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" 16e de Finale de la Coupe de France ,
Elan Béarnais Pau-Orthez /
Adecco ASVEL "[/scroll]
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16e de Finale de la Coupe de France ![Image](http://boutique.basketfrance.com/_img/bouton/btFFBB_r.jpg)
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" Toujours sans T.Gadou "
PAU-ORTHEZ ESPERAIT s'aligner enfin au complet pour la première fois de la saison. Mais Thierry Gadou, dont le tendon d'Achille est en bonne voie de guérison, doit encore s'abstenir une dizaine de jours. Déjà victorieux de l'ASVEL deux fois cette saison, les Béarnais, portés par vingt-trois succès consécutifs à domicile face aux clubs français, préparent ces retrouvailles avec méfiance . "
Cette fois, on joue notre avenir dans la compétition sur un match sec, il faudra s'appliquer pour éviter tout relachement ", prévient le coach Didier Gadou, qui ne perd pas de vue les cinq points au ranking attribués au vainqueur de cette compétition.
Dans la Rhone, Dragan Céranic ayant officiellement quitté le club hier au terme du contrat de joker médical signé pour pallier l'absence de Masingue (rétabli), l'ASVEL se déplacera au complet. Les Villeurbannais, qui n'ont plus gagné en Béarn depuis janvier 2003, retrouveront ce matin à leur arrivée par avion leur coach Claude Bergeaud, de retour des Etats-Unis. Harold Mrazek ménagé lors des deux derniers matches (début d'aponévrosite au pied), sera du voyage alors que Fribourg- dont il a porté les couleurs durant cinq ans et ou évolue actuellement Pascal Perrier-David - a annoncé jeudi son retour au pays la saison prochaine. "
J'ai commencé mon séjour villeurbannais avec un titre en 2002. J'espère que je le finirai par un autre ", souligne Mrazek qui, dans le futur, pourrait rester en contact avec l'ASVEL, par exemple pour faire du scouting dans les pays de l'Est.
(Source : Le Journal l'Equipe)
" Yves Baratet, le fidèle "
PAU-ORTHEZ - VILLEURBANNE.
Coach de Valence-Condom, le Gersois a rejoint le haut niveau et son ami Bergeaud, en équipe de France comme à l'ASVEL.
Coach.
Parti de Valence-Condom, Yves Baratet a rejoint le haut niveau à Villeurbanne.
COUPE DE FRANCE (16es DE FINALE)
On ne sait pas encore si Claude Bergeaud, à peine rentré des Etats-Unis, où il est allé rendre visite aux Français de la NBA, sera sur le banc de Villeurbanne ce soir au Palais des Sports de Pau. Si l'ancien coach de l'Elan n'a pas récupéré du décalage horaire, Yves Baratet pourrait alors s'y coller et prolonger l'intérim de deux matches qu'il vient d'assurer à Roanne (défaite 75-65) et à Brest (victoire 105-72) en championnat. Deux moments qu'Yves Baratet n'a pas pris pour une consécration.
«
Le terrain est le même partout, le banc aussi. Et je n'étais pas seul, il y avait le travail du staff, qui lui-même dépendait des joueurs. Le seul changement, c'est l'environnement. » Cette expérience, rare dans un club professionnel où les titulaires se méfient souvent de leurs adjoints, avait été rendue possible par la confiance d'un homme : Claude Bergeaud, l'ami de longue date.
