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" 1/4e de Finale de la Coupe de France ,
Elan Béarnais Pau-Orthez : 60 /
Le Mans SB : 57 " [/scroll]
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1/4e de Finale de la Coupe de France ![Image](http://boutique.basketfrance.com/_img/bouton/btFFBB_r.jpg)
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" Pau s'impose sur le fil "
Véritable finale avant la lettre le match des quarts de finale de la Coupe de France entre Le Mans et Pau-Orthez a tenu toutes ses promesses. Après un début de partie largement dominé par les Sarthois, les joueurs Béarnais sont revenus dans le match et s’imposent finalement sur le fil 60 à 57.
Avec 11 points, CC Harrison a été l'un des hommes clés de Pau.
Dans une salle où le public est acquis à leur cause, les Sarthois démarrent au mieux la rencontre dans le sillage du géant turc Huseyin Besok (2m12). Mais Hiram Fuller veille et permet à ses partenaires de prendre les commandes du match après 3 minutes de jeu. La réaction des Manceaux ne se fait pas attendre et coup sur coup Yannick Bokolo et Jermaine Guice donnent de l’air à leur équipe mais le grand homme de ce premier quart-temps reste Besok (8 pts, 3 rbds et 2 pds en 8’) au four et au moulin.
Toujours aussi combatifs les hommes de Vincent Collet ne relâchent pas la pression et le score enfle ainsi très rapidement (28 à 12, 12’). Côté palois, Laurent Foirest est le premier à trouver la mire à trois-points ce qui amorce le retour palois grâce notamment à une belle réussite aux lancer-francs (8/9 à la pause). Artour Drozdoz inscrit un tir primé au buzzer qui permet au sien de ne plus être qu’à trois points des Manceaux au moment de rejoindre les vestiaires.
La suite du match est alors plus tendu. Les deux équipes se rendent coup pour coup, la puissance de Campbell dans raquette répond à la vivacité de C.C. Harrison. Ce dernier, en inscrivant deux paniers consécutifs, remet son équipe sur les bons rails et lui permet de reprendre l’avantage (39-42, 25’). Dans le sillage de l’explosif Alain Koffi (10 pts et 5 rbds en 21’), Le Mans ne cède pas et reprend même la tête à l’issue du troisième quart-temps (47-46, 30’).
Après trois minutes sans le moindre point en jeu (hors lancer-franc) c’est l’intérieur palois Hiram Fuller qui trouve la faille et remet ainsi les deux équipes à égalité (48-48, 33’). La tension est alors à son comble, aucune des deux équipes ne craquent. C’est le MVP de la saison 2005, Jermaine Guice qui maintient Le Mans en inscrivant le premier trois-points manceaux de la partie à la 37ème minute (55-54). Mais deux ballons manceaux mal maîtrisés dans la dernière minute envoient Pau en demi-finale. Les Palois s’imposent 60 à 57.
Le Mans :
Bokolo 4, Grégory 5, Besok 12, Guice 17, Campbell 6, puis Amagou 3, Koffi 10, Ruzic 0, Jackson 0
N’ont pas joué : Krolo et Cel.
Pau-Orthez :
Harrison 11, Drozdov 7, Cooper 4, Alexander 7, Fuller 11, puis Fauthoux 0, D’Almeida 0, Foirest 15, Rupert 0, Gadou 5, Varem 0
N’ a pas joué : Cissé.
(Source :
http://www.basketfrance.com)
" Coupe de France - Quart de finale : Pau-Orthez se qualifie face au Mans "
Pau-Orthez (ProA) s'est qualifié pour les demi-finales de la Coupe de France de basket-ball messieurs, en s'imposant face au Mans (ProA) 60 à 57 lors des quarts de finale mardi à Angers, au terme d'un match très disputé.
Les Sarthois réalisaient pourtant un meilleur début de match. Porté par son intérieur Huseyin Desok, le MSB prenait même un premier écart significatif en début de deuxième quart temps (11-28,12e). Mais la belle mécanique mancelle se grippait avant la mi-temps alors que Pau resserrait sa défense. Sous la houlette de son arrière américain Harrison, les Palois se retrouvaient à trois points du Mans à la pause (31-34).
