[EL-J4] Aris Salonique-Elan Béarnais Pau-Orthez

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gfive
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Message par gfive »

inthezone a écrit :
gfive a écrit :
inthezone a écrit :Hé les gars, vous avez regardé le classement de la Roligue? Quoi qu'il arrive ce soir on sera 3°.
non. Si le Zalgiris gagne deplus d'un point, ils nous passent devant, et pareil pour Naples, s'ils battent Barcelone de plus de 26 pts! :o

Par contre, si le Zagiris perd à Ulker, et Naples à Barcelone, l'élan sera 3° avec une victoire d'avance sur Kaunas, Ulker et Naples, et un goal average tout à fait récupérable sur l'Aris
:pierres:

Certes oui. Et dont acte: "A moins d'un grosse surprise à l'extérieur, ce soir on sera 3°"

J'ai bon?
Bah, Kaunas qui gagne à Istanbul, c'est pas complètement invraissemblable, mais ça serait bien que non! :D
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui - P. Desproges
KINDER64
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Message par KINDER64 »

Fauthoux a joué sur les 2 derniers matchs (7mins contre Roanne, peu hier soir). Ca fait plaisir de le revoir rentrer (d'ailleurs Samedi il a eu une ovation pour son entrée).
Dire que Bauer n'a pas de talent, c'est quand même osé, dire qu'il a moins de talent que Johnsen, je l'accepte mieux même si je ne le pense pas. Ils ont 2 jeux différents et on ne peut pas trop comparer. Johnsen avec Gilchrist s'éparpillait, mais il a retrouvé sa place et il le fait bien. Bauer nous a sauvé plusieurs fois et apporte une nouvelle énergie en sortie de banc.

Miles, 6 rebonds hier soir et d'après Cozette c'est le second meilleur passeur de l'Euroligue. Mais ses 2 shoots et sa mauvaise passe sont les seules choses retenues ...
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alien64
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Message par alien64 »

gfive a écrit :
alien64 a écrit :c'est une faute professionnelle.
Putain! Si t'étais inspecteur du travail, y'a pa grand monde qui garderait son boulot!
Faut arrêter un peu! Tu l'as vu, le match?
Dans l'ambiance qu'il y avait, et compte tenu de la méforme de certains, des mauvais choix d'autres, et de l'arbitrage, c'est franchement pas mal d'avoir échoué à seulement 2 pts!

Et puis on les tapera de 15 au palais, et voilà!
Imagine que l'élan loupe le top 16 à cause de ça ...
Car c'est loin d'être évident que l'on batte Fenerbahce, Naples ou l'Aris au Palais des sports, je suis même prêt à parier que l'on perdra au moins 1 match parmis ces 3.
En 2004, on s'était qualifié in extremis avec 6 victoires, dont seulement 2 à domicile (Partizan et Cibona) !!! On avait d'ailleurs perdu contre Rome et Ulker...que l'on avait battu chez eux. On avait perdu de peu au Palais contre Barcelone (79-84). Et surtout (et contrairement à hier soir) on s'était imposé à l'AEK ... puis ils nous avaient battu au Palais.
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Message par gfive »

alien64 a écrit : Imagine que l'élan loupe le top 16 à cause de ça ...
Ca pourrait arriver, oui, mais bon, dans l'absolu, c'est une défaite conne, mais pas infâmante. Surtout dans un ambiance pareille, et compte tenu du début de saison de l'élan, et des recrutements en cours, tout ça.
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Gégé
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Message par Gégé »

GEGE40 a écrit :
Nix a écrit :AVIS AUX FORUMEURS :

POURRIEZ-VOUS FAIRE UN EFFORT AVEC LES CITATIONS SVP ?

Le texte que vous citez doit être entre deux balise : [ quote] et [/ quote] (balises sans les espaces).

Merci !!!

?
On a dû éditer pas mal de messages (ça devient dur à suivre quand on cite une citation d'une citation etc et que les balises sont mal mises et donc qu'on repère mal qui a dit quoi) :wink:
Vu qu'on a édité ça ne se voit plus mais on préférait prévenir pour la suite vu la vitesse à laquelle les messages arrivaient :lol:
KINDER64
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Message par KINDER64 »

alien64 a écrit :
gfive a écrit :
alien64 a écrit :c'est une faute professionnelle.
Putain! Si t'étais inspecteur du travail, y'a pa grand monde qui garderait son boulot!
Faut arrêter un peu! Tu l'as vu, le match?
Dans l'ambiance qu'il y avait, et compte tenu de la méforme de certains, des mauvais choix d'autres, et de l'arbitrage, c'est franchement pas mal d'avoir échoué à seulement 2 pts!

Et puis on les tapera de 15 au palais, et voilà!
Imagine que l'élan loupe le top 16 à cause de ça ...
Car c'est loin d'être évident que l'on batte Fenerbahce, Naples ou l'Aris au Palais des sports, je suis même prêt à parier que l'on perdra au moins 1 match parmis ces 3.
En 2004, on s'était qualifié in extremis avec 6 victoires, dont seulement 2 à domicile (Partizan et Cibona) !!! On avait d'ailleurs perdu contre Rome et Ulker...que l'on avait battu chez eux. On avait perdu de peu au Palais contre Barcelone (79-84). Et surtout (et contrairement à hier soir) on s'était imposé à l'AEK ... puis ils nous avaient battu au Palais.
Mais en même temps, dans ton raisonnement, tu oublies de dire que la victoire contre le CSKA n'était pas vraiment prévue.
Tu dois avoir des dons de voyance, l'autre jour tu donnais déjà l'équipe de l'an prochain et là tu annonces déjà les futurs matchs d'Euroligues. Moi, je suis prêt à parier ma maison sur tes pronos :lol: On ne sait pas quelle équipe on aura, on ne sait pas quelle équipe on affrontera, dans quels objectifs, dans quelles positions ... il faut jouer chaque match à son tour avant de penser au suivant.
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Message par Monstertruck64 »

Guitou a écrit :
Double Blooper a écrit :
Monstertruck64 a écrit :J'arrive un peu tard mais je tenais à remercier Miles et Herbert pour leur magnifique et incontestable régularité dans la médiocrité.

