[ProA - J7] ASVEL 77-80 Elan C'est reparti mon... ;-)

[gom jabbar]

Bravo à l'équipe et à Gordon Herbert pour la réaction attendue depuis de longues semaines.
Mais p........., c'est parce qu'on l'aime cette équipe qu'on ralait fort en voyant le jeu et les resultats depuis le debut de saison!
Quant aux paranos qui peuplent le forum qu'ils ne s'inquietent pas, on est des grands garçons et on assume.
Pour ma part, si je fache le kiné, la femme de ménage ou n'importe qui dans ce club, vous pouvez lui communiquer mes coordonnées.

[Elan Forever]

C'est incroyable ça ! A 13-29, on n' a pas le droit de dire qu'on est dégouté... Quand on réagit sur un topic consacré à un match en direct, le principe est quand même d'exprimer son point de vue, y compris quand l'équipe fait de la m...... Et quand un match prend une telle tournure, on va pas continuer à dire "allez les gars, on y croit" (moi même j'ai arrêté d'écouter à la fin du premier quart temps).
Je suis souvent présent sur le site (non officiel) de la section paloise et je peux vous dire que ça balance comme il faut (surtout en ces temps très difficiles) sans pour autant que ça devienne du grand n'importe quoi.
Enfin, ce soir, l'Elan a gagné, pourvu que ça dure, on verra alors que des messages tout beaux et tout gentils sur ce forum.
Je comprends pas...

Entre dire que l'équipe fait un match lamentable et dégueuler dessus y'a une différence... Et manifestement, vous n'arrivez pas à la voir...

Mais p........., c'est parce qu'on l'aime cette équipe qu'on ralait fort en voyant le jeu et les resultats depuis le debut de saison!

C'est vrai que nous on ne l'aime pas... Le truc c'est que raler en criant que tout va mal, ça ne fait rien avancer, surtout au milieu d'un match qu'on gagne finalement...

[gom jabbar]

Elan Forever, tu dis "c'est vrai que nous on ne l'aime pas".......
C'est bien ce que je dis on nage en pleine parano..

[Elan Forever]

Elan Forever, tu dis "c'est vrai que nous on ne l'aime pas".......
C'est bien ce que je dis on nage en pleine parano..

Non non je te jure que non... C'est pas comme si c'était une impression isolé d'un seul modérateur...

[Strasbourgeois !]

Alors là, chapeau pour cette victoire !
Franchement, j'avais beau être sûr que l'Élan reviendrait en forme, je n'y croyais à cette victoire sur le leader, et chez lui.

Sinon, les premières pages du topic sont instructives...
Et quelques pépites du champion de la mauvaise foi:

Pour répondre à Elan Forever, oui et ce ne sont pas des mots en l'air : Gordon Herbert n'a pas ou n'avait pas confiance en Mike Bauer ( peut-être qu'il a réfléchit depuis.......), ait au moins le courage de le reconnaître :

- 1er journée : Mike Bauer absent. Ben oui, il était blessé ! Quel andouille, cet Herbert, de ne pas faire jouer un blessé !
- 2e journée : Mike bauer a joué 7 min. Pas encore remis de blessure
- 3e journée : Mike Bauer a joué 10 min. Pas encore remis (j'y étais, c'était visible comme le nez... euh, comme le masque au milieu de la figure. Et entorse dès les premières minutes.
- 4e Journée : Mike Bauer joue 15 min. Se remet tout juste de son entorse, porte encore son masque.
- 5e journée : Il joue 22 min. Soit le 3e temps de jeu de l'équipe, après CC et Greer. Signe qu'on ne lui fait pas confiance !
- 6e journée : Mike bauer joue 12 min. seul exemple justifié. Mais Herbert lui fait confiance pour le money time
- 7e Journée : cet après-midi, il a joué 27 min et pour quel résultat, soit en moyenne de 15 min par match !!!!

Il me semble que ça se passe de commentaires !!!!!

