" Pau attend Fuller "
Le pivot lourd attendu par l'Elan Béarnais afin d'épauler Ian Mahinmi dans une raquette apparue très légère en ce début de saison sera bien Hiram Fuller (2,06m , 25 ans) déjà passé au club il y a quelques mois (13,4 points et 6,9 rebonds en 11 matches, entre février et mai). Touché à un ménisque puis opéré, le centre américain a depuis parfaitement récupéré, notamment éliminé une surcharge p,dérale. " Nous sommes d'accord avec lui. Hiram reviendra dès que les Utah Jazz l'auront libéré, c'est à dire sûrement au début de la semaine prochaine ", indique le directeur exécutif, Pierre Seillant, au sujet d'un joueur qui tente actuellement de décrocher un contrat pendant la camp d'entraînement des Jazz.
Mais il a très peu de chance de s'imposer dans une rotation intérieure déjà fort bien pourvue. Rappelons que Pau-Orthez débutera l'Euroligue face au FC Barcelone, me mercredi 25 octobre.
(Source : L'EQUIPE)
" L'Elan rappelle Hiram Fuller et attend un nouveau meneur "
PAU-ORTHEZ.
Battus trois fois en quatre journées de championnat, les Palois ont décidé d'opérer deux changements importants.
Hiram Fuller.
PRO A
En état d'urgence depuis la défaite devant Gravelines samedi (80-83, après prolongation) et sous le feu des critiques depuis le début de la saison officielle, les Palois ont répliqué, hier midi, en annonçant le retour du pivot américain Hiram Fuller et le remplacement du meneur John Gilchrist. Changer l'axe meneur-pivot n'est pas une opération neutre puisqu'il forme la colonne vertébrale d'une équipe. Celui formé par John Gilchrist (22 ans) et Ian Mahinmi (19 ans) était un peu trop tendre pour une équipe du calibre de Pau-Orthez. «
Gilchrist n'a pas confirmé ce qu'on avait vu de lui sous le maillot de Denver lors des ligues d'été NBA où il tenait le choc face aux meilleurs », regrette Pierre Seillant, le directeur exécutif palois. Gilchrist restera en place les deux prochains matches, samedi à Bourg et mercredi devant Reims, avant de quitter le club. Pour le remplacer, l'Elan a choisi un autre meneur américain, dont l'identité n'a pas été dévoilée, les négociations étant encore en cours.
Bauer poussé sur le banc. Le nouveau pivot, lui, n'est pas un inconnu : Hiram Fuller (25 ans, 2,06 m) était le leader offensif (13,4 pts) et défensif (7 rebonds, 1,5 contres) de l'Elan 2005-2006, qu'il avait quitté à la veille du play-off par la faute d'une blessure au genou. Dissuasif en défense et évoluant en attaque près du cercle, il devrait vite rentrer dans le moule palois et assurer un meilleur équilibre entre les lignes.
Son arrivée en Béarn reste soumise à la décision du staff de Utah, franchise NBA qui l'a intégré dans son camp d'entraînement, sans garantie de lui proposer un contrat. Les Jazz, déjà bien fournis à l'intérieur avec le turc Okur, le Russe Kirilenko et les Américain Boozer et Harpring, devraient lui préférer le rookie Paul Millsap, élu meilleur rebondeur de NCAA ces trois dernières saisons. Le recrutement de Fuller pousse sur le banc Mike Bauer, devenu surnuméraire -le club n'a droit qu'à quatre joueurs non-communautaires en Pro A-, mais qui devrait être conservé pour l'Euroligue, ou prêté si l'Elan trouve un candidat.
Attendus en milieu de semaine prochaine, Fuller et le nouveau meneur devraient débuter lors du choc à l'Astroballe, contre l'ASVEL, le dimanche 15 octobre.
" « Fuller et un meneur pour aller à l'ASVEL » "
PAU-ORTHEZ.
Le staff palois a tranché: Hiram Fuller va faire son retour et Gilchrist n'est pas conservé.
Hiram Fuller.
