[EL - J7] Kaunas 106-110 (a2p.) Pau : le TOP16 bien en vue?
Modérateurs : Joruus, Modérateurs
- Michel_D
- Joueur majeur des Espoirs de l'Elan
- Messages : 341
- Enregistré le : 10 juin 2004 20:35
- Localisation : Dunkerque
En tout cas félicitations à l' Elan pour son match hier soir... ou il est une nouvelle fois prouvé qu'un match n'est terminé qu'au buzzer final... Quand je pense que tour à tour, Wright (avant son arrivée), Mike Bauer, Aaron Miles, et même Britton Jonhsen ont été décriés... et la partie qu'ils ont fait hier soir... en Euroleague quand même... et bien je crois que beaucoup de clubs en France aimeraient avoir ces joueurs....
J'avoue que je n'y croyais plus dès la fin du premier quart temps... et pas plus à la mi-temps... Il leur a fallu une sacrée volonté pour s'en sortir... et deux prolongations... en plus... Le public, si exuberant, pendant le match, s'est éteint lors des prolongations... ce qui est un aveu de reconnaissance de la superiorité de l' Elan, hier soir... Chapeau en tout cas...
J'avoue que je n'y croyais plus dès la fin du premier quart temps... et pas plus à la mi-temps... Il leur a fallu une sacrée volonté pour s'en sortir... et deux prolongations... en plus... Le public, si exuberant, pendant le match, s'est éteint lors des prolongations... ce qui est un aveu de reconnaissance de la superiorité de l' Elan, hier soir... Chapeau en tout cas...
Michel_D Allez le BCM Gravelines
http://membres.lycos.fr/bcmgravelinesdk/index.php
http://membres.lycos.fr/bcmgravelinesdk/index.php
-
- 12ème homme de l'Elan
- Messages : 999
- Enregistré le : 08 août 2005 22:40
- Localisation : pau ou paris
c'est vrai que c'est surprenant, mais il faut voir aussi qu'en euroligue, on a pour l'instant jouer les 3 gros à la maison et les 4 "petits" à l'exterieur, c'est sans doute pour ça qu'on s'en sort mieux à l'exterieurQuasar a écrit :C'est vraiment à croire que cet Elan à deux visages et c'est surtout à se demander si cette équipe n'est finalement pas plus à l'aise loin de chez elle.
et puis autre chose, à la fin du match, d'après JP Daucé, hier le public a applaudi les vainqueurs, alors si je me souviens bien ce qui s'est passé en fin du match contre Besançon, ça m'etonne moyennement qu'ils se sentent mieux à l'exterieur
enfin je dis ça, je dis rien
[img]http://img484.imageshack.us/img484/3199/signdraganmg0.jpg[/img]
[url]http://s3.metaldamage.fr/c.php?uid=122326[/url]
[url]http://s3.metaldamage.fr/c.php?uid=122326[/url]
Moi, je sais pas, je reste circonspect devant la victoire hier soir. C'est pas que je sois pas content, bien au contraire - mais quand même comment peuvent-ils réaliser des matchs "pourris" le week-end et être le mercredi ou le jeudi une des 15 meilleures équipes européenne (bon je m'emballe un peu mais on doit pas en être trés loin quand même).
Alors certains s'améliorent comme Miles d'autres sortent la tête du guidon comme Bauer, d'autres sont énormes comme Wright ou Johnsen. Alors motivation, excitation, enjeu, scout, envie de se montrer, arbitrage plus "je laisse jouer", match à l'extérieur...
Quelle est la raison qui fait que les Palois sont constipés en CDF et explosent en Euroleague ?
De toute façon Cozette disait qu'on serait au complet "injouables", je pense qu'il a raison pour le championnat mais peut-être pas pour l'Euroleague.
Bravo et pourvu que ca dure comme dirait Jean-Yves.
Alors certains s'améliorent comme Miles d'autres sortent la tête du guidon comme Bauer, d'autres sont énormes comme Wright ou Johnsen. Alors motivation, excitation, enjeu, scout, envie de se montrer, arbitrage plus "je laisse jouer", match à l'extérieur...
Quelle est la raison qui fait que les Palois sont constipés en CDF et explosent en Euroleague ?
De toute façon Cozette disait qu'on serait au complet "injouables", je pense qu'il a raison pour le championnat mais peut-être pas pour l'Euroleague.
Bravo et pourvu que ca dure comme dirait Jean-Yves.
Après tous les superlatifs justifiés qui nous ont fait oublier les colères rentrées de la première partie du match, qqles réflexions perso, bien que j'adhère totalement à celles de NOS:
Wright long à démarrer à l'image de Élan, est monté en puissance pendant que le Zalgiris baissait pieds progressivement.
A cela une explication:
-la dureté des entraînements, difficiles à supporter pour certains, mais qui porte déjà ses fruits et qui n'ira que crescendo jusqu'à la fin de la saison. Ce n'est pas la 1° fois que Élan gagne en prolongation, ou revient en fin de match pour échouer à une encablure du port.
-Alors que nous étions à la rue aux rebonds au début, on finit victorieux
-Nous avons été plus agressifs et avons bénéficié de davantage de LF
-La lucidité nous a permis (avec un peu de chance aussi car Ricardo n'a pas eu l'occasion de faire baisser la moyenne) d'obtenir un pourcentage énorme de réussites aux LF.
-Cette même condition physique nous a laissé assez de force et d'adresse pour terminer sur les chapeaux de roues.
Alors un grand merci à Herbert pour se dureté envers un Elan qui avait l'habitude jusqu'à cette année de jouer sur la qualité intrinsèque de ses joueurs et à qui il a appris à se mettre comme des serpillières à entraînement. (Il m'a quand même agacé en se refusant de prendre le moindre temps mort durant toute le 1° Q.T alors que l'équipe allait à volo).
Merci aussi aux joueurs qui nous ont fait vibrer et comme L.Pluvy l'a encore répété hier soir, deviendront injouable en commençant leurs matches comme il les finissent. Cela nous promet, on l'espère de tout coeur des lendemains qui chantent.
Wright long à démarrer à l'image de Élan, est monté en puissance pendant que le Zalgiris baissait pieds progressivement.
A cela une explication:
-la dureté des entraînements, difficiles à supporter pour certains, mais qui porte déjà ses fruits et qui n'ira que crescendo jusqu'à la fin de la saison. Ce n'est pas la 1° fois que Élan gagne en prolongation, ou revient en fin de match pour échouer à une encablure du port.
