[Euroleague J9] E.B Pau-Orthez 89 - 67 Ulker Fenerbahce

[philip_pau]

Oui sans aller aussi loin, il était pas mal Rod Sellers, non ?

[Berny]

Oui Rod a marque les esprits. Mais je pense que Wright les marquent autant ...en moins de temps. Si on arrive a le garder 2 saisons (soyons fou), il aurait alors des perfs similaires voir superieure (j'ai pas ete chercher les stats) a Rod dans un contexte pourtant plus difficile.

Sinon, encore bravo a cet Elan qui decidement me plait de plus en plus. C'est pour moi la meilleure equipe depuis bien la French Team.
Encore une fois, une 8 ieme place en Pro A me suffit car ensuite ils peuvent battre n'importe quelle equipe. Il n'y a pas d'equivalent en ProA pour le moment, et ce malgre tous les matches perdu.....

Et mon avis, on peut meme faire mieux que le Top 16.....si on arrete de stresser et que l'on ne delaisse pas l'Euroleague comme les annees precedentes.

[gfive]

Oui sans aller aussi loin, il était pas mal Rod Sellers, non ?

bah, personne n'a dit qu'il était mal!

Je me souviens pas de ses stats, mais Wright m'impressionne, c'est clair!! En tout cas, c'est de loin, le meilleur depuis Sellers, ça, c'est clair!
Parce que Julian, Rahimic ( ), Lux, ou Sales n'ont jamasi eu son abattage en Euroleague (je me prononce pas sur Fuller, qui il me semble n'a pas joué énormément en Euroleague?)

[JC]

Pour répondre à la question de savoir si on a deja eu un pivot aussi fort je vous rappelle qu'on a eu un certain Conrad MacRae dans nos rangs..........

C.MacRae avait une plus grande verticalité, un jeu plus spectaclulaire certes, mais il n'a jamais eu cette régularité au scoring avoisinant les 20 pts par match. Wright sauf erreur de ma part (à part peut-être Henderson en son temps) est le meilleur pivot scoreur que nous ayons eu. Mais son manque de taille et de détente n'en font pas le meilleurs défenseur. On ne peut pas tout avoir..

[Reiiel]

Oui Rod a marque les esprits. Mais je pense que Wright les marquent autant ...en moins de temps. Si on arrive a le garder 2 saisons (soyons fou), il aurait alors des perfs similaires voir superieure (j'ai pas ete chercher les stats) a Rod dans un contexte pourtant plus difficile.

Sinon, encore bravo a cet Elan qui decidement me plait de plus en plus. C'est pour moi la meilleure equipe depuis bien la French Team.

Euh.. L'équipe 2002/2003 elle était pas dégueu non plus il me semble.

[almighty]

i would like to congratulate all of you, i wish you a good luck in Top16,

i can't see the match depend on some special reasons but when i look at the statistics i can see my team had poor deffence efort last night, also they were try only outside shoots for offense so defeat was unavoidable for us

we have a very strong squad for Turkish Basketball League , our team is a Sport Club so we are celebrating our 100. Year of Foundation , i think my players will be concentrate to our Domestic League , win the title will make happy us

[KINDER64]

Pour la naturalisation de CC,quelqu'un de la direction a peut etre une fille a marier ,ce qui reglerait notre probleme rapidement.Allez hop et un mariage un pour les fetes!!

Yoda, tu te proposes ? un petit déguisement de nana et un petit clin d'oeil ... C'est pour le bien du club

Joli match hier. J'ai toujours eu peur que Fernerbahce Ulker puisse revenir, ils n'ont jamais lâché (sauf une fois la vingtaine dépassée).
Bauer a été bon en attaque, mais il faut souligner que Greer et Miles ont crées le danger avec des pénétrations.
Wright a encore une fois de plus était superbe. Ce qui m'épate, c'est qu'il fait toujours le même truc, mais ça marche tout le temps (et avec la faute svp). Vaty a aussi fait un bon passage et D'Almeida retrouve la confiance.
Les Turcs étaient stressés et non pas arrêtés de râler (en même temps j'ai trouvé les arbitres sévèrent avec eux ... quoique à force de gueuler ils auraient mérité une anti-sportive).
On s'est fait avoir quelques fois sur leur presse tout-terrain et la trappe dans le 3ème quart. Personne n'est venu aider D'Almeida. J'ai été surpris par le numéro 8 Basas je crois (le "hippie Turc"). Je ne le connaissais pas, et vu son look je pensais pas qu'il allait nous faire ça .