En seconde période, si la bataille du rebond était des plus équilibrées, l'adresse était béarnaise. Le sans-faute de Foirest au lancer franc (6 sur 6) en témoignait et permettait à Pau de se qualifier 60 à 57.
Les hommes de Didier Gadou joueront les demi-finales mercredi à Angers contre les vainqueurs du match Gravelines-Dijon (ProA) qui devait se disputer mardi à 20h30.
(Source :
http://www.lnb.fr)
" Le choc pour Pau-Orthez "
Dans le choc des quarts de finale de la Coupe de France Pau-Orthez a dominé Le Mans (60-57) mardi à Angers.
Largement en tête en début de deuxième quart temps (11-28,12e), les Manceaux, emmenés par l'intérieur Huseyin Desok, ont ensuite coincé quand Pau a resserré sa défense. A la mi-temps, l'écart n'était plus que de trois points (31-34). Les Palois ont ensuite lutté à armes égales au rebond mais ont fait la différence grâce à leur adresse notamment celle de Foirest au lancer franc (6 sur 6).
Les joueurs de Didier Gadou se qualifient pour les demi-finales mercredi à Angers contre les vainqueurs du match Gravelines-Dijon qui se dispute mardi à 20h30. Ils réalisent aussi une excellente opération pour la course au billet en Euroligue, accordé pour trois saisons à l'équipe la plus performante sur la période 2003-2006. Au terme de la saison dernière, Pau-Orthez occupe la tête du ranking (28 points), devant Le Mans et Strasbourg (24), alors qu'une victoire en Coupe de France rapporte 5 points, une place de finaliste 3, une élimination en demi-finales 1.
(Source :
http://www.lequipe.fr)
" Quelle force de caractère ! "
L’Elan n’est plus qu’à 40 minutes de Bercy ! Et dire qu’il en fut à cent lieues, 17 longueurs après 12 minutes, très exactement ! C’est dire si l’histoire que l’on vous propose commence mal pour se terminer en beauté, si ce match fut celui des sueurs froides et des coups de chaud.
Avec une entrée en matière mancelle, toute mancelle, rien que mancelle. Comme si dans cette salle toute acquise à la cause des sarthois quand bien même fut-elle à moitié vide, les béarnais étaient entrés sans leur basket et la tête ailleurs. Et pour ne pas avoir pris en compte l’appétit des manceaux, ces derniers se goinfrèrent sur leur dos, Besok donnant le tempo en prenant toutes le initiatives des siens. A peine lancé (9-11) le match tourna court et un 0-8 annonça les temps difficiles pour un Elan bientôt désarmé, sonné, groggy, et sommé de mettre un genou, voire un et demi à terre… Il rentra dans son coin, la tête basse déjà bien cabossé et la suite ne le vit pas mieux remonter sa garde : 11-28 (12ème) !
Le choc annoncé n’avait pas lieu, le Mans était bien plus fort sous son panneau comme sous celui des béarnais et s’offrait déjà un alley-hoop, Amagou-Koffi, qui situait le désarroi palois…
Heureusement que l’on sait depuis belle lurette que l’on sait que les matches ne se gagnent pas avant leur terme, heureusement que cet Elan possède des ressources mentales insoupçonnables… Ce qui allait se passer par la suite et se terminer à la manière d’un conte de fées restera comme l’un des grands faits d’armes de la saison des béarnais…
A l’image d’un gamin grondé pour avoir casé son jouet avant même de l’avoir utilisé, ils se replia sur lui même et entrepris pièce par pièce, morceau par morceau de les recoller pour le restituer flambant neuf !
Avec un cinq atypique, ou Alexander après Gadou occupait le poste 5, l’Elan donna enfin les premiers signes de sa volonté de ferrailler, guerroyer et il se montra surtout plus patient en attaque, stoppant ses premières intentions qui firent le bonheur. Foirest ayant stoppé l’hémorragie, Harrison ajouta deux coups de patte et Alexander fixait Besok. Le mieux être offensif s’accompagnant d’une défense redevenue efficiente, le Mans ne se balada plus avec autant d’aisance, mieux il fut à la peine et pour les deux points de Koffi il dut en consentir 17 ! 17-4 avec au buzzer un triplé d’école de Drozdov, rein de mieux pour rentrer dans le match et en mette un coup sur la tête d’un adversaire non pas moins radieux mais rejoint au niveau de l’intensité et de la qualité…
31-34 au repos et puis dès la reprise une prolongation de la série à 21-4 pour une prise du pouvoir à 35-34 ! Qui l’eut cru ?
