A noter quand meme le faible % a 3 pts. Et il me semble que d'avoir gagne est une grosse difference par rapport au debut de saison et a la saison derniere ou l'on perdait avec ce genre de %.
Je trouve cela tres encourageant....Cela donne un repertoire plus complet.
[2e J. d'EUROLEAGUE] Fernerbahçe: 66 / Pau-Orthez: 68
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gfive
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Le gros progrès par rapport à l'an dernier, c'est que l'équipe s'est très vite limitée en nombre de tirs à 3 pts, grâce à la présence de Wright dessous.Berny a écrit :A noter quand meme le faible % a 3 pts.
Certes, le % est faible, mais il ne concerne que 9 tirs tentés.
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui - P. Desproges
Je trouve les commentaires autour de Miles très injustes.
On avait, avec Gilchrist, une équipe sans âme, sans patron, où chacun tentait de sauver l'équipe à lui tout seul. Il suffit de voir les résultats à ce moment là (1V / 4D).
Désormais, on a un chef d'orchestre, qui nous a mis sur les bons rails à l'Asvel, qui a permis, en 2 semaines de recréer une hiérarchie offensive, qui place le jeu, qui gère le tempo.
Avec tous nos talents offensifs (CC, Greer, Johnsen, Bauer, Wright...), c'est chacun son tour. Il n'a pas besoin de forcer, il doit jouer juste, jouer sur le joueur qui a la main (Wright hier soir...), son tour reviendra.
Le principal est que chaque joueur s'y retrouve. Et vu la tournure des événements sur les derniers matchs, ça a plutôt l'air de bien fonctionner, non ?
Alors c'est sur que face à Solomon, hier, il a souffert. Maintenant, Solomon est connu pour être un joueur hyper rapide, difficile à défendre. A tel point qu'on a mis CC dessus au dernier 1/4 temps...
Et puis oui, il rate un dernier lancer. Mais qui fait la dernière interception ?
Donc, je trouve qu'il apporte beaucoup plus que ce que les stats ne peuvent dire, et je ne comprends pas les commentaires le mettant en cause.
On avait, avec Gilchrist, une équipe sans âme, sans patron, où chacun tentait de sauver l'équipe à lui tout seul. Il suffit de voir les résultats à ce moment là (1V / 4D).
Désormais, on a un chef d'orchestre, qui nous a mis sur les bons rails à l'Asvel, qui a permis, en 2 semaines de recréer une hiérarchie offensive, qui place le jeu, qui gère le tempo.
Avec tous nos talents offensifs (CC, Greer, Johnsen, Bauer, Wright...), c'est chacun son tour. Il n'a pas besoin de forcer, il doit jouer juste, jouer sur le joueur qui a la main (Wright hier soir...), son tour reviendra.
Le principal est que chaque joueur s'y retrouve. Et vu la tournure des événements sur les derniers matchs, ça a plutôt l'air de bien fonctionner, non ?
Alors c'est sur que face à Solomon, hier, il a souffert. Maintenant, Solomon est connu pour être un joueur hyper rapide, difficile à défendre. A tel point qu'on a mis CC dessus au dernier 1/4 temps...
Et puis oui, il rate un dernier lancer. Mais qui fait la dernière interception ?
Donc, je trouve qu'il apporte beaucoup plus que ce que les stats ne peuvent dire, et je ne comprends pas les commentaires le mettant en cause.
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awaremann
- 12ème homme de l'Elan
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+1the answer64 a écrit :C'est marrant comme on ne voit pas le meme joueur, quand tu dis mauvais aux lancers c'est a cause de l'avant dernier qui aurait pu nous couter le match ? Parce que en tout il nous fait 3/4 ce qui est trés bien ! Mauvais shoot, effectivement ça ne rentre pas mais ce n'est pas comme si il balançait des grosses briquas hein !, on sent qu'il a un shoot quand meme, quand a ses pénétrations il est vrai qu'elles sont parfois ... hasardeuses mais hier elles ont bien servies,il a provoqué pas mal de fautes ( 6 ) et il en a conclut certaine une bonne partie. Quand a ses passes ( 5 pour lui tout de meme ) et ben son jeu a 2 avec wright c'est ce qui nous sauvent le match, on trouvait l'axe 1-5 mauvais et ben maintenant on en a un et il va faire des dégâts, une bonne capacité de passe chez l'un et pour l'autre un excellent finisseur main gauche !!! Quand aux balles perdues ben justement moi je trouve que c'est un meneur plutot sur, bon il en perd 3 contre fenerbahce ... Quand a ses défenses, c'est vrai que c'est un bon défenseur, meme si il a pas mal souffert face a willie salomon mais il sort quand meme l'action qui donne le match a pau ! Enfin bref c'est un meneur qui fait tourner la boutique, il prends peu de shoot mais est appliqué dans ce qu'il fait. Rien a voir John Gilchrist qui certe en attaque était peut etre meilleur mais dans le reste ...Monstertruck64 a écrit :Ouf !!!
Victoire méritée ! Méritée car les stats montrent le travail effectué par l'Elan. Mais on a trop perdu de balles encore une fois et surtout Miles a bien failli nous faire perdre le match !!! J'ai dis il y a peu que je donnais du temps à Miles pour s'aclimater mais bon là, il fait n'importe quoi ! mauvais au lancers, au shoot , pas de passes, ne sait pas penetrer sans se faire bacher...Alors oui il défend pas trop mal mais c'est pas non plus un gros défenseur !
Miles est pas bon scoreur, c'est clair, c'est pas sa spécialité, mais il le sait et force peu, l'adresse viendra peut etre un jour, mais peu importe finalement, on a suffisament (qui a dit trop?) de scoreurs aux postes 2 3 4 et donc maintenant aussi 5
pour les balles perdues, il va en perdre de moins en moins au fil de l'enchainement des matchs, mais déjà c'est pas si mal
Solomon l'a mis à la rue de temps en temps c'est vrai, mais il rencontrera pas 2fois par semaine un meneur comme lui
et puis surtout il fait des passes à l'interieur à Wright, ça va nous etre très utile tout au long de la saison, on dirait presque le couple Stockton-Malone de la grande époque de Utah... bon ok pas tout à fait, mais quand ils auront joué 10ans ensemble à Pau, ça sera pareil
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fan de dragan
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Il ne faut pas oublier trois choses concernant Miles:
Il était hier soir face à Willy Solomon, c'est quand même pas un nain, il a été pendant plusieurs saisons meneur du Maccabi, ça fait pas mal sur le CV....
