[EL -J3] EB Pau-Orthez 73-67 CSKA Moscou ENNOOORRRMMME!!!!!

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Monstertruck64
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Message par Monstertruck64 »

Guit a écrit :De toutes façons ils ont joué sans ces trois là contre Perm (qui n'a pas l'air d'être une équipe de bras cassés d'après mes souvenirs) et ont gagnés de 50 pions. Alors...
Dans ces cas là les remplaçants sont beaucoup plus motivés, ils ont à coeur de montrer ce qu'ils valent... Ca annule un peu l'effet de surprise du petit ultra-motivé contre le grand un peu trop sur de lui...
Et voilà ! Y' a cet effet aussi.

Et puis pour parler des gus à l'interieur coté CSKA, Andersen à lui tout seul te plie le match s'il veut donc...

Savrasenko a pris du galon et le roster propose des "petits" jeunes bien sympatiques ( Voroncevich en particulier).

Je pense qu'il nous faut surtout se concentrer sur nous meme plutot que sur eux en fait.

C'est par notre collectif que l'on pourra renverser la machine russe. Un collectif composé des joueurs (terrain+banc), du staff mais aussi du public.
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didier labrit-badie
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Message par didier labrit-badie »

Elan Forever a écrit :
visiteur a écrit :
didier labrit-badie a écrit : galvauder le championnat non, Seillant ne va jamais dire ça. Par contre y'a des gros points à gagner pour le ranking uleb en participant au top 16(10pts: 7 du top 16 + 3 de premier tour voir le post-it ranking uleb) soit plus que d'être 1er de saison régulière et finaliste du championnat. De ce point de vu là c'est clair que l'équipe vise le top16.
On a une cylindrée capable de supporter des gros matchs donc autant l'utiliser à plein régime le maximum de temps. Il sera temps après à se préparer pour les P-O.
J'ai cru comprendre que seuls les points du F4 sont cumulatifs non?...
Euh ouais... La participation au TOP16, c'est 7 points. Aller en quarts, c'est 10... 3 pour la phase régulière.
au temps pour moi alors. Ceci dit 7 points de top 16 c'est beaucoup puisque ça équivaut presque à une place de 1er de saison régulière et finaliste de P-O :o
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didier labrit-badie
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Message par didier labrit-badie »

Monstertruck64 a écrit :C'est par notre collectif que l'on pourra renverser la machine russe. Un collectif composé des joueurs (terrain+banc), du staff mais aussi du public.
j'espère que le palais sera complet, que l'ambiance sera énorme et que la match fasse qu'elle perdure longtemps car y'a rien de pire qu'une grosse envie tuée dans l'oeuf par un écart conséquent...
VIGUIER
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Message par VIGUIER »

Euroligue - Pau-Orthez - CSKA Moscou: le champion en Béarn
AFP - 07.11.2006, 15h06

PAU, 7 nov 2006 (AFP) - Pau-Orthez a intérêt à serrer les rangs pour éviter de recevoir une correction face au CSKA Moscou, champion en titre, en visite en Béarn mercredi lors de la troisième journée de l'Euroligue de basket-ball.

Malgré quelques sorties intéressantes, l'Elan béarnais ne parvient pas à stabiliser son niveau de jeu. L'exploit réussi la semaine dernière sur le parquet de Fenerbahçe (68-66) a été immédiatement suivi d'une rechute à Hyères-Toulon, où le club a subi sa cinquième défaite en neuf matches de ProA (89-85).

"J'ai un énorme sentiment de gâchis", déplore l'ailier palois Cédric Ferchaud "car après Istanbul nous pouvions dans la même semaine revenir sur le haut du tableau en Championnat de France. Il ne faut pas baisser les bras mais notre inconstance est pénible. Cela peut coûter cher face au CSKA".

Invaincus en Championnat de Russie (5-0), les tenants du titre européen n'ont pas le même genre de souci. Le week-end dernier, ils ont largement fait tourner leur effectif pour atomiser l'équipe de Perm (102-58).

Vainqueurs également de leurs deux premiers matches d'Euroligue, les Moscovites doivent faire face à quelques problèmes d'infirmerie. L'intérieur slovène Matjaz Smodis n'a pas fait le déplacement et le grand organisateur grec Theodoros Papaloukas n'est pas sûr de participer. Mais avec des joueurs comme le meneur J.R Holden ou le shooteur Trajan Langdon, le CSKA possède un effectif largement assez riche pour débarquer quand même en super favori.

Pour l'entraîneur Gordon Herbert, l'Elan béarnais doit en priorité améliorer sa défense pour espérer un résultat. "Nous ne défendons qu'à mi-temps et cela redonne trop de possibilités et de confiance à nos adversaires", peste le Canadien, qui retrouve mercredi soir au Palais des sports son modèle Ettore Messina, coach du CSKA Moscou face auquel l'Elan béarnais reste sur cinq échecs en Euroligue.

Le pivot de Pau-Orthez, Mickael Wright, en a terminé avec son essai très concluant. Mis à l'essai jusqu'à dimanche dernier, il a vu son contrat prolongé pour la saison, mettant un terme à l'hypothèse d'un retour d'Hiram Fuller. Enfin, Mike Bauer, souffrant d'une intoxication alimentaire et forfait à Toulon, pourra s'aligner contre Moscou.

AFP.
VIGUIER
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Message par VIGUIER »

A l'attaque de l'Everest...