De toute facon, qu'attendre de bon de quelqu'un qui a commis le crime impardonnable de succéder à Didier Gadou ?:roll:
Tiens, tu savais que Girard n'avait pas fait jouer Cooper pendant les 4 premiers matchs de l'année ? Franchement, quand on voit ce que Loonie fait maintenant, on se dit que Girard avait bien tort de ne pas faire confiance à Cooper !!!

[BOZO]

Excellente réponse, stasbourgeois !!

Et je compatis envers les modos. C'est de plus en plus dur pour eux, je crois... Je viens de me farcir les 14 pages et je répète ce que je disais lors du dernier match : ce site perd en qualité de débat.

Des jugements assenés de façon aussi péremptoire, ce n'est pas du débat.
"Faut-il garder Herbert ?" crée plus le débat que "il faut virer Herbert !".

Et je confirme qu'il faut garder Herbert, que les joueurs, après une grosse période de préparation physique, retrouvent leurs cannes et que Herbert n'est pas devenu une chèvre en un été.
Alors même si on n'aime pas son équipe faire des prestations aussi calamiteuses qu'à Strasbourg (le seul match que j'ai vu), ce sont eux les pros, pas nous. Même si certains choix paraissent difficiles à comprendre...

[frédo64]

Bien sur qu'il faut garder Herbert et lui faire confiance, le travail va finir par payer surtout au complet.
Cela n'empèche que j'ai du mal à digérer certaines décisions pises cet été.

[Gio]

Ouvre les yeux sur Mahinmi un peu elan forever!

Tu veux que je dise quoi? Que ouais, je trouve qu'il est constamment en retard en défense, qu'il est trop jeune pour le poste qui lui a été confié? Que son apport est encore trop faible niveau points, alors que sa courbe de prise de rebonds s'améliore tout de même sensiblement?

Ca avance quoi au schmilblick???

Il ne m'a pas tant déçu que ça, et me laisse bien plus d'espoirs que Petro lorsqu'il était là...
Il a l'air d'être bosseur, concerné...
Il a peut être un peu de mal à canaliser son envie de bien faire, et ça se transforme souvent par des fautes ! Ceci dit, quand je vois l'élan jouer avec lui, j'ai pas l'impression qu'il va y avoir un passage en force sur chaque action où il a la balle, ni une faute quand il défend sur son adversaire direct... pas comme avec Petro !
Je pense sincèrement qu'il va se bonifier au fil de la saison. Il ne sera peut être pas prêt pour le NBA de suite, mais il aura progressé dans le jeu, surtout grâce à son mental.

[philip_pau]

" L'ours se rebelle "

L'Elan Béarnais a arraché de haute lutte un succès précieux sur le parquet de l'ASVEL, pourtant invaincue jusque-là.



ON A D'ABORD CRU à un énième mauvais plat, un fricot, une mauvaise garbure, de celles fades et coûteuses que l'Elan Béarnais servait à longueur de temps depuis le début de la saison.
Sans rythme, sans agressivité, sans énergie défensive, Pau se faisait encore croquer comme une chair tendre par une formation villeurbannaise en plein rêve derrière l'arc des 6,25 m : 29-13 en dix minutes, six sur huit à trois points pour Barrett and co et le début d'un récital annoncé, orchestré brillamment par Yohann Sangaré, nouveau boss des lieux.
" C'était un show, une démonstration de shoot et on les a laissés faire ", commentait Gordon Herbert, le technicien palois, qui avait dû se passer des services de Ricardo Greer (genou) et devait parfois freiner les ardeurs de son nouveau meneur Aaron Miles, plein de talent mais hier très gourmand pour ses débuts en Pro A.