Miles comme Wright est arrivé depuis à peine 15 jours et puisque Wright sort des énormes perfs, on pourrait en attendre autant de Miles à une différence près, Miles débarque pour la première fois de sa carrière en Europe. Il lui faudra sans doutes un temps d'adaptation plus long...
Et puis, à l'arrivé, autant ricardo que CC ou Britton semblent s'être "rangés" derrière lui. Il y a maintenant un patron dans l'équipe et puis du fait qu'il tienne la route, xane joue mieux, il a moins de pression, Ricardo n'est plus obligé de pallier aux incompétances d'un certain J. Gilch.... De ce fait il joue véritablement à son poste et va pouvoir monter tranquillement en régime.
Bref miles c'est plein de petites choses dans un groupe, sur un terrain qui ne se voient pas sur les stats mais qui vous font gagner des matches.
Ah oui au fait, il paraît que Wright n'est pas en forme ( cherchez l'erreur)
Et félicitation à sport + qui prouve bien que le basket est la cinquième roue du carrosse en ayant le culot de nous caler la fin d'un match de tennis dont tout le monde se fout à la mi - temps. Ensuite de casser le magnétoscope au milieu du troisième QT ( on a alors revu le début du troisième QT pendant au moins 3 minutes). Et le tout bien évidamment avec le petit logo Sport+ Direct en haut à droite... Merci de nous prendre pour des cons
Bravo l'EBPO
Il était hier soir face à Willy Solomon, c'est quand même pas un nain, il a été pendant plusieurs saisons meneur du Maccabi, ça fait pas mal sur le CV....
Miles comme Wright est arrivé depuis à peine 15 jours et puisque Wright sort des énormes perfs, on pourrait en attendre autant de Miles à une différence près, Miles débarque pour la première fois de sa carrière en Europe. Il lui faudra sans doutes un temps d'adaptation plus long...
Et puis, à l'arrivé, autant ricardo que CC ou Britton semblent s'être "rangés" derrière lui. Il y a maintenant un patron dans l'équipe et puis du fait qu'il tienne la route, xane joue mieux, il a moins de pression, Ricardo n'est plus obligé de pallier aux incompétances d'un certain J. Gilch.... De ce fait il joue véritablement à son poste et va pouvoir monter tranquillement en régime.
Bref miles c'est plein de petites choses dans un groupe, sur un terrain qui ne se voient pas sur les stats mais qui vous font gagner des matches.
Ah oui au fait, il paraît que Wright n'est pas en forme ( cherchez l'erreur)
Et félicitation à sport + qui prouve bien que le basket est la cinquième roue du carrosse en ayant le culot de nous caler la fin d'un match de tennis dont tout le monde se fout à la mi - temps. Ensuite de casser le magnétoscope au milieu du troisième QT ( on a alors revu le début du troisième QT pendant au moins 3 minutes). Et le tout bien évidamment avec le petit logo Sport+ Direct en haut à droite... Merci de nous prendre pour des cons
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"whenever I start feeling sick, I just stop being sick and be awesome instead."
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Légendaire8
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Wright énorme, tout le monde est d'accord. En plus il a rassuré sur sa capacité à jouer face à un 5 lourd d'Eurologue (Kambala). Au sujet de Kambala, merci à Fenerbahce d'avoir oublié de le servir en 4ème quart temps et d'avoir préféré arroser à 3 points (quand Kambala a joué et a été servi, l'Elan a souffert, quand il était sur le banc ou non servi à la fin, l'Elan est passé devant...)
Greer décisif sur certaines actions, et en particulier au rebond. Bauer important sur quelques séquences. CC intermittent à mon goût, alternant le bon et le moins bon.
Miles... bien sûr il mène l'équipe et est un patron, et il défend. Par contre, il faut qu'il arrête de se prendre pour Iverson: partir comme ça à l'abordage sans réelle idée de comment finir, et finir par un shot ou une passe casse croute n'apporte rien. Iverson y arrive (avec pas mal de déchet aussi), Miles n'a quasiment que du déchet quand il fait ça. Alors que s'il continue à mener le jeu et défendre et son apport sera positif. S'il prend quelques shots en bonne position au lieu de forcer, ce sera très suffisant, d'autant que comme cela a été dit, ce n'est pas de manque de shoteurs que souffre l'Elan.
Au niveau général, 19 balles perdues, c'est vraiment beaucoup. Avec une gestion "normale" (10-12 balles perdues), on aurait évité les frayeurs à la fin.
Au niveau rebond et agressivité des deux côtés du terrain, là par contre, rien à redire, super match
Enfin, bien belle victoire quand même, bonne gestion mentale (match serré, ambiance), ça fait du bien
Greer décisif sur certaines actions, et en particulier au rebond. Bauer important sur quelques séquences. CC intermittent à mon goût, alternant le bon et le moins bon.
Miles... bien sûr il mène l'équipe et est un patron, et il défend. Par contre, il faut qu'il arrête de se prendre pour Iverson: partir comme ça à l'abordage sans réelle idée de comment finir, et finir par un shot ou une passe casse croute n'apporte rien. Iverson y arrive (avec pas mal de déchet aussi), Miles n'a quasiment que du déchet quand il fait ça. Alors que s'il continue à mener le jeu et défendre et son apport sera positif. S'il prend quelques shots en bonne position au lieu de forcer, ce sera très suffisant, d'autant que comme cela a été dit, ce n'est pas de manque de shoteurs que souffre l'Elan.
Au niveau général, 19 balles perdues, c'est vraiment beaucoup. Avec une gestion "normale" (10-12 balles perdues), on aurait évité les frayeurs à la fin.
Au niveau rebond et agressivité des deux côtés du terrain, là par contre, rien à redire, super match
Enfin, bien belle victoire quand même, bonne gestion mentale (match serré, ambiance), ça fait du bien
On devrait jamais quitter Montauban
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philip_pau
- Joueur de banc de l'Elan
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- Enregistré le : 08 août 2004 20:32
- Localisation : Pau
" La bonne opération "
Grâce à un bel effort défensif et un Wright percutant, le club béarnais a remporté un premier succès européen.
