Bergeaud était ce soir à l'Equipetv pour évoquer les dessous de son départ de l'EDF.
Pas un mot sur l'Elan, la possibilité évoquée de rester cadre à la DTN ou de partir sous d'autres cieux.
L'offre de Mariupol qui lui propose un contrat de 750 000dollars (!!) pour 6 mois a été citée, Bergeaud a dit qu'il avait été sollicité par les ukrainiens dès septembre puis à nouveau cette semaine.
M^me s'il n'a pas donné suite, il n'exclut pas d'y aller dans quelques mois.
Comme quoi pour ceux qui pensent que Bergeaud a l'Elan c'est fait, c'est pas sûr........
CLAUDE BERGEAUD A DEMISSIONNE
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Bergeaud s'exprime sur l'Equipe.fr
Démissionnaire le mardi 18 décembre, un peu plus de trois mois après la fin ratée de l'Euro, l'ex-sélectionneur de l'équipe de France Claude Bergeaud déclare n'être «ni aigri, ni fâché.» Il ne cache même plus les noms de ceux qu'il considère comme les principaux responsables d'un départ qu'il a longtemps voulu éviter, à savoir le vice-président et le secrétaire général de la FFBB, et s'avoue surtout perturbé par l'offre conséquente qu'il vient de recevoir du club ukrainien de Mariupol (750 000 dollars pour six mois). Même si l'idée de diriger Pau-Orthez, le club avec qui il a été trois fois champion de France, semble recueillir ses plus grandes faveurs.
«Claude Bergeaud, quand avez-vous pris la décision de démissionner ?
Une semaine avant de l'annoncer. Je l'ai alors communiquée à Yvan Mainini. Mon avis n'intéressait pas. Ce n'était même pas le fait que je sois conservé ou pas, mais en quatre ans, il s'est quand même passé des choses et il est dommage de ne pas les entendre. Et subitement, deux heures après, je recevais ma convocation pour passer devant la commission. Ca aurait été bien de travailler pendant deux mois sur les grands chantiers de l'équipe nationale. Pouquoi il n'y a plus de Français en Pro A ? Pourquoi ils ne jouent pas là où ils sont ?
A la fin de l'Euro, vous évoquiez votre envie de rester à la tête des Bleus. Quand l'idée de démissionner a-t-elle commencé à cheminer dans votre esprit ?
Depuis, on a perdu deux mois et je me suis aperçu que tout ce je disais était tourné contre moi. On n'a fait parler que les joueurs qui n'étaient pas là, (Mickaël) Piétrus, Gelabale. C'est comme ça dans le basket depuis 30 ans et ce sera pareil pour le prochain (entraîneur). On ne regardera que ce qui n'est pas bien. Je m'étais inscrit dans le temps en faisant d'entrée des choix philosophiques. Il fallait d'entrée redonner un esprit, sélectionner des joueurs à profil international et des citoyens responsables. En 1999, en 2000, en 2003, malgré les résultats, ça n'allait pas. On disait que tout avait failli exploser. Depuis 2004, il n'y a plus d'histoire. Je ne suis pas battu sur mes résultats mais sur les valeurs. A la Fédération, j'ai des opposants en interne, le vice président (NDLR : contacté, Philippe Restout n'a pas souhaité réagir à chaud, indiquant juste «qu'il n'avait jamais critiqué un match avant qu'il ait eu lieu») et le secrétaire général (NDLR : Frédéric Jugnet n'a pas pu être contacté mardi soir). Ils se sont désolidarisés de l'équipe de France.
Ils n'étaient pas décisionnaires. Sentiez-vous qu'ils avaient la main sur le président de la Fédération ?
Yvan Mainini pouvait être dur dans ces propos pendant les compétitions, comme quand il parlait du comportement de Mickaël Pietrus pendant le Mondial. Mais après, il a réussi à avoir une forme de sagesse et d'analyse.
N'auriez-vous pas pu laisser passer l'orage ?
La période que nous vivons est pré-électorale, or elle me semble prendre le pas sur l'équipe nationale. Je sais que tout le monde veut être le calife à la place du calife. Ca pousse certaines personnes à prendre des prérogatives qui ne sont pas de leur ressort, qui font du basket ce comptoir. A partir de ce moment là, je n'ai plus rien à dire. J'étais prêt à rattraper l'erreur de l'Euro, à assumer le fait de devoir recomposer un effectif sans Tony (Parker), mois riche, mais face à une hostilité permanente, ça ne vaut pas le coup.
Le soutien public de nombreux internationaux ne suffisait pas ?
J'ai un soutien public quasi unanime. Les gens que je croise sont fiers de ces valeurs. On me dit "Tony pourrait se la péter", mais on a des gars bien, et je mets dedans ceux qu'on n'a pas gardés. Mais ce soutien sans faille des joueurs majeurs ne peut pas faire ma décision. A la Fédération, je n'ai pas senti le soutien que je souhaitais. Certains ne faisaient que critiquer, parfois à dix minutes des matches.
