[ProA - J12] Elan 73 - 65 Le Mans

[Karamasof]

Gordon Herbert : « On a eu de vraies difficultés pendant 12 à 15 minutes durant lesquelles Le Mans a véritablement dominé le match. Et puis dans le sillage de Ricardo Greer a été très présent sur tous les fronts, on a retrouvé notre énergie et c’est nous qui avons dominé le reste du match. Notre domination au rebond (43 à 29) est une statistique impressionnante et là encore Ricardo a été énorme… Le banc lui aussi a été très fier dans le troisième quart temps. Ferchaud, Rupert, Mahinmi et d’Almeida nous ont apporté de précieuses minutes au moment ou nous avions besoin de reposer les cinq titulaires qui avaient fourni un gros effort pour revenir de moins 12. On voit d’ailleurs que nous sommes fatigués, Le Mans aussi… Mais il était très important d’attaquer cette série de trois matches au palais par un succès. »

Thierry Rupert : « Celle là elle fait du bien… Au classement d’abord car on en avait impérativement besoin mais je crois qu’il y a eu aussi la manière. Toute l’équipe s’est battue et ne s’est jamais paniquée. Il ne faut cependant pas parler d’un déclic… On pourra en parler après deux trois succès consécutifs… »

Xane d’Almeida : « On n’était pas là jusque là en championnat et à force de dé… on s’était mis la pression et en fait on a attaqué ce match la peur au ventre… Avec beaucoup de cœur aussi et la réaction ne s’est pas faite attendre… On en avait tellement besoin. »

Ian, Mahinmi : « Nous étions derrière Le Mans, on les rejoint c’est un premier pas dont nous sommes satisfaits bien sûr. Nous avions préparé le match avec le même esprit qu’à Naples mais les intentions ne sont pas restées lettre morte. Il faut que ce soit simplement un début… »

Aaron Miles : « Plus on va aller et mieux on sera, une équipe ne se construit pas en si peu de temps… On devait démarrer un jour ou l’autre pour confirmer que nous ne sommes pas seulement focus sur l’Euroligue. Jusque là on progressait sans concrétiser ; cette victoire peut-être positive pour l’avenir. »

Michael Wright : « Ce fut un vrai grand match avec une intensité de tous les instants. A moins douze on a du faire un gros effort pour ne pas les laisser s’échapper. On a eu alors les vraies bonnes attitudes et on a repris le tempo du match en sachant le garder jusqu’au bout. C’est une victoire importante, nous savions tous que nous n’avions plus de joker. »


Vincent Collet : « On a très bien abordé le match. On savait que Pau serait prêt et qu’on ne jouerait pas le 12ème du classement… On a tenu nos objectif durant un gros quart d’heure et puis on a tout perdu entre la 17ème et la 25ème minute… Et à Pau, c’est rédhibitoire, on savait qu’une fois devant il ne lâcherait plus rien. On ne perd que 6 balles mais eux n’en perdent que 8, le rebond nous fait très mal aussi. Il aurait fallu un grain de folie mais avec un 0 sur 13 à trois points ça devenait difficile… Ils n’en mettent que 4 mais ils nous font tous très mal surtout ceux de Johnsen et Harrison au buzzer.
On revient bien à moins 4 mais là Ricardo Greer d’une claquette tue le match… »

(source: http://www.elan-bearnais.fr/)

[JC]

Ouffff! Comme vous tous ravi de la victoire et de l'activité inlassable de Greer, et de ses nombreux rebonds (un superbe double/double) d'autant que Wright très bon attaquant est une piètre rebondeur. Il doit y avoir une entente entre eux: moi je marque, toi tu prends les rebonds. D'ailleurs si Wright était un excellent défenseur (on ne peut pas tout avoir), il serait financièrement intouchable. En tout cas s'il ne se blesse pas, c'est une assurance tout risque.
Ferchaud n'a eu qu'un vrai shoot ouvert à 3 pts et il l'a mis. Les adversaires ont vendangé les leurs car la défense était très présente.
Miles s'arrange. Il prend de plus en plus conscience de ses limites. Ses 2 pénétrations ont été couronnées de succès et il a très bien défendu.
Seule remarque concernant Gordy, 4 joueurs on atteint ou dépassé les 30 mn de jeu. Le banc me semble cependant pas si nul qu'on ne puisse lui faire confiance...

[pascal64lons]

Wright ne prends pas trop de rbds du fait de son manque de taille et de jump. Sacrée verticalité!! On connait ça!!
Par contre je le trouve très bon défenseur. Sur les picks ad rolls, sur les aides, sur les drives adverses, il est là. Il a une très bonne lecture du jeu à mon avis. De plus il est plutôt rapide en contre-attaque malgré son gabarit.
Par contre, quel jeu dos au panier!! C'est vrai que c'est un pivot comme on n'en as pas eu depuis quelques années. Pour moi, même Rod n'avait pas cette qualité de jeu. Il en avait d'autres.

[PAULY]

ouai, et d'après daucé, une antisportive qui a été annulée après les lancers francs réussis par greer ... donc les deux lancers annulés, et ballon rendu au mans ... (le score était dans les 30-35 points) ...

Rien à voir !!! Anti-sportive annulée après que Johnsen ait mis ses deux lancers, mais ballon rendu à Pau et faute donnée à Batum.

c'est quand même assez nul à ce niveau, pourquoi Jonhsen est-il allé tirer les lancers alors que la faute n'a pas été commise sur lui, a-t-il cru que c'était une technique qui avait été sifflée ? a-t-il voulu tricher ? j'ai eu longtemps peur que ces 2 points nous manquent à la fin

[KINDER64]

ouai, et d'après daucé, une antisportive qui a été annulée après les lancers francs réussis par greer ... donc les deux lancers annulés, et ballon rendu au mans ... (le score était dans les 30-35 points) ...

