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" 27e Journée de Pro A , 
Elan Béarnais Pau-Orthez (1er) / 
SLUC Nancy (2e) "[/scroll]
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27e Journée PRO A [/center]
L'OURS DES PYRENEES 
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VS[/center]
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COUGAR NANCEEN
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" PRO A – J27 – Le choc des leaders "
Le SLUC Nancy, leader virtuel avec un match d’avance, rend visite à Pau-Orthez ce soir à 19h devant les caméras de TPS Star.
Pau-Orthez est privé de Lonnie Cooper, resté aux Etats-Unis, et de Demetrius Alexander, remplaçant de Brooks Sales non qualifié. Nancy est par contre au complet, enregistrant le retour de l’ancien Palois Cyril Julian. Une série prendra fin à l’issue du match puisque les Béarnais sont invaincus à domicile en Pro A cette saison tandis que les Lorrains ont remporté leurs huit derniers matches. Le vainqueur de cette rencontre prendra seul la tête du Championnat de France Pro A.
(Source :
http://www.lnb.fr)
" Qui de nous deux... "
Point d’orgue de la 27e journée de Pro A, le duel entre Pau-Orthez et Nancy devrait permettre d’en savoir beaucoup plus sur la capacité des Lorrains à taquiner les Béarnais pour la 1ère place de la saison régulière.
Lonnie Cooper absent ce soir face au SLUC.
Nouveau leader de la Pro A depuis le week-end dernier et sa victoire aisée contre Bourg (81-56), tandis que Pau s’inclinait à Dijon (89-80), Nancy va avoir l’occasion de démontrer que cet avènement ne doit rien au hasard. Certes, les Lorrains comptent un match de plus que leur dauphin (victoire en match avancé de la 28e journée contre l’ASVEL, 85-73). Mais leur série de 8 succès en championnat s’avère suffisamment éloquente pour que les Palois soient bien conscients de la difficulté de la tâche qui les attend, même s’ils auront le considérable avantage de jouer à domicile, dans un Palais des Sports où ils demeurent invaincus cette saison. Une équipe béarnaise qui devrait accueillir pour l’occasion un nouvel Américain en la personne de Demetrius Alexander. Venu pour compenser l’absence jusqu’à la fin de la saison de Brooks Sales, victime d’une fracture la cheville, cet intérieur de 2,04 m vient de Corée du Sud, un championnat peu réputé pour receler de multiples perles. Pourtant, dans les colonnes de Sud-Ouest, Didier Gadou, son futur entraîneur, ne tarissait pas d’éloges sur lui : «
Ce n’est pas n’importe qui, il a de grosses qualités offensives. C’est un leader, quelqu’un qui rend les autres meilleurs sans jamais bouffer le ballon. Il est plus léger et mobile que Brooks. Ce sera à nous de nous adapter, mais c’est ce qui fait la force des bonnes équipes.» Début de confirmation attendue dès mercredi, face à la redoutable doublette intérieure du SLUC, Julian-Zianveni.
(Source :
http://www.sport24.com)
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"La Tribune " [/center]
SOLIDARITE
Piégé samedi à Dijon tandis que tous ses poursuivants directs profitaient du confort de leur salle pour s'imposer, l'Elan a dépensé en Bourgogne la moitié de ses économies et il possède désormais une longueur d'avance à huit étapes de la fin....
Une situation sommes toutes confortable compte tenu de ce que cinq de ces huit dernières échéances sont programmées au Palais des Sports, là ou il n'a plus perdu depuis le 18 décembre 2004, et que 15 rencontres programmées le sont entre les membres du Top 6, ce qui promet quelques dégâts corollaires même si l'Elan est concerné à trois reprises dans ce genre de confrontations à 4 points....
Si le leader béarnais qui mène la danse depuis 24 journées ( sur 26 disputés) fronce les sourcils, c'est qu'un terrible concours de circonstance, et pour tout dire, un lot de malheurs importants, lui ont coupé le si bel élan né d'un mois de février tout de même marqué par une double victoire contre l'Asvel et un succès à Chalon, l'une des salles délicates de notre Championnat....