Le CSKA est arrivé à Pau, ce mardi en fin de soirée, et ni le colosse Mathjas Smodis ni le plus longiligne géant Van Den Spiegel ne figuraient dans l’imposante délégation descendue du charter privé. De surcroît Etorre Messina, le coach européen de l’année, émet des doutes sur la participation de son meneur Théodoros Papaloukas.
De fait samedi après midi dans le cadre de la cinquième journée de la super ligue russe, les moscovites ont reçu Ural Great Perm, privés du slovène du belge et du grec…
N’importe quelle équipe normalement constituée ne serait pas remise, ou difficilement, d’un tel handicap. Oui mais voilà le CSKA n’est pas normalement constitué, il est même surdimensionné et après 10 minutes de jeu, Perm avait eu la permission d’inscrire 7 petits points quand elle en avait concédé 27… Le carnage s’acheva sur un monumental 102-58 et Anton Ponkrashov (17 points) était élu homme du match…
Parce que l’Elan ne se fait guère d’illusion sur l’absence de Papaloukas, pas plus qu’il ne s’en faisait dimanche à Hyères sur celle de Brown pourtant très incertain, parce que Moscou à plus d’un remplaçant de luxe dans son grand avion, les soucis de son rival n’ont provoqué la moindre émotion…
C’est bel et bien l’Everest qu’il lui est demandé de gravir, selon l’expression de Pierre Seillant, qui n’accorde guère de chances aux siens de réussir le challenge et qui va encore plus loin en se disant prêt à « rallier Lourdes sur les genoux » en cas d’exploit…
Le prési prend-il des risques démesurés ? « Si notre niveau de jeu est celui du Barça ça vaudra le coup mais c’est tout de même une équipe qui a battu les Clippers de 20 points et dont les spécialistes s’accordent à dire qu’elle figurerait dans la deuxième moitié du tableau de la NBA » argumente-t-il pour situer les différences existant entre les deux clubs davantage que pour envoyer ses troupes aux mains du bourreau…
Des différences éclatantes à tous les niveaux. « C’est une équipe qui a été bâtie pour reconquérir son titre de champion d’Europe et à ce titre son effectif est à l’abri de beaucoup de choses. Ils ont deux équipes en une seule quand nous avons du mal à en construire une, c’est donc très compliqué » poursuit le direx s’interdisant de jouer les braves au risque de déchanter : « si nous ne sommes pas adroits, on est mort car le rebond avec un duo à 2m12 et 2m15 et de talent (Andersen et Savrashenko, NDLR) nous sera interdit ».
Bref, les clignotants sont à l’orange, un orange presque sanguin… Et sûr que si la défense béarnaise évolue au même régime que dimanche, elle n’aura pas grand chose à espérer. En revanche si elle se règle sur celle d’Istanbul… « la motivation sera différente, l’excitation est là et ça reste un match. Il y a donc place pour l’exploit même si elle reste des plus étroites. », veut espérer Pierre Seillant dont le rêve secret reste « que l’Elan se hisse à la hauteur de l’honneur qui lui est fait d’accueillir le champion d’Europe en titre. »
A la hauteur, c'est-à-dire que « le spectacle soit à la mesure des attentes des spectateurs, que l’Elan donne tout pour retarder l’échéance. Ce serait déjà une manière de remercier notre public… » glisse-t-il comme pour confier une mission à ses hommes…
Tout en sachant que ce n’est pas contre cette formation « d’un calibre exceptionnel » que l’Elan va se battre pour espérer l’une des cinq premières places de la poule, qualificatives au Top 16.
« Ils seront premiers de la poule, sur la durée ils sont les plus forts, c’est une certitude » assène Pierre Seillant pour clore le chapître Moscou et se tourner vers des jours meilleurs.
« Même si nous avons un calendrier des plus difficiles avec la réception de 3 champions d’Europe et 4 déplacements. Si nous pouvions faire un coup, ou du moins limiter le point avérage à Salonique ou à Naples nous aurions un parcours retour plus favorable », dit-il. Tout en sachant bien que c’est aussi de la manière dont ils graviront, ou non, une partie de l’Everest que ses troupes se bâtiront, ou non, un avenir dans cette Euroligue dont le roi est l’invité du Palais ce mercredi soir.


le 7 / 11 / 2006

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Message par VIGUIER »

07/11/2006
Basket - Euroligue (H) : Pau sur ses gardes

S'il ne veut pas recevoir une correction, mercredi face au CSKA Moscou, à l'occasion de la troisième journée de l'Euroligue, Pau-Orthez devra être sur ses gardes. Le niveau de jeu d'ensemble du club béarnais n'est pas extraordinaire à l'heure actuelle en dépit de quelques prestations intéressantes. Après un joli et prometteur succès sur le parquet de de Fenerbahçe la semaine dernière (68-66), les Palois ont rechuté à Hyères-Toulon avec une cinquième défaite en neuf matches sur le front du Championnat (89-85). «J'ai un énorme sentiment de gâchis», déplore l'ailier palois Cédric Ferchaud «car après Istanbul nous pouvions dans la même semaine revenir sur le haut du tableau en Championnat de France. Il ne faut pas baisser les bras mais notre inconstance est pénible. Cela peut coûter cher face au CSKA».



Les tenants du titre européen, qui sont invaincus en Championnat de Russie, présentent un meilleur bilan après avoir administré le week-end dernier une correction à l'équipe de Perm (102-58). Les Moscovites, crédités de deux succès de rang en Euroligue, sont toutefois confrontés à des soucis au niveau de l'effectif. L'intérieur slovène Matjaz Smodis ne sera pas à Pau alors que le grand organisateur grec Theodoros Papaloukas est incertain. Sous la houlette du meneur de jeu J.R Holden et du shooteur Trajan Langdon, le CSKA a les moyens de dicter sa loi à l'équuipe paloise sur ses terres.

L'entraîneur Gordon Herbert sait que l'Elan béarnais va devoir peaufiner sa défense pour espérer un résultat. «Nous ne défendons qu'à mi-temps et cela redonne trop de possibilités et de confiance à nos adversaires», peste le Canadien, qui retrouve mercredi soir au Palais des sports son modèle Ettore Messina, coach du CSKA Moscou face auquel l'Elan béarnais reste sur cinq échecs en Euroligue.

Le pivot de Pau-Orthez, Mickael Wright, a achevé avec succès son essai qui se terminait dimanche et son contrat sera donc prolongé pour la saison, mettant un terme à l'hypothèse d'un retour d'Hiram Fuller. Enfin, Mike Bauer, victime d'une intoxication alimentaire et forfait à Toulon, pourra s'aligner contre Moscou.
site : http://www.l'equipe.fr
nico
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Message par nico »

Andersen fait toujours de gros chantiers contre nous (mouvs dos au paniers, petits tirs à 2/3 mètres en coin, sens du rebond..)