On sait qu'Antoine Rigeaudeau est intéressé par le fait d'intégrer l'équipe de France.
Je n'ai plus eu le moindre contact avec lui depuis le 26 septembre, depuis qu'il m'a appelé pour me dire qu'il n'était pas candidat à un poste défini pour l'équipe de France. J'avais proposé son nom dès 2005, après l'Euro, pour être le manager sportif de l'équipe de France. Puis en 2006, puis en 2007. Ca ne s'est pas fait. A force, j'espère qu'il servira le basket français.
Partez-vous avec des regrets ?
Je ne suis ni aigri, ni fâché. Je n'en veux à personne. Je regrette juste de ne pas faire les Jeux de 2012. Avec cette génération, 16 à 17 joueurs, j'aurais voulu aller jusque là parce que je crois qu'on à des gens immatures, dans la vie et sur le terrain, mais qui dès 2009, seront à l'âge de la maturité. Il n'auront plus une approche par dessus la jambe des grandes compétitions.
C'était le cas cette année ?
Une immaturité de jeu, oui. Ils ont une méconnaissance des joueurs qu'ils affrontent. Ils ne les connaissent pas. Ils ne savent pas ce que sont vraiment l'Euroligue, les championnats d'Espagne et d'Italie. Avec le temps, ils se diront "ah, encore lui (cet adversaire)."
Comment imaginez-vous votre avenir ?
Il existe trois solutions. Un : pourquoi pas rester à la DTN puisque je m'entends très bien avec Jean-Pierre de Vincenzi. Il y a du boulot qui me plaît. Deux, si je sens qu'il y a un engagement dans un club de façon durable, alors quoi. Et trois, je suis très interpellé par la situation de Pau, qui est en grosse difficulté. Ce ne serait pas pour entraîner mais pour devenir dirigeant.
La succession de Pierre Seillant à Pau-Orthez est l'option prioritaire ?
C'est difficile de répondre. Si succéder à Pierre est impossible, il existe toujours les deux autres solutions. Il y aura des critères de coeur, des critères financiers. Le management, la compétition, sont des choses qui vivent en moi, ca compte encore. J'ai des propositions - Mariupol, deux en Russie à des montants auxquels je ne m'attendais pas - mais je ne veux pas que ce ne soit que pour l'argent. Il faut que ce soit décidé fin janvier, ne serait-ce que pour le respect du contrat que j'ai à la DTN.»
Propos recueillis par Xavier COLOMBANI
Démissionnaire le mardi 18 décembre, un peu plus de trois mois après la fin ratée de l'Euro, l'ex-sélectionneur de l'équipe de France Claude Bergeaud déclare n'être «ni aigri, ni fâché.» Il ne cache même plus les noms de ceux qu'il considère comme les principaux responsables d'un départ qu'il a longtemps voulu éviter, à savoir le vice-président et le secrétaire général de la FFBB, et s'avoue surtout perturbé par l'offre conséquente qu'il vient de recevoir du club ukrainien de Mariupol (750 000 dollars pour six mois). Même si l'idée de diriger Pau-Orthez, le club avec qui il a été trois fois champion de France, semble recueillir ses plus grandes faveurs.
«Claude Bergeaud, quand avez-vous pris la décision de démissionner ?
Une semaine avant de l'annoncer. Je l'ai alors communiquée à Yvan Mainini. Mon avis n'intéressait pas. Ce n'était même pas le fait que je sois conservé ou pas, mais en quatre ans, il s'est quand même passé des choses et il est dommage de ne pas les entendre. Et subitement, deux heures après, je recevais ma convocation pour passer devant la commission. Ca aurait été bien de travailler pendant deux mois sur les grands chantiers de l'équipe nationale. Pouquoi il n'y a plus de Français en Pro A ? Pourquoi ils ne jouent pas là où ils sont ?
A la fin de l'Euro, vous évoquiez votre envie de rester à la tête des Bleus. Quand l'idée de démissionner a-t-elle commencé à cheminer dans votre esprit ?
Depuis, on a perdu deux mois et je me suis aperçu que tout ce je disais était tourné contre moi. On n'a fait parler que les joueurs qui n'étaient pas là, (Mickaël) Piétrus, Gelabale. C'est comme ça dans le basket depuis 30 ans et ce sera pareil pour le prochain (entraîneur). On ne regardera que ce qui n'est pas bien. Je m'étais inscrit dans le temps en faisant d'entrée des choix philosophiques. Il fallait d'entrée redonner un esprit, sélectionner des joueurs à profil international et des citoyens responsables. En 1999, en 2000, en 2003, malgré les résultats, ça n'allait pas. On disait que tout avait failli exploser. Depuis 2004, il n'y a plus d'histoire. Je ne suis pas battu sur mes résultats mais sur les valeurs. A la Fédération, j'ai des opposants en interne, le vice président (NDLR : contacté, Philippe Restout n'a pas souhaité réagir à chaud, indiquant juste «qu'il n'avait jamais critiqué un match avant qu'il ait eu lieu») et le secrétaire général (NDLR : Frédéric Jugnet n'a pas pu être contacté mardi soir). Ils se sont désolidarisés de l'équipe de France.