C'est d'abord Brooks Sales qui a payé d'une fracture de la cheville le tribut que la Coupe de France semble avoir imposé à l'Elan. C'est également en Coupe de France, à Limoges, que l'an dernier Thierry Rupert s'était déchiré le tendon d'Achille. C'est ensuite, la veille de la venue de Gravelines, Lonnie Cooper qui est rappelé au chevet de son épouse dont la grossesse vient soudain de se compliquer.
Cooper-Sales, c'est tout de même l'axe 1-5 de l'équipe, la colonne vertébrale américaine de surcroît, bref ce n'est pas peu de choses ni dans l'équipe, ni dans le groupe ni dans les chiffres.... Et l'on sait que Thierry Gadou est lui out depuis la mi-février.
Alors, bien entendu si le sort , cruel, de Brooks Sales est scellé, la question du retour de Lonnie Cooper en Béarn se pose et l'on vous sait nombreux à vous la poser.... Pas plus que l'Elan n'a raisonné en terme sportif à l'heure d'autoriser Cooper à prendre le premier avion pour la Louisiane, l'Elan ne raisonnera en terme sportif pour lui imposer un retour. Lonnie est, on le saurait à moins, très affecté, par la situation et il le répète à chaque conversation, il a la tête à tout sauf au basket. Les résultats définitifs des analyses devant êtres connus ce mardi, on croisera très fort les doigts pour que le couple Cooper retrouve ce sourire qui lui allait si bien dans l'attente de son premier enfant.... Et puis revoir Lonnie à Pau dès le 13, sachant qu'entre des résultats de matches aussi importants soient-ils et une santé menacée, il n'y a même pas lieu de s'interroger sur l'importance et la valeur des choses....
Le match contre Nancy ce soir, véritable sommet du Championnat dans la mesure ou les Lorrains sont parmi les challengers directs à chute des Béarnais, s'annonce délicat.
Sauf que l'Elan est une grande famille qui retrouve son chez soi et qui n'a jamais été aussi brave que dans l'épreuve, Gravelines en fut un bel exemple. Et il sait que dans la solidarité il sera toujours en parfaite communion avec son peuple.
" Hiram Fuller, la bague au doigt "
A quoi tient parfais la signature d'un joueur américain ? A pas grandchose et encore moins à ce que l'on imagine souvent....Hiram Fuller par exemple, l'intérieur sculptural recruté en février pour densifier le secteur intérieur de l'Elan. Si sa compagne, camerounaise installée aux USA, n'avait pas vécu 4 ans en France ou elle terminait ses études, il n'aurait jamais sans doute pris le pari d'une deuxième expérience hors des frontières américaines....
C'est que la première avait tourné court. Un " Ten days contact " (contrat de dix jours) avec les Hawks d'Atlanta, ce qui lui permit de jouer 5 matches en compagnie de Boris Diaw. N'ayant pas suffi à convaincre la franchise pro, il se retrouva sur le marché et répondit à la première proposition venue. Elle l'envoya en Corée du Sud ! "
Impossible de communiquer, impossible de manger, je me demandais ou j'étais tombé même si au niveau basket, ce n'était pas trop mal ". Trois mois plus tard, Fuller renonçait à manier la baguette et retournait au pays, jurant que l'on ne l'y reprendrait plus....
La proposition de l'Elan, une petite année plus tard, n'avait donc guère de chance l'interpeller si Sandra donc, qui possède encore de la famille à Montpellier, ne lui avait, internet à l'appui, dressé un portrait des plus flatteurs de notre pays....
Un gros mois plus tard, à le voir promener son éternelle joie de vivre, Hiram Fuller, que Sandra va rejoindre en Béarn, ne semble pas avoire u de problèmes d'adaptation....Il serait même plutôt heureux d'avoir quitté la NBDL, cette ligue considérée comme la première succursale de la NBA. Ce qui lui valut de passer 10 jours à Atlanta en 2003/2004 puis, l'éé dernier, d'être convié à la Ligue d'été des Washington Wizzards. Car pour avoir tutoyé la NBA de près ( dernier coupé du camp des Wizzards), il sait aussi que l'attente en NBDL "
est longue et sans trop de fun ".