Rien à voir !!! Anti-sportive annulée après que Johnsen ait mis ses deux lancers, mais ballon rendu à Pau et faute donnée à Batum.

c'est quand même assez nul à ce niveau, pourquoi Jonhsen est-il allé tirer les lancers alors que la faute n'a pas été commise sur lui, a-t-il cru que c'était une technique qui avait été sifflée ? a-t-il voulu tricher ? j'ai eu longtemps peur que ces 2 points nous manquent à la fin

C'est de bonne guerre. Greer avait fait 1/2 juste avant, Johnsen mine de rien s'est présenté direct sur la ligne et personne hormis quelques Manceaux n'avaient rien vu. Bien tenté.
Ca se tente assez frquemment. Ca passe, c'est un joli petit coup, on se fait prendre, c'est normal de prendre une sanction. C'est comme les sorties de balle où chacun veut récupérer le ballon. C'est de l'intox

[philip_pau]

[center][/center]






[updown][center]PRO A : SAISON 2006/2007[/center][/updown]



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[updown][center]PRO A : SAISON 2006/2007[/center][/updown]







[center]12eme JOURNEE : Match ALLER[/center]






ELAN BEARNAIS PAU-ORTHEZ : 73


[center]/[/center]


[right] LE MANS: 65[/right]








[scroll]" MVP : RICARDO GREER : 18 pts (5/9 aux tirs, 7/11 aux lfrs), 16 rbds dont 6 off., 7 ftes prov., 2 inter., 5 pds pour une éval de 33 "[/scroll]









" ProA - Pau-Orthez confirme l'embellie en battant Le Mans "


Porté par un Ricardo Greer impeccable, Pau-Orthez a confirmé l'embellie observée cette semaine en Euroligue après sa victoire à Naples en battant Le Mans (73-65), l'autre club français qualifié en C1, lors de la 12e journée du Championnat de France de basket-ball ProA, dimanche.

Un véritable soulagement pour les Palois qui avant cette journée occupaient un siège aussi inhabituel qu'inconfortable en bas de tableau. Ils figurent désormais parmi les équipes classées 10e ex-aequo, à égalité de points avec leurs victimes du jour.

Des victimes sarthoises qui passaient pourtant pour de possibles bourreaux tant elles avaient bien négocié le début de match, dont l'affiche en des temps pas si éloignés, rimait systématiquement avec les sommets de la ProA.

Moins en jambes, l'Elan béarnais subissait le départ en fanfare de l'ailier américain du Mans Kenny Gregory. Pas forcément plus adroits -ils signent un terrible 0 sur 13 à 3 points -, les Sarthois s'en tiraient grâce à leur nette supériorité au rebond offensif (9-12, 11-18.).

Mis en confiance, le MSB attaquait bille en tête le deuxième quart-temps avec un jeu d'attaque efficace à une touche de balle, une véritable démonstration collective qui reléguait Pau-Orthez à 14-26.

Greer intenable



Les leaders de la dernière saison régulière ne capitulaient pas pour autant. Dans la foulée du géant Britton Johnsen (2,08 m) puis dans celle de Michael Wright, Pau revenait à 28-28 après avoir infligé un 11-0, puis de nouveau à 37-37.

"On a eu sept minutes difficiles mais après toute l'équipe a combattu et à l'image de Ricardo Greer qui a donné beaucoup d'énergie, nous avons dominé Le Mans aux rebonds pendant 25 minutes", s'est réjoui Gordon Herbert l'entraîneur palois.

La partie changeait de mains, sous l'influence d'un Greer intenable au rebond (16 au total), tandis que Le Mans s'en remettait à quelques performances individuelles (52-41, 62-50).

Les champions de France sarthois revenaient pourtant à cinq points à moins de quatre minutes du terme, puis quatre à moins de deux minutes mais une claquette de l'inévitable Greer et une fin de match en roue libre des hommes de Gordon Herbert ne leur laissaient plus aucun espoir.

"Le coach nous a dit que le rebond serait important donc j'y suis allé, résume Greer le héros du jour. On a joué dur et en équipe. J'espère que c'est le début d'une série positive".


(Source : http://www.lnb.fr)










" Pau se ressaisit face au Mans "


Dimanche, Pau a su réagir face au Mans en enregistrant sa cinquième victoire de la saison (73-65), ce qui le relance un peu au Championnat, où il remonte à la 12e place.


Dimanche, Pau-Orthez s'est donc imposé, à domicile, face au Mans (73-65) et s'est un peu relancé au Championnat ou tout du moins s'est éloigné de la queue du peloton, passant de la 17e à la 12e place. Les Palois n'ont enregistré cependant que leur cinquième victoire en douze journées de Championnat. Michael Wright a été l'homme du match du côté de Pau, inscrivant 22 points et prenant 8 rebonds. Les joueurs de Gordon Herbert ont, de manière général dominé le secteur offensif. En témoignent le bilan de Ricardo Greer (18 pts, 5 rbds) et Britton Johnsen (12 pts, 5 rbds). Côté Manceau, Kenny Gregory a tenu la maison avec 19 points et 8 rebonds, tout comme Sandro Nicevic (17 points). Le Mans avait pourtant bien tenu le coup jusqu'à la fin du deuxième quart-temps (37-37) avant de laisser filer Pau au retour des vestiaires (58-50) et de ne jamais parvenir à refaire son retard.


(Source : http://www.lequipe.fr)










" Pau se donne de l’air "


Dans le sillage d’un Ricardo Greer impressionnant (18 points, 16 rebonds), Pau-Orthez a dominé Le Mans dans le choc de la 12e journée de Pro A. Un succès qui permet aux Béarnais de sortir la tête de l’eau au classement.



Ricardo Greer a mené Pau à la victoire contre Le Mans.



Opposition entre les deux représentants français en Euroligue, l’affiche entre Pau et Le Mans promettait du spectacle au public du Palais des Sports ce dimanche en clôture de la 12e journée de Pro A. D’autant que les Béarnais, relégables après un début de championnat difficile, étaient dans l’obligation de gagner pour ne pas rester dans les profondeurs du classement.

Le MSB part fort
En début de partie, les hommes de Gordon Herbert, qui ont joué et gagné jeudi à Naples en Euroligue, semblaient avoir les jambes plus lourdes que les Manceaux, revenus de Moscou mercredi. Hormis Michael Wright, impeccable dans la raquette, les Béarnais subissaient le rythme du MSB. Dans le sillage d’un virevoltant Kenny Gregory (10 points dans le premier quart-temps) et grâce à une domination sans partage au rebond offensif (6-2), Le Mans faisait rapidement la course en tête (9-12, 7e, 11-18, 9e). Pau se retrouvait vite privé de sa meilleure arme, Michael Wright, bien muselé par Sandro Nicevic. Avec son compère de l’intérieur, Alain Koffi (11 points, 7 rebonds à la pause), le Croate permettait aux champions de France de creuser le premier écart significatif (14-26, 12e). Mais après deux lancers francs de Britton Johnsen annulés car c’était à Ricardo Greer de les tirer, ce qui entraînait quelques minutes de confusion autour de la table de marque, les Palois retrouvaient des couleurs. Le public donnait enfin de la voix et Greer (10 points, 8 rebonds après 20 minutes) se mettait au diapason de Wright pour infliger un 11-0 au Mans et permettre à son équipe de recoller (28-28, 16e). Les dernières minutes de ce premier acte donnaient lieu à un joli mano a mano entre Wright (18 points au repos) et le duo Koffi-Nicevic mais personne ne prenait l’avantage (37-37, 20e).