CETTE FOIS, ils ont tenu ! Après avoir craqué la semaine passée dans les cinq dernières minutes contre Barcelone, les Palois ont su résister dans une atmosphère hostile pour remporter un succès court mais précieux (68-66) sur Fenerbahçe à Istanbul. Comme 'lan passé à Belgrade, l'Elan s'est donc imposé pour son premier déplacement européen mais ce succès en Turquie apparaît prometteur pour un collectif encore en travaux.
Compte tenu de son calendrier initial délicat (avec à venir la réception du CSKA Moscou, mercredi prochain, et un match à Salonique face à l'Aris), Pau avait besoin de cette victoire, de plus sur un concurrent direct pour l'accession au Top 16, pour lancer vraiment sa saison d'Euroligue même si le chemin sera escarpé.
Victorieux de quatre de ses cinq derniers matches et présentant désormais un bilan global équilibré (5 victoires - 5 défaites, 1-1 en Euroligue), l'Elan monte en régime ces dernières semaines en particulier dans le domaine défensif.
Décroché lors du premier quart-temps (-8.), les joueurs de Gordon Herbert ont parfaitement serré les boulons en concédant seulement 24 points de la 10e à la 30e minutes après en avoir encaissé 23 lors des dix premières. " Nous avons souffert en défense les dix premières minutes mais les trente suivantes furent très bonnes dans ce domaine. Nous avons joué ensemble et notre esprit de combat était bien là ", se félicitait le peu exubérant coach canadien.
Menés de quatre longueurs à la 36e (56-60), les Béarnais ont réussi à renverser la vapeur dans une salle surchauffée grâce à une arme offensive de première force : le petit pivot Michael Wright, annoncé à 2,03m mais plus proche de 2m et redoutable près du cercle. Bien servin l'Américain inscrivait sept points de suite pour placer Pau à plus deux à vingt-cinq secondes du terme (65-63). " Michael a démontré une grande puissance en attaque mais il a aussi bien défendu contre Kambala, un des meilleurs pivots en Europe. Il prend beaucoup de place. Il ne fait rien de spectaculaire mais a de bonnes mains ", estimait Gordon Herbert.
" 22 points pour Wright "
Encore à l'essai jusqu'à dimanche, l'ancien de Besiktas, qui s'est rappelé au bon souvenir des Stambouliotes, a en tout cas confirmé ses qualités de scoreur dans la raquette (22 points à 73% sde réussite hier, 16 de moyenne sur ses trois matches). " C'est une grande victoire, nous avons eu des hauts et des bas dans ce match. Nous avons gardé notre maîtrise et j'ai pu tirer avantage de la lenteur de Kambala sur le pick and roll. Je suis un joueur d'équipe, je peux scorer, défendre, prendre des rebonds... ", commentait l'intéressé.
Sur la fin, Pau s'est fait une petite frayeur lorsque Fenerbahçe est revenu à une longueur (67-66) à quatorze secondes de la sonnerie sur un panier à trois points d'Ibrahim Kutluay - le 11e de la soirée pour les Turcs - puis s'est trouvé à deux points seulement (68-66) à six secondes de la fin avec la possession après que Aaron Miles n'ait réussi qu'un lancer sur deux.
Le fantôme de la fin de partie face à Barcelone s'est donc un peu dissipé.
" Nous avons appris de nos erreurs. Nous en avions parlé au temps mort et nous ne voulions pas que cela se reproduise dans les cind dernières minutes, assurait un Ricardo Greer très actif. Nous avons une bonne équipe qui peut faire quelque chose avec des talents comme CC (Harrison) et Michael (Wright), des joueurs qui apportent en venant du banc. Nous avions besoin de quelqu'un qui score dessous ".
Michael Wright semble donc être l'homme de la situation malgrè sa petite taille. Mais tout n'a pas été parfait cependant à Istanbul. L'Elan a gaspillé trop de ballons (17 balles perdues), notamment en contre-attaque, et a manqué d'impact à la mène avec un Aaron Miles trop neutre et un Xane d'Almeida un peu juste. " Aaron a fait jouer l'équipe mais cela lui ouvre les yeux d'avoir évolué contre deux des meilleurs meneurs d'Euroligue, Lakovic la semaine dernière, et Solomon cette fois ", constatait Gordon Herbert à propos de l'ancien de Golden State, dont c'est la première expérience en Europe.
A Abdi Ipekçi dans une ambiance à la turque, Pau-Orthez a en tout cas rassuré sur sa capacité à jouer un rôle dans la compétition européenne. C'est déjà une belle satisfaction avant les deux parties difficiles à venir.
(Source : L'EQUIPE)
" Des Palois héroïques "
FENERBAHCE - PAU-ORTHEZ. L'Elan a tenu le choc et imposé sa défense pour signer un succès qui pourrait lui permettre de lancer sa saison européenne (66-68.) .
Michael Wright a livré un match de titan dans l'enfer stambouliote.
EUROLIGUE (2e JOURNEE)
La victoire de l'Elan à Villeurbanne, il y a dix jours, avait marqué la naissance d'une équipe. Celle d'hier soir, à Istanbul, pourrait avoir la même valeur fondatrice, à un niveau supérieur, celui de l'Euroligue où chaque victoire à un prix. « Les gars ont montré leur fighting spirit, leur dureté en défense et Michael Wright a livré un gros match face à l'un des meilleurs centres européens », relevait Gordon Herbert, plus que satisfait d'avoir vu son équipe afficher un tel état d'esprit dans de telles circonstances.
Car l'accueil turc fut rude. Un mur de feux d'artifices pour saluer l'entrée des joueurs, des canons propulsant des milliers de confettis pour fêter le premier panier du match signé Turkçan et un vrai kop de stade de foot faisant déferler un déluge de chants - quelques insultes aussi soutenues par des banderoles très extrémistes - de la première à la dernière seconde... C'est à Istanbul et nulle part ailleurs.