Et si à 25 ans, ce natif du Missouri n'a pas abandonné le rêve NBA, il sait désormais que l'Europe lui offre "
une vitrine et une vraie compétition ".
Il sait aussi que là-bas, chez lui, sur les tablettes des scouts, son nom n'est pas tout à fait aux oubliettes. Hiram Fuller s'était en effet distingué lors de sa dernière année de lycée. Avec son équipe de Wabash Valley College, il avait semé la terreur sur tout le territoire, rendant une carte à 37 succès pour 1 seul échec, et le concernant, un match à 15 rebonds et 10 contres !
Champion du " NJCAA tournament ", autrement dit champion des Etats-Unis juniors, il avait eu droit à la fameuse bague qui récompense tous les champions, mais il avait aussi été elu meilleur joueur du pays. C'était en 2001, c'est-à-dire il n'y a pas si longtemps....
" Fred Fauthoux, s'il avait été.... "
La première fois qu'il mit les pieds sur un plancher de Pro A, c'était il y a très longtemps.
Si longtemps que la Pro A ne s'appelait pas encore Pro A et qu'aujourd'hui, ils ne sont plus que deux en activité, à les avoir posés avant lui.
Oui, seuls, Jim Bilba, le Choletais et Franck Bouteille, le Hyérois, 17 ans de carrière, privent " le petitou " (16) du titre de doyen du Championnat.
L'enfant d'Horsarrieu, l'un des fiefs du basket des Landes qui le vît naître et grandir à l'ombre d'un panier, pèse désormais 738 matches au plus haut niveau. Le premier date du 13 octobre 1990, contre Reims. Seize ans plus tard, le brassard de capitaine en badoulière, depuis la retraite de Didier Gadou , le palmarès en béton, une carrière comme il n'y en aura plus ou presque, Fred Fauthoux pose ses baskets pour nous faire partager sa passion du sport....
S'il avait été ?
-
Un footballeur ?
"
Eric Cantona : un rebelle mais un génie. Il a toujours fait ce qu'il a voulu, on ne le guidait pas. Manchester lui a consacré une chanson et l'a statufié ".
-
Un rugbyman ?
"
Difficile, difficile....Un All Black, rien que pour pouvoir faire la Haka ".
-
Un cycliste ?
"
Pas en particulier, mais avoir été un coureur d'Euskatel échappé dans les Pyrénées pour aller au-devant de cette marée de supporters en Orange.... ".
-
Un tennisman ?
"
Pete Sampras. Il était trop fort partout et tout le temp. Beau à voir avec son jeu d'instinct. Aujourd'hui, ça cogne trop " .
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Un handballeur ?
"
Jackson Richardson. Outre le joueur exceptionnel, l'homme qui n'a jamais oublié ses racines. Au sommet de la gloire, il a toujours eu un mot, une pensée, pour la Réunion ".
-
Un athlète ?
"
Haile Gebreselassié. J'adore courir et quand je le vois répéter les tours de piste à une vitesse incroyable et terminer avec le sourire, ça m'inspire un respect total " .
-
Un pilote ?
"
Alain Prost....oui, mais au volant d'une Ferrari. J'ai l'âme française mais la scudéria.... " .
-
Un skieur ?
"
Raphael Poirée. La ski de fond et la biathlon, en particulier, c'est vraiment aller au bout de soi-même. C'est s'arracher pour vaincre, il en est la symbole ".
-
Un boxeur ?
"
Ray Sugar Léonard. Ce sont les premiers combats que je regardais, contre Hangler, notamment. Il était la belle gueule, la finesse, l'élégance ".
-
Un autre basketteur ?
