" Candidat au titre "
Pau-Orthez rêve d'en faire plus encore, après deux saisons blanches. Et là, on a fait dans la rupture en tournant la page des frères Gadou et en reconstruisant totalement une équipe ou les noms de Mahinmi, Ricardo Greer, Bauer annoncent une belle force de frappe, et ou l'association de Gordon Herbert sur le banc avec son ancien homme-lige parisien CC Harrison apparît comme une vraie garantie de cohérence. Les blessures ont entaché la préparation mais les moyens sont là et si " Gordy " parvient en cours de route à mettre le pied à l'étrier à l'un de ses prospects , Vaty ou Ajinça, ce sera la cerise sur le gâteau.
" Ferchaud bien à Pau "
Stupeur et fureur du directeur exécutif de l'Elan Béarnais hier à la lecture de l'EQUIPE, ou nous évoquions les ajustements d'effectifs auxquels Pau pourrait procéder et les réserves de Gordon Herbert quant à l'adaptation de certains, dont Cédric Ferchaud, à son style défensif. Sur l'encombrement d'une raquette surnuméraire, Pierre Seillant veut bien nous donner quitus, mais sur Ferchaud, c'est niet, trois fois niet : "
Il a signé trois ans, et nous lui faisons tout à fait confiance. Il s'est alerté à la lecture de l'article et ses proches avec lui. Il n'est absolument pas menacé ".
C'est dit.
" Partenaires, joueurs : les nouveaux visages de l'Elan "
PAU-ORTHEZ.
Les dirigeants et les joueurs du club de basket accueillaient leurs partenaires, mercredi, à Pau.
Alain Béral, le président de l'Elan Béarnais, accueillait mercredi les partenaires du club dont bon nombre d'entreprises régionales.
«
Je continuerai à soutenir l'Elan Béarnais. Vous êtes pour moi la meilleure équipe de France. Donc, cette année, vous connaissez l'objectif. L'important c'est que vous nous fassiez vibrer ». Yves Urieta, le maire de Pau, a rappelé mercredi soir toute l'importance que la ville attache au basket. Accueilli par le président Alain Béral, l'élu palois participait à la traditionnelle soirée de rentrée organisée par le club à l'intention de ses partenaires. Un réseau d'entreprises régionales et d'enseignes nationale dont l'appui est essentiel à l'EBPO. A cet égard, l'année qui débute est marquée par quelques changements. Partenaire majoritaire de l'Elan depuis huit ans, Quick continue à faire route aux côtés du club, mais a réduit sa voilure. D'autres sociétés apparaissent par contre, parmi lesquelles figurent Landes Mutualité, Géant Casino et Castorama. Le club affichant sa volonté de s'appuyer sur un réseau économique régional, et cherchant encore le partenaire principal qui figurera sur le maillot des joueurs en championnat. Avis aux amateurs. En ce qui concerne les infrastructures, le club-house, qui avait été détruit par un incendie, devrait pour sa part rouvrir «
très bientôt. Quant aux nouveautés, elles sont aussi - c'est le moins que l'on puisse en dire - dans l'équipe"
Nouveaux venus. Si cette dernière a conservé les quatre piliers que constituent Frédéric Fauthoux, C. C. Harrison, Xane d'Almeida et Thierry Ruppert, l'Elan voit, a-t-il été rappelé, arriver une kyrielle de nouveaux éléments.
Quatre d'entre eux arrivent de clubs français ayant donné du fil à retordre au club béarnais lorsqu'ils sont venus à Pau : le redoutable Ricardo Greer (Strasbourg), l'élégant Cédric Ferchaud (Cholet), le combattif Mike Bauer (Roanne) et Ian Mahinmi (Le Havre) qui sera par la suite, «
le huitième joueur français à intégrer la NBA ».