Au bord du Bosphore, l'Elan a tout connu. Les ambiances délirantes, soldées par des victoires héroïques devant Efes Pilsen, et des soirées plus paisibles terminées par un bain turc (-32 l'an dernier devant Ulker). Hier, les Palois ont joué les derviches, tournant autour de leurs adversaires d'un bout à l'autre du match. Témoin la première mi-temps : un coup devant, grâce à une entame solide de Ricardo Greer et Michael Wright (11-13), puis derrière après un gros tir d'Ibrahim Kutluay et deux actions puissantes de Kaspars Kambala (23-15) et à nouveau tout près lorsque Mike Bauer vint donner son habituel coup de boost (34-31).
Mis en difficulté en attaque, où Aaron Miles puis Xane d'Almeida ne trouvèrent très souvent que des demi-solutions, les Palois avaient gâché pas mal d'occasions (8 balles perdues au repos), mais bien tenu le choc au rebond et en défense. Une recette qui leur permettait encore de remporter le troisième quart-temps, les hommes de Gordon Herbert n'y concédant que dix petits points. Un effort concrétisé par une égalisation (43-43, 26e) et une nouvelle apparition en tête, grâce à deux paniers de Wright (45-47) qui commettait aussitôt après sa troisième faute.
Pas si grave, puisqu'en 59 secondes, Ian Mahinmi signait trois interventions décisives, claquant un shoot de d'Almeida dans le cercle, provoquant un passage en force de Turkçan et retardant suffisamment Ira Clark pour que son shoot du centre, sur le buzzer, ne soit pas validé.
Wright en puissance. Les trois points d'avance mis de côté pour entamer le quatrième quart-temps (47-51) ne pesèrent plus lourd dès lors que les Palois se mirent à perdre à nouveau des balles d'attaque. Clark et Onan en profitaient pour filer au cercle (51-51) et Solomon, à trois points, faisait exploser les tribunes déjà incandescentes de l'Abdi Ipekci Stadium. Mais l'ancien meneur du Maccabi sortait aussitôt sur blessure et Mrsic gâchait deux lancers. Erreur qu'il se faisait aussitôt pardonner en balançant un missile de loin. Kutluay l'imitait et il fallait toute la robustesse de Michael Wright (6 pts consécutifs) pour relancer l'Elan (60-60), prouvant au passage qu'il était bel et bien l'homme de la situation, alors que sa période d'essai se terminera dimanche.
Le pivot américain achevait ensuite de démonter le Golgoth Kambala en allant chercher un panier tout en puissance et un lancer (63-65). Le second était manqué, mais Ricardo Greer arrachait un rebond qui valait presque une balle de match, avec seulement 25 s à jouer au chrono. Après deux lancers de CC Harrison, Kutluay lâchait une nouvelle bombe qui laissait planer le suspense (66-67), d'autant que Miles, appelé sur la ligne, ne réussissait qu'un tir et que la balle revenait dans les mains de la star turque... qui en était dépossédée par Harrison juste avant que ne retentisse le buzzer. Les Palois pouvaient serrer dans leur bras leur premier succès européen. Le prochain contre le CSKA Moscou la semaine prochaine ? Pourquoi pas.
(Source : http://www.sudouest.com)
" L'Elan frappe un grand coup "
Dans une salle surchauffée, c'est une authentique performance que les Palois ont réalisé en s'imposant avec virtuosité. Les voilà sur les bons rails.
Une semaine après le revers empli d'espoirs face à Barcelone, l'Elan a réussi un petit bijou de match. Arc-bouté sur une défense de premier plan et des nerfs en titane, l'Elan frappe fort les esprits de ses prochains adversaires, à commencer par le super tanker moscovite attendu mercredi prochain au Palais.
Hier soir, après une présentation des équipes assez hallucinante - obscurité totale puis feux d'artifice et confétis le tout enveloppé d'une sono déchaînée devant des milliers de fanatiques peinturlurés en jaune et bleu - Pau-Orthez et sa majorité de joueurs novices à ce niveau ont toutes les bonnes raisons d'entamer fébriles la rencontre.
Pourtant, le cinq béarnais, qui enregistre l'apparition de Wright pour la première fois, trouve son chemin dans le nuage de fumée ambiant. Greer, cinq des sept points des siens, répond avec tact aux assauts de Turkçan et Kambala (6-7, 4e).
Encore au contact 120 secondes plus tard (13-14, 6e), les partenaires d'un Miles peu efficient, peine subitement pour trouver de propres positions de tirs. La défense individuelle locale, alliage de puissance et d'agilité, est au rendez-vous. Pau bute et subit une sévère averse dans l'autre moitié du parquet. Un 12-2 en faveur d'Ulker sanctionne l'Elan et le relègue à huit longueurs (23-15, 8e). Le cultissime Kutluay, héros de tout un peuple est passé par là (8 points).
Souvent poussés au terme des 24 secondes, les Béarnais ne se désunissent pas, même si à 25-16 (13e), l'écart inquiète. Avec d'Almeida à la baguette, ils colmatent les fuites (28-25, 16e). Solomon, la mire enfin réglée derrière l'arc (deux tirs primés avant la pause), permet aux siens de conserver les commandes.
" Wright, baobab au pays du Kébab "
Bauer fait pourtant de la résistance en permettant à Pau, qui empoche le second quart 18-14, de rejoindre les vestiaires dans le short de Fenerbahçe (37-33). A vingt minutes de la fin, la tâche est limpide : contrarier un cinq majeur truc auteur de 32 points sur 37, continuer de défendre aussi dur et tenter le hold-up dans l'emballage.
Le menu est copieux !
Dans un vacarme toujours aussi assourdissant, les deux équipes reprennent sur le même rythme. Trois balles perdues consécutivement empêchent l'Elan de recoller (39-43, 25e) alors qu'Aaron Miles marque enfin son premier panier de la soirée.
Wright, véritable baobab au pays du Kébab, continue sa séance de muscu face aux intérieurs turcs qui se succèdent à son chevet. L'activité de l'ancien intérieur de Besiktas Istanbul (7 points en deux minutes, 22 au total) se traduit par un passage en tête des Palois (47-45, 28e). Ulker ne sait plus à quel saint se vouer pour défriser les filets.
