
Aie aie aie... 3ème faute de Cooper juste avant la pause!!!

Mi-temps: EBPO 42-44 PAO

[KINDER64]

Un petit score : à Istambul, CSKA Moscou 82 - Ulker Istambul ... 49

[bastien]

Quand on pense que vous en avez pris 35 là-bas et que vous avez bien résisté contre le CSKA, ça laisse songeur...
3-pt de d'Almeida, Pau reste en course pour la gagne, 55-57, 28'

[guenael64]

non meme faut pas rever à la victoire on va en prendre un petit ecart dans le dernier quart temp par contre si on gagne c moi qui porte mal chance à l'elan car à chaque que j'arrive dans la salle Moscou et Madrid on ce prend un tire donc cette fois je suis pas allez

[mickpiet]

C'EST PERDU !!
67-82 mais il ont quand meme fait un bon match

[guenael64]

Batiste 25pts 10/15 personne pour l'arreter

[pascal64lons]

Par contre l'arbitre anglais, lui il a su nous calmer!!!

[Elan Forever]

Belle ambiance au Palais en tout cas, malgrè la défaite...

L'Elan n'a pas abdiqué mais s'est montré maladroit quand il a fallu revenir une dernière fois... Au lieu de ça, Lakovic et Spanoulis (je crois) nous tue à trois points... Dommage.

[Strasbourgeois !]

Pour ceux qui ont vu Spanioulis, qu'en pensez-vous ?
Est-il vraiment la révélation grecque de l'année ? (il doit avoir 22 ans).

[JC]

Simple constat personnel:
On a fait illusion en 1° mi-temps avec nos paniers à 3 pts, au moment ou les grecs étaient fébriles à longue distance. Par contre notre défense n'a tenue que durant le 8 premières minutes.
J'ai l'impression de me répéter, mais ce qui faisait la marque de fabrique de l'Elan ces dernières années, c'était le jeu rapide fait de contre-attaque. Tout cela est bien loin. On a désormais un jeu placé, sans aucune pénétration, sans percussion, on tourne autour pour tenter de démarquer un ailier pour un 3 pts. Du moins en E.L. Résultats, peu de L.F, avec un taux de réussite voisin de 55% ce soir. Les grecs les ont tous réussi sauf 1.
Je n'ai pas les stats, mais gavés de LF, je suppose qu'il ont enquillé entre 15 et 20 pts dans cet exercice. Simplement parce qu'ils attaquaient le cercle...
Ceci dit, il s'agissait du Pana, bien que privé de qqles stars. En Championnat, la donne n'est pas la même et les bouculades sous le cercle n'ont pas la même intensité. D'où une meilleure réussite de près. On joue avec nos moyens...

[philip_pau]

Une de plus. Pas la plus honteuse, loin de la.
L'Elan se sera battu, aura tout donner, faisant meme étalage de folie mais s'usant sur la fin et laissant les honneurs au Panathinaikos.

Devant un palais chaud bouillant d'entré, les Palois sous la composition suivante, Cooper / C.C Harrison / Drozdov / T.Gadou et Sales commencent le match avec quelques difficultés.

Sur l'entre deux, l'Elan prend la possession du ballon et sur la première action, Sales prend une faute offensive ce qui n'augure rien de bon pour la suite.
Mais les Grecs de leur coté, n'en profite pas plus avec un premier échec.

Sur la deuxième possession, de nouveau la balle est perdu et sur la contre attaque, Drozdov contre les velléités adverse et le coup de folie va prendre forme.....

Après l'ouverture du score, Sales prend les choses en main. Présent, omnipréent en défense et en attaque, un peu trop d'ailleurs en ce qui concerne la défense( 2 fautes au bout d'1m30), Brooks inscrit 5 points rang, avec un paniers à 2pts, suivi dans la foulée d'un panier à 3pts.
Il intercepte meme un ballon et se démutiplie aux 4 coins du terrain.
Mais contraint de sortir pour 2 fautes et remplacé par Lux, l'Elan continu son festival avec des prises de risques maximales à 3pts de Cooper, C.C Harrison, Drozdov, rien ne semble résister aux Palois.
Les Hellènes paraissent totalement perdu et l'Elan, par du jeu rapide et des tirs en première intension maintienne la tete sous l'eau des Grecs.