C'est bien ! continuons ainsi les enfants !
t'es vraiment grave toi...
faut que t'en aies toujours apres quelqu'un...

Ca c'est une bonne mentalité de française de base... toujours trouver un coupable et lui foutre la tête sous l'eau, sous couvert de "faut etre realiste les gars, si on est mauvais c'est bien la faute de quelqu'un en particulier..."... je trouve ça la-men-table. :cry:
:+1:
L'équipe ne tourne pas bien pour l'instant mais c'est vraiment réducteur de chercher un bouc émissaire. Tout le monde, joueurs, staffs, dirigeants a une part de responsabilité et si la solution était si simple, ça ferait longtemps qu'elle aurait été trouvée.
A part si ils sont mauvais ! :o

Quoiqu'il on soit, on est encore bien, c'est pas la question, mais bon, c'est pénible de voir toujours les meme defauts avec les meme gars.
Probleme de traduction pour Miles? :lol:
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inthezone
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Message par inthezone »

gfive a écrit :
inthezone a écrit :
gfive a écrit :Si le Zalgiris gagne deplus d'un point, ils nous passent devant, et pareil pour Naples, s'ils battent Barcelone de plus de 26 pts! :o

Par contre, si le Zagiris perd à Ulker, et Naples à Barcelone, l'élan sera 3° avec une victoire d'avance sur Kaunas, Ulker et Naples, et un goal average tout à fait récupérable sur l'Aris
:pierres:

Certes oui. Et dont acte: "A moins d'un grosse surprise à l'extérieur, ce soir on sera 3°"

J'ai bon?
Bah, Kaunas qui gagne à Istanbul, c'est pas complètement invraissemblable, mais ça serait bien que non! :D
Les stambouliotes auront pas besoin de motivation ce soir... en cas de défaite ça ferait 4 défaites de rang dont 2 à domicile, et les espoirs du TOP 16 fortement hypothéqués. Pas terrible pour un club qui vient de fusionner...
Stu Jacksoniste de la première heure.
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gom jabbar
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Message par gom jabbar »

Miles, 6 rebonds hier soir et d'après Cozette c'est le second meilleur passeur de l'Euroligue. Mais ses 2 shoots et sa mauvaise passe sont les seules choses retenues ...
Personnellement je n'ai jamais demandé la tête de Miles, mais qu'il ait marqué 40 pts avant ou fait 30 passes , il n'en demeure pas moins que le score était au moment qui pose problème de +3 et de +1 et pas de +15.
Là dans ces 2,3 dernières minutes sa gestion nous coûte une défaite pas infâmante certes mais une défaite à la place d'une victoire historique qui nous tendait la main.
C'est tout ce que l'histoire retiendra, le reste c'est de la littérature.
philip_pau
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Message par philip_pau »

[center]Image[/center]





[updown][center]EUROLEAGUE : SAISON 2006/2007Image[/center][/updown]



[center]Image[/center]


[updown][center]ImageEUROLEAGUE : SAISON 2006/2007[/center][/updown]







[center]4er JOURNEE : 1er PHASE[/center]






Image ARIS SALONIQUE: 74


[center]/[/center]


[right]Image ELAN BEARNAIS PAU-ORTHEZ : 72[/right]











[scroll]" MVP : BRITTON JOHNSEN : 19 pts (4/5 aux tirs , 8/8 aux lfrs), 4 rbds, 1pd, 1 inter. , 6ftes pro. pour une éval de 19 "[/scroll]











" Euroligue messieurs - L'énorme gâchis de Pau à Salonique "


Pau-Orthez a bêtement gâché son bon début de parcours en Euroligue de basket-ball messieurs en s'inclinant (72-74) sur le terrain de l'Aris Salonique lors de la 4e journée mercredi, après avoir compté à deux reprises dix points d'avance sur la tenace formation grecque.

Une semaine après avoir battu à la surprise générale le CSKA Moscou, champion d'Europe en titre, les Béarnais peuvent se mordre les doigts de ne pas avoir su saisir une victoire qui leur tendait encore les bras à cinq minutes de la fin du dernier quart-temps, alors qu'ils menaient de onze points.

Exhortés par un public bouillant, les joueurs de l'Aris ont la plupart du temps couru après le score, compensant leur inconstance dans le jeu par une détermination et une agressivité défensive sans faille, à l'image d'une brillante triplette Scales-Massey-Castle (52 points à eux trois).

Les hommes de Gordon Herbert étaient pourtant rentrés presque idéalement dans la partie, poussés par le retour gagnant de CC Harrison après sa blessure à une cheville et la réussite de Johnsen.

Fébrilité


Malgré la vista de Scales, l'Aris était étouffé une première fois (36-26). Les Grecs patientaient plus de sept minutes dans le deuxième quart-temps avant d'inscrire leur premier panier sur une action de jeu, avant d'entamer une première remontée fantastique dans la foulée de Massey.

En soudaine panne offensive, Pau menait péniblement à la pause (41-35) avant d'être pris à la gorge par la défense agressive de leurs adversaires (45-45).

Annoncé sur le départ du club béarnais, Bauer faisait un temps douter ses détracteurs en enchaînant un doublé à trois points, un contre puis un lay-up en contre-attaque. Dans son sillage, Pau infligeait un 14 à 0 apparemment rédhibitoire à l'Aris.

Apparemment seulement car les hôtes grecs allaient exploiter sans affolement l'incroyable fébrilité de leurs visiteurs, retrouvant même l'adresse à longue distance qui lui avait fait défaut jusque-là.

En face, Pau déjouait totalement dans les dernières minutes, Miles et Bauer laissaient échapper les ballons décisifs qui auraient pu sauver l'Elan et ne pas gâcher la belle impression laissée face à Moscou, et à certains moments -certains seulement- de ce duel contre Salonique.


(Source : http://www.lnb.fr)













" Pau laisse passer sa chance "

L'équipe de Pau-Orthez s'est inclinée sur le parquet de l'Aris Salonique (72-74) au terme d'un match complètement fou, où les Palois avaient encore l'avantage à moins de deux minutes de la fin du match. Des pertes de balles fatales sur les dernières possessions leur ont coûté la victoire. Dans une ambiance surchauffée, digne d'une finale, Pau a pourtant eu toutes les cartes en main pour s'imposer avant de céder.