Kutluay a beau artiller comme un âne en dehors de tout système (5 sur 11 à trois points), la baballe se refuse à percer le cercle. Fenerbahçe ne peut inscrire que 10 points sur ce troisième quart-temps largement dominé par Pau (47-51, 30e). Le grand bonheur est à dix minutes. Une éternité dans un tel contexte.
[center]" Marquer oui, mais comment ? "[/center]
Avec ses cinq Américains alignés de concert, Herbert a choisi ses soldats. Ils se démènent avec une énergie renouvelable en défense, mais deux balles perdues offrent autant de contre-attaques à Fenerbahçe qui n'en demande pourtant pas tant. Comme Solomon y va de son missile longue portée, la balance s'est inversée (54-51, 33e). Sous les sifflets qui redoublent, l'Elan vit un martyre. Marquer le moindre point est une délivrance (56-60, 35e) face à une équipe qui vit et meurt à cet instant du match par le tir à trois points.
Sur une série d'échecs locaux, Wright poursuit son chantier. Ses six points consécutifs sont inestimables (60-64, 38e) en dépit du triplé converti par Onan (64-63, 40e).
Les dernières secondes sont interminables. Les Palois restent maîtres de leur destin jusqu'à ce que Miles échoue sur un lancer (66-68. Six secondes à jouer).
La salle retient son souffle. Kutluay veut ajouter une page à son myhe en se chargeant du dernier ballon. C'est sans compter sur ce chenapan de CC Harrison qui lui subtilise la dernière cartouche.
L'Elan peut exulter.
" Dans les vestiaires Palois "
Gordon Herbert : " Ce soir, on a vraiment travaillé en équipe. On a su rester concentrés sur toutes les actions, j'espère qu'il s'agit du véritable déclic pour la suite.
Après dix premières minutes d'hésitations en défense, les trente suivantes ont été d'un très bon niveau. Ce succès est très important après le revers face à Barcelone et avant Moscou. Les gars de l'équipe arrivent progressivement en forme. Cela se voit sur le terrain.
Quant à Wright il a été décisif. Il prend beaucoup de place dans la raquette, à un corps solide et de très bonnes mains ".
Ricardo Greer : " C'est une belle victoire d'équipe. Je la dédie à nos supporters restés en Béarn et à toute la ville de Pau. On ne s'est jamais découragés.
On savait que l'on devait jouer dur jusqu'à l'ultime seconde. Michael (Wright) a sorti un match d'homme.
C'est un point d'ancrage indispensable dessous. Il est très dur. Jouer à ses côtés est un vrai plaisir ".
Frédéric Fauthoux : " On connaît l'importance de ces matches à l'extérieur. Si on avait dû le perdre, nos regrets seraient immenses. Là, dans une ambiance super chaude, on valide nos bonnes dispositions actuelles " .
Cédric Ferchaud : " Jouer dans une telle folie, c'est énorme pour moi qui découvre l'Euroligue. Le public pousse jusqu'à la fin.
Par moments, j'ai eu l'impression qu'ils étaient 20 000 à les encourager. Ce bruit dans la salle est incroyable ".
Aaron Miles : " Quand je loupe le dernier lancer, je me dis que je n'ai pas le droit de faire perdre l'équipe qui pendant 40 minutes a fait un travail remarquable ".
(Source : La République des Pyrénées)
A noter que vous pouvez voir une petite vidéo du match Fenerbahçe / Elan sur le site de l'Euroligue, http://www.euroleague.net
Grâce à un bel effort défensif et un Wright percutant, le club béarnais a remporté un premier succès européen.
CETTE FOIS, ils ont tenu ! Après avoir craqué la semaine passée dans les cinq dernières minutes contre Barcelone, les Palois ont su résister dans une atmosphère hostile pour remporter un succès court mais précieux (68-66) sur Fenerbahçe à Istanbul. Comme 'lan passé à Belgrade, l'Elan s'est donc imposé pour son premier déplacement européen mais ce succès en Turquie apparaît prometteur pour un collectif encore en travaux.
Compte tenu de son calendrier initial délicat (avec à venir la réception du CSKA Moscou, mercredi prochain, et un match à Salonique face à l'Aris), Pau avait besoin de cette victoire, de plus sur un concurrent direct pour l'accession au Top 16, pour lancer vraiment sa saison d'Euroligue même si le chemin sera escarpé.
Victorieux de quatre de ses cinq derniers matches et présentant désormais un bilan global équilibré (5 victoires - 5 défaites, 1-1 en Euroligue), l'Elan monte en régime ces dernières semaines en particulier dans le domaine défensif.
Décroché lors du premier quart-temps (-8.), les joueurs de Gordon Herbert ont parfaitement serré les boulons en concédant seulement 24 points de la 10e à la 30e minutes après en avoir encaissé 23 lors des dix premières. " Nous avons souffert en défense les dix premières minutes mais les trente suivantes furent très bonnes dans ce domaine. Nous avons joué ensemble et notre esprit de combat était bien là ", se félicitait le peu exubérant coach canadien.
Menés de quatre longueurs à la 36e (56-60), les Béarnais ont réussi à renverser la vapeur dans une salle surchauffée grâce à une arme offensive de première force : le petit pivot Michael Wright, annoncé à 2,03m mais plus proche de 2m et redoutable près du cercle. Bien servin l'Américain inscrivait sept points de suite pour placer Pau à plus deux à vingt-cinq secondes du terme (65-63). " Michael a démontré une grande puissance en attaque mais il a aussi bien défendu contre Kambala, un des meilleurs pivots en Europe. Il prend beaucoup de place. Il ne fait rien de spectaculaire mais a de bonnes mains ", estimait Gordon Herbert.
" 22 points pour Wright "
Encore à l'essai jusqu'à dimanche, l'ancien de Besiktas, qui s'est rappelé au bon souvenir des Stambouliotes, a en tout cas confirmé ses qualités de scoreur dans la raquette (22 points à 73% sde réussite hier, 16 de moyenne sur ses trois matches). " C'est une grande victoire, nous avons eu des hauts et des bas dans ce match. Nous avons gardé notre maîtrise et j'ai pu tirer avantage de la lenteur de Kambala sur le pick and roll. Je suis un joueur d'équipe, je peux scorer, défendre, prendre des rebonds... ", commentait l'intéressé.