Le show Ricardo Greer
Les Palois étaient désormais bien dans la partie et imprimaient leur rythme au match. Aaron Miles (8 points, 5 passes) gérait parfaitement les offensives de son équipe, trouvant alternativement Ricardo Greer ou Britton Johnsen à la périphérie (un tir primé chacun) ou Wright à l’intérieur (22 points au final). L’Elan prenait ses aises au tableau d’affichage (52-41, 25e) et Le Mans ne trouvait plus la solution. Une faute antisportive très discutable, sifflée contre Yannick Bokolo, achevait d’énerver les Sarthois qui perdaient le fil de leur jeu. Pau n’en demandait pas tant et régalait son public (57-45, 27e). Mais la fatigue faisant son apparition, la partie perdait en intensité. Les pertes de balles se multipliaient, de même que les coups de sifflets du corps arbitral, si bien que les débats devenaient de plus en plus hachés. Sans rythme, Le Mans, équipe athlétique s’il en est, n’inquiétait pas les Palois qui menaient tranquillement leur barque (58-50, 30e) en s'appuyant notamment sur leur domination au rebond (43 à 29). Seul Nicevic, qui parvenait même à trouver la mire en s’écartant du cercle, semblait pouvoir réveiller les Manceaux. Mais le Croate (17 points, 5 rebonds) était trop seul et Pau filait doucement vers la victoire (64-54, 35e), sous la houlette d’un Ricardo Greer de gala (18 points, 16 rebonds, 5 passes et 7 fautes provoquées). Grâce aux lancers francs de Gregory (19 points, 5 rebonds) et Bokolo, le MSB revenait bien à -4 à moins de deux minutes de la fin (67-63). Mais Greer, d’un panier et d’un rebond défensif crucial, permettait finalement à l’Elan de préserver son succès (73-65). Cette victoire fait du bien au club du président Seillant qui sort enfin de la zone rouge. Surtout, les Béarnais semblent avoir retrouvé une intensité et une agressivité défensive indispensable pour espérer jouer les premiers rôles dans ce championnat.


(Source : http://www.sport24.com)









" Et Ricardo Greer mit le couvercle "

Il ne restait plus qu’une minute et demi à jouer et Bokolo d’un lancer rapprochait le Mans à 4 points (67-63), c’est peu dire si la balle dont l’Elan héritait était de la plus haute importance dans ce final tendu
Les béarnais la jouèrent sur Michael Wright leur métronome, leur leader offensif et leur point de fixation une fois encore irréprochable. Mais les Mnaceaux avaient vu venir le coup et vinrent trapper sur l’intérieur américain l’obligeant à forcer son shoot que le cercle renvoya…
Surgit alors Ricardo Zorro Greer, que la rotation mancelle oublia, et sa claquette victorieuse envoya l’Elan au paradis d’un succès en championnat (69-63)… Le Mans n’avait plus le temps, ni les jambes ni l’adresse (0 sur 13 à 3 points) pour revenir à la charge…
Ricardo Zorro Greer, oui, l’homme est effectivement monté sur son grand cheval, a aussi coiffé son grand chapeau et enfin pris tout ce qui passait au dessus du cercle avec son lasso…
18 points, 16 rebonds, 5 passes, 7 fautes provoquées, 33 d’évaluation : Gordon Herbert, lui-même, pourtant grand défenseur de la philosophie de groupe, y est allé de son compliment personnel lors de la conférence de presse d’après match…
« Il nous a transmis toute son énergie » dira le coach de l’Elan à l’adresse de celui qui a ô combien contribué à renverser la bataille du rebond, bien mal engagée, et finalement remporté 43 à 24, un véritable massacre…
C’est aussi un grondement féroce du palais à la 13 ème minute qui mit le feu aux poudres. L’étourderie des béarnais qui substituèrent le tireur de lancer franc sur une anti- sportive de Bokolo se virent refuser les deux points et restaient donc à 12 longueurs des manceaux (14-26) sans que le public ne comprenne vraiment pourquoi…
Mais sur le fond, la domination des visiteurs restait des plus logiques puisque Gregory survolait le match et l’Elan était alors tout content de voir Wright lui répondre presque coup pour coup pour éviter le pire…
Un Wright tout aussi heureux de voir arriver à son secours le Zorro du jour, à eux deux les deux hommes firent monter l’Elan en régime et le 11-0 qui suivit et dans lequel ils prirent 9 points, remettait l’Elan sur la même ligne (28-28 , 37-37).
La mi-temps eut le très bon goût de ne couper aucune ardeur des béarnais et un brin de réussite en prime, deux triplés pourtant compliqués (Johnsen et Harrison) au buzzer propulsait l’Elan aux commandes (45-39) et même 57-451 puisque Zorro en remettait une couche toute personnelle, envoyant Johnsen au alley hoop.
De moins douze à plus douze, l’effort avait été violent qui obligeait Herbert ouvrir son banc sous peine de mettre son cinq dans le rouge… Un banc qui allait justifier toute la confiance du coach, Mahinmi notamment effectuant un second passage bien plus saignant que le premier. Et c’est avec un 100% de réussite durant 7 minutes que Rupert, Mahinmi, Ferchaud, D’Almeida , aux côté de l’inévitable Greer ne gâchèrent rien , l’Elan virant à la demi-heure à plus 8 (58-50).
L’affaire se présentait toujours aussi bien (62-50) lors de l’entame du sprint mais une anti-sportive contre Ferchaud coûtait le maximum et Le Mans y croyait de nouveau (64-58.), d’autant que Nicevic profitait d’un temps de repos de Wright pour faire parler son talent (67-0, 67-62)… Le sommet des mal classés était de nouveau sous tension surtout lorsque derrière une balle perdue, Miles fautait et permettait à Bokolo de serrer encore davantage le planchot (67-63) …
La suite on la connaît Greer allait surgir, une fois de plus dans ce match qui valait à l’Elan d’e se réconcilier aussi avec le championnat…








" Elan-Le Mans : réactions "