"
Antoine Rigaudeau. Il a eu la progression idéale. De chez lui à l'Elan, le plus grand club français, puis l'Italie dont il devient le roi, le costume de remplaçant en NBA, le retour en Europe et en équipe de France pour aider.... C'est chouette.... ".
(Source : Le Journal La République des Pyrénées)
" Nancy veut enfoncer le clou "
Le SLUC Nancy, nouveau leader de Pro A depuis ce week-end, entend bien confirmer sa forme du moment chez l'ancien patron du championnat, Pau-Orthez. Les Lorrains, invaincus en 2006, auront toutefois fort à faire chez des Béarnais qui n'ont plus perdu à domicile depuis 15 mois. Ils auront pourtant un bon coup à jouer, tant l'Elan est diminué par les absences de Lonnie Cooper, reparti aux Etats-Unis au chevet de sa femme et du joker médical Demetrius Alexander, jugé trop juste.
(Source :
http://www.lequipe.fr)
" « On est ambitieux » "
PAU-ORTHEZ - NANCY.
Titré deux fois sous le maillot de l'Elan, Cyril Julian a retrouvé Nancy, avec qui il vient disputer ce soir aux Palois la place de leader.
Cyril Julian.
Le pivot est l'un des atouts d'une équipe de Nancy très solide à l'intérieur.
PRO A
Après deux saisons très riches sous le maillot palois (deux titres de champion de France, une Coupe de France, une Semaine des As, une participation au Top 16 de l'Euroligue) et une année mitigée en Espagne (à Gérone et Valence), Cyril Julian est rentré l'été dernier à Nancy, avec en mains un plan de reconversion au sein du club.
Mais comme le prouvent ses statistiques, dignes d'un MVP (12,8 points à 56 % et 9,2 rebonds), le pivot no 1 du basket français, qui va boucler sa neuvième saison au-delà de la barre des 10 points et 4,8 rebonds de moyenne, n'est pas encore bon pour la retraite. Il sera d'ailleurs l'un des atouts du SLUC qui va tenter de ravir, ce soir au Palais des sports, les commandes de la Pro A à Pau-Orthez (1).
« Sud Ouest ». On a beaucoup parlé cette saison du Mans, de Strasbourg et de Villeurbanne. Pourtant c'est Nancy qui peut prendre la place de leader. Avanciez-vous masqués ?
Cyril Julian.
Pas du tout. Qu'on ne parle pas beaucoup de nous, ce n'est pas grave, on ne s'en soucie pas. Ce qui a réellement lancé notre saison, ce sont les remplacements de Berry et Hoover par Bailey et Boyette. Ils ont eu un impact très positif et, depuis, on a fait notre bonhomme de chemin et beaucoup travaillé. L'équipe fonctionne super bien.
Quels sont vos objectifs ?
Depuis la victoire en Coupe Korac, en 2002, le club a changé de statut. Nancy a désormais sa place sur la carte du basket français. On est prêts à assumer cette nouvelle notoriété. En début de saison, personne ne donnait cher de notre peau. Aujourd'hui, elle est un peu plus épaisse. Oui, on est ambitieux. Ce que l'on veut, c'est être dans le Top 4 pour avoir l'avantage du terrain au premier tour du play-off et décrocher un billet pour la Coupe ULEB.
Vous êtes le rebondeur no 1 de la Pro A et affichez des statistiques de MVP. Vous y pensez ?
Oui, bien sûr, même si l'essentiel est d'être performant avant tout pour l'équipe. S'il y a une récompense individuelle au bout de la saison, je serais très fier. J'aimerai être MVP, je ferai tout pour l'être.
Les Palois ont décidé de ne pas qualifier Demetrius Alexander. C'est plutôt une bonne nouvelle pour Nancy ?
Alexander est un très fort joueur que j'ai joué l'an dernier avec Gérone, contre Valladolid. C'est un intérieur qui joue comme un ailier; excellent en pénétration et bon shooteur. Maintenant, le fait que Pau soit affaibli, je n'y crois pas trop. A l'aller, les Palois étaient venus sans Sales et ils nous avaient battus. Je sais comment ça se passe à l'Elan : les joueurs qui ont été moins sollicités donnent encore plus quand on fait appel à eux.