Sur la fin, Pau s'est fait une petite frayeur lorsque Fenerbahçe est revenu à une longueur (67-66) à quatorze secondes de la sonnerie sur un panier à trois points d'Ibrahim Kutluay - le 11e de la soirée pour les Turcs - puis s'est trouvé à deux points seulement (68-66) à six secondes de la fin avec la possession après que Aaron Miles n'ait réussi qu'un lancer sur deux.
Le fantôme de la fin de partie face à Barcelone s'est donc un peu dissipé.
" Nous avons appris de nos erreurs. Nous en avions parlé au temps mort et nous ne voulions pas que cela se reproduise dans les cind dernières minutes, assurait un Ricardo Greer très actif. Nous avons une bonne équipe qui peut faire quelque chose avec des talents comme CC (Harrison) et Michael (Wright), des joueurs qui apportent en venant du banc. Nous avions besoin de quelqu'un qui score dessous ".
Michael Wright semble donc être l'homme de la situation malgrè sa petite taille. Mais tout n'a pas été parfait cependant à Istanbul. L'Elan a gaspillé trop de ballons (17 balles perdues), notamment en contre-attaque, et a manqué d'impact à la mène avec un Aaron Miles trop neutre et un Xane d'Almeida un peu juste. " Aaron a fait jouer l'équipe mais cela lui ouvre les yeux d'avoir évolué contre deux des meilleurs meneurs d'Euroligue, Lakovic la semaine dernière, et Solomon cette fois ", constatait Gordon Herbert à propos de l'ancien de Golden State, dont c'est la première expérience en Europe.
A Abdi Ipekçi dans une ambiance à la turque, Pau-Orthez a en tout cas rassuré sur sa capacité à jouer un rôle dans la compétition européenne. C'est déjà une belle satisfaction avant les deux parties difficiles à venir.
(Source : L'EQUIPE)
" Des Palois héroïques "
FENERBAHCE - PAU-ORTHEZ. L'Elan a tenu le choc et imposé sa défense pour signer un succès qui pourrait lui permettre de lancer sa saison européenne (66-68.) .
Michael Wright a livré un match de titan dans l'enfer stambouliote.
EUROLIGUE (2e JOURNEE)
La victoire de l'Elan à Villeurbanne, il y a dix jours, avait marqué la naissance d'une équipe. Celle d'hier soir, à Istanbul, pourrait avoir la même valeur fondatrice, à un niveau supérieur, celui de l'Euroligue où chaque victoire à un prix. « Les gars ont montré leur fighting spirit, leur dureté en défense et Michael Wright a livré un gros match face à l'un des meilleurs centres européens », relevait Gordon Herbert, plus que satisfait d'avoir vu son équipe afficher un tel état d'esprit dans de telles circonstances.
Car l'accueil turc fut rude. Un mur de feux d'artifices pour saluer l'entrée des joueurs, des canons propulsant des milliers de confettis pour fêter le premier panier du match signé Turkçan et un vrai kop de stade de foot faisant déferler un déluge de chants - quelques insultes aussi soutenues par des banderoles très extrémistes - de la première à la dernière seconde... C'est à Istanbul et nulle part ailleurs.
Au bord du Bosphore, l'Elan a tout connu. Les ambiances délirantes, soldées par des victoires héroïques devant Efes Pilsen, et des soirées plus paisibles terminées par un bain turc (-32 l'an dernier devant Ulker). Hier, les Palois ont joué les derviches, tournant autour de leurs adversaires d'un bout à l'autre du match. Témoin la première mi-temps : un coup devant, grâce à une entame solide de Ricardo Greer et Michael Wright (11-13), puis derrière après un gros tir d'Ibrahim Kutluay et deux actions puissantes de Kaspars Kambala (23-15) et à nouveau tout près lorsque Mike Bauer vint donner son habituel coup de boost (34-31).
Mis en difficulté en attaque, où Aaron Miles puis Xane d'Almeida ne trouvèrent très souvent que des demi-solutions, les Palois avaient gâché pas mal d'occasions (8 balles perdues au repos), mais bien tenu le choc au rebond et en défense. Une recette qui leur permettait encore de remporter le troisième quart-temps, les hommes de Gordon Herbert n'y concédant que dix petits points. Un effort concrétisé par une égalisation (43-43, 26e) et une nouvelle apparition en tête, grâce à deux paniers de Wright (45-47) qui commettait aussitôt après sa troisième faute.
Pas si grave, puisqu'en 59 secondes, Ian Mahinmi signait trois interventions décisives, claquant un shoot de d'Almeida dans le cercle, provoquant un passage en force de Turkçan et retardant suffisamment Ira Clark pour que son shoot du centre, sur le buzzer, ne soit pas validé.
Wright en puissance. Les trois points d'avance mis de côté pour entamer le quatrième quart-temps (47-51) ne pesèrent plus lourd dès lors que les Palois se mirent à perdre à nouveau des balles d'attaque. Clark et Onan en profitaient pour filer au cercle (51-51) et Solomon, à trois points, faisait exploser les tribunes déjà incandescentes de l'Abdi Ipekci Stadium. Mais l'ancien meneur du Maccabi sortait aussitôt sur blessure et Mrsic gâchait deux lancers. Erreur qu'il se faisait aussitôt pardonner en balançant un missile de loin. Kutluay l'imitait et il fallait toute la robustesse de Michael Wright (6 pts consécutifs) pour relancer l'Elan (60-60), prouvant au passage qu'il était bel et bien l'homme de la situation, alors que sa période d'essai se terminera dimanche.
Le pivot américain achevait ensuite de démonter le Golgoth Kambala en allant chercher un panier tout en puissance et un lancer (63-65). Le second était manqué, mais Ricardo Greer arrachait un rebond qui valait presque une balle de match, avec seulement 25 s à jouer au chrono. Après deux lancers de CC Harrison, Kutluay lâchait une nouvelle bombe qui laissait planer le suspense (66-67), d'autant que Miles, appelé sur la ligne, ne réussissait qu'un tir et que la balle revenait dans les mains de la star turque... qui en était dépossédée par Harrison juste avant que ne retentisse le buzzer. Les Palois pouvaient serrer dans leur bras leur premier succès européen. Le prochain contre le CSKA Moscou la semaine prochaine ? Pourquoi pas.