[Joruus]

C'est clair que Michael Wright est énorme et surtout très régulier.
Il nous fait des matchs de mammouth depuis le début de saison.
C'est un point d'ancrage exceptionnel dans la raquette.
C'est sans contestation possible le MVP de l'Elan sur cette première partie de saison !
Cela faisait longtemps qu'on avait pas eu un pivot aussi dominant en attaque.
En dehors de Rod Sellers, il n'y a pas eu d'autres pivots de cette qualité à l'Elan depuis des années.
Malheureusement je serai vraiment surpris qu'il reste plus d'un an chez nous...
Il y a de très fortes chances que des gros clubs européens fassent le forcing pour le recruter à l'inter-saison prochaine.

[jpp]

C'est clair que Michael Wright est énorme et surtout très régulier.
Il nous fait des matchs de mammouth depuis le début de saison.
C'est un point d'ancrage exceptionnel dans la raquette.
C'est sans contestation possible le MVP de l'Elan sur cette première partie de saison !
Cela faisait longtemps qu'on avait pas eu un pivot aussi dominant en attaque.
En dehors de Rod Sellers, il n'y a pas eu d'autres pivots de cette qualité à l'Elan depuis des années.
Malheureusement je serai vraiment surpris qu'il reste plus d'un an chez nous...
Il y a de très fortes chances que des gros clubs européens fassent le forcing pour le recruter à l'inter-saison prochaine.

En remontant dans le temps (une quinzaine d'années, quand même...), il y a eu Orlando Philipps qui présentait un peu le même profil que Wright.

Un petit (c'est relatif...) costaud et malin, ça peut bien tenir sa place y compris en euroligue.
Du moins, au 1er tour. Au top16, ça risque d'être difficile. Quant au reste, il faut des pivots à 2m10 et forts... et chers...

[bitouet]

C'est clair que Michael Wright est énorme et surtout très régulier.
Il nous fait des matchs de mammouth depuis le début de saison.
C'est un point d'ancrage exceptionnel dans la raquette.
C'est sans contestation possible le MVP de l'Elan sur cette première partie de saison !
Cela faisait longtemps qu'on avait pas eu un pivot aussi dominant en attaque.
En dehors de Rod Sellers, il n'y a pas eu d'autres pivots de cette qualité à l'Elan depuis des années.
Malheureusement je serai vraiment surpris qu'il reste plus d'un an chez nous...
Il y a de très fortes chances que des gros clubs européens fassent le forcing pour le recruter à l'inter-saison prochaine.

En remontant dans le temps (une quinzaine d'années, quand même...), il y a eu Orlando Philipps qui présentait un peu le même profil que Wright.

Un petit (c'est relatif...) costaud et malin, ça peut bien tenir sa place y compris en euroligue.
Du moins, au 1er tour. Au top16, ça risque d'être difficile. Quant au reste, il faut des pivots à 2m10 et forts... et chers...

enfin, les pivots à 2m10 et forts...et chers, à mon avis, ils savent qu'ils ne vont pas rigoler quand ils doivent rencontrer Wright.
Quant à la question de savoir si on va le garder l'an prochain, la réponse est clairement (et malheureusement) non puisque c'est le club coréen dans lequel il jouait en début de saison qui lui paye les 2/3 de son salaire: et ils ne vont pas faire ça l'an prochain!!
Sous-entendu l'élan ne sera pas capable d'assumer la totalité du salaire réel de Wright...
A moins bien sur qu'il tombe amoureux de la nounou de son fils!! (et à condition qu'elle soit enracinée à Pau)

[philip_pau]

[center][/center]





[updown][center] EUROLEAGUE : SAISON 2006/2007 [/center][/updown]



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[updown][center]EUROLEAGUE : SAISON 2006/2007 [/center][/updown]







[center]9e JOURNEE : 1er PHASE : MATCH RETOUR[/center]






ELAN BEARNAIS PAU-ORTHEZ: 89


[center]/[/center]


[right]FENERBAHCE ULKER ISTANBUL: 67[/right]








[scroll]" MVP : MICHAEL WRIGHT : 19 pts (5/8 aux tirs et 9/11 aux lfrs), 11 rbds (dont 4 off.), 1 contre, 2 pds, 9ftes prov. , pour une éval de 32 "[/scroll]












[center].FR[/center]




" Euroligue - Pau-Orthez, vainqueur de Fenerbahçe, en route vers le Top 16 "

Pau-Orthez a continué sa route vers le Top 16 de l'Euroligue de basket-ball en écrasant jeudi les Turcs de Fenerbahçe Istanbul 89 à 67.