Un autre match commençait… Et quel match ! Pas plus que les béarnais auparavant, les manceaux ne s’affolèrent de ce retour sur leur talon de Foirest et des siens. Les avantages de l’Elan à 42-39, 46-45, ne l’empêchèrent point de virer encore en tête à la demi-heure : 47-46 !
Le dernier quart temps s’annonçait chaud, il fut brûlant, étouffant et l’on crut même un moment que l’on avait sauté la petite murette séparant le stade de foot du SCO, jouxtant la salle… Après 4 minutes de jeu l’Elan menait 2-1 ! Un panier contre un lancer et 48-48…Ce n’était plus un match mais une guerre des tranchées, un assaut de chars que l’Elan paya au total de huit fautes offensives, quant à l’adresse elle éclate dans les pourcentages à trois points 4 sur 27 pour les deux équipes… On se marquait à la culotte et plus près encore. Il n’y eut qu’une occasion de break quand l’Elan menant 54-50 vola un ballon et décala Foirest dont le tir ouvert fit gamelle… On frola le 57-50 et sur la seule réussite mancelle à trois points Guice remettait les siens aux commandes (55-54) ! Un 55-54 que l’on traîna jusqu’à 1’20’’ de la fin ! Fuller eut alors la bonne idée de provoquer Besok et s’il rata le lancer, l’Elan repassait à son tour en pole position (56-55).
La guerre des fautes était déclenché, Guice frappa le premier , mais Foirest l’imita, le match avançait dans un suspense irrespirable (58-57) ! Le Mans gâcha sa possession (Amagou) mais l’Elan aussi sauf que Fuller se jeta sur le rebond offensif comme un mort de faim et offrit la balle aux siens… 16 secondes à jouer, Le Mans fauta mais Foirest ne trembla point et ses deux lancers firent le break : 60-57 ! Ce serait le score final mais il fallut en passer par deux shoots à trois points des manceaux, celui d’Amagou, de trop loin, puis celui de Gregory ayant cueilli le rebond et se replaçant tout aussitôt de derrière l’arc pour un tir qui ne toucha rien et dont Drozdov se saisit comme on se saisit d’un trésor…
L’Elan était passé des portes de l’enfer à celles du paradis… par la grâce d’une force mentale exceptionnelle… On avait vécu un grand et gros combat.
Et dire qu’il faut remettre ça ce mercredi soir face à une JDA Dijon qui en atomisant Gravelines a annoncé la couleur !
" Elan-MSB 60-57, réactions.... "
Elan-MSB 60-57, réactions...
Didier Gadou: "
Ce soir, on a vu deux très belles équipes. C'est une victoire dans la souffrance mais face à un très bon MSB. Cela veut aussi dire que les play-offs seront très difficiles. On a su relever le défi après avoir pris un gros éclat. Puis la patience et la constance en défense nous ont permis de revenir. Il y a aussi eu beaucoup d'enthousiasme mit au profite du collectif... l'éclat du début?... Peut-être la difficulté pour démarrer après 7h du bus...?
Xane a beaucoup apporté, il a redynamisé l'ensemble avec ses cannes... Il était important de revenir à la mi-temps... ASVEL, Strasbourg, le Mans... On a fait jusqu'ici un très beau parcours. On joue la Coupe de France pour gagner le trophée.. Il reste la 1/2, ce sera aussi un gros match... Pour l'instant rien n'est fait".
Thierry Gadou: "
C'est dans la continuité du travail effectué. C'est le mental du groupe qui nous fait gagner... A -17 on revient grâce au mental de ce groupe, on n'a rien laché... Avec un tel mental, nous devenons respectables".
Fred Fauthoux: "
Merci le bus pour les -18 (rires!!)... On a eu une très bonne réaction. La patience offensive a ensuite payé... On joue à 11, et cela finit par user... La 1/2 ne nous suffit pas, c'est à Bercy que l'on veut aller".