Pau restait sur une splendide victoire (73-67) face au tenant du titre, le CSKA Moscou, et c'est sur cette bonne dynamique qu'ils ont débuté le match contre Salonique pour prendre rapidement la tête (29-25). Agressifs en défense, très lucides à l'attaque, les Palois ont tenu jusqu'à la mi-temps (41-35) avant de subir un retour fulgurant de l'Aris Salonique.

Un 20-9 sans appel dans le troisième quart-temps a redonné l'avantage à leurs adversaires (55-50). Mais Pau a fait alors preuve de mental et est reparti à l'attaque, bien emmené par un Mike Bauer de gala qui a infligé quasiment à lui tout seul un 8-0 à Salonique.

Tout s'est joué à 30 secondes de la fin
Le show Pau-Orthez a duré jusqu'à quelques minutes de la fin du match grâce à un excellent collectif. Les 19 points de Britton Johnsen, les 14 de C.C. Harrison et le poids de Bauer au niveau de la création offensive ont permis aux Palois de se retrouver à 71-66 à un peu plus de deux minutes de la fin. Mais, en face, il y a eu une équipe qui a refusé d'abdiquer devant son public en sortant deux paniers à trois points cruciaux pour revenir à 69-71.

Ensuite, c'est à la fois le charme et la torture du money time qui ont pris le dessus. Des pertes de balles, des mains qui ont tremblé à l'approche du panier et c'est à celui qui a le mieux géré la moindre possession de balle. Voilà comment Pau s'est retrouvé à mener d'un point (72-71) à 1'50 du coup de sifflet final. Les deux équipes se sont alors montrées tendues, incapables de rentrer un panier. A 30 secondes de la fin, Pau était donc toujours devant. Malheureusement une dernière perte de balle suivie d'une faute a sonné les Béarnais (73-72) avant qu'un dernier lancer franc réussi ne les crucifie (72-74). La salle pleine à craquer de l'Aris a alors pu hurler sa joie pendant de longues minutes, alors que du côté de Pau les mines étaient dépitées.

(Source : http://www.lequipe.fr)













" Le coup est passé près "

En visite à Salonique, Pau-Orthez a subi sa deuxième défaite en quatre matches d’Euroligue (74-72). Mais les Béarnais, qui tenaient la victoire à cinq minutes de la sirène, sont tombés les armes à la main.


Image
CC Harrison et les Palois ont raté le coche à Salonique.



" Je voudrais féliciter Aris pour sa victoire. Il y a eu des hauts et des bas dans cette rencontre mais nos hôtes étaient trop forts pour ne pas l’emporter». Pas sûr que Gordon Herbert aurait fait preuve d’un si beau fair-play si ses joueurs n’avaient pas réalisé un bel exploit contre le CSKA Moscou la semaine dernière. Avec deux victoires pour une défaite au moment de se rendre à Salonique, les Palois étaient dans les temps de passage pour la qualification pour le Top 16. Mercredi, Pau a perdu sur le fil contre l’Aris (74-72) mais Britton Johnsen (19 points, 4 rebonds) et ses coéquipiers ont confirmé qu’ils avaient les épaules pour jouer la qualification. Une attitude qu’il faut désormais adopter en championnat où les Béarnais ne sont que l’ombre d’eux-mêmes (16e avec 6 défaites).

Des Palois d’attaque
En Grèce, le club de Pierre Seillant a fait jeu égal avec son adversaire pendant toute la rencontre. Mieux, il menait de 9 points à 4 minutes de la sirène. Malheureusement, la fin de match n’a pas été bien gérée par les Palois victimes de l’adresse de Wilkinson à trois points et de Castle (19 points, 2 passes, 2 rebonds) et Scales (18 points, 4 rebonds, 4 interceptions) sur la ligne de réparation. D’attaque dès l’entre-deux, Pau prenait vite les devants dans le premier quart-temps (4-7 puis 9-12). Mais Iliadis (13 points, 3 rebonds) et Castle, précieux à la mène, répondaient systématiquement aux offensives de Johnsen et Harrison (14 points à 3/9 à trois points, 4 rebonds, 2 passes). Devant de peu à l’entame du deuxième quart (24-25), les Béarnais faisaient à nouveau le trou grâce à Johnsen, auteur de six points consécutifs et principal artisan du cinglant 12-1 infligé aux Grecs (26-36). Le jeune Massey (15 points, 12 rebonds) jouait des coudes dans la raquette pour garder l’Aris dans le coup mais Pau rentrait aux vestiaires avec une belle avance (35-41).

Castle l’artilleur
Revenus sur le parquet le mors aux dents, les joueurs de Salonique passaient la surmultipliée pour combler leur retard. Scales enchaînait un dunk et un tir longue distance. L’écart était réduit à néant sur un lay-up de Wilkinson (47-47). Le meneur de l’Aris, Terrel Castle, prenait alors le relais. Les deux paniers à trois points consécutifs de l’ancien Bressan faisaient très mal aux visiteurs qui terminaient le troisième quart-temps derrière (55-50). Cette baisse de régime ne décourageait pas les Palois qui repartaient pied au plancher dans la dernière période. Pour son dernier match avec l’Elan avant de partir pour l’Allemagne, Bauer (9 points, 2/6 à trois points) sonnait la révolte suivi par D’Almeida (5 points, 3 passes) et Johnsen dont les paniers à trois points boostaient Pau au tableau d’affichage (59-68.). Malheureusement, la fin de match tournait à l’avantage des locaux poussés par leur public. Iliadis marquait cinq points consécutifs pour ramener l’Aris à trois longueurs (66-69). Adroits aux lancers-francs, Castle et Scales permettaient à Salonique de prendre les devants dans la dernière minute. L’ultime tentative d’Harrison n’était pas concluante et Pau s’inclinait sur le fil (74-72). «On est passé à côté d’une deuxième victoire à l’extérieure mais je reste confiant pour le futur», concluait Herbert. Espérons que le technicien canadien affichera le même optimisme après le match contre Naples la semaine prochaine.