Avec cette cinquième victoire en neuf matches, les Palois se trouvent en position extrêmement favorable pour disputer la deuxième phase, une récompense qu'aucun club français n'a obtenue lors des deux dernières saisons.

Avec deux succès lors des cinq derniers matches, dont trois à jouer à domicile, l'Elan béarnais serait pratiquement certain de décrocher son billet. Avec un seul résultat favorable, il pourrait encore espérer s'en sortir.

Les Palois ont confirmé leur victoire du match aller face au nouveau club d'Istanbul, issu de la fusion de Fenerbahçe et d'Ulker, une équipe dotée de bons shooteurs, comme le vétéran Ibrahim Kutluay, mais peu décidée à défendre.

L'Elan béarnais a parfaitement tenu le choc sous le cercle, dominant même largement au rebond (35 à 22) grâce à l'activité de Michael Wright (19 points, 11 rebonds). Adroits à deux points (62%) et agressifs en défense, les Béarnais ont creusé un écart irréversible dès le début du match (28-17 après un quart-temps).

"Beaucoup d'envie"

Sûrs de la victoire, ils se sont permis un festival d'actions débridées dans les dernières minutes pour faire plaisir au public.

Ils peuvent maintenant envisager sereinement leur déplacement chez le champion d'Europe en titre, le CSKA Moscou, le 3 janvier, où un échec ne mettrait en rien en péril leur avenir.

Mais les Palois ne vont pas pour autant passer les fêtes l'esprit tranquille car leur situation en ProA est désastreuse. Le club neuf fois champion de France lors des vingt dernières années se traîne à une infamante treizième place avec neuf défaites en quinze matches.

Il faut croire que les Américains du Béarn, le spectaculaire Mormon Britton Johnsen (22 points) ou l'imprévisible joker Mike Bauer (18 points) sont plus inspirés par l'exposition médiatique de l'Euroligue que par les déplacements dans les provinces de France.

"Tout le monde a joué très dur avec beaucoup d'envie et le résultat est là. Cette équipe est capable de courir. On a tenu le rebond et avec une bonne défense, cela a fait déjouer Istanbul. Profitons de la trêve mais sans oublier notre situation en championnat", a dit le Dominicain de Pau Ricardo Greer.



(Source : http://www.lnb.fr)









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" Pau-Fenerbahçe : 89-67 "


Pau-Orthez a décroché jeudi à domicile une victoire probante contre les Turcs de Fenerbahçe (89-67) et s'est rapproché du prestigieux Top 16. Les données sont désormais simples, l'Elan Béarnais a désormais besoin de deux succès lors des cinq derniers matches, dont trois à jouer à domicile, pour décrocher le précieux sésame pour le Top 16.



Les Palois, qui restaient sur deux défaites cuisantes contre Barcelone et face à Dijon la semaine dernière en Championnat, se sont ainsi relancés. En outre, les hommes de Gordon Herbert ont écarté un concurrent direct dans la qualification pour le Top 16. Dans cette compétiton où ils n'avaient jusqu'à présent pas l'habitude de briller, les Palois comptent désormais cinq victoires pour quatre défaites.

Privés de Thierry Rupert, Ian Mahinmi et Frédéric Fauthoux, les Palois ont dominé de bout en bout le nouveau club d'Istanbul, issu de la fusion de Fenerbahçe et d'Ulker, pour le coup peu décidé à défendre. Sous l'impulsion de son armada américaine, Michael Wright (19 points, 11 rebonds), le spectaculaire Mormon Britton Johnsen (22 points) et l'imprévisible joker Mike Bauer (18 points), le club béarnais a réalisé un écart irréversible dès le début du match puis s'est contenté de gérer son avance au fil du match.

Une fois la victoire assurée, ils se sont permis un festival d'actions débridées dans les dernières minutes pour faire plaisir au public. Ils peuvent maintenant envisager sereinement leur déplacement chez le champion d'Europe en titre, le CSKA Moscou, le 3 janvier, où un échec ne mettrait pas en péril leur avenir. Les coéquipiers de Ruppert vont désormais pouvoir se concentrer sur le championnat où ils figurent à une infamante treizième place avec neuf défaites en quinze matches.