Langdon adore le Palais des sports depuis son arrivée en Europe. Avec Efes Pilsen, Trévise ou le CSKA il y a toujours fait de gros matches.... C'est un joueur vraiment fantastique.... Mais j'aimerais bien qu'il se plante pour un fois, ça nous changerait un peu..

Holden c'est le type même du meneur qui vient te mettre les paniers qui tuent dès que tu lui laisses un petit espace, alors que tu as bien défendu dessus tout le match, et bim bam bom tu te retournes et...ah?!! on est passé de -2 à -10 ???.....

Papaloukas, inutile de parler de ses démonstrations tout en régularité, il adore exécuter son récital soigneusement...

Franchement les absents ne sont peut-être pas ceux qu'il faudrait...

Sans oublier les joueurs qui veulent toujours se montrer quand on leur donne plus de minutes du fait de ces absences...

Sans un public au delà de ce qu'on voit ces dernières années -surtout quand c'est dur pour nos joueurs- il n'y a aucunes chances de mon point de vue...

J'espère une performance de très haut niveau des Péones et des Lumps pour entraîner à la longue tout le Palais...

En espérant également une banda du jour en osmose avec les travées et aussi avec ce qui se passe sur le parquet.
Car ce n'est pas un concert.. c'est un match de basket, avec son tempo, ses moments...Espérons que ce soit la Banda d'Orthez qui est une des meilleures pour sentir ça........
frédo64
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Message par frédo64 »

Ah mais les lumps existent toujours.
Ou se trouvent ils au palais des sports? Je n'ai pas pu venir à tous les matchs cette année mais il ne m'a pas semblé les avoir vu.
nico
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Message par nico »

frédo64 a écrit :Ah mais les lumps existent toujours.
Ou se trouvent ils au palais des sports? Je n'ai pas pu venir à tous les matchs cette année mais il ne m'a pas semblé les avoir vu.
Ils ont organisé un tournoi 3x3 sur les terrains autour du Palais à l'inter-saison....Ils en avaient parlé sur ce forum...Leurs coordonnées sont disponibles en cliquant sur la page "club" (puis clic ensuite sur le lien " les supporters") du site officiel.
Monstertruck64
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Message par Monstertruck64 »

frédo64 a écrit :Ah mais les lumps existent toujours.
Ou se trouvent ils au palais des sports? Je n'ai pas pu venir à tous les matchs cette année mais il ne m'a pas semblé les avoir vu.
C'est vrai qu'on les voit pas beaucoup non... :(

Mais le peu qui reste donne de la voix...avec de beaux drapeaux... :wink:
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re

Message par pascal64lons »

se disant prêt à « rallier Lourdes sur les genoux » en cas d’exploit…
:lol: :lol:

Il n'y a pas quelqu'un pour en informer Langdon et Holden voire Papaloukas, car pour le coup, ça vaudrait le déplacement!!! :wink:
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Quasar
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Message par Quasar »

:oops: On se présente humble face au géant de Moscou certes d'autant que ce match contre perm n'est quand même pas pour rassurer à priori...mais nous serons la pour encourager nos troupes comme face à Barcelone ou franchement j'ai bien cru qu'on allait le faire mais ce diable de Navarro en a décidé autrement.

Il va falloir un véritable exploit et même un peu plus pour décrocher la timbale ce soir mais ce que je souhaite c'est surtout que l'on puisse jouer les yeux dans les yeux avec de l'envie et ce sera déjà un beau cadeau pour les supporters, il est d'ailleurs digne d'intérêt de noter que l'Elan semble s'exprimer davantage dans la compétition reine que sur les parquets de la pro A.

Faudrait voir aussi à ce que la presse locale évite d'enfoncer un peu trop facilement l'équipe avec des analyses alarmistes et des déductions simplistes il me semble car à force de crier au loup.... :twisted:

En tout cas Forza Elan pour ce soir et pour la suite! :o
Qu'est-ce qu'un quasar ?

De l'anglais " quasi stellar ", les quasars sont un type particulier de radiosources, c'est-à-dire des astres qui émettent des ondes radioélectriques. Ces radiosources sont dites quasi stellaires parce qu'elles sont associées à des objets visibles sous forme de points lumineux comme les étoiles.
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Message par philip_pau »

[center]Image[/center]





[updown][center]EUROLEAGUE : SAISON 2006/2007Image[/center][/updown]



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[updown][center]ImageEUROLEAGUE : SAISON 2006/2007[/center][/updown]







[center]3er JOURNEE : 1er PHASE[/center]






ImageELAN BEARNAIS PAU-ORTHEZ


[center]/[/center]


[right]Image CSKA MOSCOU [/right]










" Euroligue - Pau-Orthez - CSKA Moscou: le champion en Béarn "


Pau-Orthez a intérêt à serrer les rangs pour éviter de recevoir une correction face au CSKA Moscou, champion en titre, en visite en Béarn mercredi lors de la troisième journée de l'Euroligue de basket-ball.

Malgré quelques sorties intéressantes, l'Elan béarnais ne parvient pas à stabiliser son niveau de jeu. L'exploit réussi la semaine dernière sur le parquet de Fenerbahçe (68-66) a été immédiatement suivi d'une rechute à Hyères-Toulon, où le club a subi sa cinquième défaite en neuf matches de ProA (89-85).

"J'ai un énorme sentiment de gâchis", déplore l'ailier palois Cédric Ferchaud "car après Istanbul nous pouvions dans la même semaine revenir sur le haut du tableau en Championnat de France. Il ne faut pas baisser les bras mais notre inconstance est pénible. Cela peut coûter cher face au CSKA".

Invaincus en Championnat de Russie (5-0), les tenants du titre européen n'ont pas le même genre de souci. Le week-end dernier, ils ont largement fait tourner leur effectif pour atomiser l'équipe de Perm (102-58.).

Vainqueurs également de leurs deux premiers matches d'Euroligue, les Moscovites doivent faire face à quelques problèmes d'infirmerie. L'intérieur slovène Matjaz Smodis n'a pas fait le déplacement et le grand organisateur grec Theodoros Papaloukas n'est pas sûr de participer. Mais avec des joueurs comme le meneur J.R Holden ou le shooteur Trajan Langdon, le CSKA possède un effectif largement assez riche pour débarquer quand même en super favori.