(Source : http://www.sport24.com)















" GAME REPORT : Aris TT Bank 74 - 72 Pau-Orthez "

http://www.euroleague.net/main/results/ ... amecode=48



" POST-GAME QUOTES : Aris TT Bank 74 - 72 Pau-Orthez "

http://www.euroleague.net/main/results/ ... amecode=48



" BOXSCORE : Aris TT Bank 74 - 72 Pau-Orthez "

http://www.euroleague.net/main/results/ ... amecode=48



(Source : http://www.euroleague.net)















" Pau a tout gâché "

L'Elan a dilapidé 9 points d'avance dans les cinq dernières minutes. Une belle occasion ratée.


L'OCCASION ETAIT BELLE. Ils la tenaient même dans la main, comme une offrande. Mike Bauer avait signé une séquence magique, 8 points d'affilée et un contre magistral sur le vétéran Giorgios Sigalas. Une douceur d'une minute trente qui glaçait le chaudron de l'Alexandrion ou tant de conquérants du basket européen ont plané ou trépassé.
Américain surnuméraire dans l'effectif, Mike Bauer, qui devait quitter Pau la veille et être prêté à Francfort avant de se raviser, écrivait la belle histoire du héros transcendant le club qu'il quittait. Presque une légende antique. Presque.... Car si Pau-Orthez, par la grâce d'un 14-0, avait pris ses distances (68-59), il restait encore cinq minutes, forcément longues, très longues dans cette ambiance qui s'embrasait à la commande et faisait monter le baromètre de la pression sur l'adversaire, voire les arbitres.
Un seul panier dans les cinq dernières minutes, un lay-up facile manqué par Aaron Miles, des rebonds qui glissent des mains, un wagon de balles perdues (12 en deuxième mi-temps), cette faute du même Miles sur Terrel Castle à neuf secondes du gong...Autant de détails minuscules dans le cours d'un match mais majuscules lorsqu'une équipe joue sa peau sur un fil.

[center]" Le match en main "[/center]

Castle, déjà auteur des deux premiers paniers à trois points de sa saison européenne (0 sur 8 jusque-là) quelques minutes auparavant , réussissait ses deux lancers et l'Aris reprenait l'avantage, un petit point (73-72). Un rien du tout que Pau ne put combler par la faute d'une transmission manquée entre Bauer et Miles à mi-terrain et qu'il va peut-être regretter, comme Le Mans à Sopot (66-68.) il y a deux semaines. Battu à Salonique après avoir compté dix, en première mi-temps, puis neuf unités d'avance, l'Elan pleure cette deuxième défaite qui équilibre son bilan provisoire. Mais avant de reprendre la route pour trois nouveaux déplacements lors des quatre prochaines rencontres, revenir de Grèce avec le butin aurait fait battre les coeurs. Et donné du corps au projet de qualification pour le Top 16, une semaine après le triomphe contre le champion d'Europe (CSKA Moscou).
" C'est dommage de lâcher un succès dans cette salle ou l'on ne gagne pas à tous les coups. On avait le match en main et on loupe des actions décisives. En Euroligue, à ce niveau, cela se joue sur des balles comme ça. A Istanbul, elles avaient été pour nous en fin de match ", regrettait le capitaine, Frédéric Fauthoux.

Montrant son visage européen, Pau avait en effet livré, trente-cinq minutes durant, le match discipliné, rigoureux que le contexte réclamait.
Un match de séries, entre deux combattants, deux tenants d'une défense physique, oppressante. L'Aris avait annihilé Michael Wright et mis son adversaire à la faute pendant que l'Elan forçait les Grecs à jouer sur demi-terrain.

Il avait même mis Salonique à la disette dans le deuxième quart-temps, neuf minutes sans le moindre panier...
Un match qui ressemblait tant au jeu préconisé par Gordon Herbert. " Je 'nai rien à reprocher à Aaron Miles. Son tir était juste (le double-pas manqué à treize secondes du terme). Mais la faute (sur Castle) qu'on lui siffle derrière me parâit discutable ", lâchait l'entraîneur canadien. " Notre défense a cédé un peu sur la fin et on ne score que quatre points dans les cinq dernières minutes. C'est dur de perdre comme ça ", ruminait-il, mettant en suspension le cas Mike Bauer (restera, restera pas?) devenu un vrai feuilleton.
" Il nous a apporté toute son énergie, a inscrit deux tirs à trois points de suite après avoir raté les trois premiers. Je n'ai absolument pas pensé à sa situation de la journée. Et rien n'est arrêté ", soufflait-t-il au sujet du départ envisagé de l'ailier-fort américain, toujours à la recherche d'un club d'accueil.

Alors que Pau tentera dimanche à Paris de se remettre à l'endroit en Championnat, rien n'indique pourtant que Bauer sera toujours Palois dans les jours à venir. " Je ne serai probablement pas à Paris dimanche et je voulais gagner ce match pour l'équipe avant de la quitter, lui souhaiter bonne chance. Mais cela restera un souhait non exaucé ", commentait l'intéressé. " Je ne sais toujours pas quel va être mon avenir. Cette situation devient folle ".


(Source : L'EQUIPE)

















" L'Elan va le regretter "

SALONIQUE - PAU-ORTHEZ. Les Palois, qui menaient de neuf points à cinq minutes de la fin, s'inclinent au finish (74-72).


Image
Mike Bauer, qui a peut-être joué son dernier match d'Euroligue avec Pau, se fait contrer par Wilkinson.