La fiche technique

Pau-Orthez:
31 paniers (dont 6 sur 8 à 3 pts) sur 56 tirs - 21 LF sur 28 tentés - 38 rebonds - 22 passes décisives - 14 balles perdues - 23 fautes personnelles
Marqueurs: Bauer (18.), Mahinmi (), Harrison (10), D'Almeida (2), Wright (19), Johnsen (22), Greer (7), Miles (9), Vaty (2)

Fenerbahçe:
24 paniers (dont 6 sur 25 à 3 pts) sur 51 tirs - 13 LF sur 22 tentés - 22 rebonds - 14 passes décisives - 11 balles perdues - 25 fautes personnelles
Marqueurs: Solomon (4), Turkçan (8.), Onan (13), Kutluay (11), Mrsic (2), Kambala (13), Basak (9), Sava (2), Basden (5)



(Source : http://www.lequipe.fr)











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" Pau peut y croire "


Facile vainqueur de Fenerbahce (89-67), Pau-Orthez reste en course pour la qualification pour le Top 16. Les Palois auront une fois de plus démontré un visage bien différent de la Pro A.



C’est sous pression que l’Elan Béarnais accueillait Fenerbahce ce jeudi. Déjà privés de Fred Fauthoux et Ian Mahinmi, les Palois devaient par ailleurs aussi se passer de Thierry Rupert, dans un match capital pour la suite de l’aventure européenne. Pau pouvait toujours se remémorer le match aller lors duquel Johnsen et les siens s’étaient imposés (66-68.).

Kutluay absent
L’entame de match démontrait d’ailleurs la fébrilité des deux équipes, avec une perte de balle de chaque côté. Mais Britton Johnsen, pour Pau, et Mirsad Turkcan, pour Fenerbahce, ouvraient rapidement le compteur. Ricardo Greer, absent lors du match contre Barcelone, démontrait cette fois qu’il était bien présent avec 5 points consécutifs (7-4). Les Turcs montraient étonnement quelques faiblesses comme sur ce 2+1 d’Aaron Miles (11-4). Visiblement plus occupé à palabrer auprès des arbitres qu’à jouer, Fenerbahce laissait ainsi filer Pau à la marque (24-12). Et ce n’est pas le contre de mammouth de Johnsen qui avait de quoi relancer le shooter Kutluay, auteur de 0 point lors des 8 premières minutes du match ! C’est finalement le jeune Ludovic Vaty qui clôturait la marque avec un panier renversé (28-17). La suite confirmait la première impression. Et si Kaspars Kambala ramenait l’écart à -7 pour Fenerbahce (35-28.), Pau ne paniquait pas. Le dunk de Michael Bauer enflammait le Palais des Sports et l’Elan terminait la première mi-temps avec un matelas confortable (46-34).

Fenerbahce la joue physique
Et comme en début de match, c’est Britton Johnsen qui rentrait le premier panier de la deuxième période. Mais cette fois, Kutluay sortait de sa boîte avec son premier shoot longue distance. Heureusement, Aaron Miles lui répondait (51-37), alors qu’à l’opposé, Kambala ratait ses trois lancers francs. Cela commençait donc à sentir bon pour Pau qui s’offrait 16 points d’avance (53-37). Omer Onan (13 points, 3 interceptions), le meilleur Turc, tentait bien de réveiller les siens avec un tir à 3 points, alors que dans le même temps, Basak sortait ses gros bras pour serrer la défense, Pau tenait le choc. Ce même Basak était d’ailleurs le «héros» du troisième quart, avec un combat de tous les instants, parfois à la limite du correct, et surtout 9 points (65-55).



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Bauer et Pau-Orthez peuvent toujours espérer jouer le Top 16.[/center]



L’impression générale était qu’Istanbul avait mis toutes ses forces dans la bataille pour y croire encore dans l’ultime période. Il fallait alors un panier aveugle de Michael Wright pour calmer un peu les ardeurs des Turcs. Et c’est une nouvelle fois Wright qui, sur un nouveau panier plus la faute, remettait l’Elan à l’abri (74-60). D’autant que si les arbitres avaient un peu laissé jouer lors du troisième quart, il serrait cette fois la vis. 75-61 à 5 minutes du buzzer, Pau n’avait quasiment plus qu’à «manger» l’horloge pour s’assurer un succès capital dans la course au Top 16. Malgré une certaine euphorie, à l’image de ce panier indécis de Britton Johnsen (22 points, 3 rebonds), suivi d’un shoot longue distance, l’Elan assurait les fondamentaux, défendant bec et ongle son arceau. Istanbul craquait, Kambala mettait un coup de coude monstrueux à Bauer (18 points, 4 rebonds) et héritait d’une antisportive. Pau collait un 17-2 et pouvait fêter dans l’allégresse sa victoire (89-67). Michael Bauer reconnaissait au terme de la partie qu’il «s’agissait sûrement du match le plus abouti de la saison de l’Elan». De quoi passer de bonnes fêtes de fin d’année.