Car sans la force de persuasion du coach des Bleus et de l'ASVEL, Baratet serait sans doute encore dans le Gers, à profiter d'une année sabbatique, comme il se l'était promis après 16 années de fidélité à Valence-Condom en Nationale 1. 16 ans ! Sans changer de club, sans même y songer, ou presque. Parce que cet Auscitain d'adoption, né à Tonneins, ne voyait pas l'intérêt de l'ambition. «
Ce n'est pas mon mode de fonctionnement. Dans le basket, j'aime surtout pouvoir échanger, débattre, partager les responsabilités. »
Bergeaud pour le convaincre. Une année pourtant, un club de Pro A a tenté, en vain, de recruter cet entraîneur particulièrement respecté dans le milieu pour les miracles accomplis avec le VCGB (1), ce club de campagne, éternel résistant dans un championnat semi-pro. Pour une fois, Baratet a causé ambition avec son ami Bergeaud. «
Claude m'a poussé à y aller. Moi, je ne voulais pas. Je n'ai jamais voulu me prostituer. » Il ne s'agissait pas forcément de ça. Mais les convictions du Gersois étaient trop fortes, n'entendant pas les nombreuses voix qui lui disaient de suivre Alain Jardel (2) ou Jacky Commères, autres entraîneurs élevés dans le Gers avant d'embrasser un destin national.
Un homme, un seul, pouvait convaincre Baratet de franchir le cap et utiliser ses compétences au niveau qu'elles méritaient. Bergeaud a commencé en douceur, invitant Baratet comme adjoint en équipe de France A' en 2003. Le plus dur était fait. Car la suite, dans la grande équipe de France, puis à Villeurbanne, coula de source. « Claude m'a dit : "
Si je trouve un club, viens avec moi ".
J'ai évidemment répondu non. Mais quand il m'a présenté l'ASVEL, je ne pouvais, bien sûr, pas refuser. »
Et voilà comment passer de Valence-Condom à l'équipe de France en quelques mois. Et de Jérôme Séailles, meneur gersois au caractère bien trempé, à Tony Parker... qui n'a jamais gagné à Valence, lorsqu'il évoluait au Centre Fédéral, en Nationale 1. Une différence entre Séailles et Parker ? «
Le métier d'entraîneur, dans la tactique et la gestion des hommes, est le même, quels que soient les joueurs. Mais si Séailles, Parker, voire Fauthoux ou Gomis sont tous différents, ils ont des points communs : ce sont des compétiteurs et ils ne pensent pas qu'à leur nombril. »
Valence le grand perdant. Il est comme ça, Baratet. Tranquille. Toujours pas impressionné par cette nouvelle vie plus près des stars, de l'argent et peut-être bientôt de la gloire, si ça veut sourire pour les Bleus cet été au Japon. En fin de saison et en fin de contrat, il ne sait pas encore ce qu'il fera, mais il le fera sans doute avec Claude Bergeaud. Ce soir en revanche, il sera à Pau, sur le banc de Villeurbanne. Un match forcément particulier. «
Je pourrais m'asseoir sur un banc dans la salle du Real Madrid ou des Spurs de San Antonio, il n'y aurait jamais cette émotion. Je suis du Sud-Ouest, et l'Elan, c'est le club mythique. A travers son histoire, à travers la Moutète, à travers ses hommes. Mais attention, qu'on ne s'y méprenne pas, ça ne veut pas dire que je suis candidat à un poste là-bas ! »
Ce serait mal connaître le bonhomme, qui ne manquera sans doute pas ce passage dans la région pour aller réconforter ses amis de Valence. Car dans cette belle histoire, il y a malheureusement un grand perdant. Le VCGB a déserté les premières places de la Nationale 1 en quelques mois et s'apprête sans doute à descendre...
(1) Valence-Condom Gers basket. (2) Jardel est l'entraîneur de l'équipe de France féminines, Commères est également adjoint de Bergeaud en équipe de France.
" Le match "
Pau mène 2-0 «
Nous n'avons pas le droit de gâcher ce tirage qui nous permet de jouer à domicile » : Pierre Seillant, le directeur exécutif palois a donné le ton de ce troisième duel de la saison entre l'Elan et l'ASVEL. Les Palois, qui ont remporté les deux premières manches en championnat (80-70 et 70-68.) visent la passe de trois. Présents en finale de la Coupe de France quatre fois ces cinq dernière saisons (vainqueurs en 2002 et 2003), ils doivent, en outre, se faire pardonner l'échec de la saison dernière, où ils furent éliminés en huitièmes de finale par Dijon.