EUROLIGUE (4e JOURNEE)

Il est des occasions qu'il ne faut pas laisser passer dans une compétition aussi rude que l'Euroligue. Hier soir, à Salonique, les Palois avaient l'opportunité de conforter leur place dans le haut du tableau du groupe C, mais ils l'ont bêtement laissée passer, manquant totalement de maîtrise dans le money-time. « On avait ce match en mains, mais les Grecs ont mis de gros shoots à la fin et nous avons perdu deux ballons sans même pouvoir passer le milieu du terrain, relevait Gordon Herbert. Dans les cinq dernières minutes, on n'a pas pu résister au retour de nos adversaires. C'est dur de perdre comme cela. »


Dans le mille. L'Aris et l'Elan avaient commencé par faire mentir les statistiques qui les plaçaient, avant cette quatrième journée, parmi les cancres de l'Euroligue en termes d'adresse. Une correction apportée par Alex Scales et le duo Harrison-Johnsen dans un premier quart-temps où l'on shoota, d'un côté comme de l'autre à près de 60 % de réussite. Pourtant décidés à muscler leur défense (10 fautes en 10 minutes), les Palois s'étaient laissés déborder par la vitesse de l'ancien ailier du Real Madrid, mais sans aucune conséquence au score où ils faisaient la course en tête (6-9, 17-19).
Une domination accentuée dans le deuxième quart-temps où ils laissaient sur place un Aris resté neuf minutes sans inscrire le moindre panier. Agacé, Andrea Mazzon, le coach des Grecs, récoltait une faute technique et Johnsen alignait six points (quatre lancers suivis d'un rebond offensif) pour boucler un 10-1 qui plaçait les siens loin devant (26-36, 16e).
A l'agonie en attaque, les « jaunes » limitaient la casse par Massey qui régnait dans son jardin, la raquette. Après avoir privé Mickael Wright du moindre shoot pendant plus d'un quart d'heure, le costaud Jeremiah allait chercher des rebonds offensifs et des lancer-francs pour ramener les siens à 34-41 au repos. Le troisième quart-temps était la copie conforme du second, mais à l'envers : Terrel Castle, pointé à 0/10 dans les tirs à trois points depuis le début de l'Euroligue, réglait soudainement son poignet (11 pts dans cette période) et ça faisait mal (50-55).


Chassé-croisé. Mais l'improbable survenait également côté palois : Mike Bauer, annoncé dans l'avion pour Francfort mardi et finalement du voyage à Salonique après avoir refusé l'offre de prêt des Allemands, Bauer donc se levait du banc et venait claquer deux tirs primés, suivi d'un rebond offensif. L'Elan reprenait la tête (57-60) et la tenait cette fois solidement, Xane d'Almeida traçant deux pénétrations rageuses pour porter l'avantage à + 9 (57-66, 35e). L'Aris tirait alors ses dernières cartouches : Wilkinson et Iliadis mettaient dans le mille derrière les 6,25 m et rallumaient la passion dans les travées de l'Alexandrio (69-71, 38e).
A Istanbul, deux semaines plus tôt, les Palois avaient gardé leur sang-froid. Cette fois, leurs mains devenaient moites, à l'image de Britton Johnsen qui perdait deux ballons de suite. L'Aris n'en profitait pas totalement (71-72 après un lancer de Wright) mais Aaron Miles, décidément entêté, prenait et manquait les deux shoots qui auraient pu mettre l'Elan à l'abri. Derrière, le meneur commettait une faute sur Castle qui se présentait sur la ligne à 8 secondes de la fin pour donner l'avantage aux siens (73-72). Sur la remise en jeu, Bauer paniquait et se faisait intercepter par Scales (74-72). Plus que quatre secondes au chrono... Trop peu pour permettre à CC Harrison de trouver un bon shoot.


(Source : http://www.sudouest.com)













" Beaucoup de regrets.... "

Aaron Miles, qui venait, à 12 secondes de la fin, de rater en pénétration le lay-up de l’exploit, a-t-il ou non fait faute en chipant le ballon à Terrel Castle sur l’action suivante?
Les béarnais jureront que non et les images semblaient leur donner raison, mais ce fut peine perdue, l’arbitre polonais, M. Emblicki, jugea lui, que le meneur de l’Elan avait, pour intercepter la balle, accroché la main de son vis à vis et, du même coup à un peu moins de neuf secondes de la fin (8’’8 très exactement) il envoyait les béarnais en enfer. Castle, la main ferme, transforma les deux lancers qui scellaient leur échec(73-72), en même temps qu’il ouvrait les vannes à un torrent de regrets voire d’amertume…
Car si la balle de match restait dans les mains des hommes d’Herbert, ils n’en firent pas meilleur profit que des précédentes et la perdirent à 4 secondes du buzzer…
Alors une longue nuit de cauchemar s’annonçait…Une longue nuit à se repasser toutes ces erreurs d’une fin de match qu’ils offrirent aux grecs bien davantage que ceux ci soient allés le chercher.
Oui ils semblaient le tenir ce second succès à l’extérieur et dans cette salle plus bouillante qu’un volcan, la performance n’était pas neutre. Elle reposait, en grande partie sur un second quart temps modèle du genre. Leur défense fut alors un tel casse tête pour l’Aris qu’il allait se contenter d’un seul et unique panier et remercié Massey, d’avoir gagné ses duels pour lui offrir de quoi pas mourir sue la ligne des lancers . Ainsi Scales , le poison du premier quart (9 points), avait-il été éteint et l’Elan avait remis le match sur des bases où il pouvait l’emporter, c’est à dire défensive. Car s’il s’était embarqué dans la course avec l’Aris lors du premier acte, et s’il avait, avec les bras armés de Harrison et Johnsen soutenu le rythme, il n’était assurément pas sur la bonne voie (24-25).
Alors, au plus fort de leur emprise, dans ce second acte, les béarnais sur les ailes d’un 12-1 cinglant et alimenté par Johnsen (6 points de rang), se ménagèrent ainsi 10 points d’avance (36-26) et si Massey avait malgré tout ramarré les siens (36-33), c’est encore l’Elan, opiniatre et têtu, qui donnait le dernier coup de collier (41-35), malgré le lourd tribut payé aux fautes donc aux lancers franc (21 contre 10).
Ce ne fut pas du goût de l’Aris que de s’être échoué à tout coup ou presque sur la défense de l’Elan et de sa gestion aussi (3 balles perdues en 20 minutes) et avec la reprise le ton défensif monta d’un cran. L’ambiance aussi, mais ceci est un pléonasme. Dix minutes plus tard, il fallait constater les dégâts et vérifier que le retour de bâton avait été sans pitié. C’est, cette fois les béarnais qui étaient restés scotchés à 9 maigrelets points et quand Castle de son premier 3 points de cette Euroligue (il était à 0 sur 10 jusque là) fit repasser les grecs en tête (50-47), l’embrasement guettait. Le bras de fer avait été féroce, mais c’est le poignet béarnais qui semblait vaciller.
L’Elan s’arc boutait pour ne pas finir dans les cordes et s’il virait à moins 5 (50-55) son mérite premier était d’avoir mis de l’eau sur le feu qui couvait…
Il allait même faire mieux sous l’impulsion du « revenu » Bauer, grand champion s’il en est ! Malheureux jusque là, il assénait soudain ce qui sembla être le départ de l’embellie. Deux triplés l’un derrière l’autre s’il vous plaît pour remettre l’Aris à la remorque (58-57), un contre majestueux sur Sigalas, et deux nouveaux points derrière, celui qui n’aurait pas du être là était on ne peut plus présent… Et qui donnait des idées à Xane d’Almeida puisqu’à 60-57, c’est lui qui prenait le relais réussissant un triplé puis volant, sur le retour grec, une balle qui offrait panier et faute à Johnsen: 66-57 (34è). Une nouvelle belle audace du jeune meneur et l’Elan attaquait les 4 dernières minutes avec un bonus presque intact (69-61)… C’était ma foi bien parti pour un nouveau coup de ces béarnais ayant aussi trouvé avec Wright un point d’appui important dans la fournaise …
La fin fut moins heureuse, on le sait, elle fut même douloureuse, ô combien, qui renvoya les béarnais se coucher avec une longue liste d’erreurs, ou de malheurs, à digérer…On énumère…
69-63 : Balle perdue entre Miles et Johnsen , trois points d’Iliadis (69-66)…Il reste 4’ à jouer !
71-66 : Trois points de Wilkinson, (71-69)…Il reste 2’35 à jouer !
72-69 : Un seul lancer pour CC Harrison.
72-69 : Raté de Castle, rebond de Johnsen qui glisse, perd la balle et faute sur Iliadis (72-71). Il reste 1’56 à jouer !
72-71: raté de Miles, raté de Iliadis, balle à l’Elan Johnsen la perd…Faute de Bauer. Iliadis marque ses deux lancers (72-71). Il reste 1’38 à jouer !
72-71 et 34 secondes à jouer : Wilkinson échoue, Miles au bout de la possession rate sa pénétration…4 secondes plus tard il est sanctionné et l’Elan battu… Que la chute fut lourde…