Meme TJ Lux s'y met avec un rebond offensif arraché, suivi d'un panier plus faute( converti au lancer).

Ce premier 1/4 temps se finit sur un +10 coté palois, après avoir compté jusqu'à 14pts d'avance et 7 pts pour Sales.

Le deuxième 1/4 temps se présente différement, avec un Pana plus en ryhtme en attaque, qui commence à dégainer de loin et qui appui à l'intérieur, provoquant beaucoup de fautes.
Se retrouvant vite sur la ligne de lancer, petit à petit le Pana refait son retard et l'Elan semble à son tour perdu mais sans pour autant lacher.

Retrouvant un peu de jus et d'allant, l'Elan recreuse un écart et suite au 1er temps mort du Pana à 4m30 de la fin de cette seconde période, T.Gadou décoche un 3 pts qui redonne 10 pts d'avance aux Palois.
Mais cette embellie ne va pas durer, le Pana défendant plus durement et ne ratant aucun lancer franc va refaire son retard et passer devant notamment grace à un Spanoulis qui fait mal avec ses pénétrations-fixations pour les extérieurs qui trouvent la mire ou à défaut provoque encore et toujours des fautes.
Dans cette 2e période, Sales, Lux comptent deux fautes et de mauvais choix coté Palois( perte de balle, tir après les 24 secondes, trop d'échecs aux lancers) font que les "verts" de Grèce métrisent le match et terminent avec deux points d'avance et la 3e faute de Cooper à 10s de la fin.

La mi-temps se termine sur le score de 42-44 avec beaucoup de frustration du aux mauvais choix qui coute l'avantage au tableau d'affichage.

Ce troisième 1/4 temps ne va pas relancer les Palois qui déjouent et ne trouve plus de solutions offensives.
L'écart oscille entre 3 et 6 pts et Drozdov puis Harrison vendangent 4pts sur lancers francs tandis que les Grecs trouvent des deuxième chance aux tirs grace à un rebond offensif efficace.
On craint le pire quand l'écart monte à +9 sur un panier en toute fin de possession de Lakovic, qui à près de 9m, tente le tir à 3pts , légèrement décalé en tete de raquette et termine sa course dans le panier grace à la mansuétude de la planche .
A ce moment la, rien ne semble pouvoir arriver aux Grecs et l'Elan cherche son second souffle.
Malgrè les rotations cotés palois, l'Elan semble fatigué, ratant bons nombres de tirs, notamment longue distance , ce qui permet au Pana de gérer son affaire.

Le 4e quart temps ne déroge pas à la règle, des Palois ayant du mal à retrouver des forces et des Grecs qui , grace à leurs incessantes rotations et à l'abattage de Batiste creuse irrémédiablement l'écart.
Mais l'Elan n'abdique pas, sous l'impulsion de D'Almeida, les Palois tentent un rapproché, avec le coucours de Lux et Drozdov mais lache prise à 3 min de la fin et les Grecs en profitent pour faire gonfler le tableau d'affichage, le score final(+15) 67 à 82 ne mettant pas en lumière l'écart réel des deux équipes sur ce match.

Coté Palois, C.C Harrison aura tout donné sur le terrain, se battant en défense et finissant offensivement avec 11 pts, 3rbds, 2 inter. et 2 p.d.
Cooper aura aussi fait son job avec 12pts(4/8 à 3pts) et 7 p.d.
Drozdov aura été précieux avec ses 11pts et 4 rbds.
Le secteur intérieur aura aussi tenu une bonne partition avec les deux intérieurs palois, vite pénalisés par des fautes qui finiront pas loin du double/double tout les deux:
Lux scorant 11pts avec 8 rbds et Sales avec 9pts et 7rbds et un bon retour après sa blessure.

Coté Grec, très gros match de Batiste qui compilera 25 pts( à 10/15) et 5rbds, bien aidé par un intenable Spanoulis avec 17pts (10/10 aux lancers francs).
D'ailleurs, la stat du match entre autre et cet impressionnant 24/25 aux lancers coté Grec alors que l'Elan en laissera échapper 7.