Avec le retour de CC Harrison, déjà décisif lors de la récente victoire à Chalon, Pau devrait dominer dans le secteur extérieur et la bonne adaptation d'Hiram Fuller lui donne également l'avantage près des cercles.
Thierry Gadou (rupture partielle du tendon d'achille) sera absent côté palois, alors que l'ASVEL a récupéré Vincent Masingue.
(Source :
http://www.sudouest.com)
" La Coupe passe au Palais! "
La coupe de France fait étape au Palais des Sports, ce samedi soir (20h30) et c’est déjà, en soi, un phénomène assez rare pour être noté… Il faut en effet savoir que l’Elan jouera à domicile pour la 9ème fois depuis le retour de la compétition dans son format actuel. Neuf réceptions pour 25 déplacements, la disproportion relevant davantage des règlements que du tirage au sort lui-même.
Ainsi, dès lors que l’Elan reçoit, la certitude est acquise que c’est un club de Pro A qui s’invite… En l’occurrence, une vieille connaissance, l’ASVEL étant le club avec lequel l’Elan compte le plus de duels singuliers à ce jour… On jouera la 95ème édition de ce qu’il est désormais convenu d’appeler le « classico ».
Sans corde de rappel, puisque seul le vainqueur poursuivra sur la route de Bercy, lieu désormais traditionnel du sacre et bien connu des deux protagonistes qui s’y rendirent à huit reprises, 4 pour chacun, dont deux pour en découdre directement…
Alors, dire que cette affiche « digne d’un dernier carré », selon Didier Gadou, tombe trop tôt relève d’un doux euphémisme. Mais le sort est coquin et se moque bien d’avoir rendu Jacky Commères malade puisque l’enfant de Barran avait été le préposé à ce tirage…
Quant à coller une étiquette de favori sur le maillot des béarnais sous prétexte qu’ils sont leaders de la division, invaincus chez eux et déjà vainqueurs des deux matches de saison régulière, c’est aller, aux yeux du coach de l’Elan, un peu vite en besogne. « Certes nos deux victoires sont un signe de confiance mais elles peuvent conduire aussi à un relâchement dangereux. N’oublions pas que l’Asvel va venir pour démontrer un niveau de performance qui n’a rien à envier à personne, », explique-t-il selon la loi des séries qui affirme que plus elle s’allonge et plus elle risque de se terminer .
« La difficulté consiste à battre une équipe trois fois de suite », renchérit Gadou, « surtout une équipe qui, comme nous, veut aller le plus loin possible dans cette coupe de France ». Et qui vient d’aller à Brest se refaire une santé « en retrouvant son jeu rapide et son adresse à trois points », deux secteurs de jeu dont le coach de l’Elan sait bien qu’ils seront une des clés du match et sur lesquels il a mis l’accent tout au long de la semaine de travail.
Une semaine qui a permis de soigner les différents bobos inévitables à ce stade de la saison mais qui a aussi permis à CC Harrison de poursuivre sa remise en condition avant de retrouver le plancher du palais, en compétition, pour la première fois depuis le 22 décembre dernier…
C’est avec son retour, comme celui de Vincent Masingue à l’Asvel (à la place de Céramic), l’une des nouveautés à négocier pour deux équipes qui par ailleurs n’ont plus guère de secrets l’une pour l’autre… « Sur un match, tout peut arriver » conclut Gadou.
(Source :
http://www.elan-bearnais.fr)
" C'est la faute à Commères ! "
Ce nouveau duel Pau-ASVEL, loin d'etre sans enjeu, a été tiré au sort par l'ancien assistant coach de l'Elan.
Homme de l'ombre, modèle de discrétion, Jacky Commères se serait surement passé d'un tel coup d'éclat, bien involontaire. Amené à effectuer le tirage au sort des 16e de Finale de la Coupe en sa qualité de technicien national, désormais chargé des programmes d'entrainements à l'Insep depuis son départ de Pau, l'affable Gersois a sorti le gros lot : Elan -Asvel ! D'entrée de jeu.