(Source : http://www.sport24.com)








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" Un joli cadeau de Noel "


Grâce à son collectif, Pau a surclassé Fenerbahçe et s'est ouvert en grand la route du Top 16.



COMME LES PYRENEES , qui cachaient ces jours-ci leur nez sous un épais manteau brumeux, l'Elan était emmitouflé d'une peau de doutes et d'interrogations. Au Palais des Sports, il sourdait une tension, annonciatrice de grands cris. Pierre Seillant , en " prési" aboyeur, avait bourré les crânes de ses joueurs en début de semaine, les rappelant à leurs obligations contractuelles. Il avait rencontré Gordon Herbert, coach dont il a toujours du mal à faire le tour. Bref, avant cette levée cruciale, l'Elan était aux soins, les certitudes dans le tambour à linge, la peur aggripée au rideau.
Et puis les trois coups ont sonné, le rideau s'est levé et l'Elan s'est montré vaillant, musclé, superbe soldat. Grâce à ce succès écrit, construit aux deux bouts du terrain dans une unité et une envie commune que l'on n'avait pas souvent vues depuis le début de la saison, Pau termine l'année sur une très bonne note. " C'est un bon feeling ", souriait à pleines dents Ricardo Greer.
Surtout, Pau, seul quatrième, s'en va refaire du jus pendant la tr^ve, avec trois roues du carrosse sur le chemin du Top 16, deux succès d'avance sur Naples, sixième et premier éliminé, que l'Elan doit recevoir en Béarn et qu'il a battu en Italie ! " C'est un pas de géant vers la qualification, une victoire très importante pour nous ", admettait Gordon Herbert.
Hier, Seillant et tout le Béarn attendaient des attitudes, des visages durs, des âmes fières. Et Pau s'est habillé ainsi, présentant enfin une identité défensive, une envie collective, une énergie palpable pour la sombre besogne.
Le symbole de cet apétit est Britton Johnsen. Parfois loin de ces basses considérations, le Mormon attaquant reconnu (22 points encore hier), a farouchement marné, assuré sa part du travail défensif, à l'image d'un contre magistral sur Kambala en première mi-temps.

[center]" Greer : " On a été positifs " "[/center]

" On peut dire que je n'ai pas toujours fait ça depuis le début de la saison, mais parfois l'équipe n'était pas concernée défensivement comme elle l'a été ce soir aussi. Là , l'équipe avait l'énergie ", expliquait-il. Fenerbahçen faiblard partout, sans fonds de jeu ni liant, était très à l'étroit dans son jeu d'attaque.
L'Elan, à l'aise dans sa peau défensive, trouvait le bon tempo offensif. Soucieux d'une relance alerte, Pau courait, s'abreuvait de solutions multiples grâce à un très bon jeu sans ballon. Johnsen, Greer, Harrison à l'extérieur offraient l'alternance à Michael Wright et donnaient un relief épais au jeu palois. Fenerbahçe était dépassé, l'Elan jouait vite et bien (24-12, 8e).
Même la zone commandée par Aydin Ors pour casser la dynamique n'avait guère d'effet (42-30, 17e).

Pau avait les deux mains fermement posées sur la match . Après la pause, Fenerbahçe était plus vindicatif en défense, mais l'absence de Turkçan (choix du coach), lui ôtait une option majeure en attaque. " Je ne comprends pas, c'est le coach qui décide, c'est comme ça ", souriait l'électrique Turkçan. Même si la pente était plus rude, l'Elan ne cédait pas de terrain (55-43, 25e) grâce notamment à un Michael Wright moins exposé en première mi-temps, et plein de jus pour enfoncer désormais l'armoire lettone Kambala. Fenerbahçe était dissloqué par l'énergie intarissable de Mike Bauer et le shoot de Britton Johnsen, parfait hier (80-61, 36e).
" Ce soir (hier) , on a joué en équipe, on a eu la bonne attitude ", se félicitait Gordon Herbert. " Cette semaine , on s'est parlé, on a arrêté d'avoir une démarche négative. On a été positifs, on est restés ensemble ", confirmait Ricardo Greer.
Sifflé, raillé, brocardé dimanche par ses propres supporters, après la défaite concédée face à Dijon (72-78.), l'Elan faisait lever les foules et résonner les bandas.
Le public est versatille, mais hier, les Palois avaient l'allure de grands cavaliers , méritant largement les bravos de la foule. Voilà désormais la légion béarnaise au galop sur le sentier du Top 16. Un joli cadeau de Noel....