Villeurbanne, lui, malgrè une raquette amaigrie par l'absence de Brian Greene, vivait bien, tout pimpant, heureux et en sécurité à mi-distance.
" Peut-être que l'on se réfugie derrière cette adresse, qu'on se laisse griser car, à l'arrivée, on manque d'agressivité offensive et on n'arrive plus du tout à rentrer nos ballons à l'intérieur en deuxième mi-temps ", reconnaissait Yves Baratet.
Car, l'ours palois, pour la première fois de la saison, décidait de ne pas rester tapi dans sa tanière à se lamenter sur ses manques, ses carences, sa triste vie... " On n'a jamais abandonné, on a lutté trente minutes et, quand tu luttes ainsi, tu te donnes une chance ", confiait Herbert.
Le poil hérissé, le coeur gonflé, Pau s'en allait lutter vaillamment. le flanc à portée de fusil du chasseur villeurbannais, il évitait la mitraille en première mi-temps, portait le duel dans les coins sombres des raquettes, ou Mike Bauer se sentait très bien hier après-midi.
A la pause, la bête paloise avait la gueule du miraculé. Quatre points consécutifs, un rebond offensif grapillé sur un lancer franc manqué la ramenaient à moins 7 (45-38.) seulement, alors qu'elle avait été en retard de dix trains ou plus toute la mi-temps ! . " On est déçus, forcément. On n'a pas d'excuse, on n'a pas su gérer la deuxième mi-temps ", analysait Vincent Masingue.

[center]" Herbert : " Des raisons d'y croire " "[/center]

Invaincue jusque-là, mais en ayant dû marner comme mille ouvriers face à Orléans, Hyères ou Roanne, l'ASVEL déclinait en effet doucement, sous les défenses changeantes répétées d'un Elan rebiffé. Zone, individuelle, presse : Pau se dénudait, brandissait ses armes et surtout posait son derrière dans les raquettes : " On s'est fait bouger, on n'a pas su protéger notre propre cercle ", constatait Yves Baratet. Pau lui chapardait ainsi quatorze rebonds offensifs sous les yeux ! Mike Bauer était en pleine lumière (30 d'évaluation), Britton Johnsen opportuniste, et Aaron Miles pesait plus lourd, au fil des minutes, par son agressivité offensive, sa tenue de balle , un leadership naturel.
L'ASVEL et son jeu bancal penchaient de plus en plus dangereusement, malgrè l'abattage énorme de Chevon Troutman. Sur le banc, Brian Greene assistait au perforage palois (62-60, 32e). A côté de lui, des béquilles...
Blessé à la cheville, l'intérieur mobile de l'ASVEL souffre d'une entorse avec arrachement ligamentaire. Une IRM est prévue aujourd'hui pour évaluer précisément la durée de l'indisponibilité, estimée entre quatre et six semaines minimum. " On est déjà à la recherche d'un pigiste ", confiat Yves Baratet.
Pau aussi attend son intérieur. Il doit poser les pieds dans le Béarn ce soir. Pour voir d'abord. Hier en tout cas, Pau a enfin trouvé un meneur, la victoire et le sourire. A 74-74, Aaron Miles a pris le match sous le bras. Il a joué tous les ballons, inscrits cinq points et Pau a enfin pu lever les bras au ciel. " Ca fait du bien, commentait Thierry Rupert. Quelque chose s'est passé ".
Gordon Herbert ne le crie pas ainsi, mais il l'espère aussi. " C'est un succès important, une marche pour avancer. Ca donne à cette équipe des raisons d'y croire ", assurait-il, pas encore au comble du bonheur mais assurément très soulagé....


( Source : L'EQUIPE)












" Sensation à l'Astroballe "


VILLEURBANNE - PAU-ORTHEZ. Les Palois ont signé leur premier succès à l'extérieur lors du classico face à une équipe villerbannaise invaincu. Un succès qui marque la naissance d'une équipe.



Volonté. A partir du deuxième quart-temps, les palois ont inversé le rythme du match. C'est la première victoire qu'ils obtiennent au nom de l'efficacité du collectif et non pas aux coups d'éclats de quelques individualités.