Une liste à laquelle viennent s'ajouter deux jeunes de 18 ans : Ludovic Vaty et Alexis Ajinca. Sans oublier le recrutement étranger effectué avec Yamar Diene, à l'essai pour un mois, et deux américains : John Gilchrist, qui a fait une très grosse saison en Israël, ainsi que Britton Jonhsen, habitué à évoluer depuis trois ans entre la NBA et l'Europe .
Ambitions. Bref un Elan remodelé placé sous la conduite d'un coach, Gordon Herbert, «
qui ne subit pas les situation et nous apportera beaucoup de rigueur et d'énergie » a commenté Pierre Seillant, le directeur exécutif. Tout en rappelant qu'il aborde sa quarantième saison à la tête de l'EBPO, et sa trentième saison consécutive au niveau européen.
«
Nous sommes le club français qui a évolué le plus longtemps à ce niveau. On n'est pas dans la coupe Mickey ici », a-t-il ajouté avec sa verve habituelle. Avant d'évoquer une «
poule terrible », cette saison, avec des poids lourds tels que Moscou et Barcelone, pour ne citer que deux exemples. Des géants dont, soit dit en passant, les budgets n'ont pas de commune mesure avec celui de l'Elan.
Pierre Seillant n'espère pas moins voir le club obtenir de très bons résultats. «
Le pari était osé de changer autant de joueurs. Mais nous en aurons le profit plus tard » a-t-il ajouté. Ses ambitions ? «
Il nous faut un titre à la fin de l'année, atteindre le Top 16, et jouer l'Euroligue en 2007 ».
(Source :
http://www.sudouest.com)
" Gros doute pour Greer, moins pour Bauer "
L’Elan s’est présenté au complet et en tenue… Oui mais devant M. Yves Urieta, maire de Pau, le parterre des élus et de ses partenaires, à l’occasion de la traditionnelle présentation de l’équipe à ceux qui en sont ses premiers soutiens !
Et si c’est avec 12 joueurs pro que l’équipe s’envole ce vendredi matin pour le Havre, théâtre de l’ouverture du championnat samedi soir (20 heures) rien ne dit que tout le monde étrennera le maillot.
Le corps médical restait même des plus sceptiques concernant la participation de Ricardo Greer dont la contusion au mollet, contractée lors de la finale du tournoi de Brest, n’est pas totalement résorbée, d’où un risque certain d’aggravation. Curieusement, la médecine serait davantage favorable à donner le feu vert à Mike Bauer opéré d’une fracture du nez dimanche dernier et libéré de son impressionnant pansement quelques heures seulement avant son apparition en public…
Bien entendu Mike Bauer porte les traces du traumatisme et son visage n’en n’a pas terminé de passer par toutes le couleurs de l’arc en ciel, mais avec un masque de protection adapté il pourrait figurer sur la feuille de match.
Un qui n’y sera pas, c’est Freddy Fauthoux, le capitaine, victime d’un décollement de l’aponévrose au mollet lors du stage de préparation, ne semblant pas, au vu des derniers examens, devoir revenir avant le délai des six semaines qui avait été fixé par le corps médical…
C’est donc dans un configuration sans doute proche de celle avec laquelle il a clôturé mardi soir sa pré -saison à Vitoria que l’Elan ira en Normandie…
Et si le période de reprise semble avoir laissé des traces un peu partout dans le monde du basket, l’Elan lui retiendra qu’il a du payer, outre l’absence de son coach pour quinze jours, un lourd tribut aux blessures.
Outre Fauthoux, Harrison, aura fait défaut lors de 9 des 10 matches de préparation, Mahinmi, et Rupert auront eux manqué les 5 premiers matches, tandis qu’au moment où Harrison revenait c’était au tour de Greer et de Bauer de disparaître…
(Source :
http://www.elan-bearnais.fr)
" Herbert : ramener le titre "
Gordon Herbert , le nouvel entraîneur de l'Elan, ne cache pas ses objectifs. Il a confiance en son groupe.
"
In english please ". L'air un peu grave mais disponible, soucieux de bien choisir ses mots, Gordon Herbert prépare scrupuleusement son examen de rentrée.