(Source : http://www.sudouest.com)
" L'Elan frappe un grand coup "
Dans une salle surchauffée, c'est une authentique performance que les Palois ont réalisé en s'imposant avec virtuosité. Les voilà sur les bons rails.
Une semaine après le revers empli d'espoirs face à Barcelone, l'Elan a réussi un petit bijou de match. Arc-bouté sur une défense de premier plan et des nerfs en titane, l'Elan frappe fort les esprits de ses prochains adversaires, à commencer par le super tanker moscovite attendu mercredi prochain au Palais.
Hier soir, après une présentation des équipes assez hallucinante - obscurité totale puis feux d'artifice et confétis le tout enveloppé d'une sono déchaînée devant des milliers de fanatiques peinturlurés en jaune et bleu - Pau-Orthez et sa majorité de joueurs novices à ce niveau ont toutes les bonnes raisons d'entamer fébriles la rencontre.
Pourtant, le cinq béarnais, qui enregistre l'apparition de Wright pour la première fois, trouve son chemin dans le nuage de fumée ambiant. Greer, cinq des sept points des siens, répond avec tact aux assauts de Turkçan et Kambala (6-7, 4e).
Encore au contact 120 secondes plus tard (13-14, 6e), les partenaires d'un Miles peu efficient, peine subitement pour trouver de propres positions de tirs. La défense individuelle locale, alliage de puissance et d'agilité, est au rendez-vous. Pau bute et subit une sévère averse dans l'autre moitié du parquet. Un 12-2 en faveur d'Ulker sanctionne l'Elan et le relègue à huit longueurs (23-15, 8e). Le cultissime Kutluay, héros de tout un peuple est passé par là (8 points).
Souvent poussés au terme des 24 secondes, les Béarnais ne se désunissent pas, même si à 25-16 (13e), l'écart inquiète. Avec d'Almeida à la baguette, ils colmatent les fuites (28-25, 16e). Solomon, la mire enfin réglée derrière l'arc (deux tirs primés avant la pause), permet aux siens de conserver les commandes.
" Wright, baobab au pays du Kébab "
Bauer fait pourtant de la résistance en permettant à Pau, qui empoche le second quart 18-14, de rejoindre les vestiaires dans le short de Fenerbahçe (37-33). A vingt minutes de la fin, la tâche est limpide : contrarier un cinq majeur truc auteur de 32 points sur 37, continuer de défendre aussi dur et tenter le hold-up dans l'emballage.
Le menu est copieux !
Dans un vacarme toujours aussi assourdissant, les deux équipes reprennent sur le même rythme. Trois balles perdues consécutivement empêchent l'Elan de recoller (39-43, 25e) alors qu'Aaron Miles marque enfin son premier panier de la soirée.
Wright, véritable baobab au pays du Kébab, continue sa séance de muscu face aux intérieurs turcs qui se succèdent à son chevet. L'activité de l'ancien intérieur de Besiktas Istanbul (7 points en deux minutes, 22 au total) se traduit par un passage en tête des Palois (47-45, 28e). Ulker ne sait plus à quel saint se vouer pour défriser les filets.
Kutluay a beau artiller comme un âne en dehors de tout système (5 sur 11 à trois points), la baballe se refuse à percer le cercle. Fenerbahçe ne peut inscrire que 10 points sur ce troisième quart-temps largement dominé par Pau (47-51, 30e). Le grand bonheur est à dix minutes. Une éternité dans un tel contexte.
[center]" Marquer oui, mais comment ? "[/center]
Avec ses cinq Américains alignés de concert, Herbert a choisi ses soldats. Ils se démènent avec une énergie renouvelable en défense, mais deux balles perdues offrent autant de contre-attaques à Fenerbahçe qui n'en demande pourtant pas tant. Comme Solomon y va de son missile longue portée, la balance s'est inversée (54-51, 33e). Sous les sifflets qui redoublent, l'Elan vit un martyre. Marquer le moindre point est une délivrance (56-60, 35e) face à une équipe qui vit et meurt à cet instant du match par le tir à trois points.
Sur une série d'échecs locaux, Wright poursuit son chantier. Ses six points consécutifs sont inestimables (60-64, 38e) en dépit du triplé converti par Onan (64-63, 40e).
Les dernières secondes sont interminables. Les Palois restent maîtres de leur destin jusqu'à ce que Miles échoue sur un lancer (66-68. Six secondes à jouer).
La salle retient son souffle. Kutluay veut ajouter une page à son myhe en se chargeant du dernier ballon. C'est sans compter sur ce chenapan de CC Harrison qui lui subtilise la dernière cartouche.
L'Elan peut exulter.
" Dans les vestiaires Palois "
Gordon Herbert : " Ce soir, on a vraiment travaillé en équipe. On a su rester concentrés sur toutes les actions, j'espère qu'il s'agit du véritable déclic pour la suite.
Après dix premières minutes d'hésitations en défense, les trente suivantes ont été d'un très bon niveau. Ce succès est très important après le revers face à Barcelone et avant Moscou. Les gars de l'équipe arrivent progressivement en forme. Cela se voit sur le terrain.
Quant à Wright il a été décisif. Il prend beaucoup de place dans la raquette, à un corps solide et de très bonnes mains ".
Ricardo Greer : " C'est une belle victoire d'équipe. Je la dédie à nos supporters restés en Béarn et à toute la ville de Pau. On ne s'est jamais découragés.
On savait que l'on devait jouer dur jusqu'à l'ultime seconde. Michael (Wright) a sorti un match d'homme.
C'est un point d'ancrage indispensable dessous. Il est très dur. Jouer à ses côtés est un vrai plaisir ".
Frédéric Fauthoux : " On connaît l'importance de ces matches à l'extérieur. Si on avait dû le perdre, nos regrets seraient immenses. Là, dans une ambiance super chaude, on valide nos bonnes dispositions actuelles " .
Cédric Ferchaud : " Jouer dans une telle folie, c'est énorme pour moi qui découvre l'Euroligue. Le public pousse jusqu'à la fin.