Gordon Herbert : « On a eu de vraies difficultés pendant 12 à 15 minutes durant lesquelles Le Mans a véritablement dominé le match. Et puis dans le sillage de Ricardo Greer a été très présent sur tous les fronts, on a retrouvé notre énergie et c’est nous qui avons dominé le reste du match. Notre domination au rebond (43 à 29) est une statistique impressionnante et là encore Ricardo a été énorme… Le banc lui aussi a été très fier dans le troisième quart temps. Ferchaud, Rupert, Mahinmi et d’Almeida nous ont apporté de précieuses minutes au moment ou nous avions besoin de reposer les cinq titulaires qui avaient fourni un gros effort pour revenir de moins 12. On voit d’ailleurs que nous sommes fatigués, Le Mans aussi… Mais il était très important d’attaquer cette série de trois matches au palais par un succès. »

Thierry Rupert : « Celle là elle fait du bien… Au classement d’abord car on en avait impérativement besoin mais je crois qu’il y a eu aussi la manière. Toute l’équipe s’est battue et ne s’est jamais paniquée. Il ne faut cependant pas parler d’un déclic… On pourra en parler après deux trois succès consécutifs… »

Xane d'Almeida : « On n’était pas là jusque là en championnat et à force de dé… on s’était mis la pression et en fait on a attaqué ce match la peur au ventre… Avec beaucoup de cœur aussi et la réaction ne s’est pas faite attendre… On en avait tellement besoin. »

Ian Mahinmi : « Nous étions derrière Le Mans, on les rejoint c’est un premier pas dont nous sommes satisfaits bien sûr. Nous avions préparé le match avec le même esprit qu’à Naples mais les intentions ne sont pas restées lettre morte. Il faut que ce soit simplement un début… »

Aaron Miles : « Plus on va aller et mieux on sera, une équipe ne se construit pas en si peu de temps… On devait démarrer un jour ou l’autre pour confirmer que nous ne sommes pas seulement focus sur l’Euroligue. Jusque là on progressait sans concrétiser ; cette victoire peut-être positive pour l’avenir. »

Michael Wright : « Ce fut un vrai grand match avec une intensité de tous les instants. A moins douze on a du faire un gros effort pour ne pas les laisser s’échapper. On a eu alors les vraies bonnes attitudes et on a repris le tempo du match en sachant le garder jusqu’au bout. C’est une victoire importante, nous savions tous que nous n’avions plus de joker. »


Vincent Collet : « On a très bien abordé le match. On savait que Pau serait prêt et qu’on ne jouerait pas le 12ème du classement… On a tenu nos objectif durant un gros quart d’heure et puis on a tout perdu entre la 17ème et la 25ème minute… Et à Pau, c’est rédhibitoire, on savait qu’une fois devant il ne lâcherait plus rien. On ne perd que 6 balles mais eux n’en perdent que 8, le rebond nous fait très mal aussi. Il aurait fallu un grain de folie mais avec un 0 sur 13 à trois points ça devenait difficile… Ils n’en mettent que 4 mais ils nous font tous très mal surtout ceux de Johnsen et Harrison au buzzer.
On revient bien à moins 4 mais là Ricardo Greer d’une claquette tue le match… »


(Source : http://www.elan-bearnais.fr)




Stats du match : http://www.lnb.fr/index.php?pid=6&game=2005

Classement Général provisoire : http://www.lnb.fr/index.php?pid=7


(Source : http://www.lnb.fr)

[alien64]

Bravo à l'élan pour cette belle victoire, avec un +8 qui sera peut-être utile en fin d'année ?

Surtout, merci a l'équipe d'avoir enfin défendu avec férocité, comme en euroligue.
Même si les Manceaux connaissent quelques problèmes offensifs (notamment l'adresse à 3pts à cause de la convalescence de Wheeler et de l'absence de Bogavac), les laisser à 65pts est une belle perf.
Bravo aux joueurs, notament Ricardo, pour la maitrise totale du rebond, élément clé qui a fait basculer le match en notre faveur.
Il faut dire que Campbell, habituel top rebondeur du MSB, n'était pas à la fête. En rendant 12cm à Johnsen et en se coltinant la défense tenace de Rupert, l'intérieur US du MSB à payé son déficit de centimètres cumulé à la fatigue européenne. Peut-être qu'Adjiwanou aurait mérité quelques minutes de jeu ?

Pour les Manceaux, je ne m'inquiète pas trop pour leur avenir car s'ils ont comme nous et la SIG pris un lourd retard sur les leaders (5pts), ils reviendront dans la course aux playoffs, surtout une fois l'euroligue terminée. Si Koffi continue ainsi alors le départ de Skelin sera bien comblé et les Manceaux auront probablement le secteur intérieur le plus solide de pro-a. Leur principal problème se situe comme nous à la mène, Wheeler n'étant encore que l'ombre de lui même et les deux jeunes meneurs n'ayant pas réussi à franchir un cap supplémentaire (un peu comme Xane chez nous).

Au classement général, si les 3 premiers se sont échappés et seront très durs à rattraper, la 4ème place est à seulement 2 pts devant (et la 17ème à 1pt derrière !). Il faudra que l'élan montre la même envie dans les autres salles de pro-a pour accéder au haut de ce classement.
Par rapport au départ catastrophique d'il y a 2 ans, où Didier Gadou avait très bien redressé la barre, faisant de l'élan la meilleure équipe des matchs retour et accrochant la 6ème place, l'élan 2006/2007 montre un potentiel bien plus impressionnant, notamment à l'intérieur où la paire Johnsen-Wright est techniquement et physiquement bien au dessus des Lux-T.Gadou-Rahimic (niveau correct de pro-a mais pas plus).

[NIKKO]

Bravo aux palois pour cette superbe victoire : en CDF ca fait du bien.

Je retiens 2 choses sur le match :

1) C'est la qualité médiocre de l'arbitrage (comme d'habitude), mais là les hommes en gris ont vraiment été mauvais.
Les fautes de Batum, Nicevic, les anti-sportives sauf celle sur Greer et ben y en pas. Alors celle qu'il siffle sur Ferchaud, alors celle là c'est la plus belle - quoique celle de Bokolo ou Amagou est pas mal non plus : il prend une anti-sportive parce qu'il a explosé sur un écran ??????!!!!!!!
De toute façon y a aucun arbitre français qui officie en euroleague : faut pas se demander pourquoi. Et les équipes françaises quand elles passent du CDF à l'euroleague, au niveau physique on se fait démonter (les arbitres d'euroleague laissent jouer).

2) Les palois semblent branchés sur courant alternatifs, en effet sur certaines séquences ils sont irrésistibles et sur d'autres ils sont passifs - mais enfin dans l'ensemble je les ai tous trouvé bon ou assez bon.