Pour l'entraîneur Gordon Herbert, l'Elan béarnais doit en priorité améliorer sa défense pour espérer un résultat. "Nous ne défendons qu'à mi-temps et cela redonne trop de possibilités et de confiance à nos adversaires", peste le Canadien, qui retrouve mercredi soir au Palais des sports son modèle Ettore Messina, coach du CSKA Moscou face auquel l'Elan béarnais reste sur cinq échecs en Euroligue.

Le pivot de Pau-Orthez, Mickael Wright, en a terminé avec son essai très concluant. Mis à l'essai jusqu'à dimanche dernier, il a vu son contrat prolongé pour la saison, mettant un terme à l'hypothèse d'un retour d'Hiram Fuller. Enfin, Mike Bauer, souffrant d'une intoxication alimentaire et forfait à Toulon, pourra s'aligner contre Moscou.


(Source : http://www.lnb.fr)














" Basket - Euroligue (H) : Pau sur ses gardes "

S'il ne veut pas recevoir une correction, mercredi face au CSKA Moscou, à l'occasion de la troisième journée de l'Euroligue, Pau-Orthez devra être sur ses gardes. Le niveau de jeu d'ensemble du club béarnais n'est pas extraordinaire à l'heure actuelle en dépit de quelques prestations intéressantes. Après un joli et prometteur succès sur le parquet de de Fenerbahçe la semaine dernière (68-66), les Palois ont rechuté à Hyères-Toulon avec une cinquième défaite en neuf matches sur le front du Championnat (89-85). «J'ai un énorme sentiment de gâchis», déplore l'ailier palois Cédric Ferchaud «car après Istanbul nous pouvions dans la même semaine revenir sur le haut du tableau en Championnat de France. Il ne faut pas baisser les bras mais notre inconstance est pénible. Cela peut coûter cher face au CSKA».



Les tenants du titre européen, qui sont invaincus en Championnat de Russie, présentent un meilleur bilan après avoir administré le week-end dernier une correction à l'équipe de Perm (102-58.). Les Moscovites, crédités de deux succès de rang en Euroligue, sont toutefois confrontés à des soucis au niveau de l'effectif. L'intérieur slovène Matjaz Smodis ne sera pas à Pau alors que le grand organisateur grec Theodoros Papaloukas est incertain. Sous la houlette du meneur de jeu J.R Holden et du shooteur Trajan Langdon, le CSKA a les moyens de dicter sa loi à l'équuipe paloise sur ses terres.

L'entraîneur Gordon Herbert sait que l'Elan béarnais va devoir peaufiner sa défense pour espérer un résultat. «Nous ne défendons qu'à mi-temps et cela redonne trop de possibilités et de confiance à nos adversaires», peste le Canadien, qui retrouve mercredi soir au Palais des sports son modèle Ettore Messina, coach du CSKA Moscou face auquel l'Elan béarnais reste sur cinq échecs en Euroligue.

Le pivot de Pau-Orthez, Mickael Wright, a achevé avec succès son essai qui se terminait dimanche et son contrat sera donc prolongé pour la saison, mettant un terme à l'hypothèse d'un retour d'Hiram Fuller. Enfin, Mike Bauer, victime d'une intoxication alimentaire et forfait à Toulon, pourra s'aligner contre Moscou.


(Source : http://www.lequipe.fr)











" GAME PREVIEW : Pau-Orthez vs CSKA Moscow "


http://www.euroleague.net/main/results/ ... amecode=34


(Source : http://www.euroleague.net)













" Un ogre en Béarn "

Vainqueur de Fenerbahçe la semaine dernière, Pau-Orthez reçoit le CSKA Moscou, champion d’Europe en titre, mercredi. Sans véritable pression, les Palois tenteront de limiter la casse face à l’armada russe.

Image
Miles et les Béarnais n'auront rien à perdre mercredi.


En basket, un match n’est jamais terminé. Les Français, victimes des Grecs en demi-finales de l’Euro 2005 alors qu’ils menaient de 7 points à 40 secondes du buzzer, ne diront pas le contraire. Mais quand un petit Poucet rencontre un ogre, il est rare que ce dernier ne s’offre pas un beau festin. Bien sûr, il y a des exceptions (n’est-ce pas messieurs les Libanais ?) mais le collectif et le talent individuel font souvent la différence avant même le money-time. Mercredi, Pau-Orthez aura l’occasion de naviguer à contre-courant. Mais face au CSKA Moscou, vainqueur de l’Euroligue 2006 et présent aux quatre derniers Final Four, les Palois pourraient aussi vite se noyer.

Le CSKA sans forcer
Vainqueur tranquille de ses deux premiers matches face à Naples (74-64) et Salonique (83-68.), le CSKA a débuté piano la compétition. Vu l’effectif de la formation russe, les joueurs d’Ettore Messina n’auront pas à forcer leur talent pour se hisser dans le Top 16. Comme ils n’ont pas besoin de suer des litres pour mener la Superleague russe (5 matches, 5 victoires). Le week-end dernier, sans ses titulaires Theodoros Papaloukas et Matjaz Smodis, le CSKA laminait l’Ural Great (102-58.) dans son championnat domestique. Pendant ce temps là, l’Elan Béarnais s’inclinait à Hyères-Toulon (89-85) après avoir mené de 15 points en début de match. Quatre jours après être sorti indemnes de l’enfer à Fenerbahçe (68-66), les Palois ont chuté dans le Var. Un coup d’arrêt puisqu’ils restaient sur trois victoires consécutives en championnat qui leur avaient permis de grappiller quelques places au classement après un début de saison raté.