Artur Drozdov: "
C'est la victoire du caractère de ce groupe... C'est une victoire importante, mais ne l'oublions pas, nous ne sommes qu'à la mi-temps vers la finale".
Hiram Fuller: "
C'est le temps du money time qui approche... Ce fut dur mais un match ne se joue pas à la mi-temps... La solidarité du groupe a été énorme, on joue à 12, même S. Cissé a eu une super attitude, exemplaire, sur le banc. La défense a gagné en prenant peu de points".
Lonnie Cooper :"
On a bien défendu, c'est la défense qui gagne... On prend plus de 20pts dans le 1er 1/4 temps, mais après la défense se remet en place, et cela fait la différence, ce n'est pas nouveau ".
Demetrius Alexander: "
C'est pour moi un match de plus pour mieux connaître l'équipe. On revient de l'enfer, on a réussi à trouver la sortie!... Pour ma part, je ne suis pas encore intégré, mais depuis le 1er match auquel j'ai assisté à Pau sur le banc, je sais que cette éqipe à une défense solide. Besok, je le connaissait car j'avais déjà joué contre lui, donc je n'ai pas été surpris".
Alain Béral: "
On a eu très peur. On a même pu penser que le match était plié à un moment donné vu le niveau des équipes. Mais nous sommes revenus, l'équipe a montré sa capacité à revenir, malgré un voyage éprouvant. Ce n'était pas évident. Ce fut un grand match. Avec une bonne maîtrise de l'équipe. Et avec un bon coaching dans le money time".
(Source :
http://www.elan-bearnais.fr)
" Pau saisit l'aubaine "
A la traîne au repos , les Béarnais ont doublé Le Mans sur le poteau au tournoi d'Angers, ou ils retrouvent Dijon en demi-finale.
LA BOULE pourrait rester longtemps sur l'estomac. "
C'est une grosse grosse déception ! L'investissement des joueurs l'a démontré , ce match représentait quelque chose de très important pour nous " , lâche Vincent Collet, au sujet du ranking (classement à la performance établi sur les compétitions nationales depuis 2003) , dont le vainqueur obtiendra un ticket pour trois saisons en Euroligue, son prestige...ses droits télés.
Favori de ce Championnat très particulier, leader de Pro A et qualifié pour le dernier carré de la Coupe après son succès hier, au tournoi d'Angers, face au Mans (60-57), Pau accentue son avance sur Strasbourg et...sur les Sarthois, en pleine détresse. " Cela va être dur de repartir ! Il ne nous reste plus qu'à être Champions de France pour jouer l'Euroligue..." ajoute le coach du MSB, si malheureux qu'il en a oublié l'hypothèse, toujours plausible, d'une deuxième place de saison régulière elle aussi qualificative pour l'Euroligue (pour une saison) si Pau-Orthez était sacré roi de France le 18 juin à Bercy.
Alors, peut-être, le MSB ne se retournera plus, le coeur chaviré, sur ce quart de finale de Coupe de France, finale avant la lettre à l'évidence, qui a tourné au cauchemar, après la disparition d'un vrai trésor dans un match ausi tenu, ces 17 points d'avance accumulés dès la 12e minute (28-11)...
Dix-sept points disparus aussi vite qu'ils avaient bourgeonné, sous l'action conjointe d'une équipe paloise enfin réveillée et de Manceaux possiblement grisés par ce début de rêve. "
On a cru que cela allait être comme ça toute la soirée ", soufflait Alain Koffui, très en vue encore hier.
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Foirest , le renard[/center]
Mais un 20-6 jusqu'à la pause, atteinte sur un 3 points au buzzer de Drozdov (34-31 pour le MSB), signifia le retour béarnais aux affaires et le coup d'envoi d'un deuxième match, Le Mans ayant finalement perdu le premier..."
On s'est laissé bercer par l'euphorie, soupirait Colet. Dans le vestiaire, à la pause, j'ai dit à mes joueurs que les Palois pouvaient les remercier... ".
Du cadeau , de l'aubaine, plutôt, car Pau, sans paniquer, a annulé son retard puis orienté le MSB vers les chemins de traverse, les terrains vagues du jeu au sol, les marigots de la défense, dans un bras de fer décousu mais haletant.