Palais des sports de Pau, hier midi. Trente-six heures après la défaite contre Gravelines (80-83 après prolongation), la troisième de l'Elan en quatre journées de Pro A, le staff palois mène un intense debriefing autour de Pierre Seillant. En quittant le bureau du directeur exécutif, le coach Gordon Herbert affiche son invariable mine d'homme préoccupé.
En état d'urgence après le revers concédé devant les Nordistes, les Palois ont convenu qu'il fallait mettre un coup d'accélérateur à un processus engagé depuis plusieurs jours déjà. Les décisions tombent: «
Nous venons de signer un pré-contrat avec Hiram Fuller et nous sommes en contact avec un meneur de jeu pour remplacer John Gilchrist», annonce Pierre Seillant.
Deux ajustements rendus nécessaires par les pâles performances de l'Elan depuis le début de la saison et les ratés de Gilchrist à un poste pour lequel il n'est pas fait, du moins pas dans une équipe de ce format.
En négociation. L'échec de Gilchrist laisse Seillant insatisfait:"
C'est un bon basketteur, qui pourrait nous apporter avec un peu de temps. Si nous ne jouions pas l'Euroligue, on l'aurait sûrement conservé. Mais le temps nous manque et Gilchrist n'a pas confirmé le talent qu'il avait montré avec Denver lors des ligues d'été NBA. Ce n'est pas l'homme qu'il nous faut ".
Gilchrist disputera les deux prochains matchs, samedi à Bourg et mercredi devant Reims, avant de faire ses valises. Son remplaçant se trouve aujourd'hui quelque part aux Etats-Unis: "
un très bon meneur qui était appelé à jouer dans un grand club européen, mais ça ne s'est pas fait, renseigne le directeur exécutif palois.
Je n'en dirai pas plus pour ne pas donner d'idées à nos concurrents, mais on en saura davantage demain soir». Le club et le joueur ne sont pas, pour l'instant, d'accord sur les termes du contrat. "
Gordon Herbert essaie de le convaincre de consentir un petit effort financier et de lui démontrer qu'il pourra profiter, avec nous, d'une bonne exposition en Euroligue ", explique Seillant.
Fuller, valeur sûre. Pour le poste de pivot, pas de mystère: comme nous l'annonçions mardi dernier, Hiram Fuller (25 ans, 2,06m) sera bientôt de retour sous le ciel palois, qu'il avait quitté le printemps dernier, après une blessure au genou l'ayant privé du play-off. En douze matchs et seulement 23 minutes de moyenne, il s'était imposé comme le leader offensif (13,4 pts) et défensif (7 rebonds, 1,5 contres) de l'Elan 2005-2006.
En quête d'un improbable contrat NBA chez les Utah Jazz - la franchise regorge d'intérieurs et devrait lui préférer le rookie Paul Millsap, meilleur rebondeur de NCAA ces trois dernières saisons -, Hiram Fuller est attendu en milieu de semaine prochaine.
"
Durant les camps de pré-saison, les clubs NBA coupent les joueurs soit le mardi, soit le samedi, et sauf blessure d'un des titulaires des Jazz lors des prochains matchs de préparation, Fuller sera là pour le déplacement à l'ASVEL ", explique Seillant.
Avec un axe meneur-pivot reconfiguré, le «direx» escompte voir son équipe redresser la barre: "
Aujourd'hui, sans meneur ni point de fixation dans la raquette, on joue à l'emporte-pièce. Dès que Fuller et le meneur seront là, le jeu va se trouver transformé. Greer, Harrison et Johnsen sont de bons joueurs, Rupert n'est pas si vilain que ça, Ferchaud non plus. On devrait retrouver une équipe et un basket plus alléchants ".
On sera alors à moins d'une semaine du coup d'envoi de l'Euroligue - le mercredi 26 octobre, devant Barcelone. "
Fuller connaît la maison, le meneur va vite s'intégrer et comme on a des joueurs intelligents, l'adaptation sera rapide ", prédit Seillant.
En Béarn, on croise les doigts pour que la prophétie se réalise.