Mention spéciale à Miles qui a arrêté les raids suicidaires, mais qui quand même n'apporte toujours pas de danger à 5/6 mètres et ca c'est quand même pas top. On voit bien que son adversaire direct lui laisse un bon mètre en tête de raquette ce qui fait que la défense est plus reserrée, mais bon il a fait le job correctement et c'est bien la le principal.
Match énorme de Greer et de Wright. Greer, pour moi c'est le type parfait du filou, en effet il sait se faire oublier alors que tout le monde le connaît, et c'est là qu'il surgit pour te planter un 3 pts, une claquette, une contre-attaque, un dunk : il est ENORME !!! Quand à Wright que dire si ce n'est qu'il est trés fort prés du cercle, c'est le genre de ricains qu'on ne voit pas passer souvent chez nous.

Continuer comme ca et on finira fort ! A +. sirene: sirene: sirene: sirene: sirene: sirene: sirene: sirene: sirene:

[NIKKO]

Je rajoute une petite chose de mon précédent topic, ne pas oublier quand même que Miles a perdu 4 ballons et donné 5 passes - la encore le ratio n'est pas génial - à méditer.

[alien64]

Comme pour les supporters Manceaux, je pense que nous devrons être patients avec notre meneur titulaire et que ceux ci devraient progresser au fur et à mesure que la saison avance.
Le leur se remet péniblement de sa lourde blessure alors que le notre manque cruellement d'expérience du jeu européen et doit travailler son shoot, soit deux problèmes différents mais pour des résultats a peu près similaires.
A noter que la SIG a aussi du mal avec Cooper-Darrigand et que du coup leurs résultats sont également en dent de scie, ce qui montre bien l'importance de ce poste.
On verra maintenant comment les Nancéens arrivent à gérer la perte de Linehan pour se maintenir en tête, d'autant plus que les deux autres co-leaders ont quand même le gros avantage de ne pas jouer en semaine. Le choix du pigiste sera crucial.

[KINDER64]

Miles, hier, a fait 4/6 avec que des shoots à 2pts. Il a eu très peu de déchets dans ses tirs. C'est trop tôt pour dire qu'il est devenu adroit, mais à Naples aussi il a mis les paniers qu'il fallait et avait un pourcentage correct.
Hier, il a saisi l'opportunité, un shoot légérement décalé tête de raquette qu'il a mis et s'est joué 2 fois des écrans pour aller filer au lay-up facile. On pourra longtemps trouver un défaut à untel ou untel sinon.
Je crois qu'une ou 2 balles perdues sont dûes à la passe de trop, comme contre Roanne, où il a voulu faire le spectacle avec une passe par dessus l'épaule alors qu'il n'avait qu'à mettre un double pas tranquille.

[Quasar]

Lessivé à la sortie le supporter...Passé par toutes les émotions et aussi par toutes les colères je ne vais pas en rajouter mais franchement Mr Castano à fait ressortir son fantôme planqué depuis un certain match ancien au palais que pour ma part il m'est difficile d'oublier.

Je souhaite d'ailleurs à ce sujet poser une simple question à nos spécialistes qui ont le règlement sous le coude: passe l'erreur arbitrale sur la "substitution de joueur" on peut arriver à la comprendre mais dites-moi: il n'y a pas un arbitre superviseur à la table ? D'ailleurs justement quelle est la lattitude de la dite table en pareil cas ? Est-il crédible de penser qu'elle peut signaler une telle erreur si elle en a conscience ou moment ou elle se produit ? Il me semble par exemple qu'elle intervient sur des questions de décompte de fautes on peut donc imaginer qu'elle signale une incohérence au niveau de l'application du règlement non ?


Sinon tout à été déjà dit sur le match...nous tenons une belle perle avec Wright c'est évident, sa technique dos au cercle est une vraie assurance et comme suggéré dans un autre post on sent du Sellers dans l'attitude.

Greer s'affirme de plus en plus comme le patron de l'équipe, son jeu, son charisme le désigne il me semble comme relai naturel du coach sur le parquet et hier il a su être énorme dans bien des compartiments.

Ferchaud fut rapidement pris en grippe par le corps arbitral qui lui a clairement signifié de "se taire" ce que bien entendu il ne fit pas et ce qui évidement eu comme effet de lui valoir de la punition du sifflet...dommage il s'est montré à son avantage sur quelques séquences et fait vivre la balle.

Le Rup' encore dans le tempo hier apporte un gros volume à l'équipe, sa rentrée fait vraiment du bien et valorise un banc bien riche désormais.

Xane à proposé une belle prestation hier il faut le signaler d'autant que ces dernières semaines n'avaient pas été faciles au niveau de la confiance pour lui.

Miles tient sans doute la son match référence en terme de sérieux et d'application. Style assuré, une très bonne lecture du jeu et des passes ciselées dans la droite lignée des meneurs/passeurs de l'Elan c'est une bonne nouvelle pour la suite. Je note aussi ses pénétrations réussies hier avec une certaine vista dans une jungle de bras et sa combativité rassurante...du mieux du bcp mieux et qui laisse entrevoir un meilleur ratio à terme, franchement pour ma part je perçois une adaptation progressive significative maintenant reste le shoot mi-distance à peaufiner pour devenir une menace permanente directe.

Mahinmi semble bien plus décontracté en sortie de banc et devient un joker plus avec une défense de fer, une gnac libératrice et au final un capital confiance retrouvé le tout emballé dans un jus physique qui lorsque la machine se met en route est tout simplement monstrueuse par moment. Ouah...on aime le voir comme ça !


Le coaching à été cohérent de mon point de vue pas grand chose à redire nous avons très vite compris que l'arbitrage feu d'artifice ne serait pas tendre avec la moindre manifestation d'humeur ou de contestation dès lors G.Herbert s'est auto-censuré en bout de ligne mais malgré cela il n'a pu se retenir une ou deux fois devant des "errances" discutables (une faute énorme qui claque dans le palais mais peut-être s'agissait t'il du vent ). Et je tiens à saluer la sportivité de V.Collet sur ce match comme sur les autres d'ailleurs il est resté vraiment très gentleman sur sa ligne je dis respect.

Pour conclure: j'ai trouvé le MSB probant dans son jeu sur certaines séquences mais trop friable psychologiquement et trop maladroit aussi. Trop friable car à un moment ils avaient vraiment la main mise sur le match mais ils déjoués je trouve avec quelques mauvais choix il faut dire également que le retour atomique de l'Elan après les deux lancers refusés n'a pas aidé les Manceaux à cet instant.