Pour ne rien négliger, le nouveau coach palois, canadien anglophone, préfère donc encore se réfugier derrière sa langue natale. Mais, c'est promis, celle de Molière n'aura bientôt plus aucun secret pour lui...
En attendant, il fait volontiers le tour de l'actualité du nouveal Elan dont cet homme de 47 ans a désormais la charge. Ses premiers commentaires sont précis et succints, les certitudes viendront au fil des semaines. Voici la feuille de route.
La République des Pyrénées : " Coach, quel type de basket souhaitez-vous faire pratiquer à votre équipe ?
Gordon Herbert :
Un jeu agressif, avec beaucoup de rigueur défensive. Pour cela, les joueurs travaillent très, très dur. On doit être prêts. Ensuite, l'idéal sera de rapidement trouver une bonne balance entre l'attaque et notre défense sans laquelle il sera impossible de gagner.
La République des Pyrénées : Parmi les nouveaux joueurs, vous avez personnellement choisi la paire Gilchrist-Johnsen. Un commentaire sur ces deux garçons ?
Gordon Herbert :
Britton Johnsen a réussi une très bonne préparation. Gilchrist ? Il est encore jeune (22 ans)
et fait pour l'instant du " up and down " (rendement irrégulier).
En fait, avec d'Almeida, nous avons deux meneurs très jeunes et, à ce poste, il faut du temps pour que l'adhésion au discours du coach se réalise.
La République des Pyrénées : Un mot sur Mahinmi que San Antonio souhaite voir arriver en NBA dans un an ?
Gordon Herbert :
Ian représente un vrai projet, un gros potentiel. Il a sa taille (2,08m) pour lui, beaucoup d'envergure, et puis c'est un bon gars. Mais il n'a pas 20 ans...On va lui donner l'opportunité de jouer mais il devra beaucoup travailler ici. Un an, peut-être plus longtemps.
La République des Pyrénées : Quels sont vos objectifs pour cette première saison à la tête de l'Elan ?
Gordon Herbert :
Permettre à Pau de ramener le titre national, et gagner aussi la Coupe de France. Et puis, il y a aussi le TOP 16 européen. Ca, c'est un vrai challenge ! Le niveau de l'Euroligue monte chaque année et, dans notre poule, nous avons avec Moscou et Barcelone deux des meilleures équipes qui soient. Mais on peut jouer tout le monde, surtout si nous défendons bien. J'ai un groupe qui a de grandes possibilités.
La République des Pyrénées : Vous êtes le premier entraîneur anglophone de l'Elan depuis plus de 15 ans, Pau-Orthez n'a rien gagné ces deux dernières saisons : ressentez-vous une pression particulière ?
Gordon Herbert :
En arrivant ici, j'ai senti le poids de la tradition. Je sais aussi que Pau est une place forte du basket français. A moi de la représenter le plus professionnellement possible. La pression ? C'est aussi ce qui rend le job plus intéressant. Sinon, ce n'est pas la peine d'être pro.
La République des Pyrénées : Votre passion pour ce jeu est connue. Mais qui est Gordon Herbert, que faites-vous en dehors du basket ?
Gordon Herbert :
Déjà, il ne me laisse pas beaucoup de temps libre. Sinon, je le consacre à ma famille. Vous savez, j'aime vraiment le sport, tous les sports, ski, tennis...Et puis, ici, après deux années difficiles à Paris, j'apprécie vraiment d'être à la campagne, dans une petite ville. La montagne, la mer ne sont pas loin. C'est bien ".
" Presque au complet "
A l'exception de Fred Fauthoux, il ne devrait pas manquer grand monde , demain, au Havre. Bauer (nez fracturé au tournoi de Brest) fera le déplacement et devrait vraisemblablement jouer avec une protection faciale.
Idem pour Ricardo Greer, touché au mollet (contusion). L'ailier dominicain a passé un examen, se testera encore avant la rencontre, mais des doutes persistent quant à sa participation.
(Source : Le Journal La République des Pyrénées)