(Source : L'EQUIPE)











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" GAME REPORT : Pau-Orthez 89 - 67 Fenerbahce Ulker "

http://www.euroleague.net/main/results/ ... mecode=107



" POST-GAME QUOTES : Pau-Orthez 89 - 67 Fenerbahce Ulker "

http://www.euroleague.net/main/results/ ... mecode=107



" BOXSCORE : Pau-Orthez 89 - 67 Fenerbahce Ulker "

http://www.euroleague.net/main/results/ ... mecode=107


(Source : http://www.euroleague.net)








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" C'est déjà Noël pour l'Elan "


PAU-ORTHEZ - FENERBAHCE ISTANBUL. Les Palois ont confirmé leur succès du match aller et mis les Turcs à quatre victoires au classement. Le Top 16 tend les bras aux hommes de Gordon Herbert.



EUROLIGUE (9e JOURNEE)
Il existe définitivement deux Elan. Celui atone et apathique de la Pro A française et l'autre, fier et combattant, qui ne baisse jamais les yeux face à ses adversaires d'Euroligue. Car trois jours après un match calamiteux perdu à domicile devant Dijon, Pau-Orthez a giflé Fenerbahçe, hier soir au Palais des sports d'une façon que l'on n'aurait jamais osé imaginer.
Un cadeau de Noël qui lui permet de pointer à la quatrième place de son groupe avec quatre succès d'avance sur le club stanbouliote à cinq journées de la fin de la phase de classement. Les portes du Top 16 lui sont désormais bien ouvertes et il suffira sans doute d'un succès contre l'Aris Salonique ou Naples - ses deux prochains matches à domicile en janvier - pour finir de les pousser.


Greer le starter. Les Turcs, venus pour sauver leur peau, se sont très vite retrouvés le dos au mur. Agressifs sur les premiers ballons, les Palois ne leur ont pas laissé la moindre chance de s'échapper. Scoreur, rebondeur mais aussi passeur pour Britton Johnsen, Ricardo Greer lançait l'Elan devant (11-4). L'entrée d'Omer Onan, au relais d'un Ibrahim Kutluay hors du coup, réveillait Fenerbahçe, mais Michael Wright sous les cercles et CC Harrison de loin ne relâchaient pas la pression et poussaient l'avantage à + 12 (24-12, 9e).
Aydin Ors, le coach visiteur, tentait de freiner les Palois en leur imposant une défense de zone, mais Xane d'Almeida bougeait bien la balle pour décaler Johnsen derrière la ligne, tandis que Mike Bauer assurait une claquette et un panier de près. L'Elan ne lâchait rien et accueillait avec le sourire la troisième faute du « panzer » Kambala. Il ne perdait pas au change avec les 130 kg d'Oguz Savas, à la différence près que le jeune turc est de la famille des monolithiques et donc plus facile à contourner pour Wright qui permettait aux siens de virer à la pause avec une belle marge (46-34).


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Sous les yeux de Ricardo Greer, Britton Johnsen s'impose avec autorité dans la raquette stambouliote.[/center]