" Aris-Elan: réactions "

Gordon Herbert : « Que dire ? Sinon qu’on leur a davantage donné le match qu’ils ne l’ont gagné. Les balles perdues à la fin nous font mal. Je ne suis pas persuadé du tout qu’il y ait faute d’Aaron Miles sur Castle à la fin… On a joué un match dur avec trois bons quart temps. Le troisième est nettement moins bon on leur a alors laissé trop de paniers faciles, mais on est bien revenu et on fait même un bon quatrième quart temps jusqu’à ce final où l’on gère mal deux trois possessions. Cela confirme que ce groupe est dur et que tout le monde a sa chance

Cédric Ferchaud : « C’est regrettable, on fait dans l’ensemble un match plein et dus erreurs nous coûtent la victoire que nous méritions je pense. Sur l’interception d’Aaron Miles y- a-t-il ou pas faute ? Ce n’est pas là que l’on perd le match.. On n’a pas su mettre la balle sous le bras dans les moments chauds. Mais il est vrai aussi que l’ambiance est assez exceptionnelle et que quand la salle pousse comme elle a poussé ça transcende les joueurs en défense. »

Britton Johnsen : « Je suis très en colère après moi. Je perd les ballons qui font perdre le match, c’est une défaite très difficile pour moi dès lors que je leur donne le match. »

Xane d’Almeida : « C’est une grosse occasion de marquer deux points de plus qui s’est envolée. On fait pourtant de bonnes choses et on les gâche sur deux ou trois bêtises ? Il faut quand même voir le côté positif de la chose et se dire qu’on monte en puissance, car c’st tout de même chaud de jouer dans cette salle. »

Aaron Miles : « Faute ? je ne crois pas mais si les arbitres sifflent c’est qu’il y a faute… On a joué un match dur et on devait lez gagner mais comme on ne l’aps gagné c’est qu’on a été moins bon… »

Michael Wright : « Ce fut un bon match avec deux équipes qui n’ont rein lâché, on a eu nos chances de la gagner on ne les a pas saisies parce que l’on rend trop de balles sur la fin et ils profitent de toutes pour se rapprocher et finalement nous coiffer. C’est le genre de match que l’on aime jouer et qui a du plaire au public, le malheur c’est que la conclusion est douloureuse ".



(Source : http://www.elan-bearnais.fr)










" L'Elan a tendu les deux joues "


Incapables de gérer la fin de partie, les Palois se sont bêtement privés d'une seconde victoire européenne à l'extérieur qui leur tendait les bras.



C'est une vraie faute de goût. Même si le contexte était difficile dans cette salle infernale, l'Elan, improductif en attaque pendant les 5 dernières minutes, s'est privé tout seul d'un second succès en terre étrangère. L'équipe de l'Aris Salonique, moins impressionnante que son public et encore menée de 8 points à la 36e, n'en demandait pas tant. Aaron Miles et les siens ont manqué de sang-froid.
Ceci dit, rien n'a changé à Salonique. La présentation des joueurs locaux, dans l'obscurité et décibels poussées à fond, donne toujours le frisson et déjà grouillante bien avant le coup d'envoi, la salle dédiée aux furieuses abeilles de l'Aris (jaunes et nouires) a bien sûr réservé un acceuil " chaleureux "aux tombeurs du CSKA Moscou 18 ans après le dernier passage de l'Elan en ces mêmes lieux.

[center]" L'Aris aphone 9 minutes "[/center]

Invaincue dans son antre cette saison, la formation grecque est pourtant tombée sur un os d'entrée de jeu. Intraitables sous leur cercle, les Palois s'apputaient sur un tout bon Harrison , parfaitement rétabli après son entorse, afin de créer un premier écart (10-6, 4e).