PRO A (7e JOURNEE)

Davantage qu'une victoire, quand bien même a-t-elle été obtenue lors du classico et sur le parquet de l'Astroballe, c'est un acte de naissance que l'Elan 2006-2007 a signé, hier soir à Villeurbanne. Pathétiques lors de leurs trois premiers voyages en championnat (-15 au Havre, -29 à Strasbourg, -4 à Bourg), les Palois ont enfin montré qu'ils étaient autre chose qu'une addition d'individualités. « C'est vraiment un succès d'équipe, se réjouissait Gordon Herbert, le coach palois. Ce soir, les gars ont combattu tous ensemble. On était mal partis dans ce championnat et, honnêtement, on ne jouait pas bien. Mais on a beaucoup travaillé pour s'améliorer et on a montré aujourd'hui qu'on était sur le bon chemin. »


Boulet. Les Béarnais, sans Greer (coup au genou), s'étaient pourtant attachés un gros boulet aux deux pieds en bouclant le premier quart-temps avec 16 points de handicap. « Dix premières minutes où l'ASVEL a donné un show au niveau du tir », reconnaissait Gordon Herbert. Baladés dans tous les sens, en retard sur les shoots de Johan Sangaré et Rowan Barrett, percés de toutes parts (6/8 à trois points, 10/15 au total pour les locaux), les Palois étaient déjà au tapis alors que le match venait à peine de commencer.
Mais l'Elan allait lever les poings, repartir au combat et, contre tout attente, se remettre de ce K.-O. « Quelque chose s'est passé, témoignait Thierry Rupert. Au Havre, à Strasbourg et à Bourg, on avait lâché, pas aujourd'hui. Pourquoi? Parce qu'on avait vraiment envie d'en finir avec ce climat de crise. Les sifflets contre Reims nous ont fait mal. Il fallait que ça cesse. »
Dans le deuxième quart-temps, l'Elan fermait donc les vannes, combinant les défenses, montrant les crocs et bataillant au rebond où l'ASVEL souffrait de l'absence de Brian Greene. « Il fallait changer quelque chose alors on a fait de la zone, un peu de pressing et tout doucement on a réussi à inverser le rythme du match », expliquait Herbert. Un effort symbolisé une fois encore par Mike Bauer, cocktail détonnant d'énergie et de précision, qui scorait douze points dans ce deuxième quart-temps, qu'il bouclait en allant arracher un panier plus la faute sur un lancer manqué par Xane d'Almeida à une seconde du buzzer (45-38.).


Maîtrise. A -7 pour rejoindre les vestiaires, les Palois étaient déjà plus présentables. Mais ils ne s'en contentaient pas. Un peu crispé en première mi-temps, où il avait eu tendance à forcer ses shoots, Aaron Miles se détendait et commençait à trouver le bon tempo et les bonnes trajectoires de passes. Pau-Orthez se rapprochait (49-46, 48-49) mais ne parvenait pas à donner le coups de reins nécessaire pour passer devant. Le troisième quart-temps était malgré tout pour lui, preuve que le rapport de forces s'était vraiment inversé, au rebond offensif notamment, où Britton Johnsen collectait des deuxièmes tickets de shoot hyper-précieux.
Dans le quatrième quart-temps, Thierry Rupert (7 points consécutifs) et Mike Bauer (panier à trois points) relevaient le défi lancé par Laurent Foirest et Amara Sy (68-67, 75-74). Leur patience finissait par payer: Johnsen, au rebond offensif, donnait pour la première fois l'avantage aux siens (74-75) à 3'24 de la fin. La suite était dictée par Aaron Miles dont Herbert saluait « la façon dont il s'est comporté en patron. » A l'exception d'un shoot de Johnsen, le nouveau venu prenait toutes les responsabilités: faute provoquée qui lui donnait deux lancers (74-77), panier en pénétration (74-79), tir manqué juste après un trois points de Sangaré (77-79) et nouvelle faute provoquée à 19 secondes du buzzer pour un lancer (77-80). Bauer venait ensuite contrer le tir de l'égalisation tenté par Troutman et Barrett échouait lui aussi. Les Palois tenaient leur première victoire de la saison à l'extérieur. Elle valait davantage que les deux points au classement.


(Source : http://www.sudouest.com)












" L'Elan revenu de l'enfer "

Ce premier succès à l'extérieur fait un bien fou aux Palois avant Barcelone mercredi.