-Alors que nous étions à la rue aux rebonds au début, on finit victorieux
-Nous avons été plus agressifs et avons bénéficié de davantage de LF
-La lucidité nous a permis (avec un peu de chance aussi car Ricardo n'a pas eu l'occasion de faire baisser la moyenne) d'obtenir un pourcentage énorme de réussites aux LF.
-Cette même condition physique nous a laissé assez de force et d'adresse pour terminer sur les chapeaux de roues.
Alors un grand merci à Herbert pour se dureté envers un Elan qui avait l'habitude jusqu'à cette année de jouer sur la qualité intrinsèque de ses joueurs et à qui il a appris à se mettre comme des serpillières à entraînement. (Il m'a quand même agacé en se refusant de prendre le moindre temps mort durant toute le 1° Q.T alors que l'équipe allait à volo).
Merci aussi aux joueurs qui nous ont fait vibrer et comme L.Pluvy l'a encore répété hier soir, deviendront injouable en commençant leurs matches comme il les finissent. Cela nous promet, on l'espère de tout coeur des lendemains qui chantent.
JC Palois
"Toutes les opinions sont respectables. Bon! C'est vous qui le dites. Moi je dis le contraire. C'est mon opinion. Respectez la donc." J.Prévert
"Toutes les opinions sont respectables. Bon! C'est vous qui le dites. Moi je dis le contraire. C'est mon opinion. Respectez la donc." J.Prévert
-
- Joueur de banc de l'Elan
- Messages : 1902
- Enregistré le : 08 août 2004 20:32
- Localisation : Pau
[center][/center]
[updown][center]EUROLEAGUE : SAISON 2006/2007[/center][/updown]
[center][/center]
[updown][center]EUROLEAGUE : SAISON 2006/2007[/center][/updown]
[center]7e JOURNEE : 1er PHASE[/center]
ZALGIRIS KAUNAS: 106
[center]/[/center]
[right] ELAN BEARNAIS PAU-ORTHEZ: 110[/right]
" Un coin de paradis "
Inexistant en première période, Pau s'est révolté et a accroché un quatrième succès en Euroligue.
AU BOUT de la nuit en Lituanie, après deux prolongations et un combat titanesque mené par une bande de révoltés, Pau a peut-être trouvé son petit coin de paradis. Le rideau tombe sur la phase aller et l'Elan Béarnais totalise quatre succès (dont trois à l'extérieur) et deux victoires d'avance sur Naples et trois sur Kaunas, deux équipes dominées sur leur sol ! L'Elan touche du doigt le rêve de revoir le Top 16, trois ans après sa dernière invitation au banquet des grands (2004).
Pourtant, malgrè cette nuit magique, Pau demeure d'une essence inconnue. Sa peau est tannée, cornée d'un cuir mystérieux. Voilà trois mois que la saison s'écoule, que le petit monde du Béarn remue et s'interroge, un jour inquiet et chahuté, l'autre enivré, persuadé que la vraie vie n'est pas loin.
L'Elan, c'est Janus Stark, une équipe aux milles visages, triste et ridée, comme hier en première mi-temps, généreuse, belle et rebelle comme en deuxième et un peu plus avec deux prolongations, qui ont donné ç ce combat une teinte de légende. " C'est un match à deux visages, l'un horrible, l'autre très bon. En deuxième mi-temps et en prolongations, ona joué comme on doit jouer un match de basket, on s'est battus, on a défendu, on a eu l'énergie ", commentait Gordon Herbert, le coach Palois.
Alors, on veut bien ne retenir que l'issue, que la fin de cette histoire invraisembable qui a vu Pau, au bord du gouffre, revenir soudain comme un condamné pour cricifier Kaunas et tout un peuple après cinquante minutes de fièvre (110-106).
[center]" Wright prend place "[/center]
" On est heureux de ne jouer que vingt minutes dans le temps réglementaire et que le match ne soit pas fini ", admettait encore le technicien palois.
Déroutant scénario en effet, qui confirme que Pau se construit toujours, dans la douleur, la révolte, les sautes d'humeurs, les coups et les cris de vie.
Hier, il a simplement touché les extrêmes. Il A présenté vingt minutes débraillées. Une première mi-temps d'apathie défensive comme il est srtictement interdit d'en proposer en Euroligue et un jeu offensif déboussolé, sans fondement avec douze balles perdues à la pause dont huit lors du premier quart-temps ! En appel d'un début de saison manqué (quatre revers de suite), rongé par la faim, Kaunas n'en escomptait pas tant. Du jeu rapide et du labourage en gros à l'intérieur (86% à deux points à la pause !) lui consrtuisait très vite le socle d'un succès aisé (26-12, 10e; 49-34, 19e).
Pau agonisait, sans défense, sans résistance.Et s'il n'y avait eu le bars de Britton Johnsen (14 pts à la mi-temps) et l'état d'esprit du guerrier éternel , Mike Bauer, l'Elan serait rentré au vestiaire avec une maladie incurable.
A 37-51, le mal était profond, mais Pau respirait encore. Alors, en deuxième mi-temps, il se regroupait soudain. Corps serrés, coeurs au diapason, l'Elan montait la pression défensive.
Kaunas n'avait plus un ballon d ejeu rapide. En attaque, Pau et Aaron Miles mettaient de l'huile dans les rouages, de l'ordre dans le jeu. Michael Wright, un peu oublié auparavant, postait tant et mieux ligne de fond Tanoka Beard, et Mike Bauer, dépotraillé et généreux , enquillait à l'envi ! Pau revenait, implacablement (65-62, 29e), passait même devant pour la première fois du match (69-71, 31e). Soudain, le public avait peur. Kaunas aussi. Johnsen, d'un drive rageur, arrachait la première prolongation (88-88.), puis Wright sortait Beard du match et attrapait cinq minutes supplémentaires sur la ligne des lancers francs (97-97). le fameux " momentum " était palois.
L'Elan entamait sa quatrième prolongation ( à Naples, face à Besançon et les deux du soir). Au bout, comme à chaque fois, il y avait le succès. Et cette fois, le paradis n'est plus très loin....
" Ils ont dit "
: Mike Bauer : " C'est une grosse victoire, vu le scénario. En première mi-temps, on n'a pas joué ensemble. A la pause, le coach nous l'a fait comprendre. On est comme ça, parfois, on est un peu " faciles ". La deuxième mi-temps fut tout autre. Pour moi, c'est aussi important. Je suis content d'avoir eu l'opportunité de montrer ça, dans le contexte actuel. Je comprends la décision du coach (lequel veut le prêter) , mais c'est important d'avoir encore sa confiance. Peu importe que cela change ou non son opinion, j'essaie juste d'être aussi pro que possible ".