Pau dans les temps
«J’ai le sentiment d’un gros gâchis… On avait tout pour réussir une grosse semaine après la victoire à Istanbul et un retour dans le peloton de tête en championnat. On ne va pas baisser les bras mais c’est tout de même chiant. On a eu le tort de ne pas enfoncer le clou et on les a laissés revenir», se lamentait Cédric Ferchaud sur le site du club. Avec une défaite honorable face à Barcelone et une victoire brillante sur le parquet de Fenerbahçe, les Béarnais, médiocres en Pro A, sont dans les temps en Euroligue. Dans un groupe C particulièrement relevé, la qualification se jouera principalement lors des confrontations directes avec les équipes les plus abordables (Salonique, Naples, Fenerbahçe). Une défaite contre le CSKA mercredi et les chances de qualif’ ne seraient en rien hypothéquées. CC. Harrisson et ses coéquipiers aborderont donc cette rencontre sans véritable pression. Eviter une correction sera le premier objectif. S’il y a la place pour un exploit, le public du Palais des Sports ne boudera pas son plaisir.


(Source : http://www.sport24.com)














" L'étonnant M. Wright "

Intérieur atypique et père célibataire d'une petite fille, Michael Wright, embauché par Pau jusqu'à la fin de saison, se révèle un renfort de choix pour l'Elan.



ELEVER un enfnant seul n'est jamais facile. Mais quand en plus, on est basketteur pro et globe-trotter cela devient une gageure. Michael Wright (26 ans, 2,03m), le nouvel intérieur de Pau, dont la période d'essai a été assez concluante pour qu'il soit confirmé jusqu'à la fin de saison, entre dans cette catégorie rare, surtout dans le basket masculin. Papa d'une petite Daisha de dix-huit mois dont il obtenu la garde depuis qu'il est séparé de la mère, il voyage avec sa fille sous le bras. C'est un peu gâce à elle que Pau a pu récupérer ce joueur atypique qui s'est surtout préoccupé de savoir si le club pouvait engager une nounou au moment de négocier son contrat.
" Et ça n'a pas été facile de trouver quelqu'un qui parle anglais ", ajoute Pierre Seillant. " Humainement, il est attachant, poursuit Gordon Herbert, le coach palois, à propos du papa poule. Il a des valeurs un peu old school qui me plaisent ".
Engagé en début de saison en Corée au KCC Eglis, Wright ne s'est jamais adapté aux conditions de vie collective quasi militaires du club, inadaptéeà à une cellule familiale. Blessé à une cheville, ile st parvenu à un accord avec le club pour retrouver l'Europe, qu'il a déjà bien sillonée.

[center]" Avec Kevin Garnett "[/center]

Parce que, malgrè un cursus universitaire impressionnant, Wright, finaliste NCAA en 2001 avec Arizona aux côtés de Gilbert Arenas et Richard Jefferson, n'a pas eu sa chance en NBA. Trop petit (2,03m) pour un intérieur dans la grande ligue. " Je suis un intérieur de petite taille dans un corps de pivot (115 kg), rigole-t-il. Tout le monde me demande quel poste je joue parce que je fais à peine plus de deux mètres. C'est pour ça qu'on ma " oublié " ".
Champion du monde juniors en 1998, partenaire de Kevin Garnett au lycée de la Farragut Academy, il n'avait pas grand-chose à envier à la grande star NBA à l'époque. " Je jouais les yeux dans les yeux avec lui, explique-t-il. Mais je ne suis pas frustré. J'ai quand même gagné des titres. Et Garnett a vraiment énormément de talent ".
" Il est trop petit pour jouer en NBA, confirme Herbert. Mais en Europe, c'est un vrai 5 très physique ".


Sur le Vieux Continent, Wright a fait ses preuves partout ou il est passé. De Wroclawek (POL) à Besiktas (TUR) la saison passée (18,8 pts, 6,9 rbds) en passant par Granada (ESP), l'Hapoel Tel Aviv ou l'Alba Berlin, il a accumulé les titres, les honneurs individuels et les sélections aux All-Stras Games locaux. En Allemagne, en 2004, il a défrayé la chronique à cause d'un contrôle antidopage positif, avant d'être blanchi car son club avait omis de signaler qu'il prenait un traitement contre l'asthme et la suractivité. Un dossier que Pierre Seillant n'a pas manqué de contrôler avant de l'embaucher. " Il n'est pas encore en grande forme mais il a du basket plein les mains, raconte le "direx" de Pau. Il se positionne bien et fait faire beaucoup de fautes aux adversaires. Avec Miles, il est arrivé un peu comme un cheveu sur la soupe. C'est pour ça que l'équipe ne tourne pas encore à 100%. Mais ça va venir " .

Son arrivée a redonné un peu d'impact intérieur à une équipe qui en manquait cruellement. " Il a équilibré le jeu de l'équipe entre l'intérieur et l'extérieur ", souligne Gordon Herbert. Il nous apporte les points qui nous manquaient sous le cercle ".
Meilleur marqueur de l'Elan en Pro A (13,5 pts), il aussi fait une entrée tonitruante en Euroligue ou ses 22 points ont permis à Pau de s'imposer à Istanbul la semaine dernière (68-66). " C'était une grande victoire, rappele-t-il. Cela fait du bien à tout le monde, même si après il y a eu Hyères. Mais on a vu qu'on pouvait utiliser ma vitesse contre des grands comme Kambala ". Ce soir même si Smodis et Van Den Spiegel ne fouleront pas le parquet, Wright devra encore compenser son handicap de taille dans un rude combat face aux immenses David Andersen (2,12m) et Alexey Savrasenko (2,15m). Avec peut-être au bout un nouvel exploit à raconter à Daisha.





" Un roi au Palais "

DIFFICILE DE FAIRE mieux que cela.
Après de solides tapas en entrée avec le FC Barcelone (66-72), Pau-Orthez va goûter au caviar pour son deuxième match d'Euroligue à domicile avec le CSKA Moscou. Champion d'Europe en titre, restant sur quatre Final Four d'affilée, le champion de Russie est un poids lourd qui a gardé son effectif de la saison dernière, récupérant même par rapport à la finale 2006 le géant australien David Andersen, blessé la saison dernière. " Pour moi, c'est la meilleure équipe du monde hors NBA ", avoue même Gordon Herbert, le coach de Pau.