En conclusion, un Elan qui se sera battu jusqu'au bout mais qui n'aura rien pu faire face au talent et la force collective du Pana.

Espérons que la prochaine sera la bonne avec la reception le 22 décembre du Partizan de Belgrade.

[philip_pau]

" Report Pau-Orthez vs Panathinaikos "

http://www.euroleague.net/noticia.jsp?t ... a=6&id=967

(Source: http://www.euroleague.net)

" Le constat est encore le meme "

Oser, tenter, ignorer l’adversaire et sa superbe, braver le temps, quitte à rester dépourvu une fois qu’inéluctablement il ferait son œuvre, l’Elan l’a fait… Et le résulta a mis le Palais en transe, l’espace d’un premier quart temps dont le maître Obradovic lui-même dira qu’il était un modèle du genre.
Jusqu’à Brooks Sales qui s’essaya à trois points avec succès venant s’ajouter au splendide 5 sur 9 de ces dix première minutes comme dans un rêve… A 15-7 déjà, Obradovic poussa sa première grande colère, mais rien n’y fit, l’Elan ne descendait pas de son piédestal , il galopait tout azimuth , sautait sur tous les rebonds, défendait mieux que son rival et s’offrait des prises de risque payantes. 25-9 songez le Pana dans la panade, une meute de chiens que l’on aurait affamé depuis huit jours n’aurait pas eu autant d’appétit que ces béarnais porté par le vent de la folie qu’ils installaient…
Ca ne pouvait durer, surtout face à cette escouade verte, mais il restait tout de même encore dix unités au premier virage (27-17)…
Et puis constat récurrent en Euroligue, le Pana se reprit. Défensivement bien sûr et puis offensivement avec la venue de Spanoulis au relais d’un Lakovic discret. C’est lui qui par ses fixations- passes à la vitesse de l’éclair, décala les extérieurs et commença à mettre à mal la défense de l’Elan…La menace se précisa encore avec Batiste, usant de sa puissance dans les espaces libérés et à 34-28, l’Elan vit fondre son avantage à la vitesse de l’éclair. Il encaissa un 10-0 tenant à la qualité du jeu grec retrouvé.…
38-34 donc et l’obligation de se dépouiller pour courir après le score. Ce qu’il fit bravement l’Elan repassant en tête encore sur un trois points de Drozdov (45-44) dès la reprise…
Seulement les belles heures étaient passées et à l’image d’un Cooper tonitruant en première mi-temps (4 sur 4 à trois points puis 0 sur 7 après le repos), l’Elan perdit de sa superbe et de sa lucidité… Certes il resta dans le match jusqu’à la fin du troisième acte ((58-62) mais le Pana était devenu le maître, un maître de surcroît remarquable de sang froid sur la ligne des lancers où il n’en gâcha qu’un seul (24 sur 25)…
Et peu à peu, l’édifice de l’Elan se fissura, craquela et quand Lakovic le punit d’un trois points, au buzzer, à huit mètres et avec le planche, il était clair que tout avait changé de camp… 60-69, le plus gros écart du match annonçait une fin délicate. Elle le fut, l’Elan terminant à 15 longueurs (67-82).
Le constat ne varie décidemment pas d’un pouce…

Réactions d'après match :

Didier Gadou : « On n’est pas mauvais mais on n’est pas non plus assez bons pour battre ce genre d’équipe…Ils ont toujours un petit truc en plus et surtout des joueurs de grosse expérience. C’est le constat de l’Euroligue et ça me gonfle un peu…On est resté longtemps dans le match plus longtemps que lors des précédents . Il aurait fallu pouvoir varier le jeu, poser le ballon à l’intérieur mais on n’a pas été capable de le faire car on était un peu cramé….
On a pris des risques d’entrée, on est obligé. C’est sûr qu’on se dévoile très vite et que des équipes comme le Pana ont tout ce qu’il faut pour s’adapter. On shoote 29 fois à trois points c’est beaucoup mais c’est aussi ce qu’on voulait, mettre de la folie. Mais en même temps on a oublié l’intérieur et le danger n’est pas assez venu des postes 4 et 5. Mais entre vouloir s’approcher du cercle et pouvoir le faire il y a un monde face à ces joueurs là… Batiste, on sait que ce n’est pas la même bourse que nous. »