Menés de seize points au bout de dix minutes, les Palois ont su réagir pour finalement s'imposer (77-80) à l'Astroballe.
Après sa victoire poussive contre Reims mercredi dernier, pau-Orthez a confirmé son renouveau en brisant l'invincibilité de l'ASVEL à domicile avec un Mike Bauer en feu et les débuts intéressantsde Aaron Miles.
Si l'ASVEL se présentait sans Brian Greene, victime d'une entorse de la cheville lors du dernier entraînement la veille, Ricardo Greer (genou) retait également sur le banc du côté de Pau-Orthez ou Gordon Herbert avait choisi de lancer d'Almeida d'entrée, plutôt que le remplaçant de Gilchrist, Aaron Miles.
Mais malgrè les éclairs de Johnsen et Bauer, respectivement auteurs de sept et quatre points dans ce premier quart-temps, les troubles collectifs persistaient dans un ensemble palois vite rélégué à dix points (16-6, 6e). Et la maladresse paloise (31%) contrastait avec la réussite villeurbannaise (67% dont 6/8 à 3 points). Avec ses artilleurs de choc derrière l'arc, Sangaré (10 points dont 2/2) et Barrett (3/3), l'ASVEL avait dynamité l'Elan Béarnais en l'espace de deix minutes (29-13).
Gordon Herbert multipliait les changements pour trouver la bonne formule mais ce sont les pertes de balle villeurbannaises (six dans ce second quart-temps) qui allait relancer la machine paloise.

[center]" Des rebonds salvateurs "[/center]

Le jeu villeurbannais perdait de sa fluidité, avec moins d'adresse et les débats s'équilibraient. Ce qui permettait à l'équipe paloise de refaire surface avec notamment un Mike Bauer déchaîné (16 points à 5/6 et 21 d'évaluation à la pause).
Revenu à sept longeurs à la pause (45-38.), l'Elan Béarnais pouvait (enfin) voir ce " Clasico " sous un autre oeil. Surtout que l'ASVEL connaissait un sérieux coup de mou en ayant perdu sa fluidité et son adresse (49-48, 24e).
L'absence de Greene sous les panneaux commençant à se faire ressentir malgrè l'abattage de Niakité (6/6 aux lancers). Et même si les Rhôdaniens s'en remmettaient aux coups de patte de Barrett ou Foirest, les Palois se montraient de plus en plus menaçants (60-57, 30e) en comptant toujours sur l'adresse de Mike Bauer (20 pts), malgrè sa quatrième sanction.
Ce Clasico était devenu âpre, tendu, comme au bon vieux temps. Inespéré certainement pour un ensemble béarnais qui commençait à croire à un gros coup possible. Surtout que Aaron Miles se bonifiait au fil des minutes. La pression avait changé de camp dans une partie qui devenait un véritable bras de fer ou chaque équipe devait compter avec les fautes. Rupert rejoignant ses coéquipiers Mahinmi et Bauer mais aussi les Villeurbannais Sangaré, Foirest et Masingue à quatre fautes.
Et si l'ASVEL tenait toujours fébrilement les rênes de la partie (68-64, 34e), les Palois continuaient à chiper les rebonds salvateurs (14 offensifs) pour placer un 8-0 décisif en deux minutes (74-79, 39e).
Barrett ratait l'ultime tir pour arraché la prolongation.











" De la nuit au grand jour "


Les Palois réhabilités à l'Astroballe. Il ne pouvait y avoir plus bel écrin que celui d'un Villeurbanne invaincu pour montrer à la face du basket français que l'Elan affiche un niveau de jeu enfin en rapport avec son standing.
Un homme, Mike bauer, a percé l'écran. Au point d'éclipser la prestation d'un Britton Johnsen (18 points, 7 rebonds) qui a mis du temps à trouver ses marques avant d'être décisif notamment sur un rebond offensif bonifié au lancer qui offre à Pau son premier avantage du match (75-74, 37e).