Le Mans menait même de un petit point (57-56) à 73 secondes du gong, avant que Guice ne laisse échapper un rebond défensif et que Laurent Foirest, ce vieux renard, n'enfile quatre lancers, tandis que Pau faisait tourner le chrono. Réalisme à la paloise....
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On a été solidaires et on gagne grâce au rebond, à la défense, malgrè 17 points de retard et ebaucoup de fautes offensives. Mais on ne s'est pas précipités et on a joué attaque après attaque ", souriait , plein de malice, le Marseillais, grand maître zen d'une équipe qui tentera de cueillir une cinquième finale de Coupe en six saisons ce soir face à Dijon, surprenant tombeur de Gravelines (91-76) derrière leduo Sciarra (24 points, 8 passes)-Lux (21 points, 12 rebonds) et malgrè deux absents de marque (Monnet, Bennett).
(Source : Le Journal L'Equipe)
" L'Elan au point "
PAU-ORTHEZ - LE MANS.
Qualifiés pour les demies, les Palois marquent un point de plus dans la course à l'Euroligue.
Qualification.
Les Palois de Thierry Gadou se sont encore rapprochés de l'Euroligue hier soir.
COUPE DE FRANCE (QUARTS DE FINALE)
Après Strasbourg, l'Elan Béarnais a sorti Le Mans. Il s'agissait de ses deux principaux rivaux pour le renouvellement de l'abonnement de trois ans en Euroligue. Sa place en demi-finale, ce soir, lui confère un point de plus au ranking en attendant mieux. «
Les compétitions, on les dispute d'abord pour les trophées, faisait remarquer après le match Didier Gadou.
Néanmoins, les joueurs avaient conscience de cet enjeu. Le but était d'éliminer les autres candidats. » C'est aujourd'hui chose faite, dans la foulée du succès sur Villeurbanne en seizièmes.
Ce choc des quarts avait été programmé par la Fédération à l'heure de la sortie des bureaux. Pour la promotion du basket, ce n'était pas très heureux. «
S'il n'y avait pas de points à prendre au ranking, on aurait envoyé les espoirs », avouait Pierre Seillant avant le coup d'envoi.
D'entrée, le géant Besok faisait mal aux Palois : huit points en autant de minutes. Quand le Turc arme son tir, c'est souvent trop tard. A force d'être acculés sous leur cercle par le duo d'artistes Guice-Bokolo, les Palois ont commencé à se lézarder en défense. Avant de craquer. Ils encaissèrent un 0-8 entre la 6e et la 9e minute (9-19) puis un 0-9 à cheval sur les deux premiers quart-temps (11-28, 13e). Leur entraîneur mettra ça sur le compte «
des sept heures de bus ».
Foirest ne tremble pas. Battus deux fois d'un point ces quinze derniers jours, les Manceaux en voulaient. C'était du haut niveau. Tant pis pour les absents, et dans l'immédiat, tant pis pour les Béarnais. Mais ce fut pour les plus expérimentés d'entre eux l'occasion de se mettre en valeur. Thierry Gadou, avec quatre points consécutifs au plus fort de la tempête, et Foirest, avec un shoot (17-30, 14e), empêchèrent le gouvernail de lâcher. On assista alors à la réplique du premier acte, mais dans l'autre sens : 6-0 pour Pau-Orthez, un panier de Koffi, 8-0 pour Pau-Orthez.
Les leaders de la Pro A, qui avaient accusé un retard de dix-sept points, n'étaient plus à la mi-temps qu'à trois longueurs (31-34, 20e). Menés depuis la 4e minute, ils prirent l'avantage grâce à un panier de leur joker médical, Demetrius Alexander (35-34, 22e). Les Sarthois trouvèrent un second souffle, le temps pour eux de sauver les apparences (46-47, 30e). Obligés de jouer à fond, sans faire tourner plus qu'à la normale, même si un deuxième match attendait le vainqueur le lendemain, les deux formations engagèrent alors un bras de fer défensif. Un seul point de marqué en trois minutes avant que Fuller n'égalise (48-48, 34e).