Par moments, j'ai eu l'impression qu'ils étaient 20 000 à les encourager. Ce bruit dans la salle est incroyable ".
Aaron Miles : " Quand je loupe le dernier lancer, je me dis que je n'ai pas le droit de faire perdre l'équipe qui pendant 40 minutes a fait un travail remarquable ".
(Source : La République des Pyrénées)
A noter que vous pouvez voir une petite vidéo du match Fenerbahçe / Elan sur le site de l'Euroligue, http://www.euroleague.net
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IL faut aussi souligner la décision ,(qui était la bonne vu les ralentis) des arbitres qui on refusé le tir a 3 pts du centre du terrain réussi par ira Clark, et ce panier il change pas mal de chose au décompte final; quand à Wright , plus son visage apparait sur les écrans de télé, et plus je trouve qu'il a un visage qui me rappelle un certain dennis Rodman ......
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Un petit peu ouais...Moi aussi son visage me fais penser à un autre type mais j'arrive pas à trouver! Et ça m'enerve...cedex a écrit :IL faut aussi souligner la décision ,(qui était la bonne vu les ralentis) des arbitres qui on refusé le tir a 3 pts du centre du terrain réussi par ira Clark, et ce panier il change pas mal de chose au décompte final; quand à Wright , plus son visage apparait sur les écrans de télé, et plus je trouve qu'il a un visage qui me rappelle un certain dennis Rodman ......
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hé bien, quel match. Perso j'ai enregistré le match que j'ai commencé à regarder à 23h00 hier soir et je me suis couché à...2h00 du mat!! J'ai fait 20 000 aller-retours sur la K7 pour voir toutes les actions, ça fait longtemps que ça ne m'était pas arrivé et heureusement que l'Elan a gagné sinon j'imagine pas la frustration.
Tout d'abord Greer, et si on doit garder 2 images c'est ses 2 rebonds offensifs après des lancers ratés. Celui de Wright of course mais aussi un autre en milieu de partie. Je l'ai trouvé trés trés précieux dans tous les compartiments du jeu, capable de remettre de l'ordre après la passe à terre de Miles qui avait glissé pour trouver CC pour un shoot hyper important. Par contre il a l'air gêné dans ses déplacements.
Ensuite CC, il a pris hier soir l'équipe sous son aile que ce soit en défense ou en attaque et dans lo'rganisation générale. Pour Wright vous avez tout dit, ses moves sont beaux et efficaces, je pense qu'il va rester pour la saison.
Pour Miles je pense que des affinités apparaissent à l'image de son magnifique pick'n'roll avec Wright à la fin pour 2 points trés importants. Certes, ce n'est qu'une action, certes il a perdu des balles et a été mauvais aux shoots mais:
1-nous n'avons plus le temps d'intégrer un nouveau meneur
2-les joueurs vont vers lui et à voir Fred réserver toute sa joie pour lui à la fin du match je me dis qu'il est en de bonnes mains pour s'affirmer petit à petit.
Le 5 de réserve a parfaitement tenu sa place et permet même de revenir dans le match. Ca c'est une chose rarement vue à l'Elan, pourvu que ça dure. D'ailleurs Ferchaud fait de belles interceptions à ce moment là.
La taille de Jonhsen a été importante en fin de match sur les rebonds défensifs chaud, Bauer étant en réserve à ce moment là, donc Herbert peut jongler avec son effectif.
Bref, même si avec des glissades en moins(vous avez vu Johnsen s'essuyer régulièrement la semelle de ses baskets?) et des pertes stupides(marché de Xane puis de Miles sur contre attaque) l'Elan aurait pu gagner plus facilement, l'esprit de corps et d'équipe faisait vraiment plaisir à voir. Je suis maintenant persuadé que l'Elan ne lachera rien cette année si la sorcière aux dents vertes ne traîne plus au Palais...
Tout d'abord Greer, et si on doit garder 2 images c'est ses 2 rebonds offensifs après des lancers ratés. Celui de Wright of course mais aussi un autre en milieu de partie. Je l'ai trouvé trés trés précieux dans tous les compartiments du jeu, capable de remettre de l'ordre après la passe à terre de Miles qui avait glissé pour trouver CC pour un shoot hyper important. Par contre il a l'air gêné dans ses déplacements.
Ensuite CC, il a pris hier soir l'équipe sous son aile que ce soit en défense ou en attaque et dans lo'rganisation générale. Pour Wright vous avez tout dit, ses moves sont beaux et efficaces, je pense qu'il va rester pour la saison.
Pour Miles je pense que des affinités apparaissent à l'image de son magnifique pick'n'roll avec Wright à la fin pour 2 points trés importants. Certes, ce n'est qu'une action, certes il a perdu des balles et a été mauvais aux shoots mais:
1-nous n'avons plus le temps d'intégrer un nouveau meneur
2-les joueurs vont vers lui et à voir Fred réserver toute sa joie pour lui à la fin du match je me dis qu'il est en de bonnes mains pour s'affirmer petit à petit.
Le 5 de réserve a parfaitement tenu sa place et permet même de revenir dans le match. Ca c'est une chose rarement vue à l'Elan, pourvu que ça dure. D'ailleurs Ferchaud fait de belles interceptions à ce moment là.
La taille de Jonhsen a été importante en fin de match sur les rebonds défensifs chaud, Bauer étant en réserve à ce moment là, donc Herbert peut jongler avec son effectif.
Bref, même si avec des glissades en moins(vous avez vu Johnsen s'essuyer régulièrement la semelle de ses baskets?) et des pertes stupides(marché de Xane puis de Miles sur contre attaque) l'Elan aurait pu gagner plus facilement, l'esprit de corps et d'équipe faisait vraiment plaisir à voir. Je suis maintenant persuadé que l'Elan ne lachera rien cette année si la sorcière aux dents vertes ne traîne plus au Palais...
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vous allez rire mais moi aussi il me fait penser à qeulqu'un, en fait le mix de 2 personnes: Jacques Martin et Coluche!!Monstertruck64 a écrit :Moi aussi son visage me fais penser à un autre type mais j'arrive pas à trouver! Et ça m'enerve...
Bon, c'est pas trés glorieux, surtout pour l'un, donc on va l'appeler Michel!!