De vos deux saisons à Pau, si vous ne deviez garder qu'un souvenir, lequel serait-ce ?
Les titres de champion de France. Soulever le trophée aux côtés de Fred Fauthoux, être coaché par Didier Gadou, c'était le top. L'un de mes grands regrets, c'est de n'avoir jamais joué aux côtés de Didier. Sportivement et humainement, j'ai passé deux années magnifiques à Pau. Parler de tout ça me met encore le frisson.
Dans quatre mois, la France sera au Japon pour le Mondial 2006. Ce sera votre dernière campagne en bleu ?
Oui, sûr et certain. Je bourlingue avec le maillot bleu depuis 1995 et je crois avoir montré l'attachement qui est le mien à l'équipe de France. Le moment est venu de passer le témoin. Ostrowski me l'a transmis et j'aimerais faire de même avec Johan Petro. Le Mondial, c'est le seul événement qui manque à mon expérience internationale. Aller là-bas, connaître ça, transmettre aux jeunes l'amour du maillot, le respect de l'équipe de France, ce serait super.
(1)
Nancy est actuellement classé premier, mais avec un match d'avance par rapport aux Palois.
(Source :
http://www.sudouest.com)
" L'Elan serre les dents "
Affaibli par les absences de deux Américains, Pau-Orthez accueille un Nancy très menaçant.
C'EST A UN NOUVEAU CHOC, face à l'un des trois rivaux directs pour le fauteuil de leader de la saison régulière ( synonyme de 8 points supplémentaire au ranking) que l'Elan Béarnais est convié ce soir dans sa salle, ou il n'a plus perdu devant une équipe française depuis décembre 2004 (25 succès consécutifs). La venue des Nancéens, battus de 7 points à domicile au match aller (69-62), mais aussi le grand retour en Béarn de Cyril Julian, déjà titré avec Pau-Orthez, s'inscrivent dans un contexte particulier pour le club palois, aux commandes de la Pro A depuis vingt-quatre journées. "
Il est clair que la défaite à Dijon (80-89) ne nous a pas mis dans une situation idéale pour accueillir Nancy, qui se trouve sur une grosse dynamique. Mais on travaille. Cette saison, j'ai un groupe qui vit bien et sait s'accrocher ", relève le coach Didier Gadou, privé une nouvelle fois de son axe majeur, meneur-pivot.
Le premier nommé (Lonnie Cooper) est depuis fin mars en Louisiane au chevet de son épouse enceinte, qui subit des complications et a annoncé son retour pour jeudi après trois matches manqués. "
Nous sommes un peu à sa merci et on comprend fort bien que le basket ne soit pas sa préoccupation actuelle ", commente le directeur exécutif, Pierre Seillant.
Dans la raquette, Brooks Sales, cheville fracturée, en a terminé pour la saison et le pigiste déniché par Pau ( Demetrius Alexander, 2,04m , 30 ans) ne sera pas qualifié ce soir, laissant le seul Hiram Fuller, trop isolé à Dijon (5 pts en 27 min) au poste de pivot. "
C'est ma décision, assure Seillant à propos de ce gros scoreur issu d'une modeste formation du Championnat coréen et dont le profil s'apparenterait plutôt à un poste 4 ( deuxième intérieur) qu'à un vrai centre.
On ne peut pas se tromper car, ensuite, il serait impossible de changer Alexander. Nous nous donnons quelques jours de réflexion ".
Julian opérationnel
malgrè des bobos en tout genre, le SLUC se déplacera au complet pour jouer la première place du Championnat. Laissé au repos contre Bourg en raison d'une légère contracture au mollet, Cyril Julian a repris l'entrainement lundi matin, tout comme Jermaine Boyette sorti du terrain samedi pour une petite entorse à la cheville. L'arrière américain du SLUC a vite retrouvé la pleine possession de ses moyens.