: Gordon Herbert : " Pour le Top 16, on est dans une bonne situation, on continue notre destin. Il reste sept matches, un bon calendrier, mais il n'y a rien de gagné ".
(Source : L'EQUIPE)
" L'Elan s'est encore arraché "
KAUNAS - PAU-ORTHEZ. Très mal entrés dans la partie, les Palois ont remporté hier soir à Kaunas (106-110), après deux prolongations, un succès important pour la qualification au Top 16.
EUROLIGUE (7e JOURNEE)
Trois sur trois : c'est la stat de l'Elan Béarnais cette saison qui a arraché un troisième succès après prolongation. Après Naples et Besançon, ils sont sortis, hier soir, indemnes du piège lituanien dans lequel ils avaient contribué à se plonger en ratant complètement leur entrée en matière. Mais leur force de caractère et une belle maîtrise dans les moments les plus chauds, et ils furent nombreux, leur permet d'arracher un quatrième succès (en sept matches) qui leur dégage la route de la qualification pour le Top 16, éliminant du même coup leur adversaire du soir de la course.
Dans une salle chauffée à blanc, c'est le Brésilien Marcelinho Machado qui donnait le ton, à trois points. Mais, même privés de leur buldozzer finlandais Hanno Mottola (13 pts et 5 rebonds de moyenne) mal remis d'une entorse à la cheville, les Kauno (habitants de Kaunas) n'hésitaient pas à entreprendre le travail de démolition de près. Méthodiquement, pierre par pierre, s'enfonçant dans une défense béarnaise dont le ciment n'avait pas eu le temps de durcir. A Kaunas, Jonas Maciulis et Paulius Jankunas donnaient de sacrés coups de truelle. Le chef de chantier palois Gordon Herbert avait beau convoquer ses ouvriers pour une réunion de chantier d'urgence, les dégâts étaient déjà importants (13-4, 4e; 22-10, 8e) d'autant plus qu'en attaque, l'Elan Béarnais n'arrivait à rien bricoler de bon avant la fin du premier quart-temps (26-12).
Un autre Elan. A la reprise, une défense de zone articulée autour des meneurs D'Almeida-Fauthoux permettait de colmater les brèches. En attaque, Mike Bauer et surtout Britton Johnsen (14 pts), aidé par une erreur d'arbitrage (un tir manifestement à deux points compté trois) qui aura son importance plus tard, trouvait de quoi s'occuper et Pau-Orthez des raisons d'espérer (33-27, 15e). Mais le Zalgiris en remettait une couche avec, cette fois, Beard dans la cage où son équipe, à la mi-temps (51-37), avait inscrit 18 paniers sur 21 tentés !
L'écart, certes stabilisé, restait important mais l'ampleur de la tâche ne démoralisait pas un Elan bien plus combatif au retour sur le parquet. Aaron Miles, lucide et adroit, retrouvait sa relation privilégiée avec Wright qui enfonçait les portes sous le panneau, Mike Bauer jamais aussi bon que quand c'est chaud, trouvait la distance. Et comme toutes les issues étaient enfin bouclées en défense, il remontait rapidement son handicap sur les ailes d'un 12-2 infligé à des Lituaniens désemparés (62-60, 26e).
A partir de là évidemment, un autre match commençait. Beaucoup plus âpre avec des Palois complètement concentrés sur leur sujet. Encore en retard à la fin du troisième quart-temps (69-66), ils prenaient le score pour la première fois du match dès la reprise après un panier de Ferchaud et trois lancers-francs d'un Mike Bauer (25 points) chaud-bouillant (69-71, 32e).
[center]
Michael Wright, encore phénoménal hier, a livré un sacré duel à Tanoka Beard.[/center]
Wright est énorme. Les dernières minutes étaient à couper au couteau. L'Elan gâchait des occasions par excès de précipitation. Un trois points de Johnsen tournait autour du cercle avant de ressortir. Les supporters du Zalgiris se levaient sur un tir primé de Vidas Ginevicius mais Wright, malgré l'énorme bronca accompagnant chaque possession paloise, se frayait un chemin sous le panneau à coups d'épaule (égalités à 75, 77, 79).
Le Zalgiris pensait avoir creusé un break définitif sur les ailes de Marko Popovic mais Johnsen à trois points égalisaient à 58 secondes de la fin. C'est là que ce vieux lion de Tanoka Beard allait chercher un rebond, un panier et la faute. Comble de malchance pour l'Elan, sur le lancer, Bauer en voulant sortir le ballon effectuait une claquette dans son propre filet. Mais la main de Ginevicius sur la ligne de réparation tremblait deux fois et Johnsen s'arrachait pour égaliser sur le buzzer !
Encore une fois relancé par Machado à trois points, Kaunas prenait les devants mais Miles, derrière la ligne des 6,25 m, remettait les Palois en jeu. Wright aux nerfs d'acier égalisait à 37 secondes de la fin pour une deuxième prolongation que Machado ne pouvait éviter sur une ultime pénétration. Porté par un Wright énorme (30 pts dont 10 dans les prolongations) hier soir, Pau-Orthez faisait cette fois la course en tête et ne la lâchait plus avec un Aaron Miles auteur de son meilleur match sous le maillot palois (24 d'évaluation) dans les deux dernières minutes.
(Source : ww.sudouest.com)
LA REPUBLIQUE DES PYRENEES
Revenu de nulle part, l'Elan a encore montré un sang-froid étonnant pour décrocher son 3e succès européen à l'extérieur.
Et de trois ! Les prolongations n'ont plus de secret pour Pau-Orthez vainqueur hier soir pour la troisième fois cette saison au-delà du temps réglementaire. Ce résultat, historique, obtenu en Lituanie, met plus que jamais le Top 16 à portée de mains du club béarnais désormais nanti de quatre succès juste à la mi-parcours.
En s'imposant de cette manière à Kaunas, comme Moscou et Barcelone avant lui, l'Elan prouve aussi qu'il a de la moelle et de la suite dans les idées. Annoncé en crise, Kaunas, désormais quasiment hors course avec 6 défaites, sait pourtant mettre ses invités sous pression.
Après une présentation à grand spectacle, ou la fibre nationaliste est largement sollicitée, les hommes du Zalgiris rentraient en effet sur le terrain portés par la foi des missionnaires. Engagement maximum, accès au cercle fermé, rebond mis sous clé : l'Elan était d'entrée pris à la gorge (6-15, 6e) par des adversaires prêts à en découdre comme Maciulis , auteur de 8 points en 10 minutes et qui pouvait traverser le terrain presque sans opposition.