Johnsen posait aussi sa pierre mais, en face, Scales (10 points en 6 minutes) dominait assaez copieusement ses deux " chiens de garde " successifs, a savoir Greer puis Ferchaud. Poussée oar ses fans infatigables, l'Aris, passée en zone et généreusement servie aux lancers (10 sur 12) , prenait donc momentanément les commandes du score (21-17, 8e). Du second quart-temps, on retiendra surtout l'excellente besogne défensive des hommes de Gordon Herbert. Pendant 9 minutes (!), ils variaient à loisir leur dispositif et n'autorisaient pas le moindre panier à des Gecs réduits à la portion congrue (1/10 derrière l'arc de cercle), tout heureux de grapiller quelques points sur la ligne de réparation. Cette pénurie faisait disjoncter Andre Mazzone, le coach local, mis au pilori par les arbitres qui, à travers cet acte courageux, faisaient aussi sortir d'une torpeur toute relative des gradins au bord de l'apoplexie.
Dans l'intervalle, l'Elan en avait profité pour s'accorder jusqu'à 10 longueurs d'avance (36-26, 16e) grâce à la production de Britton Johnsen. Mais, paradoxalement, l'Aris allait ensuite mieux gérer l'incident évoqué plus haut. Envoyé pas moins de 22 fois aux lancers en première période, l'Aris se remettait ainsi dans la course (36-33, 18e).
Il fallait alors que CC Harrison dégaine une troisième fois de loin afin de repousser le danger (41-35), au moins temporairement.
Car, dès la reprise, Salonique bondissait du vestiaire et sautait à la gorge de son invité. Emmenée par Scales, auteur de 5 points consécutifs, l'Aris n'avait besoin que de 4 minutes pour effacer son retard (45-45) et donner à la salle l'aspect d'un volcan en éruption !

[center]" La rage de Bauer, les bourdes de Miles "[/center]

Tenu en défense, Michael Wright, visiblement bien scouté par le staff grec, rentrait certes son premier panier. Mais dans la foulée, le petit Castle (8 pts dans le quart-temps) se jouait des défenseurs extérieurs béarnais pour causer de gros degâts (50-55, 30e).
L'affaire se compliquait singulièrement, d'autant que CC Harrison ne tardait pas à écoper de sa 4e pénalité (31e). Et pour ce qui est de l'ambience, on vous laisse imaginer...De la folie pure !

La folie , l'énergie communicative : voilà justement tout ce que l'on aime chez Mike Bauer appelé, hélas, à partir sous d'autres cieux. Malheureux aux tirs jusque-là (0/4), il serrait encore plus les poingts et, la rage aux lèvres, réussissait une série de premier ordre. Ses deux tirs primés consécutifs, suivis d'un contre, sortaient Pau-Orthez d el'ornière (58-57, 33e). Les 3 points apportés ensuite par d'Almeida (63-57) ne pouvaient qu'aoder un Elan désormais entré en résistance (69-61), 36e). Prêt à donner sa peau pour tuer dans l'oeuf la révolte attendue d'une Aris touchée, mais pas encore coulée. Effectivement, LLiadis et Wilkinson de loin (71-69), puis toujours LLiadis aux lancers cette fois (72-71, 38eà rallumaient pour de bon la flamme grecque.
Aaron Miles, qui n'est décidément pas un joueur de money-time, tendait lui les deux joues pour se faire gifler.
Deux mauvais choix consécutifs aggravés par une faute (sévère il est vrai) sur Castle, à seulement 8 secondes du buzzer, permettait à l'Américano- bosniaque, froid comme la lame au moment d'enfoncer le couteau, de doucher sévèrement l'Elan Béarnais. Quel gâchis !






" Déception dans les vestaires Palois "

Gordon Herbert : " Cétait une partie très serrée, dans une salle difficile, face à une équipe qui joue assez juste, surtout en défense.
Mais, à la fin, on perd trois balles qui font la différence. Des rebonds nous échappent, il y aussi ce lay-up manqué d'Aaron Miles. On peut donc avoir des regrets. Nous perdons à cause de quelques instants d'inattention
".

Frédéric Fauthoux : " On s'était imposé à Istanbul en étant derrière au score la plupart du temps. Ce soir, nous avons vu le contraire. On perdu un peu les pédales à la fin, il y a eu deux ou trois choix malheureux. A ce niveau-là, la différence se fait sur ces détails. C'est vraiment dommage car nous aurions pu faire la différence au classement. Ceci dit, le public de l'Aris est énorme ! Son équipe défend le plomb et est très difficile à bouger sur son terrain ".

Giorgios Sigalas : " C'est du bon boulot, surtout en défense. Ce résultat doit nous montrer que, avec autant de passion derrière nous et aussi notre défense, on peut faire quelque chose dans cette compétition. Continuons ".

Alex Scales : " Ce succès est stratégique. Nous avions été très bien préparés par le coach, et nos fans ont fait le reste ".


(Source : La République des Pyrénées)
philip_pau
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Message par philip_pau »

Au fait, est-ce que Gordon Herbert sait exactement ce qu'il fait avec ses joueurs ?

Parce que " virer " Bauer est à mons sens une grosse bêtise.

J'ai une solution pour lui, pourquoi ne pas virer Miles, prendre un meneur/scoreur et garder et Johnsen et Bauer car Miles vient de brûler pas mal de joker....
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PAULY
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Message par PAULY »

Nix a écrit : mais comme toujours, dans toutes les galères, il faut un bouc-émissaire ... alors tantôt gilchrist, tantôt miles, tantôt herbert ... on se réfugie derrière la fameuse vox populi et on suit le bétail ... ça donne de l'importance, on se sent fier de dire comme les autres ...
...
Gilchrist n'a pas eu droit à une seconde puis à une troisième puis à une énième chance. En ce qui concerne Miles, on ne peut pas dire que ce soit suivre la vox populi (celle qui a fait virer Didier soit dit en passant) que de dire qu'il ne fait pas l'affaire. Dernier lancer raté à l'ASVEL qui a failli nous coûter le match, fin catastrophique contre le HTV, idem contre Roanne et la cerise sur le gâteau hier soir. Il ne lui reste plus qu'à confirmer jusqu'à fin décembre où on risque de compiler 5 ou 6 défaites de plus et la, il sera peut être trop tard pour réagir, à moins que d'ici la, joueurs et entraineur se soit entretués
fd64
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Message par fd64 »

philip_pau a écrit :Au fait, est-ce que Gordon Herbert sait exactement ce qu'il fait avec ses joueurs ?