Restant sur sept victoires d'affilée en Pro A, les Nancéens abordent ce choc avec entrain : "
Jouer la première place après vingt-sept journées, c'est significatif et ça prouve la valeur de notre travail ", a expliqué hier l'entraineur Jean-Luc Monschau.
Si on nous avait dit ça après notre défaite à domicile contre les Palois, le 26 novembre dernier...
Maintenant, on est prêts à relever le défi tout en essayant de garder la même approche du match que d'habitude. Même sans Cooper et sans Sales, ou son remplaçant, Pau-Orthez, formaté pour l'Euroligue, a un effectif redoutable et redouté ". (Ben voyons
)
Aux Palois de relever le gant.
(Source : Le Journal L'Equipe)
" Elan-Nancy: sacrée soirée.... "
23 points pris sur 24 possibles lors des douze dernières rencontres de championnat : le bilan dit parfaitement dans quel état de grâce se trouve actuellement le SLUC Nancy qui joue ce mercredi soir (19 heures) au palais des sports de Pau… Ainsi depuis le 16 décembre (Chalon) les lorrains n’ont subi qu’un échec dans la salle de Strasbourg!
Si Nancy ne vient pas tout à fait en leader, sa première place étant le fait du match avancé et gagné contre l’Asvel, il en possède l’étoffe et sans doute prendra-t-il l’avion avec le secret espoir de réussir son coup face à un Elan dont on connaît les soucis actuels. L’occasion est belle en effet et le moment parfaitement choisi, de mettre un terme à la disette béarnaise puisqu’ ici, Orthez et Pau confondus, le Sluc est reparti défait lors de ses 18 expéditions…
Nancy prétendant à la première place c’est « tout sauf une surprise » selon Didier Gadou qui parle « du plus bel effectif de France avec, autour de 4 français très rentable, Julian, Zanviéni, Badiane, Hayes, un groupe dans la continuité de la saison dernière (Kirksay, Mc Clintock) qui lui avait permis d’aller en finale et de remporter les As ».
Pour le coach palois, « le retour de Julian, les re-signatures de Kirksay et de Zanviéni traduisent même une volonté d’aller vers le haut, et confirmée par le classement actuel… »
Le discours n’est pas de courtoisie puisque tous les clignotants le confirment, y compris ceux de l’infirmerie dont sont sortis Julian et Boyette.
C’est donc un Nancy au grand complet et bien entendu averti des absences béarnaises qui s’annonce pour ce qui sera le premier sommet de cette fin de saison régulière qui n’en manquera pas au demeurant…
Un sommet que l’Elan n’aborde pas dans les meilleures conditions on le sait, mais qui fidèle à lui-même s’appuiera sur les présents bien plus qu’il ne pleurera sur les absents. En se souvenant que si la salle de Dijon lui a fait perdre ses esprits et vertus défensifs, l’antre du Palais lui a permis de braver tous les handicaps et on les compte plus.
La dernière référence que possède l’Elan c’est celle de Gravelines et c’est de cette soirée majestueuse dans l’art du sacrifice qu’il faudra sans doute s’inspirer, avec plus de force encore puisque le rival est annoncé plus retors, plus complet, plus conquérant…
Autant que de l’invincibilité au palais (24 matches de championnat à ce jour) il sera question d’honneur, de fierté et de défense.
A ce titre la défaite de Dijon aura peut-être été un précieux avertissement (avec frais) pour une équipe qui sait qu’il lui faut remettre dare-dare les barbelés sous ses panneaux et enfiler le bleu de chauffe. Nancy n’est pas seulement annoncé en challenger mais en favori, l’Elan l’entend-il ainsi ?
(Source :
http://www.elan-bearnais.fr)
" Trois questions à....... "
Le pivot des Bleus, Champion de France avec l'Elan, revient au Palais gorgé d'ambitions. Pour lui et son club.