Les deux dernières minutes furent terribles. Fuller manqua un lancer-franc stratégique, mais pas Foirest, qui en réussit quatre sous la bronca mancelle. Car, malgré tout, Pau jouait à l'extérieur. A dix secondes du gong, les Palois n'étaient toujours pas à l'abri d'un shoot (60-57). Mais un ange vint. Amagou et Gregory manquèrent deux tentatives à trois points.
(Source :
http://www.sudouest.com)
" L'Elan de l'enfer au paradis "
Menés de 17 points au second quart-temps, l'Elan a sû sortir la boîte à outls pour s'imposer. Contrat dûment rempli. Demi-finale dès ce soir.
Que s'est il passé dans les têtes paloises lorsque Le Mans a pris 17 longueurs d'avance dès la 12e minute ? . Visages livides sur le banc, les Béarnais n'en menaient pas marge mais dans leurs têtes, tout était clair : hors de question d'abdiquer, ainsi, sans combattre, sans mouiller le maillot.
Alors , chacun s'est remis le cerveau à l'endroit, défendant plus âorement sa parcelle de parquet.
Dans le tempo défensif, les sensations offensives sont revenues au fil des minutes. L'Elan a recollé à la pause (31-34) avant de poursuivre son bel effort collectif en seconde période et de s'imposer dans une fin de match que n'aurait pas renié Alfred Hitchcock. Les nerfs ont été soumis à rude épreuve mais les Palois, comme lors du 16e de finale remporté 83-82 au Palais face à Villeurbanne, ont démontré que mentalement ils possédaient des ressources insoupçonnées. A l'image de Laurent Foirest, auteur d'un crucial 4 sur 4 aux lancers dans les 50 ultimes secondes.
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Ah, la belle défense ![/center]
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A moins 17, je me suis demandé pourquoi on était venu ", souffle Pierre Seillant a peine remis de tant d'émotions."
On a remonté notre retard au courage. Les garçons ont eu le mérite de ne jamais abdiquer ". Même satisfaction dans la bouche de Didier Gadou, alors que ses joueurs, tout sourire, se congratulent chaleureusement dans le vestiaire : "
On a relevé le défi dans un contexte particulier, dans une salle totalement acquise à la cause mancelle. menés de 17 points, on a retrouvé nos vertus défensives. Le Mans ne marque que 12 points dans le second quart et 25 en seconde mi-temps ", se félicite Gadou qui, pour la première fois de la saison, disposait d'un effectif enfin au complet, avec douze professionnels en tenues.
Le coach peut désormais se payer le luxe, comme hier soir, de débuter le match avec cinq internationaux sur le banc (Fauthoux, Gadou, Foirest,Rupert, Varem). Une abondance de biens qui ne nuit pas quand le tableau des fautes commencent sérieusement à s'emballer. "
Avec autant de monde en état de jouer, avec tous une grosse envie de fouler le parquet, ça va finir par être difficile ", s'amuse le coach.
Hier soir, pas un des douze soldats béarnais n'a fait faux bond, y compris d'Almeida et son o point en 5 minutes. "
Quand il rentre, avec sa défense, il met toutes l'équipe en cannes ", apprécie son entraîneur.
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Une demie avant Bercy[/center]
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C'est notre force mentale qui a fait la différence ", explique pour sa part le volubile Thierry Gadou. "
Semaine après semaine, on est de plus en plus solide. Quand ça ne tourne pas rond, on retrouve systématiquement notre socle défensif et de la patience en attaque. On trouve toujours une solution, qui n'est jamais la même, et surtout, peronne ne pense à ses stats. Maintenant, je rêve de faire mon jubilé à Bercy, en finale ! ".
En attendant les fastes éventuels du OPOB, les Palois ont poursuivi leur entreprise de démolition contre les équipes du top 5 et potentiellement dangereuses dans la course au " ranking ". Après Strasbourg en 8e, voilà Le Mans, second adversaire le plus dangereux, qui ne récoltera aucun point dans le cadre de la Coupe. Mais de ça, les Palois, les yeux rivés sur le match Gravelines-Dijon qui allait donner le nom de l'adversaire de ce soir, s'en moquent. "
Nous, on pense aux trophées ", synthétise Thierry Gadou avant une bonne nuit de repos.
(Source : Le Journal La République des Pyrénées).