Thierry Rupert : « Même si le Pana est très fort, on a le sentiment qu’il y avait un truc à faire… On a démarré très fort, c’était bien et puis on a baissé de pied et eux ont continué à pousser. C’est pas la première fois que l’on vit un tel scénario, on tient le coup mais on ne conclut pas… »

Artur Drozdov : « On a le sentiment que l’on pouvait mieux faire mais ce n’est qu’un sentiment. Ils n’ont rien lâché et même quand on s’échappe d’entrée ils sont resté sereins. Dès leur premier temps mort on a senti que la défense changeait de ton. On ne craque pas mais la différence se fait sur des petits détails… »

Brooks Sales : «A plus 16 ils n’ont rein fait de spécial que de durcir la défense, ils ont simplement une grande équipe. Ils ne se sont jamais affolés et sont resté très focus. Après ils ont fermé et nous ont fait déjouer. »

CC Harrison : « On fait encore 26,27 minutes les yeux dans les yeux avec eux et puis avec le temps… Ils font du bon boulot, ils mettent de gros shoots, ils perforent la défense et ressortent le ballon et ça va vite. »

Zeljko Obradovic : « Le match fut plus difficile que ne l’indique le score. Pau a fait une entame formidable. Leur premier quart temps fut un modèle du genre. Il nous a obligé à changer beaucoup de choses. On l’a fait avec succès, et endurcissant la défense on a changé le cours du match et c’est alors devenu un match plus normal pour le Pana. »

(Source: http://www.elan-bearnais.fr)




" Pau trop tendre "

http://www.lequipe.fr/Basket/20051207_222945Dev.html

(Source: http://www.lequipe.fr)


" Tombés au champ d'honneur "

http://www.sudouest.com/081205/sport.as ... a80069.xml

(Source: http://www.sudouest.com)

" Le tarif d'usage "

Pau a encore craqué en deuxième mi-temps face à un gros morceau. Le TOP 16 s'éloigne à grands pas.

Didier Gadou : " On a pris des risques mais que pouvait-on faire d'autre ?
L'équipe joue bien, fait de bonnes choses mais l'Euroligue, c'est une somme de petites choses qu'on ne fait pas assez bien. On n'est pas assez bon pour gagner....
On savait que pour s'en sortir , il faudrait prendre beaucoup de trois points mais vingt-neuf , c'est beaucoup. On n'a pas suffisamment varié; les extérieurs ont oublié de servir les intérieurs ".

Pierre Seillant précise.

A la suite de l'interview parue dans nos éditions d'hier, Pierre Seillant, directeur exécutif de Pau-Orthez, souhaite préciser certains de ses propos qui ont pu préter à ambiguité : "Quand je dis qu'il faudrait descendre la proportion de joueurs français à 40%, il faut bien comprendre que c'est pour les compétitions de l'ULEB (Euroligue et Coupe ULEB) et non pour l championnat de France. Je reste favorable au statu quo en Pro-A (6 sur 12 à Pau) et un défenseur de la formation des jeunes. Malheureusement, les meilleurs jeunes quittent la Fance très tot, comme les frères Piétrus, Diaw et Pétro à Pau. Et nous devrons peut-etre nous adapter ". Par ailleurs, dans cette meme interview, il fallait lire : "Je n'ai pas un étranger cette année à plus de 200 000 dollars( et non 100 000) ".

(Source: Le Journal L'Equipe)

" Une impression de déjà vu "

Cette cinquième défaite consécutive en Euroligue souligne les limites de l'équipe paloise qui, après un départ canon, a logiquement succombé.

Thierry Gadou : " On a vu du Pana tout craché, qui a récité son jeu. Nois faiblissons dans le deuxième quart-temps et c'est peut-etre à ce moment-la qu'on perd le match. On s'est enlisés au score. Nous avons oublié notre jeu rapide et concédé trop de paniers faciles. Après, et meme si nous n'avons pas laché, il est toujours plus difficile de courir derrière le score ".