[center]" La liane Johnsen "[/center]
Privés en plus d"une défense digne de ce nom en l'absence d'Harrison, les Palois semblaient alors couler à pic (12-26, 10e). le piège annoncé s'était-il déjà, définitivement refermé sur eux ?
Avant d'atteindre le repos avec plus de 50 points concédés, rien n'interdisait de le penser en voyant par exemple le jeune Kainetis se jouer de la zone paloise (15-29, 12e) même si la liane Johnsen usait de sa mobilité pour inscrire 7 points consécutifs et limiter les dégâts (25-31, 14e).
Jusqu'au repos , et à l'exception d'une courte séquence assurée par Bauer, l'homme venu de l'Utah restait d'ailleurs la seule véritable arme offensive de l'Elan. Mais, bien sûr, cela ne pouvait suffire pour contrarier les desseins de l'équipe locale qui, adroite et sûre de son fait (65% de réussite aux tirs), retrouvait assez vite une importante marge de manoeuvre (47-32, 18e). Elle le devait à Machado, de loin , ou Beard sous le cercle.
L'Elan n'y était pas. Heureusement, le passage aux vestiaires se révélait à cet égard bénéfique puisque, dès leur retour sur le parquet, les Palois sanctionnaient de deux contres les premières possessions lituaniennes. Bauer poursuivait un impressionnant numéro d'adresse (13 points sans échec), Miles haussait clairement son niveau de jeu (53-60, 25e). Et voilà comment , le Zalgiris , pour avoir entre autres abusé du tri lointain en première intention, sentait désormais sur sa nuque le souffle de la menace béarnaise.
[center]" Bauer hors norme "[/center]
Avant la demi-heure de jeu, le tandem Miles - Bauer, soutenu dans le combat par Wright , donnait plus de consistance encore au retour de l'Elan (66-67, 29e) qui déplorait toutefois la 4e faute sifflée contre Johnsen. mais, hier soir, il en aurait fallu davantage pour déstabiliser un Mike Bauer hors normes.
Déjà crédité de 20 unités, l'ancien Ronnais enfilait dès l'entame du dernier quart-temps trois lancers-francs, permettant à Pau-Orthez de s'emparer pour la première fois des commandes du score (71-69). Troublés par ce renversement de situation, les shooteurs de Kaunas se déréglaient alors sensiblement. L'ambiance des gradins devenait moins.....féroce, jusqu'au tri primé de Ginevicius salué par une véritable explosion (73-75, 35e).
L'affaire avait désormais pris un tout autre tour. Dans un contexte d'hystérie collective, Wright et Greer parvenaient à maintenir l'Elan à hauteur (79-79, 37e). Après le coup de sang du petit Popovic (79-84), Johnsen obtenait une nouvelle égalisation, à 84 partout, derrière l'arc de cercle et avec moins d'une minute à jouer. Kaunas créait un autre écart (88-84) vite annulé par Miles et Johnsen au buzzer puisque, dans l'intervalle, Ginevicius avait craqué sur la ligne de réparation (0 sur 2).
[center]" Wright au bout de la nuit "[/center]
Embarqué dans sa troisième prolongation de la saison, l'Elan prenait à nouveay un retard de 5 longeurs (90-95). Mais, aidé encore une fois par la fébrilité des Lituaniens aux lancers (2/4), et malgrè la sortie de Bauer pour 5 fautes, Pau-Orthez parvenait à se rétablir avant la fin des 5 minutes supplémentaires (97-97) sur deux lancers signés Wright.
Froid comme une lame, le pivot palois atteignait ensuite la trentaine de points à son compteur personnel afin d'offrir au bout de la nuit un pécule désormais suffisant à Pau-Orthez (105-99, 48e) malgrè la frayeur des dernières secondes (107-104, 50e). Cet Elan , au comportement parfois déroutant, se plaît à faire des longueurs. Mais plus c'est long.....
" Une première en Lituanie "
L'Elan vainqueur en Lituanie, c'est une grande première. Déjà, passé deux fois par le Darius and Girenas Sports Center, le club béarnais n'en était jamais sorti indemne jusqu'à hier. Battu de peu (67-70) lors de sa précédente venue ici, en 1999, l'Elan avait surtout abandonné sur ce même parquet lituanien, en 1987 (défaite 84-94), toutes ses chances d'aller disputer à Lausanne la finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions.
" Dans le vestiaire palois "
Gordon Herbert : " On a su jouer dur face à une équipe qui, ce soir, avait le feu sacré. Mike Bauer, qui a confirmé toutes ses qualités, nous a remis sur la bonne voie en seconde mi-temps. Ensuite, on a su rester concentrés pendant les deux prolongations et décrocher un succès très important pour nous ".
Ian Mahinmi : " Ah, les prolongations ! On est franchement bien dans ces moments-là. Cette victoire, nous venons d'aller la chercher avec les tripes car, après le 5-0 de Kaunas dans la première prolongation, c'était devenu difficile. Mais je crois que, ensuite, nous avon su rester soudés , tenir le score et ne plus rien lâcher. Maintenant, il faut garder cet élan qui est le nôtre en ce moment , pour aller gagner dimanche à Nancy ".
Ricardo Greer : " Voilà deux fois que nous gagnons des matches d'Euroligue en prolongation. Ce n'est plus un hasard. En sortant du banc, Mike Bauer nous a fait un bien fou. Ce soir, tout le monde l'a vu au niveau qui est vraiment le sien et derrière, l'équipe a suivi. Pour ma part, j'ai essayé d'aider l'équipe car, à mes yeux, seul le résultat collectif est important.
Le Top 16 ? Je crois qu'on peut maintenant vraiment y penser car nous aurons au retour quatre matches à domicile. On a mis toutes les chances de notre côté ".
(Source : La République des Pyrénées)
[updown][center]EUROLEAGUE : SAISON 2006/2007[/center][/updown]
[center][/center]
[updown][center]EUROLEAGUE : SAISON 2006/2007[/center][/updown]
[center]7e JOURNEE : 1er PHASE[/center]
ZALGIRIS KAUNAS: 106
[center]/[/center]
[right] ELAN BEARNAIS PAU-ORTHEZ: 110[/right]
" Un coin de paradis "
Inexistant en première période, Pau s'est révolté et a accroché un quatrième succès en Euroligue.
AU BOUT de la nuit en Lituanie, après deux prolongations et un combat titanesque mené par une bande de révoltés, Pau a peut-être trouvé son petit coin de paradis. Le rideau tombe sur la phase aller et l'Elan Béarnais totalise quatre succès (dont trois à l'extérieur) et deux victoires d'avance sur Naples et trois sur Kaunas, deux équipes dominées sur leur sol ! L'Elan touche du doigt le rêve de revoir le Top 16, trois ans après sa dernière invitation au banquet des grands (2004).