Bokolo est comme d'ordinaire très bon et assurément une pièce maîtresse, Nicévic à pesé dans le dernier quart et même fait tremblé l'Elan jusqu'à la claquette de Greer qui tua définitivement la révolte du MSB. Batum à payé lui aussi un arbitrage sévère et fut invité à ne pas finir le match pour 5 fautes. Il ne faut pas s'y tromper le MSB possède une équipe à fort potentiel mais se heurte lui aussi à des matchs en dents de scie depuis le début de la saison et se trouve confronté comme le précisait son président ce week-end à la même réalité que l'Elan cette année à savoir un niveau Pro A qui monte du fait de la présence plus affirmée d'Américains au sein des teams et ensuite en rapport avec la discipline de l'Euroligue qui impose un rythme dur avec des voyages et des oppositions difficiles sur semaine.

L'Elan ne doit bien sur pas s'enflammer après cette victoire mais il peut raisonnablement nourrir d'autres ambitions que celles des dernières semaines en tenant la un bon match référence qui propose une bonne bouffée d'air frais dans une atmosphère qui semblait un peu lourde ces derniers temps...

Allez rendez-vous cette semaine pour l'Euroligue

[KINDER64]

La table a aussi fait sa petite boulette de la journée, mais très vite rétablie
Après le 3 pts d'un joueur de l'élan, l'officiel qui s'occupe des points a rajouté le panier aux Manceaux qui menés 40-32 au lieu de 37-35. Une faute d'inatention sans aucun préjudice et rectifié de suite. Seillant l'a vu et en rigolé avec l'officiel de la ligue je crois.
Sur le banc lors des temps-morts, Bauer et Johnsen ont beaucoup parlé ensemble. Ils ont l'air vraiment amis et pas concurrent. C'est joli à voir.
Greer et Herbert aussi parle beaucoup ensemble. Leur prise de tête d'il y a peu n'avait rien d'alarmant et devait être qu'un petit désaccord.

[philip_pau]

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" Rébellion en Béarn "


Très mal parti, Pau a su trouver les valeurs du combat et de la révolte pour s'imposer.


MAL EMMANCHES en Championnat , ou ils restaient sur trois défaites, les Palois se sont extirpés hier soir de leur marécage de fond de clasement. Ils ont aussi renvoyé à leurs lacunes des Manceaux déjà en appel d'une sévère défaite en Euroligue à Moscou (57-74).
Alors, Pau enfin revigoré ? Ricardo Greer, héros valeureux de la révolte béarnaise, voulait bien l'envisager ainsi, avec un pack de glace sur le front et la satisfaction , au-delà d'un double double (18 pts, 16 rbds), d'avoir battu son reconrd de rebonds en carrière !
" Cela a été un rude combat. On a su le gagner. C'est quelque chose qu'on sait faire en Euroligue, mais qu'on a du mal à répéter en Championnat, admettait l'ailier Dominicain. C'est mental, on doit aborder ces matches avec la même concentration. C'est bien qu'on ait su construire ça à la maison. Ca peut nous lancer pour la suite. On n'a jamais baissé les bras quand c'était dur, on s'est regardés dans les yeux, on ne voulait pas abandonner ".
Mal barrés pourtant, largués à douze points très vite (14-26, 13e) par une entreprenante équipe mancelle, Pau n'avait pas trop le choix. Et Le Mans, le premier à installer son jeu, peut nourrir bien des regrets d'avoir prêté le flanc aux piques paloises. Il lui manqua globalement de la science et de la lucidité à la mène, ou Wheeler n'est pas dans tempo et ou Bokolo se laisse souvent aveugler par son énergie - débordante -, préférant fructifier sur ses qualités athlétiques plutôt que sur sa lecture et son travail du jeu.

[center]" Gregory-Campbell à plat "[/center]

Il manquait aussi au MSB - et Bogavac sur le banc est ardemment désiré - une qualité de shoot extérieur, aussi bien primé (1/0/13 à 3 pts) que dans la zone intermédiaire et donc une variété offensive qui aurait pu compliquer la tâche de la défense paloise.
" On n'a tenu nos objectifs que pendant quinze minutes. Ce qu'on concède entre la 17e et la 25e est rédhibitoire, reconnaissait Vincent Collet. On s'éteint progressivement au rebond. Ricardo Greer nous fait mal. On a été moins agressifs dans le troisième quart-temps, et puis il nous a manqué une menace extérieure, ce qui leur donne la possibilité de resserrer leur défense ".
Oui, les Manceaux avaient eu un moment leur match en main. Mais ils terminaient usés, broyés au rebond, malgrè un effort qui leur permit de revenir d'un -12 (57-45,28e), mais trop tard (67-63, 38e), et sans les armes pour faire douter un Pau euphorique.
Dommage. Car le MSB avait pris les choses par le bon bout. Nicevic était vite venu du banc calmer les ardeurs de Wroght (7 pts et 9-6, 5e). Puis avec Bokolo à la mène, le MSB trouvait du rythme, de la conquête au rebond offensif pour passer un 6-0 (9-12, 7e) qui l'installait dans le match. Porté par un Kenny Gregory électrique (13 pts à la pause), le MSB passait encore un 8-0 (14-26, 12e). C'est en injectant Britton Johnsen, bien appuyé par la percussion de Ricardo Greer, que Pau construisit son retour, dans l'agressivité. Wright avait pris le pouls de Nicevic, et les huits points à suivre de l'intérieur vert ramenait Pau (32-37, 18e). De la fébrilité, quelques choix hâtifs, des balles perdues aux mauvais moments jetaient le trouble dans le jeu manceau. Et l'Elan avait de quoi remettre les compteurs à plat à la pause (37-37).
A la reprise, un festival de trois tirs primés donnait à Pau l'alternance et l'adresse qui manquaient cruellement au MSB, vacillant sous un 10-2 (47-39, 23e). Pau s'ouvrait des espaces, de la course, et prenait le large (57-45, 28e). Faute de solutions, avec Gregory et Campbell, batteries à plat, flétris par la lutte, puisque le coach choisit de ne pas utliser Adjiwanou, Le Mans, malgrè huit points de Nicevic dans le dernier quart, était battu. " C'était un vrai combat. Et on le gagne, comme le rebond, en grande partie frâce à Ricardo, ses rebonds, son énergie et aussi sa capacité à faire le sale boulot ", appréciait Gordon Herbert. Qui, du coup, en oubliait la récente altercation avec son ailier à Salonique. C'est donc que ça va mieux de ce côté-là aussi.