Pourtant, l'Elan a peut-être un gros coup à jouer avant de se lancer dans une série de quatre déplacements en cinq matches. Parce que le CSKA sera diminué par les absences de Matjaz Smodis, son meilleur marqueur en Euroligue (14,5 pts) et du pivot belge Tomas Van Den Spiegel, tous deux blessés, et que le meneur grec Theodoros Papaloukas est annoncé aussi un peu handicapé par une douleur à la cheville. Le CSKA reste un gros client avec les deux tours David Andersen et Alexey Savrasenko dans la raquette et un trio d'extérieurs US (Holden, Langdon, Vanterpool) qui a peu d'équivalent en Europe. Mais Pau s'est aussi un peu remis d'aplomb avec les arrivées d'Aaron Miles et Michael Wright, malgrè la sortie de route de dimanche à Hyères-Toulon (85-89 ( " un horrible match en défense " dixit Herbert).
Pour avoir une chance, les Palois, qui retrouveront Mike Bauer malade dimanche , devront " couper le jeu rapide du CSKA , et trouver des paniers faciles en attaque ", dit Herbert , qui veut aussi que son équipe soit plus dure défensivement, un secteur de jeu ou, pour l'instant, " seul Harrison a été régulier à son niveau ". Cela reste plus facile à dire qu'à faire face à une équipe moscovite que Pau n'a plus battue depuis 2001, soit cinq défaites d'affilée.


(Source : L'EQUIPE)











" Une belle louche de caviar "

PAU-ORTHEZ - CSKA MOSCOU. L'Elan Béarnais s'attaque ce soir (20 h 30) au champion d'Europe en titre, toujours invaincu cette saison. Un immense défi pour les hommes de Gordon Herbert.

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Papaloukas. Le meneur de jeu grec du CSKA Moscou est considéré comme le meilleur joueur européen actuel.





EUROLIGUE (3e JOURNEE)

C'est le champion d'Europe en titre, l'équipe à battre. Le CSKA Moscou débarque aujourd'hui à Pau dans l'avion privé que ses 45 millions d'euros (environ sept fois le budget de Pau-Orthez) lui autorisent. 36 fois champion d'URSS et de Russie, l'ancien club de l'Armée rouge est redevenu avec les années 2000 un grand d'Europe, levant finalement le trophée du vainqueur de l'Euroligue, derrière lequel il courait depuis trente-cinq ans, le 30 avril dernier à Prague après sa victoire contre le Maccabi Tel-Aviv (73-69), double tenant du titre.
L'armada russe, même privée de Smodis et de Van der Spiegel (lire par ailleurs), semble imbattable cette saison. Estampillés NBA, les Clippers de Los Angeles, fessés (94-75) en match de démonstration le 7 novembre, ont eu l'occasion de s'en rendre compte.
Ce soir, l'Elan Béarnais tentera donc de créer ce qui serait un réel exploit face « à l'une des meilleures équipes au monde actuellement », selon le coach palois, Gordon Herbert. Son assistant, le Lot-et-Garonnais Laurent Mopsus, décortique le jeu de ce « champion au sang froid ».


1. Le jeu : très haut, très vite, très fort « Ils sont très forts pour plusieurs raisons. Un, parce qu'ils ont une équipe à la fois grande en taille (NDLR : 9 joueurs à plus de 2 mètres, dont 4 au-dessus de 2,10 m) et très mobile, en recherche permanente de jeu rapide et de paniers faciles », explique Laurent Mopsus.
« Deux, parce qu'ils s'appuient sur un jeu à la fois simple et très riche. Ils ont peu de mouvements de base, mais ils ont le don de s'adapter à la défense adverse. C'est la philosophie d'Ettore Messina (1) : porter le danger des deux côtés du terrain, à droite comme à gauche. Ils ont des scoreurs, des intérieurs capables de jouer dos au panier. Ils sont capables de frapper où ça fait mal. En défense, ils ne sont pas particulièrement pressants, mais ils ne laissent aucun tir ouvert et peuvent cibler les points forts de l'adversaire en confiant des missions à Langdon ou Vanterpool. »


2. Le joueur : Papaloukas le MVP A tous les postes, c'est le top niveau, mais un joueur symbolise la science de cette équipe moscovite : Theodouros Papaloukas. A bientôt 30 ans, le Grec (incertain ce soir) est au sommet de son art. Champion d'Europe 2005, finaliste du dernier Mondial, au Japon, où il fut nommé dans le cinq majeur de la compétition, meilleur meneur de jeu de l'Euroligue et MVP (meilleur joueur) de la finale à quatre (19 points en demi-finale contre Barcelone, 18 en finale), il est le maître à jouer de cette équipe russe.
« C'est un faux lent, très difficile à arrêter quand il est lancé, juge Laurent Mopsus. Il possède une lecture du jeu très largement au-dessus de la moyenne et joue très bien les pick and roll (départ derrière l'écran de l'intérieur) pour Savrasenko ou Andersen, qu'il sert en caviar à 2 centimètres du cercle ! Comme il est grand (2 mètres), il trouve des angles de passes en hauteur et peut jouer dos au panier. Sa seule relative faiblesse, c'est la défense contre des meneurs de petite taille. »


3. Comment l'Elan peut-il créer l'événement ? Petit parmi les grands en Euroligue, Pau-Orthez réaliserait un véritable exploit, ce soir, en étant le premier à faire tomber les Russes cette saison. Comment ? « Il faudra être particulièrement performant des deux côtés du terrain, gagner les duels et la bataille du rebond. On aura besoin de tout, de la technique mais aussi de l'excitation de jouer le champion d'Europe dans une salle pleine. Et espérer un Moscou dans un mauvais jour... »

(1) Le coach italien, qui présente l'un des plus beaux palmarès du basket européen, a gagné trois fois l'Euroligue avec le Virtus Bologne (1998 et 2001) et Moscou (2006) .