Pourtant, malgrè cette nuit magique, Pau demeure d'une essence inconnue. Sa peau est tannée, cornée d'un cuir mystérieux. Voilà trois mois que la saison s'écoule, que le petit monde du Béarn remue et s'interroge, un jour inquiet et chahuté, l'autre enivré, persuadé que la vraie vie n'est pas loin.
L'Elan, c'est Janus Stark, une équipe aux milles visages, triste et ridée, comme hier en première mi-temps, généreuse, belle et rebelle comme en deuxième et un peu plus avec deux prolongations, qui ont donné ç ce combat une teinte de légende. " C'est un match à deux visages, l'un horrible, l'autre très bon. En deuxième mi-temps et en prolongations, ona joué comme on doit jouer un match de basket, on s'est battus, on a défendu, on a eu l'énergie ", commentait Gordon Herbert, le coach Palois.
Alors, on veut bien ne retenir que l'issue, que la fin de cette histoire invraisembable qui a vu Pau, au bord du gouffre, revenir soudain comme un condamné pour cricifier Kaunas et tout un peuple après cinquante minutes de fièvre (110-106).
[center]" Wright prend place "[/center]
" On est heureux de ne jouer que vingt minutes dans le temps réglementaire et que le match ne soit pas fini ", admettait encore le technicien palois.
Déroutant scénario en effet, qui confirme que Pau se construit toujours, dans la douleur, la révolte, les sautes d'humeurs, les coups et les cris de vie.
Hier, il a simplement touché les extrêmes. Il A présenté vingt minutes débraillées. Une première mi-temps d'apathie défensive comme il est srtictement interdit d'en proposer en Euroligue et un jeu offensif déboussolé, sans fondement avec douze balles perdues à la pause dont huit lors du premier quart-temps ! En appel d'un début de saison manqué (quatre revers de suite), rongé par la faim, Kaunas n'en escomptait pas tant. Du jeu rapide et du labourage en gros à l'intérieur (86% à deux points à la pause !) lui consrtuisait très vite le socle d'un succès aisé (26-12, 10e; 49-34, 19e).
Pau agonisait, sans défense, sans résistance.Et s'il n'y avait eu le bars de Britton Johnsen (14 pts à la mi-temps) et l'état d'esprit du guerrier éternel , Mike Bauer, l'Elan serait rentré au vestiaire avec une maladie incurable.
A 37-51, le mal était profond, mais Pau respirait encore. Alors, en deuxième mi-temps, il se regroupait soudain. Corps serrés, coeurs au diapason, l'Elan montait la pression défensive.
Kaunas n'avait plus un ballon d ejeu rapide. En attaque, Pau et Aaron Miles mettaient de l'huile dans les rouages, de l'ordre dans le jeu. Michael Wright, un peu oublié auparavant, postait tant et mieux ligne de fond Tanoka Beard, et Mike Bauer, dépotraillé et généreux , enquillait à l'envi ! Pau revenait, implacablement (65-62, 29e), passait même devant pour la première fois du match (69-71, 31e). Soudain, le public avait peur. Kaunas aussi. Johnsen, d'un drive rageur, arrachait la première prolongation (88-88.), puis Wright sortait Beard du match et attrapait cinq minutes supplémentaires sur la ligne des lancers francs (97-97). le fameux " momentum " était palois.
L'Elan entamait sa quatrième prolongation ( à Naples, face à Besançon et les deux du soir). Au bout, comme à chaque fois, il y avait le succès. Et cette fois, le paradis n'est plus très loin....
" Ils ont dit "
: Mike Bauer : " C'est une grosse victoire, vu le scénario. En première mi-temps, on n'a pas joué ensemble. A la pause, le coach nous l'a fait comprendre. On est comme ça, parfois, on est un peu " faciles ". La deuxième mi-temps fut tout autre. Pour moi, c'est aussi important. Je suis content d'avoir eu l'opportunité de montrer ça, dans le contexte actuel. Je comprends la décision du coach (lequel veut le prêter) , mais c'est important d'avoir encore sa confiance. Peu importe que cela change ou non son opinion, j'essaie juste d'être aussi pro que possible ".
: Gordon Herbert : " Pour le Top 16, on est dans une bonne situation, on continue notre destin. Il reste sept matches, un bon calendrier, mais il n'y a rien de gagné ".
(Source : L'EQUIPE)
" L'Elan s'est encore arraché "
KAUNAS - PAU-ORTHEZ. Très mal entrés dans la partie, les Palois ont remporté hier soir à Kaunas (106-110), après deux prolongations, un succès important pour la qualification au Top 16.
EUROLIGUE (7e JOURNEE)
Trois sur trois : c'est la stat de l'Elan Béarnais cette saison qui a arraché un troisième succès après prolongation. Après Naples et Besançon, ils sont sortis, hier soir, indemnes du piège lituanien dans lequel ils avaient contribué à se plonger en ratant complètement leur entrée en matière. Mais leur force de caractère et une belle maîtrise dans les moments les plus chauds, et ils furent nombreux, leur permet d'arracher un quatrième succès (en sept matches) qui leur dégage la route de la qualification pour le Top 16, éliminant du même coup leur adversaire du soir de la course.
Dans une salle chauffée à blanc, c'est le Brésilien Marcelinho Machado qui donnait le ton, à trois points. Mais, même privés de leur buldozzer finlandais Hanno Mottola (13 pts et 5 rebonds de moyenne) mal remis d'une entorse à la cheville, les Kauno (habitants de Kaunas) n'hésitaient pas à entreprendre le travail de démolition de près. Méthodiquement, pierre par pierre, s'enfonçant dans une défense béarnaise dont le ciment n'avait pas eu le temps de durcir. A Kaunas, Jonas Maciulis et Paulius Jankunas donnaient de sacrés coups de truelle. Le chef de chantier palois Gordon Herbert avait beau convoquer ses ouvriers pour une réunion de chantier d'urgence, les dégâts étaient déjà importants (13-4, 4e; 22-10, 8e) d'autant plus qu'en attaque, l'Elan Béarnais n'arrivait à rien bricoler de bon avant la fin du premier quart-temps (26-12).
Un autre Elan. A la reprise, une défense de zone articulée autour des meneurs D'Almeida-Fauthoux permettait de colmater les brèches. En attaque, Mike Bauer et surtout Britton Johnsen (14 pts), aidé par une erreur d'arbitrage (un tir manifestement à deux points compté trois) qui aura son importance plus tard, trouvait de quoi s'occuper et Pau-Orthez des raisons d'espérer (33-27, 15e). Mais le Zalgiris en remettait une couche avec, cette fois, Beard dans la cage où son équipe, à la mi-temps (51-37), avait inscrit 18 paniers sur 21 tentés !