(Source : L'EQUIPE)






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" L'Elan allume les moteurs "


PAU-ORTHEZ - LE MANS. Les Palois ont enfin confirmé en championnat leurs bonnes performances européennes (73-65). Un succès qui leur permet de décoller du bas de tableau et de nourrir de meilleurs espoirs.


PRO A (12e JOURNEE)
Le duel entre représentants français de l'Euroligue a tourné à l'avantage des Palois, hier après-midi au Palais des sports. Un faux sommet entre le champion en titre et sa victime en demi-finale du play-off 2006, deux ténors aujourd'hui à la peine en championnat. Les hommes de Gordon Herbert ayant même abordé ce choc en position de relégables.
« Personne n'est dupe, ce n'est pas le seizième du championnat qu'on a joué ce soir », soulignait Vincent Collet, le coach manceau, au sortir d'un duel intense qui l'a laissé insatisfait : « On tient un quart d'heure mais ensuite on s'éteint ».
L'Elan, qui avait retrouvé la lumière à Naples, jeudi en mettant fin à une série de trois défaites, est enfin sorti de cette spirale infernale qui le voyait gâcher le week-end tout le crédit emmagasiné dans ses matchs d'Euroligue. Et si ce succès permet simplement aux Palois de revenir sur leur adversaire du jour, à défaut d'équilibrer leur bilan en Pro A et de reprendre le peloton des prétendants à la Semaine des As, il marque un frissonnement, peut-être un début d'embellie.


Un étage au-dessus. « C'est une victoire très très importante », scandait Gordon Herbert qui avouait avoir connu « sept premières minutes difficiles où le Mans a vraiment dominé ». Sept minutes durant lesquelles Alain Koffi et Kenny Gregory donnèrent l'impression de jouer un étage au-dessus des autres. La verticalité du duo manceau laissait les intérieurs palois impuissants, la réplique de Michael Wright, dans un registre plus puissant qu'aérien, n'étant pas suffisante pour empêcher l'avancée des visiteurs (11-18 puis 14-26).
Comme ça arrive parfois, c'est une décision d'arbitrage contestée qui allait provoquer un renversement de tendance : Batum écopait d'une faute antisportive pour avoir retenu Greer par le maillot, mais c'est Johnsen qui se présentait sur la ligne pour réussir les deux tirs. Un ruse de la part des Palois, Greer venant de signer un 1/4 sur la ligne ? Les deux coaches posaient réclamation tandis que M. Castano annulait les deux lancers, provoquant l'ire du public. Derrière, Pau signait un 11-0 pour égaliser (28-28.) et Wrigth continuait de pilonner sous les cercles (18 pts sur les 37 de son équipe au repos).


Greer, le lion. Au retour des vestiaires, le match basculait définitivement. Britton Johnsen et CC Harrison lâchaient deux bombes sur le buzzer des 24s et Ricardo Greer rajoutait un troisième panier primé qui plaçait l'Elan à +11 (52-41, 25e). « Pour gagner ce genre de match, il aurait fallu un coup de folie comme Pau l'a connu dans ce début de troisième quart-temps, or on fait 0/13 à trois points », regrettait Vincent Collet. « A la fin, on sentait que les Palois avaient envie qu'on shoote depuis les 6,25 m... »
Car une fois pris les devants, l'Elan n'allait plus faiblir, à l'image de Ricardo Greer, véritable lion au rebond (16 prises !) et sans cesse à la relance. « Il nous a apporté une énergie folle et a combattu de façon incroyable », appréciait Gordon Herbert. Au début du quatrième quart-temps, les Palois allaient ainsi chercher quatre rebonds offensifs qui leur redonnaient des deuxièmes chances au shoot (62-50). Le rush final de Sandro Nicevic faisait passer un frisson (67-63), mais Greer s'arrachait à nouveau pour inscrire une claquette et capter un shoot manqué par Bokolo. Les Palois tenaient enfin leur match référence en Pro A.


(Source : http://www.sudouest.com)











" Une vraie bouffée d'oxygène "

L'Elan s'est peut-être enfin remis la tête à l'endroit. lattitude affichée hier tend à le démontrer.


Et si cette fois c'était la bonne ? Ce que l'on a vu hier après-midi au Palais des Sports autorise à penser que l'Elan, déjà séduisant 72 heures plus tôt à Naples, s'est enfin mis dans le sens de la marche après trois revers consécutifs en Championnat.
" Celle-là, elle fait clairement du bien. Au classement, mais aussi par rapport à la manière", soupirait un Thierry Rupert encore prudent : " Avant de parler de déclic, attendons quand même encore quelques matches ".
Effectivement, il y a d'abord l'aspect comptable. En décrochant son cinquième succès en Pro A aux dépens des Manceaux , battus pour la 50e fois de leur histoire par l'Elan (en 75 duels), Pau-Orthez se hisse ce matin au 10e rang. Il rejoint le ventre mou de la division, à un jet de pierre des places qualificatives pour les As, et c'est bien un moindre mal si on songe aux conséquences d'une nouvelle victoire mancell en Béarn après celle déjà obtenue en demi-finale du précédent play-off.

[center]" L'énergie de Greer "[/center]