Mis sous haute pression depuis l'annonce de son " ex future " mise à l'écart avec l'arrivée imminente d'un pivot qui sera le cinquième joueur américain, Bauern'en finit pas de prouver qu'il vaut beaucoup plus qu'un rôle de fusible. Après ses 14 points décisifs en 12 minutes contre Reims mercredi, l'intérieur a récidivé hier après-midi, en haussant encore le volume.
Toujours en sortant du banc, il a plané 27 minutes : 24 points à 7 sur 8 aux tirs, 8 lancers sur 9, 5 rebonds, 3 contres, et une énergie communicative à tous ses partenaires. C'est l'ancien roannais (16 points à la pause à 80%) qui a permis à l'Elan de grapiller point par point le gros retard à l'allumage (-16) consécutif à un premier quart-temps transformé en averse longue distance par une ASVEL insolente de réussite (6 sur 8 à trois points).

[center]" Des balles qui ne se perdent plus "[/center]

Un autre palois était attendu au coin du bois : le meneur Aaron Miles qui effectuait sa première sortie en vert et blanc. Il n'a pas mis longtemps à faire oublier son prédécesseur John Gilchrist. Entré à la 6e, il échoue tout d'abord dans ses deux premières tentatives. Sa seconde pénétration, autoritaire, est la bonne. le garçon est concentré des deux côtés du terrain, mais souffre pour défriser la zone locale (2 sur 7 à la pause).
Très vite après la pause, il étale une nouvelle parcelle de ses qualités. Doté d'un premier pas très vif, il créé de belles brèches dans l'édifice rhôdanien en alternant judicieusement attaque du cercle, tirs à mi-distance ou passe au cordeau. Malgrè un déchet final encore conséquent (6 sur 15), Miles est un vrai leader. Tête haute, oeil vif, il semble analyser la situation avant d'agir.
Si l'Elan n'a perdu que six petits ballons hier après-midi, l'ancien meilleur passeur de Kansas University n'y est pas étranger. Dans les lignes arrières béarnaises, il a compensé la prestation très moyenne de CC Harrison (6 points à 2 sur 10 mais 6 passes) et surtout le forfait de Ricardo Greer. Dans les deux dernières minutes, décisives, il n'a laissé à personne d'autre le soin de décider le sort du match. Il inscrit d'ailleurs les cinq derniers points de sa formation.
En défense, pour la première fois de la saison, excepté un premier quart-temps à oublier (29 points concédés), l'Elan a agi comme un seul homme, très longtemps arc-bouté sur une défense de zone 2-3 efficace et solidaire.
L'ASVEL a balbutié ses attaques au delà de toutes espérances.
Surtout, l'intensité visiteuse est montée crescendo au fil des minutes.
Ce sont les Palois qui terminent la rencontre le plus frais.
Une très bonne nouvelle à 72 heures de croiser le fer avec le Barça.





" Ils ont dit "


Gordon Herbert : " Pendant dix minutes, l'ASVEL a pratiqué un basket parfait. De notre côté, c'était dans la continuité de notre début de saison. Les joueurs ont su alors réagir en se montrant beaucoup plus combatifs. Notre défense de zone a déréglé l'ASVEL?
Ils ont perdu du ryhtme et cela nous a permis de revenir dans la partie. L'arrivée de Miles nous a fait du bien. Il sait créer des situations favorables et dirige bien l'attaque. C'est sûrement ce qui nous manquait.
Quant à Mike Bauer, son énergie a souvent des hauts et des bas mais il provoque beaucoup et cela a compté ce soir ".

Thierry Rupert : " C'est une belle victoire, peut-être inespérée, qui nous relance. Ce qui est positif, c'est que l'on s'est battu jusqu'au bout. L'équipe n'a pas baissé la tête à moins 16 au bout de dix minutes. L'arrivée de Aaron (Miles) nous a fait du bien. L'équipe a su jouer de plus en plus juste au fil des minutes ".

Laurent Foirest : " On est déçu d'abord pour avoir perdu notre invincibilité qui plus est à domicile. Peu importe que ce soit contre Pau. C'est d'autant plus dommage que l'on avait le sentiment d'avoir le match bien en mains. On a plutôt bien défendu mais on lâche sur quelques rebonds laissés aux Palois. Forcément, l'absence de Brian (Greene) nous a été préjudiciable même si Amara (Sy) au poste 4 et Nouha (Diakité) ont bien fait leur boulot ".