(Source :
http://www.sudouest.com)
" Ce sera Hiram Fuller "
Ce n'est pas une grosse surprise mais le pivot lourd attendu par l'Elan, pour épauler Ian Mahinmi, sera bien Hiram Fuller (25 ans, 2,06m). Touché à un ménisque la saison dernière avec Pau, puis opéré, le centre américain, dont le rendement avait plu, a semble-t-il parfaitement récupéré. "
Nous sommes d'accord avec lui. Hiram reviendra dès que les Jazz l'auront " coupé ", c'est à dire sûrement au début de la semaine prochaine ", confirme Pierre Seillant.
Au camp d'entraînement de pré-saison, le joueur essaie actuellement de gagner sa place en NBA avec Utah. Mais il a très peu de chance de s'imposer dans une rotation inétrieure déjà fort bien pourvue.
Par ailleurs, la semaine prochaine également, on devrait connaître le nouveau meneur appelé à prendre la suite de John Gilchrist.
Ces deux futures recrues étant américaines, il se confirme donc que Mike Bauer, autre joueur extra-communautaire, sera désormais de trop.
Mais l'intérieur venu de Roanne a signé 2 ans, aurait néanmoins formulé le voeu de rester à Pau, pour disputer l'Euroligue uniquement.
" De la nervosité "
L'ailier Ricardo Greer ne commente pas les changements à venir. Mais il est surpris.
Il ne s'est pas échappé. Ni sur le terrain, ni en coulisses au moment de tenter d'expliquer la nouvelle glissade paloise, samedi au Palais, face à Gravelines (80-83, après prolongation).
Premier passeur (6) et rebondeur (7) de son équipe, Ricardo Greer, logiquement crédité de la meilleure évaluation du match, ne comprend pas. Il s'explique difficilement les atermoiements actuels d'un club rejoint à l'intersaison et connu jusque là pour sa maîtrise des évènements. Mais le Dominicain ne s'éxonère pas pour autant de toute responsabilité. Il espère simplement une réaction, vive, rapide et collective, tout en sachant que le groupe déjà battu trois fois sur quatre ne peut rester en l'état.
La République des Pyrénées : " Ricardo, que s'est-il passé samedi en fin de match quand l'Elan menait encore de 9 points à la 36e minute ?
Ricardo Greer :
On n'a pas respecté le jeu. Quand arrive le money-time, il faut se montrer plus responsables. Là, c'était vraiment pas beau, on ne peut lâcher un match dans ces conditions. Il y a eu toutes ces balles perdues. Nous n'avons pas joué en équipe, pas en tout cas comme une équipe du haut du classement de la Pro A.
La République des Pyrénées : Sens-tu chez tes équipiers une capacité de réaction dans ces conditions difficiles ?
Ricardo Greer :
Disons qu'il y a un léger mieux, à l'intérieur notamment. Mais je sens aussi beaucoup de nervosité. Ce soir (samedi) par exemple, quand Gravelines est monté enr égime, s'est mis à nous agresser, on est restés sans réponse.
La République des Pyrénées : On te sent surpris ?
Ricardo Greer :
Surpris ? Oui, c'est ça. Je suis surpris car je connais l'histoire de l'Elan Béarnais, un club habitué à gagner. Mais ce qui arrive aujourd'hui est la responsabilité de tout le monde.
La République des Pyrénées : Des changements sont-ils nécessaires ?
Ricardo Greer :
Ne cherchez pas à culpabiliser quelqu'un, il ne faut pas montrer tel ou tel joueur du doigt. C'est un problème d'équipe entière. On doit tous se regarder dans la glace car nous ne pouvons pas jouer comme ça, avec 9 points d'avance, à 4 minutes de la fin.
La République des Pyrénées : Quels remèdes préconises-tu ?
Ricardo Greer :
Changer des joueurs ? Ca, c'est aux dirigeants de le faire. Moi, je sais ce qu'il faudrait mais ce n'est pas mon boulot de vous le dire. Je fais mon job, sur le terrain.
La République des Pyrénées : Que vous a dit le coach après la rencontre ?
Ricardo Greer :
Entraînement dimanche matin, dix heures et demi. C'est tout ".
(Source : La République des Pyrénées)