Dans quelques siècles, Didier Gadou et Claude Bergeaud se souviendront surement encore de cette main innocente. "
Pendant plus de deux ans, nous avons du jouer tous nos matches de Coupe à l'extérieur, regrette le coach palois.
Mais cette fois, le hasard a drolement fait les choses.... ". Dès lors entrée dans une compétition inscrite à leurs tableaux de chasse, Béarnais et Villeurbannais doivent en découdre. Voici donc le 95e chapitre du " Clasico ".
Les forces en présence. L'Elan, invaincu à domicile face aux équipes françaises depuis janvier 2005 (23 succès consécutifs), n'est pas toujours pas au complet. Thierry Gadou (tendon d'Achille) manquera encore à l'appel pendant 10 jours. Mais les Béarnais peuvent désormais déployer un impressionnant arsenal offensif dans toutes les lignes , notamment à la périphérie. Déjà efficace à Chalon avce 11 points en 16 minutes, CC Harrison fait sa première apparition au Palais en 2006.
Coté vistieurs, Vincent Masingue a repris sa place occupée un temps par le pigiste serbe Céranic.
Harold Mrazek, le capitaine suisse, vient d'annoncer qu'il terminerait au mois de juin sa carrière de 4 ans en Pro-A pour rentrer au pays.
Enfin, l'ASVEL, 2e ex-aequo en Championnat avec 2 victoires de retard, récupère ce soir Claude Bergeaud tout juste rentré d'une tournée aux USA en sa qualité de sélectionneur. Durant ce laps de temps, les Verts, qui ne se sont plus imposés au Palais des Sports depuis janvier 2003 (88-81), ont été battus deux fois avant de se reprendre à Brest, 105-72.
Le match vu par.... - Didier Gadou ! "
C'est quand meme une belle affiche, juste trois semaines après un duel déjà très serré à l'Astroballe (68-70). Il y a cette histoire de ranking, bien sur, mais aussi la possibilité, au bout du chemin, de retrouver une finale à Bercy. Mais attention: on joue cette fois notre avenir dans la compétition sur un match sec. Il faudra donc s'appliquer et éviter une forme de relachement qu'on peut toujours craindre après nos deux premières victoires sur Villeurbanne.
L'ASVEL est à sa place, elle a de bons joueurs étrangers. C'est le club français qui a été le plus loin cette saison en Europe. De notre coté, nous sommes mieux depuis le début de l'année grace à un groupe riche au sein duquel Fuller s'est vite acclimaté ".
Le ranking. triennal, ce fameux classement, devenu la grande préoccupation des dirigeants, permet de décerner les différentes qualifications européennes. Rappelons que l'abonnement de l'Elan pour trois ans en Euroligue est arrivé à échéance, d'ou l'importance de cette saison.
Actuellement Pau-Orthez (28 points) est en tete, juste devant Le Mans et Strasbourg (24 pts). L'ASVEL (10pts) pointe encore assez loin mais la Coupe de France rapporte 5 points à son vainqueur (3 au finaliste et 1 aux demi-finalistes). Le Mans joue sa qualification à Quimper et la SIG était hier à Maurienne, soit deux équipes de Pro-B.
Histoires de Coupe. Abonné aux finales à Bercy de 2001 à 2005, l'Elan, victorieux à deux reprises (2002 et 2003), n'y est pas revenu l'an dernier après etre tombé dans un traquenard à Dijon au stade des huitièmes. L'ASVEL, qui détient neuf Coupes de France, ne s'est plus imposée depuis 2001.
C'était déjà contre....L'Elan.
(Source : La République des Pyrénées)
Ce soir, à 20h30, au Palais des Sports de Pau,
l'Elan Béarnais Pau-Orthez reçoit, pour le compte des 16e de Finale de la Coupe de France,
l'ASVEL.
Arbitres :
MM. Bretagne, Bissang et Bardera.