L'écart, certes stabilisé, restait important mais l'ampleur de la tâche ne démoralisait pas un Elan bien plus combatif au retour sur le parquet. Aaron Miles, lucide et adroit, retrouvait sa relation privilégiée avec Wright qui enfonçait les portes sous le panneau, Mike Bauer jamais aussi bon que quand c'est chaud, trouvait la distance. Et comme toutes les issues étaient enfin bouclées en défense, il remontait rapidement son handicap sur les ailes d'un 12-2 infligé à des Lituaniens désemparés (62-60, 26e).
A partir de là évidemment, un autre match commençait. Beaucoup plus âpre avec des Palois complètement concentrés sur leur sujet. Encore en retard à la fin du troisième quart-temps (69-66), ils prenaient le score pour la première fois du match dès la reprise après un panier de Ferchaud et trois lancers-francs d'un Mike Bauer (25 points) chaud-bouillant (69-71, 32e).
[center]
Michael Wright, encore phénoménal hier, a livré un sacré duel à Tanoka Beard.[/center]
Wright est énorme. Les dernières minutes étaient à couper au couteau. L'Elan gâchait des occasions par excès de précipitation. Un trois points de Johnsen tournait autour du cercle avant de ressortir. Les supporters du Zalgiris se levaient sur un tir primé de Vidas Ginevicius mais Wright, malgré l'énorme bronca accompagnant chaque possession paloise, se frayait un chemin sous le panneau à coups d'épaule (égalités à 75, 77, 79).
Le Zalgiris pensait avoir creusé un break définitif sur les ailes de Marko Popovic mais Johnsen à trois points égalisaient à 58 secondes de la fin. C'est là que ce vieux lion de Tanoka Beard allait chercher un rebond, un panier et la faute. Comble de malchance pour l'Elan, sur le lancer, Bauer en voulant sortir le ballon effectuait une claquette dans son propre filet. Mais la main de Ginevicius sur la ligne de réparation tremblait deux fois et Johnsen s'arrachait pour égaliser sur le buzzer !
Encore une fois relancé par Machado à trois points, Kaunas prenait les devants mais Miles, derrière la ligne des 6,25 m, remettait les Palois en jeu. Wright aux nerfs d'acier égalisait à 37 secondes de la fin pour une deuxième prolongation que Machado ne pouvait éviter sur une ultime pénétration. Porté par un Wright énorme (30 pts dont 10 dans les prolongations) hier soir, Pau-Orthez faisait cette fois la course en tête et ne la lâchait plus avec un Aaron Miles auteur de son meilleur match sous le maillot palois (24 d'évaluation) dans les deux dernières minutes.
(Source : ww.sudouest.com)
LA REPUBLIQUE DES PYRENEES
Revenu de nulle part, l'Elan a encore montré un sang-froid étonnant pour décrocher son 3e succès européen à l'extérieur.
Et de trois ! Les prolongations n'ont plus de secret pour Pau-Orthez vainqueur hier soir pour la troisième fois cette saison au-delà du temps réglementaire. Ce résultat, historique, obtenu en Lituanie, met plus que jamais le Top 16 à portée de mains du club béarnais désormais nanti de quatre succès juste à la mi-parcours.
En s'imposant de cette manière à Kaunas, comme Moscou et Barcelone avant lui, l'Elan prouve aussi qu'il a de la moelle et de la suite dans les idées. Annoncé en crise, Kaunas, désormais quasiment hors course avec 6 défaites, sait pourtant mettre ses invités sous pression.
Après une présentation à grand spectacle, ou la fibre nationaliste est largement sollicitée, les hommes du Zalgiris rentraient en effet sur le terrain portés par la foi des missionnaires. Engagement maximum, accès au cercle fermé, rebond mis sous clé : l'Elan était d'entrée pris à la gorge (6-15, 6e) par des adversaires prêts à en découdre comme Maciulis , auteur de 8 points en 10 minutes et qui pouvait traverser le terrain presque sans opposition.
[center]" La liane Johnsen "[/center]
Privés en plus d"une défense digne de ce nom en l'absence d'Harrison, les Palois semblaient alors couler à pic (12-26, 10e). le piège annoncé s'était-il déjà, définitivement refermé sur eux ?
Avant d'atteindre le repos avec plus de 50 points concédés, rien n'interdisait de le penser en voyant par exemple le jeune Kainetis se jouer de la zone paloise (15-29, 12e) même si la liane Johnsen usait de sa mobilité pour inscrire 7 points consécutifs et limiter les dégâts (25-31, 14e).
Jusqu'au repos , et à l'exception d'une courte séquence assurée par Bauer, l'homme venu de l'Utah restait d'ailleurs la seule véritable arme offensive de l'Elan. Mais, bien sûr, cela ne pouvait suffire pour contrarier les desseins de l'équipe locale qui, adroite et sûre de son fait (65% de réussite aux tirs), retrouvait assez vite une importante marge de manoeuvre (47-32, 18e). Elle le devait à Machado, de loin , ou Beard sous le cercle.
L'Elan n'y était pas. Heureusement, le passage aux vestiaires se révélait à cet égard bénéfique puisque, dès leur retour sur le parquet, les Palois sanctionnaient de deux contres les premières possessions lituaniennes. Bauer poursuivait un impressionnant numéro d'adresse (13 points sans échec), Miles haussait clairement son niveau de jeu (53-60, 25e). Et voilà comment , le Zalgiris , pour avoir entre autres abusé du tri lointain en première intention, sentait désormais sur sa nuque le souffle de la menace béarnaise.
[center]" Bauer hors norme "[/center]
Avant la demi-heure de jeu, le tandem Miles - Bauer, soutenu dans le combat par Wright , donnait plus de consistance encore au retour de l'Elan (66-67, 29e) qui déplorait toutefois la 4e faute sifflée contre Johnsen. mais, hier soir, il en aurait fallu davantage pour déstabiliser un Mike Bauer hors normes.
Déjà crédité de 20 unités, l'ancien Ronnais enfilait dès l'entame du dernier quart-temps trois lancers-francs, permettant à Pau-Orthez de s'emparer pour la première fois des commandes du score (71-69). Troublés par ce renversement de situation, les shooteurs de Kaunas se déréglaient alors sensiblement. L'ambiance des gradins devenait moins.....féroce, jusqu'au tri primé de Ginevicius salué par une véritable explosion (73-75, 35e).