Parce que " virer " Bauer est à mons sens une grosse bêtise.

J'ai une solution pour lui, pourquoi ne pas virer Miles, prendre un meneur/scoreur et garder et Johnsen et Bauer car Miles vient de brûler pas mal de joker....
Meme si Miles n'a pas fait un mauvais match, il n'a pas ete non plus extraordinaire et des 3 trois US que tu cites, effectivement c' est sans doute Miles le plus leger.
Malheureusement, Bauer relegue Rupert au bout du banc, et a mon avis, l'Elan peut quand meme difficilement se permettre d'avoir 2 joueurs de ce calibre (et surtout de ce salaire :)) sur le banc.

Sinon, quelqu'un a remarque que Seillant a pas de declarations ? Bizarre ...

Et puis aussi, merci Philippe d'avoir fait dans la sobriete. C'est quand meme drolement plus agreable ! :wink:
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didier labrit-badie
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Message par didier labrit-badie »

Bon, des matchs j'en ai vu mais avoir un arbitrage à sens unique pendant le match ET à la fin, jamais.
Ils n'ont rien sifflé sur les multiples fautes faites sur Wright, l'empêchant de prendre position et de recevoir des balles. Il a même fallu changer son fusil d'épaule et passer par des passes lobées aléatoires pour le servir. Si Massey avait été palois et avait fait la même chose il avait 5 fautes à la pause puisque toutes les fautes paloises, elles, étaient sifflées. Le différentiel de lancers tentés est énorme sur un match à petit score.
Car ce qui nous amène à cette fin serrée c'est les mauvaises habitudes défensives grecques prises puisqu'on les laissait faire. Sinon c'est +15 ou 20 à la fin du match. Le 3ème 1/4 est le summum.
Revenons à cette fin: bien évidemment c'est pas les arbitres qui rentrent les 3pts ou qui ratent les shoots de Miles, mais son interception est parfaitement valable pour moi d'autant plus(et on le voit super bien au ralenti) que Castle a son avant bras droit dans le bas ventre d'Aaron pour le repousser. Sur ce coup Miles partait seul en contre-attaque.
Autre chose, personne ne parle d'un rebond défensif sous le cercle de l'élan à la fin, celui où Jonhsen ne maîtrise pas la balle puis finit en touche en faisant sa 5 ème faute: sur le shoot grec Massey balance dans le dos Wright qui saute à contre temps et sous son cercle, du coup Massey est à la lutte avec Johnsen qui laisse échapper la gonfle.
Voilà, j'ai vidé mon sac sur ce sujet là et ça soulage!! Je pensais que la victoire face au CSKA donnerait du crédit à l'élan, il n'en est rien et ça m'énerve...

Ensuite je ne vais pas rentrer dans le détail du jeu, par contre je ne comprends que sur ce forum on n'insiste que sur les mauvaises actions et qu'on démonte toujours 1 ou 2 joueurs en s'acharnant.
Si je lis les comptes rendus du match de Roanne, D'Almeida n'est pas meneur, est un éternel espoir, il faudrait le mettre dehors et le remplacer, bref, il est à jeter. Est-ce que quelqu'un a vu son match hier? Ne faudrait-il pas insiter sur le fait qu'il a trés bien tenu la balle et a été décisif sur plusieurs actions tant défensives qu'offensives? A force il ne ressort que du négatif et c'est frustrant à lire...

Sur le match finalement je regrette qu'Herbert n'ai pas un dernier temps mort pour gérer les 4 dernières secondes. Ferchaud n'aurait peut-être pas fait qu'un bref passage derrière la ligne à 3 points et si c'était la prolongation qui était en jeu, peut-être qu'on aurait commandé un pick'n'roll pour Wright, mais avec des si...
Sur la fin aussi personne ne parle des lancers de CC et Wright. Ils coûtent 2 points...

L'attitude professionnelle de Bauer est à souligner, tout comme l'ouverture d'Herbert qui n'est pas si entêté que ça...
philip_pau
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Message par philip_pau »

fd64 a écrit :
philip_pau a écrit :Au fait, est-ce que Gordon Herbert sait exactement ce qu'il fait avec ses joueurs ?

Parce que " virer " Bauer est à mons sens une grosse bêtise.

J'ai une solution pour lui, pourquoi ne pas virer Miles, prendre un meneur/scoreur et garder et Johnsen et Bauer car Miles vient de brûler pas mal de joker....
Meme si Miles n'a pas fait un mauvais match, il n'a pas ete non plus extraordinaire et des 3 trois US que tu cites, effectivement c' est sans doute Miles le plus leger.
Malheureusement, Bauer relegue Rupert au bout du banc, et a mon avis, l'Elan peut quand meme difficilement se permettre d'avoir 2 joueurs de ce calibre (et surtout de ce salaire :)) sur le banc.

Sinon, quelqu'un a remarque que Seillant a pas de declarations ? Bizarre ...

Et puis aussi, merci Philippe d'avoir fait dans la sobriete. C'est quand meme drolement plus agreable ! :wink:
Puisque que tu parles de Rupert.

Le problème avec lui c'est qu'il a un très gros salaire et que l'Elan ne peut se permettre de le " laisser " sur le banc.
Mais entre un Rupert et un Bauer, le choix est vite fait.
D'autant plus que Thierry Rupert sera en fin de contrat à la fin de la saison alors mettre Bauer dehors, on risque de s'en mordre les doigts.

Concernant Miles ça va vraiment devenir un problème car à force de lui laisser chance sur chance, il va finir par ne plus en avoir.

Quel club de Pro A (chez les grosses écuries) et surtout en Euroligue possède " une faiblesse " au poste de meneur ?

Il fait des passes, ok, mais au niveau du scoring , il est vraiment très faible.
Certainement pas le joueur annoncé à son arrivée ou on était censé détenir un " crack ".

Et je crois qu'on pourrait lui laisser tout le temps qu'il veut, il n'apporterait guère plus en terme de leadership offensif.

Il n'a pas de shoot et ça, c'est problématique !!!!
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