A 32 ans, Cyril Julian garde un appétit vorace. " Bronzé " avec les Bleus, titré sous le maillot palois, sérieusement en course pour la couronne de MVP français déjà obtenue en 2002, le pivot de Lacrouzette (Tarn) retrouve le Béarn avec une équipe morte de faim. Meilleur rebondeur de la compétition, il a été ménagé samedi dernier en prévision justement du choc programmé tout à l'heure.
C'est dire la portée de ses ambitions...
La République des Pyrénées : " Cyril, on a le sentiment que Nancy, finaliste 2005 à Bercy et vainqueur de la Coupe, voit encore plus loin cette saison...
Cyril Julian :
Effectivement, l'objectif est de ne pas descendre au-delà de la quatrième place car cela ne donne plus rien pour le Coupe d'Europe.
Mais Nancy a grandi, ses ambitions aussi. L'effectif s'est étoffén est devenu plus pro, je crois que nous avons franchi un cap. Sur le terrain, cela se voit notamment quand toute l'équipe parvient à se transcender en défense et, là, le SLUC devient difficile à jouer pour beaucoup de clubs. Alors, oui on vise soit le titre après la finale de l'an dernier, soit la Coupe.
La République des Pyrénées : Et puis, au plan personnel, il y a ce titre de MVP ?
Cyril Julian :
Oui, je l'ai dit depuis l'été dernier, après l'Euro à Belgrade. C'est quelque chose qui me tient à coeur, un véritable objectif. Pour l'instant, les stats sont là (il est 5e et 1er français à l'évaluation statistique) et je pense aussi avoir de l'impact dans le jeu.
Puis, à 32 ans, on peut parler d'une certaine forme d'expérience.
La République des Pyrénées : Tu as annoncé que ta retraite internationale serait effective après le Mondial au Japon en septembre. Vu ta passion pour la sélection nationale, est-ce sérieux ?
Cyril Julian :
Il faut savoir que j'ai fait toutes les campagnes depuis 10 ans (127 capes, le record pour un joueur en activité).
Je crois avoir donné et je veux maintenant consacrer un peu de temps pour ma famille.
Ce sera donc fini après le Japon et puis il y a une nouvelle génération de jeunes intérieurs qui arrivent avec une sacrée dimension athlétique.
L'équipe de France a longtemps souffert d'un manque de pivots de grande taille.
Maintenant, on les a ( Pétro, Weis, Turiaf...), alors ce sera à eux de prendre le relais à partir de 2007.
" Epreuve de force pour l'Elan "
Avec un effectif encore maltraité, les Palois vont devoir une fois de plus s'arracher pour repousser le nouvel ogre nancéen. Question d'habitude.
Vingt-quatre journées que cela dure ! A deux semaines près, l'Elan n'a jamais lâché les commandes du Championnat, et sans avoir pu aligner au moins une fois l'ensemble de ses forces vives.
Cela meritait d'être écrit au moment ou ce précieux fauteuil de leader va, peut-être, vaciller. Ou pour le moins faire l'objet d'une terrible bagarre jusqu'au play-off, dans un mois.
Nancy, porté par une impressionnante courbe de résultats (12 succès dont 8 consécutifs en 13 matches, et un seul revers en 2006), est peut-être aujourd'hui le plus sérieux protagoniste.
Et c'est d'ailleurs un duel entre équipes quasi-invincibles que le Palais héberge ce soir puisque, faut-il le rappeler, l'Elan n'y a plus mordu la poussière en Pro A depuis....décembre 2004. Soit 25 victoires de rang, série en cours.
Telle est la hauteur du mur que les Lorrains, premiers mais avec un match d'avance, et finalites à Bercy au printemps dernier, se proposent d'abattre. peuvent-ils le faire ?
Le contexte . Il n'est clairement pas favorable à l'Elan stoppé sur le parquet dijonnais après cinq sorties de suite sans échec.
Inutile d'insister sur les forfaits combinés du meneur titulaire et d'un intérieur censé suppléer Sales. L'absence de cet axe est très préjudiciable - c'est évident - même si Pau-Orthez a déjà surmonté pareil handicap fin mars contre Gravelines (77-73) avec l'appui d'une salle encore appelée à peser d'un bon poids ce soir.