" Le pivot aujourd'hui, Greer blessé "

C'est tard la nuit prochaine que le nouveau pivot américain engagé par l'Elan posera son sac en Béarn. Ce joueur, qui n'est pas Hiram Fuller, devrait être qualifié pour l'ouverture de l'Euroligue, mercredi soir contre Barcelone.
Partie hier des Etats-Unis, cette recrue, dont Pierre Seillant ne veut pas enconre dévoiler l'indentité , " n'est pas un géant sur le plan de la taille, mais c'est un bon joueur qui connaît déjà l'Europe ".
Quant à Fuller, " il continue à vouloir courir plusieurs lièvres à la fois et je sais aussi que des clubs espagnols s'intéressent à lui ", déplore le directeur exécutif.
Ricardo Greer n'a pas par ailleurs pu s'aligner hier à l'Astroballe. Depuis plusieurs jours, le Dominicain souffre d'une vive douleur derrière un genou dont les cartilages pourraient être abîmés Il se soumettra à des examens en début de semain.


(Source : La République des Pyrénées)





Stats du match ASVEL- Elan : http://www.lnb.fr/?pid=6&game=1962

Classement : http://www.lnb.fr/index.php?pid=7


(Source : http://www.lnb.fr)

[didier labrit-badie]

Alors là, chapeau pour cette victoire !

c'était écrit puisque les 3 derniers champions de France ne se quittent plus au classement et vu les victoires du MSB et de la SIG le veille...

[manade75]

Oui comme c'est pas dit qu'on gagne aussi... Fin bon, beaucoup de bruits pour rien pour l'instant... Au vu du début de saison, l'ASVEL estt favorite à 85%, 90%... De notre coté de supporters, c'es-t sur qu'on voudrait plus voir ça comme du 50-50 mais objectivement, en jouant sur le même registre que depuis quatre semaines, y'a pas photo...

quel optimisme !!!

Et maintenant tu vas nous faire croire avec JC que t'y a toujours cru !
Arretez donc un peu de nous tirer dessus avec Phillip_pau !

Nous on retourne pas notre veston !

C'est sur que vous ne retournez pas votre veste... Mais bon, je crois que tout le monde à bien compris qu'elle était rarement du coté "supporter de l'Elan", mais plutot du coté "moralisateur de l'Elan"...

Vous ne croyez pas Elan forever, Montestruck64 et Philip-pau que toutes ces querelles "jel'avais dit" "ou je l'avais pas dit", lesyaka, et les je ne sais quoi sont des piques stériles et que nous tous en tant que supporters de l'Elan mais chacunavec sa vision des choses et le respect que chacun doit à l'autre nous avons mieux à faire pour que notre Elan aille mieux, c'est à dire le supporter et lui montrer qu'il n'est pas seul mais que nous sommes des milliers à croire en lui. Alors comme le chante M.Etcheverry " l'Elan tu vas gagner, tu as les meilleurs supporters".

[gfive]

Bah moi, je le savais, qu'ils gagneraient : mon fils est né la veille, j'avais jamais eu au aussi bon signe!!

[fd64]

Bah moi, je le savais, qu'ils gagneraient : mon fils est né la veille, j'avais jamais eu au aussi bon signe!!

Oui et d'ailleurs il est temps de changer ta signature

Toutes mes felicitations, au fait !

[didier labrit-badie]

Bah moi, je le savais, qu'ils gagneraient : mon fils est né la veille, j'avais jamais eu au aussi bon signe!!

félicitations!! Et il s'appelle comment? Fred, Mike, Flo, Alain, Matthieu, Claude, Boris??

[pol]

Bah moi, je le savais, qu'ils gagneraient : mon fils est né la veille, j'avais jamais eu au aussi bon signe!!

Siouper!!! .. Vive les couches!!






Pas d'accouchement prevu demain ou mercredi?