(Source : http://www.sudouest.com)












" A l'attaque de l'Everest... "

Le CSKA est arrivé à Pau, ce mardi en fin de soirée, et ni le colosse Mathjas Smodis ni le plus longiligne géant Van Den Spiegel ne figuraient dans l’imposante délégation descendue du charter privé. De surcroît Etorre Messina, le coach européen de l’année, émet des doutes sur la participation de son meneur Théodoros Papaloukas.
De fait samedi après midi dans le cadre de la cinquième journée de la super ligue russe, les moscovites ont reçu Ural Great Perm, privés du slovène du belge et du grec…
N’importe quelle équipe normalement constituée ne serait pas remise, ou difficilement, d’un tel handicap. Oui mais voilà le CSKA n’est pas normalement constitué, il est même surdimensionné et après 10 minutes de jeu, Perm avait eu la permission d’inscrire 7 petits points quand elle en avait concédé 27… Le carnage s’acheva sur un monumental 102-58 et Anton Ponkrashov (17 points) était élu homme du match…
Parce que l’Elan ne se fait guère d’illusion sur l’absence de Papaloukas, pas plus qu’il ne s’en faisait dimanche à Hyères sur celle de Brown pourtant très incertain, parce que Moscou à plus d’un remplaçant de luxe dans son grand avion, les soucis de son rival n’ont provoqué la moindre émotion…
C’est bel et bien l’Everest qu’il lui est demandé de gravir, selon l’expression de Pierre Seillant, qui n’accorde guère de chances aux siens de réussir le challenge et qui va encore plus loin en se disant prêt à « rallier Lourdes sur les genoux » en cas d’exploit…
Le prési prend-il des risques démesurés ? « Si notre niveau de jeu est celui du Barça ça vaudra le coup mais c’est tout de même une équipe qui a battu les Clippers de 20 points et dont les spécialistes s’accordent à dire qu’elle figurerait dans la deuxième moitié du tableau de la NBA » argumente-t-il pour situer les différences existant entre les deux clubs davantage que pour envoyer ses troupes aux mains du bourreau…
Des différences éclatantes à tous les niveaux. « C’est une équipe qui a été bâtie pour reconquérir son titre de champion d’Europe et à ce titre son effectif est à l’abri de beaucoup de choses. Ils ont deux équipes en une seule quand nous avons du mal à en construire une, c’est donc très compliqué » poursuit le direx s’interdisant de jouer les braves au risque de déchanter : « si nous ne sommes pas adroits, on est mort car le rebond avec un duo à 2m12 et 2m15 et de talent (Andersen et Savrashenko, NDLR) nous sera interdit ».
Bref, les clignotants sont à l’orange, un orange presque sanguin… Et sûr que si la défense béarnaise évolue au même régime que dimanche, elle n’aura pas grand chose à espérer. En revanche si elle se règle sur celle d’Istanbul… « la motivation sera différente, l’excitation est là et ça reste un match. Il y a donc place pour l’exploit même si elle reste des plus étroites. », veut espérer Pierre Seillant dont le rêve secret reste « que l’Elan se hisse à la hauteur de l’honneur qui lui est fait d’accueillir le champion d’Europe en titre. »
A la hauteur, c'est-à-dire que « le spectacle soit à la mesure des attentes des spectateurs, que l’Elan donne tout pour retarder l’échéance. Ce serait déjà une manière de remercier notre public… » glisse-t-il comme pour confier une mission à ses hommes…
Tout en sachant que ce n’est pas contre cette formation « d’un calibre exceptionnel » que l’Elan va se battre pour espérer l’une des cinq premières places de la poule, qualificatives au Top 16.
« Ils seront premiers de la poule, sur la durée ils sont les plus forts, c’est une certitude » assène Pierre Seillant pour clore le chapître Moscou et se tourner vers des jours meilleurs.
« Même si nous avons un calendrier des plus difficiles avec la réception de 3 champions d’Europe et 4 déplacements. Si nous pouvions faire un coup, ou du moins limiter le point avérage à Salonique ou à Naples nous aurions un parcours retour plus favorable », dit-il. Tout en sachant bien que c’est aussi de la manière dont ils graviront, ou non, une partie de l’Everest que ses troupes se bâtiront, ou non, un avenir dans cette Euroligue dont le roi est l’invité du Palais ce mercredi soir.




(Source : http://www.elan-bearnais.fr)












" Coach Herbert a fait un rêve "


L'armada du CSKA est dirigée depuis un an par Ettore Messina, véritable modèle pour le coach palois. L'élève peut-il battre le maître ?


Tout a été dit et écrit sur les champions d'Europe en titre. Fort d'un effectif inchangé, Moscou revient ce soir avec ses maîtres à jouer que sont Papaloukas (incertain), Holden, Langdon et consorts.
Au-dessus de cette constellation règne depuis la saison dernière Maître Messina, " un homme que j'ai beaucoup regardé travailler ", révèle Gordon Herbert qui ne tarit pas d'éloge sur son confrère du CSKA élu coach européen de l'année, pour la deuxième fois de sa carrière, lors de la remise du trophée Gomelski.
Quintuple All-star italien, patron de la Squadra Azura au milieu des années 90 et déjà vainqueur de trois Euroligues dont les deux premières avec Bologne (en 1998 et 2001), Ettore Messina, 47 ans, est un technicien éminemment respecté au sein d'une corporation fortement influencée par les coaches de l'ex-Yougoslavie. Dès son arrivée en Russie, il a décroché le Graal, mettant un terme à 35 années de frustrations moscovites.
Il ne rêve aujourd'hui que d'un doublé pour son armada encore invaincue même si Messina n'ignore rien des dangers qui guettent une équipe trop sûre de sa force. " J'espère que nous resterons humbles, qu'on saura oublier notre titre européen car l'année qui suit est toujours difficile. Gagner l'Euroligue devient de plus en plus difficile car beaucoup de clubs ont encore augmenté leur budget ", dit pudiquement l'homme de Catane.