Autre paramètre de taille : la défense. Le plus solide rempart de Pro A est béarnais mais il a pris l'eau de toutes parts à Dijon avec 89 points autorisés à l'attaque locale.
Or, dans son antre, et malgrè des absences récurrentes, l'Elan ne concède en moyenne que 64,5 unités dans le cadre du Championnat de France. Une bonne habitude à entretenir aux dépens de l'une des deux seules formations ( avec Roanne) tournant en attaque à plus de 80 points.
Les forces en présence. Une nouveauté tout d'abord: le vétéran Monschau, souvent habitué à coacher serré ( 8 joueurs utilisés à l'aller), semble découvrir de nouvelles solutions sur son banc. Qu'en sera-t-il tout à l'heure pour les doublures paloises ?
Le distributeur Marques Green, 3e meilleur passeur est déjà un premier chantier à entreprendre par les extérieurs locaux.
Que dire enfin de l'intérieur ? Nancy, équipe puissante, peut se révéler monstrueuse aux rebonds avec des garçons tels que Julian, Zianvéni, Mc Clintock, voire Hayes et Kirskay.
Faute d'Alexander, on guettera donc l'attitude de Fuller, trop peu servi à Dijon ( 3 tirs seulement), et celle de ses équipiers appelés à tourner sur un poste 4 bancal mais ou le tandem Varem-Drozdov peut assurer de brillants intérims.
Vu par. Jean-Luc Monschau ( entraineur de Nancy) : "
On vient à Pau pour être premier, c'est assez incroyable ! Si on m'avait dit que, après la défaite du match aller (69-62 fin novembre), nous pourrions jouer les yeux dans les yeux avec l'Elan quatre mois plus tard... Aujourd'hui, l'objectif avoué est de finir dans le TOP 4, de bien se placer en play-off afin de disputer la Coupe d'Europe ULEB pour la première fois . J'aime ce que fait mon équipe actuellement. En plus, samedi dernier contre Bourg (81-56), le banc a assumé. McClintock et Badiane ont fait oublier Julian que nous avions ménagé car, à Pau, Nancy n'aura rien à perdre. mais plutôt tout à gagner ! " .
" La stat : 0/18 "
Toutes compétitions confondues, c'est le nombre de fois ou Nancy s'est cassé les dents au Palais des Sports. Aucune victoire en 18 déplacements dans une salle, ou, depuis sa création, Pau-Orthez a concédé seulement 18 revers en saison régulière, le spécialiste du genre étant l'ASVEL ( 4 succès à Pau) devant Cholet et Gravelines.
(Source : le Journal La République des Pyrénées)
Ce soir, à 19h, en direct sur TPS, match également à suivre sur le live de la Ligue (
http://www.lnb.fr), l'
Elan Béarnais Pau-Orthez reçoit le
SLUC Nancy au Palais des Sports de Pau
Arbitres :
MM. Castano, Chambon et Guedin.
Elan Béarnais Pau-Orthez :
4. Fauthoux (FR, 1,78m), 5. CC Harrison (US, 1,94m), 6.D'Almeida (FR, 1,80m), 7. Foirest (FR, 1,97m), 8. Drozdov (UKR, 1,98m), 9. Cissé (FR, 1,96m), 12. Rupert (FR, 2m), 13. T.Gadou (FR, 2,05m), 16. Varem (NIG, 1,95m), 18. Fuller (US, 2,06m).
Entraineur : D.Gadou (FR).
SLUC Nancy :
4. Bailey (JAM, 1,83m), 5. Green (US, 1,65m), 7. McClintock (US, 2,12m), Julian (FR, 2,06m), 10. Zianvéni (FR? 1,98m), 11. Badiane (FR, 2,08m), 12. Boyette (US, 1,88m), 13. Salmon (FR, 2,03m), 14. Hayes (US, 1,96m), 15. Kirskay (US, 1,98m) .
Entraineur : J-L Monschau (FR).