Artur Drozdov : " Le Panathinaikos n'a jamais baissé d'intensité mais nous étions encore la en seconde période. Ensuite, plein de petits détails ont fait la différence. Il y a des progrès mais toujours pas de victoire. Ce soir, il y avait mieux à faire ".

Xane D'Almeida : " On fait de bonnes choses en première période, mais cela ne peut pas suffire face à une équipe comme le Panathinaikos. Meme sans plusieurs joueurs cadres, nos adversaires ont gardé leur fond de jeu. On a manqué d'agressivité. Nous avons trop reculé. Il y a des progrès mais cette série sans vitcoire commence à etre pesante ".

(Source: Le Journal La République des Pyrénées)


Stats du match :

http://www.euroleague.net/stats/statsPa ... partido=70

(Source: http://www.euroleague.net)

[Quasar]

Un 1er quart-temps de pure folie avec une réussite Paloise jubilatoire....Las...le temps fit son oeuvre !

Rien à dire sur l'attitude générale et la volonté de l'équipe, l'impact physique des Grecs à joué pour casser la dynamique de l'Elan, la défense s'est faite plus intense et le volume des rotations à bien entendu également compté.

Batiste s'est imposé par sa puissance sous les paniers mais lorsque l'on voit le gaillard on se doute évidement qu'il n'est pas la pour montrer ses chaussettes (c'est une boutade parceque respect vu le festival).

Le 11 grec à bcp contribué à mon sens à poser le jeu du Pana et à libérer des positions de shoots pour ses partenaires il à vraiment impulsé un autre rythme.

Nos joueurs sur la partie encore une fois n'ont pas à rougir de cette défaite et le score final n'est vraiment pas flatteur au regard de ce qui à été proposé par le team...oui mais voila on connait la chanson en EL ces grosses écuries possèdent un armement plus conséquent et dès lors on ne rivalise pas à armes égales il faut chaque fois friser l'exploit pour prétendre rester la tête haute tout le match.

Perso j'ai vraiment aimé notre Elan d'hier soir et il se trouva même un moment dans le 1er quart-temps ou j'ai en secret cru au coup du siècle mais non...dommage!

Bon alors après il y a tout le ressenti sur deux ou trois petites choses du style la sévérité de l'arbitrage car la stricte application des règles qui bien entendu se doit d'être ne peut alors souffrir aucune interprétation dans la partie comme on n'a encore (cru ) le voir hier soir...pourquoi tolérer que les Grecs ne rejoignent pas le terrain à l'injonction du buzzer après le temps mort et venir expliquer à l'Elan dans le même cas de figure qu'il ne doit pas dépasser le temps qu'il lui est offert?

Pourquoi 5 secondes Paloises correspondent à 10 secondes Grecs pour la remise en jeu ?

Bon bref le truc un peu habituel et chauvin (j'ai assez d'humilité pour l'avouer et oui on est supporter que voulez-vous) mais c'est simplement pour dire et de toute façon le Pana l'aurait emporté quoi qu'il en soit soyons clair !

Le public à répondu présent et je pense sincèrement qu'il fut tout de même content (il serait vraiment dur sinon) et on ne peut pas vraiment accréditer le discours de certains médias qui font l'annonce du résultat en réduisant la consistance d'une rencontre au seul score final et en se morfondant sur le triste parcours des équipes Françaises.

Lorsque l'on voit le niveau proposé en EL il ne faut pas rêver les teams de Pro A ne peuvent pas rivaliser c'est ainsi et c'est d'abord une question de moyens il me semble alors...alors on fait ce que l'on peut et ça l'Elan l'a bien fait hier soir !

L'aventure continue...et faute de résultat on se console en pouvant assiter à de belles confrontations dans notre palais: le Réal, Moscou et le Pana hier soir excusez du peu!

[alien64]

Je suis très déçu car il y avait la possibilité de les battre étant donné leurs bléssés.
On a plutôt bien tenu dans l'ensemble sauf au poste 4 où les deux Thierry se sont fait mangé tout cru.
Contrairement au Grecs, on a aussi beaucoup manqué d'agressivité vers le cercle.
Puis on termine encore avec une réussite catastrophique à 2pts (37%) et médiocre aux lancers (68%). Dans ces conditions, il ne fallait pas trop réver.