Bien sûr, au tiers de la compétition, l'Elan n'en a pas fini de payer ses errements passés et il va maintenant devoir négocier une véritable course à handicaps. Mais, à l'occasion de cette semaine en tous points positive, on a vu combien le potentiel des boys de Gordon Herbert était jusqu'à alors largement sous-utilisé. " En venant ici, nous savions bien qu'on n'allait pas rencontrer une équipe mal calssée ", confirmait implicitement Vincent Collet.
" Contre Pau, il faut avoir la bonne attitude et cela ne suffit pas toujours ! On l'a encore vu aujourd'hui ", ajoutait le coach des champions de France en pointant les insuffisances de sa formation (l'adresse extérieure, un rebond défaillant).
On ajoutera un détail important que Collet ne connâit peut-être pas : avec seulement 65 points concédés, l'Elan a obtenu hier sa meilleure note défensive de la saison, juste une unité derrière les 66 points ramenés d'Istanbul. Rien à voir avec les 89 de moyenne concédés lors des trois précédentes sortie en Pro A !
Les Palois n'ont jamais relâché leur étreinte en réduisant notamment au silence les shooteurs extérieurs du MSB (0/13 à trois points).
La perf n'est pas neutre face à une équipe, certes elle aussi partie sur des bases incertaines en Pro A, mais redoutée pour ses réelles qualités athlétiques et dangereuse à (presque) tous les postes depuis le retour d'un garçon tel que Alain Koffi.
Comme jeudi soir en terre napolitaine, Gordon Herbert ne boudait donc surtout pas son plaisir : " Après 7 minutes difficiles, tout le monde a combattu à l'image de Ricardo Greer et cela nous a permis de dominer le rebond (19 prises d'écart !). Ricardo nous a vraiment apporté beaucoup d'énergie et ce résultat est très positif avant les deux prochains matches à domicile qui nous attednent ".
Visiblement soulagé d'un gros fardeau, le Canadien, qui avait récemment avoué son incompréhension totale face aux deux visages affichés par son équipe, relevait aussi avec satisfaction " le respect total des consignes ".
Parmi celles-ci figurait en premier lieu la maîtrise du trafic aérien, domaine dans lequel l'inépuisable Greer a établi hier son nouveau reconrd en carrière (16 rebonds et 33 d'évaluations).
Face à la deuxième meilleure défense du championnat (71,2 pts par match), Herbert, qui sait que son banc (16 points hier) ne lui offre pas toutes les garanties, n'ignorait pas non plus que les axes forts de son collectif était parfaitement identifiés par les Manceaux. Mais c'est pourtant en utilisant encore une fois au mieux Michael Wright (22 points, autre record personnel) que l'Elan a contribué à se sortir une belle épine du pied. " En jouant à ce niveau, nos deux clubs ne tarderont pas à retrouver les hauteurs du classement ", concluait Vincent Collet.
Nous n'en sommes pas encore là. A ce jour, l'Elan a suffisamment vécu avec la peur au ventre, ressentie encore hier quand Nicevic et un lancer de Bokolo ont ramené Le Mans à 4 petites longueurs (67-63, 38e), pour se satisfaire de son statut actuel.









" Dans les vestiaires "

La République des Pyrénées : " Que vous inspire cette victoire ?

Pierre Seillant : " Elle marque le point de départ d'un nouveau championnat. Notre jeu prend forme. Maintenant, le classement on le regardera à la fin des matches aller. L'objectif est de réaliser un quatre sur cinq avant d'entamer la phase retour. Face à une belle équipe mancelle on a affiché un basket très consistant avec un Aaron Miles excellent, qui prouve à tous ses détracteurs qu'ils ont tort. Il défend le plomb pendant 35 minutes et fait très bien jouer l'équipe ".

La République des Pyrénées : " Peut-on aprler de déclic psychologique ?
Alain Béral : Même si ce succès est important, il n'y a pas de quoi pavoiser. On est encore dans la mauvaise moitié du classement. Il faut enchaîner plusieurs succès avant de parler de déclic ".

La République des Pyrénées : "A quel moment le match a-t-il basculé en faveur des Palois ?
Vincent Collet : " On a craqué entre la 17e et la 25e minute. C'est rédhibitoire. Les trois paniers à trois points de Johnsen, Harrison et Greer en début de 3e quart-temps nous coupent les jambes. On s'est éteint sans vraiment réagir alors qu'on aborde très bien la partie car on savait que ce n'était pas le 12e du Championnat qui était face à nous.

La République des Pyrénées : Au delà du net déficit au rebond de votre équipe, vous accusez une grosse panne de loin...
Vincent Collet : Il est évident qu'il nous manque une menace extérieure que n'a pas été Wheeler par exemple. D'ailleurs, à la fin, les Palois nous laissent des tirs ouverts volontairement et on ne trouve pas la cible ".


La République des Pyrénées : " Ce succès semble être aussi important moralement que comptablement ?
Thierry Rupert : C'est clair. Il est le reflet d'un énorme travail collectif, d'une belle solidarité. Moralement, cela fait du bien d'enchaîner après Naples, mais surtout ne nous emballons pas ! Attendons les deux prochains matches pour valider nos progrès ".

La République des Pyrénées : " Quelles ont été les consignes du coach à la mi-temps ?
Xane d'Almeida : Il nous a demandé de verrouiller la raquette. Il sentait que se serait la clé. Comme Le Mans est plus athlétique que nous, l'objectif était de travailler au sol ".

La République des Pyrénées : " Aviez-vous déjà pris autant de rebonds dans votre carrière ?
Ricardo Greer : Non ! C'est mon nouveau record. Une fois, en collège, j'en avais pris 15. En fait, j'essaie juste de réaliser sur le parquet ce que me demande le coach. Quand toute l'équipe joue dur comme sur ce match, c'est plus facile d'obtenir de belles statistiques " .

(Source : La République des Pyrénées)

[Elan Forever]

Bravo aux palois pour cette superbe victoire : en CDF ca fait du bien.

Je retiens 2 choses sur le match :

1) C'est la qualité médiocre de l'arbitrage (comme d'habitude), mais là les hommes en gris ont vraiment été mauvais.
Les fautes de Batum, Nicevic, les anti-sportives sauf celle sur Greer et ben y en pas. Alors celle qu'il siffle sur Ferchaud, alors celle là c'est la plus belle - quoique celle de Bokolo ou Amagou est pas mal non plus : il prend une anti-sportive parce qu'il a explosé sur un écran ??????!!!!!!!
De toute façon y a aucun arbitre français qui officie en euroleague : faut pas se demander pourquoi. Et les équipes françaises quand elles passent du CDF à l'euroleague, au niveau physique on se fait démonter (les arbitres d'euroleague laissent jouer).

2) Les palois semblent branchés sur courant alternatifs, en effet sur certaines séquences ils sont irrésistibles et sur d'autres ils sont passifs - mais enfin dans l'ensemble je les ai tous trouvé bon ou assez bon.

Mention spéciale à Miles qui a arrêté les raids suicidaires, mais qui quand même n'apporte toujours pas de danger à 5/6 mètres et ca c'est quand même pas top. On voit bien que son adversaire direct lui laisse un bon mètre en tête de raquette ce qui fait que la défense est plus reserrée, mais bon il a fait le job correctement et c'est bien la le principal.
Match énorme de Greer et de Wright. Greer, pour moi c'est le type parfait du filou, en effet il sait se faire oublier alors que tout le monde le connaît, et c'est là qu'il surgit pour te planter un 3 pts, une claquette, une contre-attaque, un dunk : il est ENORME !!! Quand à Wright que dire si ce n'est qu'il est trés fort prés du cercle, c'est le genre de ricains qu'on ne voit pas passer souvent chez nous.

Continuer comme ca et on finira fort ! A +.