Le barouf Basak. A la reprise, les Stambouliotes donnaient l'impression de ne plus vraiment y croire. Kutluay trouvait certes la cibles derrière les 6,25 mètres, mais Aaron Miles lui répondait et traçait, juste derrière, une pénétration pour glisser, sous le nez de Kambala le panier du + 16 (53-37, 22e). Aydin Ors sortait alors tous ses jokers : Onan, déjà en vue en première période, et le blond Rasim Basak, entré en jeu seulement trois fois cette saison en Euroligue. L'homme du bout du banc, improbable sauveur, faisait un barouf de tous les diables, claquant un tir à trois points et allant chercher deux lancers pour réchauffer les espoirs des siens (55-47, après deux autres lancers de Kambala).
C'était au tour de Pau-Orthez d'accuser le coup, faute de pouvoir trouver de bonnes positions de shoots et de stopper un Basak jouant le quart-temps de sa vie (9 pts entre la 22e et la 30e minute). Hésitant, presque repris (60-51 puis 62-55), il voyait avec soulagement, juste avant la sirène, Mike Bauer armer un tir qui valait bien plus que trois points (65-55, 30e).
L'ex-Roannais était encore là, à l'entame du dernier quart-temps pour donner un autre tour de manivelle. Avec l'aide de Wright, dominant au rebond et constant dans son duel avec Kambala, il permettait à l'Elan de remettre le moteur en marche (75-60, 35e). Si bien qu'après un rush de Johnsen, auteur de cinq points consécutifs (80-61, 37e), Kambala écopait d'une faute antisportive après que Bauer lui ait interdit sèchement l'accès du cercle. Cette fois, Fenerbahçe était sonné, KO... et définitivement écarté de la route vers le Top 16.


(Source : http://www.sudouest.com)









[center]LA REPUBLIQUE DES PYRENEES[/center]






" Le bonheur à portée de main "


Encore une victoire et l'Elan retrouvera le Top 16 continental. Il n'a laissé aucune chance à son rival turc écarté de la course.


C'est un grand pas. Indéniablement. L'Elan a terminé l'année en dominant une seconde fois la formation de Fenerbahçe Istanbul et compte donc désormais trois victoires d'avance, ainsi qu'un panier-average largement positif (+24 sur l'ensemble des deux parties), par rapport au club turc.
Quatrième au classement à cinq journées du terme de la première phase, et porté par un calendrier favorable, il aplus que jamais toutes les cartes en mains pour accéder au Top 16, comme en 2004. Son principal rival est aujourd'hui l'Aris Salonique qui a longtemps résisté au CSKA Moscou mercredi soir (62-65).
Ce deuxième succès européen en Béarn (le 5e en tout) obtenu devant les spectateurs du Palais des Sports permet aussi à l'Elan de casser une série en cours de trois défaites. Cela ne change rien au statut de mal classé dont les Palois se sont encombrés en championnat de France mais, à quelques heures des fêtes de fin d'année, le résultat obtenu hier soir ressemble au moins à une bonne résolution.
Dès les premières possessions, l'Elan adoptait une attitude franchement conquérante. Avce cinq points vite inscrits par Greer et un collectif bien en place défensivement, notamment pour couper les lignes de passes turques, Istanbul semblait déjà avoir du mal à suivre le tempo. Le repli défensif visiteur laissait à désirer (11-4, 5e) et, malgrè l'apparition de Kambala (11-10) laissé sur le banc d'entrée, les Palois ne se désunissaient pas.

[center]" Johnsen à température "[/center]

Ainsi voyait-on Johnsen (11 pts, dès le repos) monter rageusement au dunk, Greer poursuivre son effort sur tous les fronts (5 passes en 20 minutes) et les Béarnais, dans un bel ensemble, construire un capital devenu intéressant (24-12, 8e) grâce à une solide adresse aux tirs (11 sur 17).
La zone déployée ensuite par Istanbul gênait bien Ferchaud, mais Johnsen restait, lui, à la bonne température. Et, avec l'énergie apportée par Bauer, Pau-Orthez remettait assez vite son adversaire à distance (42-30, 17e).
Jusque-là, la formation venue des bords du Bosphore n'avait pas franchement montré grand-chose, dépensant beaucoup d'énergie à contester les décisions du trio arbitral (3e faute pour Kambala dès la 15e). Et comme Miles haussait, enfin, son niveau de jeu dès la reprise, le club turc se retrouvait même largué à 16 longueurs (53-37) en seulement 3 minutes.
Laxiste en défense, la formation de Aydin Ors, agacé par le manque flagrant d'agressivité de ses joueurs (2 petits points inscrits sur la ligne de réparation), comptait alors sur le seul shooteur Onan pour alimenter son attaque.