L'affaire avait désormais pris un tout autre tour. Dans un contexte d'hystérie collective, Wright et Greer parvenaient à maintenir l'Elan à hauteur (79-79, 37e). Après le coup de sang du petit Popovic (79-84), Johnsen obtenait une nouvelle égalisation, à 84 partout, derrière l'arc de cercle et avec moins d'une minute à jouer. Kaunas créait un autre écart (88-84) vite annulé par Miles et Johnsen au buzzer puisque, dans l'intervalle, Ginevicius avait craqué sur la ligne de réparation (0 sur 2).
[center]" Wright au bout de la nuit "[/center]
Embarqué dans sa troisième prolongation de la saison, l'Elan prenait à nouveay un retard de 5 longeurs (90-95). Mais, aidé encore une fois par la fébrilité des Lituaniens aux lancers (2/4), et malgrè la sortie de Bauer pour 5 fautes, Pau-Orthez parvenait à se rétablir avant la fin des 5 minutes supplémentaires (97-97) sur deux lancers signés Wright.
Froid comme une lame, le pivot palois atteignait ensuite la trentaine de points à son compteur personnel afin d'offrir au bout de la nuit un pécule désormais suffisant à Pau-Orthez (105-99, 48e) malgrè la frayeur des dernières secondes (107-104, 50e). Cet Elan , au comportement parfois déroutant, se plaît à faire des longueurs. Mais plus c'est long.....
" Une première en Lituanie "
L'Elan vainqueur en Lituanie, c'est une grande première. Déjà, passé deux fois par le Darius and Girenas Sports Center, le club béarnais n'en était jamais sorti indemne jusqu'à hier. Battu de peu (67-70) lors de sa précédente venue ici, en 1999, l'Elan avait surtout abandonné sur ce même parquet lituanien, en 1987 (défaite 84-94), toutes ses chances d'aller disputer à Lausanne la finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions.
" Dans le vestiaire palois "
Gordon Herbert : " On a su jouer dur face à une équipe qui, ce soir, avait le feu sacré. Mike Bauer, qui a confirmé toutes ses qualités, nous a remis sur la bonne voie en seconde mi-temps. Ensuite, on a su rester concentrés pendant les deux prolongations et décrocher un succès très important pour nous ".
Ian Mahinmi : " Ah, les prolongations ! On est franchement bien dans ces moments-là. Cette victoire, nous venons d'aller la chercher avec les tripes car, après le 5-0 de Kaunas dans la première prolongation, c'était devenu difficile. Mais je crois que, ensuite, nous avon su rester soudés , tenir le score et ne plus rien lâcher. Maintenant, il faut garder cet élan qui est le nôtre en ce moment , pour aller gagner dimanche à Nancy ".
Ricardo Greer : " Voilà deux fois que nous gagnons des matches d'Euroligue en prolongation. Ce n'est plus un hasard. En sortant du banc, Mike Bauer nous a fait un bien fou. Ce soir, tout le monde l'a vu au niveau qui est vraiment le sien et derrière, l'équipe a suivi. Pour ma part, j'ai essayé d'aider l'équipe car, à mes yeux, seul le résultat collectif est important.
Le Top 16 ? Je crois qu'on peut maintenant vraiment y penser car nous aurons au retour quatre matches à domicile. On a mis toutes les chances de notre côté ".
(Source : La République des Pyrénées)
On s'est fait voler à l'Aris mais Kaunas peut aussi se sentir lésé aujourd'hui, quand les arbitres nous donnent la possession en fin de match alors que c'est Greer qui a sorti la balle, ça peut être considéré comme un tournant du match. On sait que les erreurs d'arbitrage s'équilibre plus ou moins sur une saison...Gio a écrit :J'ai même pas envie de laisser de commentaire, mais c'est vraiment dur de voir l'élan jouer, ils vont finir par me tuer !
Et dire que si on se fait pas voler à l'Aris, on est déjà qualifiés... Enfin bon, on s'en approche, il faut toujours jouer le + dur possible, et on y sera vite !
Ceci dit, comme tout le monde l'a dit, match énormissime. Mais comment va-t-on faire quand Bauer ne sera plus là ??? C'est lui le déclencheur du retour de l'élan et sans lui, je pense qu'on en prend 20
Dès que Miles est dangereux offensivement alors notre équipe a une tout autre dimension (voir Naples), et il commence à être de plus en plus présent en attaque, pourvu que ça dure...
Petit coup de gueule pour finir, les joueurs ne sont-ils payés que pour l'euroleague ? Y-a-il une clause dans leurs contrats leur permettant de se la jouer plus cool en championnat ?
ça serait quand même bien (et professionnel surtout !) de jouer avec la même intensité en championnat, on n'en serait pas là aujourd'hui en ProA...
Rap de Pau :
http://www.moustyk.info
.
http://www.moustyk.info
.
- Elan Forever
- Au Hall of Fame du Palais des Sports
- Messages : 7607
- Enregistré le : 03 déc. 2003 13:51
- Localisation : Paris
Raté pour Sud Ouest... La stat c'est trois sur quatre... En effet, Gravelines s'est imposé 83-80 après prolongation au Palais lors de la 4eme journée de ProA...philip_pau a écrit :
" L'Elan s'est encore arraché "
KAUNAS - PAU-ORTHEZ. Très mal entrés dans la partie, les Palois ont remporté hier soir à Kaunas (106-110), après deux prolongations, un succès important pour la qualification au Top 16.
EUROLIGUE (7e JOURNEE)
Trois sur trois : c'est la stat de l'Elan Béarnais cette saison qui a arraché un troisième succès après prolongation. Après Naples et Besançon, ils sont sortis, hier soir, indemnes du piège lituanien dans lequel ils avaient contribué à se plonger en ratant complètement leur entrée en matière.
-
- Joueur majeur de l'Elan
- Messages : 2796
- Enregistré le : 16 févr. 2005 9:07
- Localisation : Bordeaux
ben on fera avec un Greer plus proche de ses standards, et avec CC. Et aussi avec le Rup's et le Ferch'! (:o)Mike a écrit : Ceci dit, comme tout le monde l'a dit, match énormissime. Mais comment va-t-on faire quand Bauer ne sera plus là ??? C'est lui le déclencheur du retour de l'élan et sans lui, je pense qu'on en prend 20
Ca me paraît pas insurmontable du tout.