" Un calendrier difficile "

" Il fait partie des trois meilleurs entraîneurs actuels en Europe, avec notamment David Blatt (Trèvise) qui est un de mes amis ", reprend Herbert aux yeux duquel le coaching à haut niveau " est avant tout une affaire de maturation, le fruit d'un travail de longue haleine, pendant peut-être 8 ou 9 ans ".
" Il faut d'abord réflechir" , poursuit le Canadien, " puis bâtir ensuite sa propre philosophie en prenant bien sûr des petites choses chez les uns et les autres. Moi, je suis souvent allé à Trévise suivre les entraînements de Messina ou assister à des colloques qu'il organisait avec Pesic ", champion d'Europe 2003 à Barcelone.
En fin de compte, Herbert, déjà vainqueur de Messina (alors à Bologne) lors de sa première expérience en Euroligue avec Francfort, en a tiré une évidence : " Après, tout est question d'adaptation par rapport à votre groupe de joueurs. Cela peut fonctionner....ou pas ".
Sachant lui aussi combien la réussite peut être éphémère, Messina préfère s'appuyer sur une méthode éprouvée et confortée par le budget colossal du CSKA capable de conserver ses stars. Explication du Maître : " Nous avons gagné l'an dernier sans avoir la meilleure équipe sur le papier mais, en fin de saison, les joueurs se connaissaient à fond. Voilà pourquoi nous avons pris la décision, qui est bonne je crois, de ne faire que quelques ajustements pour bien redémarrer cette année " .
S'il veut donner corps à son rêve, dominer le modèle et accoucher ainsi d'un exploit version XXL, l'entraîneur de l'Elan sait pouvoir s'appuyer sur les évènements heureux vécus la semaine dernière à Istanbul. " C'est toujours ça de pris mais nous avons aussi un calendrier très difficile ", rectifie l'intéressé. On doit jouer cinq de nos huit premiers matches loin du Palais des Sports. Ce n'est pas simple car, après huit journées, il nous faudra un minimum de 50% de victoires pour rester en position favorable ".
Quatre victoires, c'est justement le "minimum syndical " demandé en début de saison par Pierre Seillant, histoire de satisfaire l'appétit des supporters en attente d'un succès européen à Pau depuis janvier (85-79 contre Sienne).
S'il se présentait tout à l'heure, l'affaire ferait grand bruit....






" Trois questions à....... "

" Wright : " joueur d'équipe " "


Dire que son arrivée aura été une bénédiction pour l'Elan relève de l'évidence.
Souriant , direct, ce petit pivot gaucher précédé d'un gros cursus ressemble à une assurance tous risques dans la raquette paloise parfois ouverte à tous les vents. Sorti de l'un des meilleurs campus américains, Arizone University, ce joueur éduqué, papa d'une fillette d'un an et demi qu'il élève seul, gagne à être connu.



La République des Pyrénées : " D'abord une question banale: pourquoi ne joues-tu pas en NBA ?
Michael Wright : Parce qu'on m'a " oublié " ! Non, plus sérieusement, je sais bien que c'est à cause de ma taille. Je mesure un peu plus de 2 mètres (2,03m officiellement) et on me pose donc souvent des questions sur mon réel poste de jeu. J'ai pris l'habitude de répondre que je suis un intérieur de petite taille avec un corps de pivot (115 kilos). Aux Etats-Unis, on dit de moi que je suis un 6 pieds 7 pouces....et demi.

La République des Pyrénées : C'est donc pour cela que toute ta carrière se fait en Europe après avoir cotoyé Kevin Garnett, l'une des plus grandes stars en NBA, à l'université ?
Michael Wright : Oui, et pourtant je jouais Garnett les yeux dans les yeux. C'est ainsi et je ne suis pas frustré car j'ai quand même gagné quelques titres (champion du monde junior avec les USA, finaliste NCAA, champion de Pologne). mais Garnett a vraiment beaucoup de talent, c'est aussi un très gros travailleur. Le voir à ce niveau n'est pas une surprise pour moi et puis c'est vraiment une bonne personne, très correcte dans ses attitudes de tous les jours.

La République des Pyrénées : Avant de jouer Moscou, quels enseignements faut-il retirer de l'exploit réussi à Istanbul ou tu as terminé meilleur marqueur (22 points) ?
Michael Wright : Que c'était une grande victoire, qui a fait beaucoup de bien à tout le monde même si, très vite après, il y a eu ce match à Toulon...
Contre les Turcs, on a su rester maîtres de notre destin malgrè des hauts et des bas pendant la rencontre. Quant à mes stats personnelles, il faut surtout retenir que nous avons su utiliser ma vitesse face à Kambala
( le pivot letton de Fenerbahçe). Mais comme je suis avant tout un joueur d'équipe, je peux aussi défendre ou prendre des redonds si mon club en a besoin ".


(Source : La République des Pyrénées)















Au Palais des Sports de Pau Image, ce soir :








[updown][center]Image à 20h30 ELAN BEARNAIS PAU-ORTHEZ vs CSKA MOSCOU [/center] [/updown]








Image ELAN BEARNAIS PAU-ORTHEZ : 4. F.FAUTHOUX (FR, 1,80m) , 5. CC HARRISON (US, 1,94m), 6. X.D'ALMEIDA (FR, 1,83m), 7. R.GREER (DOM 1,96m), 8. B.JOHNSEN (US, 2,06m), 9. C.FERCHAUD (FR, 1,96m), 11. A.MILES (US, 1,86m), 12. T.RUPERT (FR, 2m), 14. I.MAHINMI (FR, 2,06m), 15. M.BAUER (US, 2,03m), 16. L.VATY (FR, 2,05m), 18. M.WRIGHT (US, 2,03m).


Entraîneur : Mr G.HERBERT(CAN)









Image CSKA MOSCOU : 4. T.PAPALOUKAS(GRE, 2m), 5. N.KURBANOV ( RUS, 2,02m), 9. D.VANTERPOOL (US, 1,94m), 10. J.R.HOLDEN (RUS, 1,85m), 11. Z.PASHUTIN (RUS, 1,96m), 13. D.ANDERSEN (DAN, 2,12m), 14. A.SAVRASENKO (RUS, 2,17m), 15. A.KASHIROV (RUS, 2,14m), 18. A.PONKRASHOV (RUS, 2m), 20. A.VORONCEVICH (RUS, 2,04m), 21. T.LANGDON (US, 1,92m).


Entraîneur : Mr E.MESSINA (ITA).
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didier labrit-badie
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Message par didier labrit-badie »

merci Philip pour tous ces articles. Je trouve sympa que Laurent Mopsus décortique aussi bien l'adversaire pour la presse sans trop rentrer dans les détails. L'analyse est claire.
Maintenant y'a plus qu'à!!
Gio
Joueur majeur des Espoirs de l'Elan
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Message par Gio »

S'ils gagnent ce soir, j'oublierai toutes ces défaites subies à domicile en Euroleague :o
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