[center]" Presque à sens unique "[/center]

Bref, l'affaire se présentait au mieux pour l'Elan. Jusqu'à la 3e faute de Wright, précédée par l'arrivée de l'improbable Basak. Le truc moustachu inscrivait 5 points consécutifs et instillait d'autant plus le doute dans les têtes béarnaises que Kambala s'installait peu à peu au sein de la raquette (57-49, 26). Le faux rythme dans lequel s'était installé la partie semblait servir les ambitions visiteuses (62-55, 30e) même si Bauer redonnait une première fois de l'air à son équipe.
Heureusement, la suite allait se révéler peu ou prou à sens unique.
Wright, avec 8 points quasiment de rang, commençait par tuer dans l'oeuf les quelques illusions surgies dans le camp stambouliote (75-60, 35e).
Britton Johnsen, meilleur marqueur de la soirée, se chargeait de passer la seconde couche (80-61, 35e). Puis Mike Bauer, dont l'investissement aura encore été en tous points remarquable, donnait au score des proportions pas franchement espérées (84-62, 37e).
A l'arrivée, l'Elan qui n'a jamais été aussi près de revoir les lumières du Top 16, signait son plus gros écart de la saison européenne après avoir maintenu l'attaque d'Istanbul en deça des 70 points. Il ne faut pas chercher plus loin les fondements de cette cinquième victoire.






" Ils ont dit "


" Tout le monde a joué très dur, avec beaucoup d'envie. Voilà le résultat. Cette équipe est capable de courir, on a tenu le rebond et tout cela a permis de faire déjouer Istanbul. Ce match s'ets gagné en défense.
Maintenant, profitons des fêtes et revenons sans oublier notre situation dans le Championnat de France ".


" C'est un très bon match avec une équipe vraiment concernée. C'est collectivement que nous obtenons ce résultat important. C'est une bonne chose de le faire avec la manière avant de se séparer quelques jours. Il y avait du rythme en attaque. Mais la différence s'est surtout faite en défense avec là encore un véritable effort collectif ".


" Avant le match, on s'est regardé dans le blanc des yeux entre joueurs et staff. On a tout mis à plat, comme quoi le mental joue une importance capitale. Ce qui se passe dans les têtes, c'est la moitié du chemin qui mène à la victoire. Maintenant, je crois que tout le monde a le désir de poursuivre dans cette voie, de se battre comme ce soir.
On est sur les bons rails et je promets à tous que l'on ne va pas s'arrêter. Je suis persuadé que cette équipe est loin d'être allée au bout d'elle-même. On sait ce qu'on vaut, plus question de traîner en route. Il faut oublier les égos, les stats et jouer en équipe comme ce soir face aux stars turques. Je ne veux plus revenir en arrière ".


" C'est une très bonne victoire pour nous. Elle signifie un grand pas vers le Top 16. On a joué en équipe des deux côtés du parquet. Maintenant c'est promis, il faut reproduire le jeu d'Euroligue en Championnat dès la rentrée de janvier ".



" Félicitations à l'équipe de Pau qui mérite amplement sa victoire. On ne peut rien espérer en défendant comme on l'a fait. Le changement de joueurs et de stratégie défensive nous permet de revenir un petit peu, mais c'est loin d'être siffisant ".



(Source : La République des Pyrénées)

[Christophe 31]

A la fin du match, j'ai vu quelqu'un qui interviewer Mrsic à la sortie des vestiaires ? C'est quelqu'un du forum ? Si oui, ou peut on écouter l'intervieiw ?
Merci d'avance

[bitouet]

A la fin du match, j'ai vu quelqu'un qui interviewer Mrsic à la sortie des vestiaires ? C'est quelqu'un du forum ? Si oui, ou peut on écouter l'intervieiw ?
Merci d'avance

Au fait, tu avais bien dit qu'il s'agissait de ton cadeau de Noel, non?, ce match?
Alors joyeux Noel!

[Berny]

Merci a Philip pour ses revues de presse. C'est un bonheur de pouvoir lire ce que dit La Rep ou SO avant et apres les matches.

Et aussi a Fred pour ses interviews d'apres match: un vrai plaisir de pouvoir entendre la reaction des joueurs.

Et aussi mes parents sans qui je ne suis rien ...

Et encore bravo a cet Elan et a son coach.

ps: etat normal apres une nouvelle victoire en EL. Rien pris d'illegal..

[Christophe 31]

A la fin du match, j'ai vu quelqu'un qui interviewer Mrsic à la sortie des vestiaires ? C'est quelqu'un du forum ? Si oui, ou peut on écouter l'intervieiw ?
Merci d'avance

Au fait, tu avais bien dit qu'il s'agissait de ton cadeau de Noel, non?, ce match?
Alors joyeux Noel!

Oui c'était mon petit cadeau, merci
Un beau match avec la victoire et j'ai pu faire des photos avec les joueurs, trés bonne soirée