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui - P. Desproges
Je pense qu'aucun des joueurs que tu n'as cités ne peuvent avoir des coups de folie qui renversent le cours d'un match comme le fait régulièrement notre ami Bauergfive a écrit :
ben on fera avec un Greer plus proche de ses standards, et avec CC. Et aussi avec le Rup's et le Ferch'! (:o)
Ca me paraît pas insurmontable du tout.
Rap de Pau :
http://www.moustyk.info
.
http://www.moustyk.info
.
-
- 12ème homme de l'Elan
- Messages : 999
- Enregistré le : 08 août 2005 22:40
- Localisation : pau ou paris
mais est-ce qu'il va vraiment partir???Mike a écrit : Ceci dit, comme tout le monde l'a dit, match énormissime. Mais comment va-t-on faire quand Bauer ne sera plus là ??? C'est lui le déclencheur du retour de l'élan et sans lui, je pense qu'on en prend 20.
enfin je pense que si on doit se séparer d'un US ça sera lui quand meme (virer Miles n'est plus à l'ordre du jour, et qu'on l'aime ou pas, ça voudrait dire integrer un nouveau meneur maintenant, ca me semble hors de question à ce poste, Harisson est trop indispensable à Herbert, Wright est monstrueux, Johnsen est plus regulier que Bauer et bien meilleur aux rebonds)
sur le match d'hier en particulier, il est un declencheur, mais il est pas le seul, il y a aussi Johnsen, qui a permi à l'élan de recoller un court moment au second quart temps, et au moins de survivre en premiere mi-temps, et sans lui l'élan aurait sans doute pas pu revenir (quoi que on sait jamais avec cette équipe)
et puis comme le dit gfive, c'est pas tous les jours que CC est blessé et Greer hors du coup, et si on enleve Bauer de cette équipe on aura alors un 3 shooteur-defenseur en plus donc ca parait pas insurmontable
[img]http://img484.imageshack.us/img484/3199/signdraganmg0.jpg[/img]
[url]http://s3.metaldamage.fr/c.php?uid=122326[/url]
[url]http://s3.metaldamage.fr/c.php?uid=122326[/url]
On pourrait aussi avoir un véritable ailier en plus (comme Digbeu) qui assurerait une véritable rotation au poste 3 (notamment quand R.Greer est dans un jour sans).Mike a écrit :Je pense qu'aucun des joueurs que tu n'as cités ne peuvent avoir des coups de folie qui renversent le cours d'un match comme le fait régulièrement notre ami Bauergfive a écrit :
ben on fera avec un Greer plus proche de ses standards, et avec CC. Et aussi avec le Rup's et le Ferch'! (:o)
Ca me paraît pas insurmontable du tout.
Johnsen ne jouerait plus qu'au poste 4 (poste où il est quand même le plus efficace).
Et les coups de folies de Bauer, ils peuvent aller dans les deux sens.
Quand ça rentre tant mieux mais quand il s'entête à arroser à 3pts sans se préocuper du rebond...
-
- Joueur majeur de l'Elan
- Messages : 2796
- Enregistré le : 16 févr. 2005 9:07
- Localisation : Bordeaux
C'est bien possible.Mike a écrit :Je pense qu'aucun des joueurs que tu n'as cités ne peuvent avoir des coups de folie qui renversent le cours d'un match comme le fait régulièrement notre ami Bauergfive a écrit :
ben on fera avec un Greer plus proche de ses standards, et avec CC. Et aussi avec le Rup's et le Ferch'! (:o)
Ca me paraît pas insurmontable du tout.
En même temps, avec ces deux joueurs en forme hier soir, l'élan n'aurait peut être pas eu besoin de coup de folie.
Je ne cherche pas du tout à dénigrer la performance de Bauer, mais je pense sincèrement que sans lui, mais avec CC et Greer, le résultat auraît très bien pu être une victoire aussi.
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui - P. Desproges
-
- Joueur majeur de l'Elan
- Messages : 2796
- Enregistré le : 16 févr. 2005 9:07
- Localisation : Bordeaux
c'est pas faux. Bon, sa situation y est sans doute pour qqchose, mais sur les matches précédents, il a rarement été transcendant.alien64 a écrit : Et les coups de folies de Bauer, ils peuvent aller dans les deux sens.
Quand ça rentre tant mieux mais quand il s'entête à arroser à 3pts sans se préocuper du rebond...
C'est clair qu'avoir un joueur tel que lui, bon, et en plus capable de prendre feu, c'est très bien, mais je trouve qu'il y a trop de différence de niveau entre son mode "en feu" et son mode "normal".
Et puis de toutes façons, l'élan a un US de trop, et c'est clairement Bauer qui est le moins indispensable à l'équipe telle qu'elle est actuellement (même si je trouverais sympa que Poutine le naturalise Russe dans la semaine qui vient, quoi)
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui - P. Desproges
excellent !gfive a écrit : Et puis de toutes façons, l'élan a un US de trop, et c'est clairement Bauer qui est le moins indispensable à l'équipe telle qu'elle est actuellement (même si je trouverais sympa que Poutine le naturalise Russe dans la semaine qui vient, quoi)
Rap de Pau :
http://www.moustyk.info
.
http://www.moustyk.info
.
Pour le 2eme marqueur d'euroligue il s'agit bien de Wright mais pas de Mickael. C'est le joueur du Cibona Brindley Wright qui est second deriere Navarro avec 22,43 pts par match. Il est d'ailleurs MVP de la journée 7. Mickael est lui 10eme marqueur avec 19pts par matchElan Forever a écrit :En Euroleague, Michael Wright c'est:
- le 10eme au scratch évauation (avec 19 de moyenne)
- le 6eme meilleur provocation de fautes (5,57)
- le 6eme réalisateur de lancers (4,43 lancers réussis par match)
- le 3eme tireur de lancers (5,86 par match)
- le 2eme meilleur marqueur de "2 points" (6,71 paniers à deux points par rencontre, à égalité avec Kenny Gregory )
- le 3eme plus gros tenteur de "2 points" (11 shoots à 2 points par match)
- le 4eme meilleur marqueur de tirs à deux et trois points (6,71 paniers à chaque match)
- le 17eme au nombre de paniers tentés (11)
- le 17eme à l'évaluation par minute (0,64)
- le 12eme aux points marqués par minutes (0,60)
- le 2eme meilleur marqueur (17,86 pts) derrière, excusez du peu, Juan-Carlos Navarro!!
Ouf! On peut respirer...
Pour le reste, Aaron Miles est 8eme passeur (4,29), Greer 18eme rebondeur (6,71 prises), Thierry Rupert et Michael Bauer 13eme et 14eme contreur (0,86 pour les deux) et Britton Johnsen 15eme des "perdeurs de ballons" (2,71)...