Ils n'étaient pas décisionnaires. Sentiez-vous qu'ils avaient la main sur le président de la Fédération ?
Yvan Mainini pouvait être dur dans ces propos pendant les compétitions, comme quand il parlait du comportement de Mickaël Pietrus pendant le Mondial. Mais après, il a réussi à avoir une forme de sagesse et d'analyse.
N'auriez-vous pas pu laisser passer l'orage ?
La période que nous vivons est pré-électorale, or elle me semble prendre le pas sur l'équipe nationale. Je sais que tout le monde veut être le calife à la place du calife. Ca pousse certaines personnes à prendre des prérogatives qui ne sont pas de leur ressort, qui font du basket ce comptoir. A partir de ce moment là, je n'ai plus rien à dire. J'étais prêt à rattraper l'erreur de l'Euro, à assumer le fait de devoir recomposer un effectif sans Tony (Parker), mois riche, mais face à une hostilité permanente, ça ne vaut pas le coup.
Le soutien public de nombreux internationaux ne suffisait pas ?
J'ai un soutien public quasi unanime. Les gens que je croise sont fiers de ces valeurs. On me dit "Tony pourrait se la péter", mais on a des gars bien, et je mets dedans ceux qu'on n'a pas gardés. Mais ce soutien sans faille des joueurs majeurs ne peut pas faire ma décision. A la Fédération, je n'ai pas senti le soutien que je souhaitais. Certains ne faisaient que critiquer, parfois à dix minutes des matches.
On sait qu'Antoine Rigeaudeau est intéressé par le fait d'intégrer l'équipe de France.
Je n'ai plus eu le moindre contact avec lui depuis le 26 septembre, depuis qu'il m'a appelé pour me dire qu'il n'était pas candidat à un poste défini pour l'équipe de France. J'avais proposé son nom dès 2005, après l'Euro, pour être le manager sportif de l'équipe de France. Puis en 2006, puis en 2007. Ca ne s'est pas fait. A force, j'espère qu'il servira le basket français.
Partez-vous avec des regrets ?
Je ne suis ni aigri, ni fâché. Je n'en veux à personne. Je regrette juste de ne pas faire les Jeux de 2012. Avec cette génération, 16 à 17 joueurs, j'aurais voulu aller jusque là parce que je crois qu'on à des gens immatures, dans la vie et sur le terrain, mais qui dès 2009, seront à l'âge de la maturité. Il n'auront plus une approche par dessus la jambe des grandes compétitions.
C'était le cas cette année ?
Une immaturité de jeu, oui. Ils ont une méconnaissance des joueurs qu'ils affrontent. Ils ne les connaissent pas. Ils ne savent pas ce que sont vraiment l'Euroligue, les championnats d'Espagne et d'Italie. Avec le temps, ils se diront "ah, encore lui (cet adversaire)."
Comment imaginez-vous votre avenir ?
Il existe trois solutions. Un : pourquoi pas rester à la DTN puisque je m'entends très bien avec Jean-Pierre de Vincenzi. Il y a du boulot qui me plaît. Deux, si je sens qu'il y a un engagement dans un club de façon durable, alors quoi. Et trois, je suis très interpellé par la situation de Pau, qui est en grosse difficulté. Ce ne serait pas pour entraîner mais pour devenir dirigeant.
La succession de Pierre Seillant à Pau-Orthez est l'option prioritaire ?
C'est difficile de répondre. Si succéder à Pierre est impossible, il existe toujours les deux autres solutions. Il y aura des critères de coeur, des critères financiers. Le management, la compétition, sont des choses qui vivent en moi, ca compte encore. J'ai des propositions - Mariupol, deux en Russie à des montants auxquels je ne m'attendais pas - mais je ne veux pas que ce ne soit que pour l'argent. Il faut que ce soit décidé fin janvier, ne serait-ce que pour le respect du contrat que j'ai à la DTN.»
Propos recueillis par Xavier COLOMBANI
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moi aussi..si il a un minimum de fierté, il doit...il n'est plus dans le coup depuis deux ans maintenat acumulant bourdes et impairs..a la limite, la nouvelle tolle de hier est peut etre un mal pour un bien..il faut accelerer le processus et que bergeaud prenne les choses en main dés janvier meme si je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire car il y a des gens en place qui s'accrochent..et que sa situation à la DTN ne facilite pas les choses
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Des toles ça fait trois mois qu'on en prend... On a viré un entraîneur, des joueurs... Bref, à part virer les secrétaires, le concierge ou les bérets rouges (ah, on me fait signe dans l'oreillette que c'est déja fait...) maintenant ça parait limité comme marge de manoeuvre...green bear a écrit :moi aussi..si il a un minimum de fierté, il doit...il n'est plus dans le coup depuis deux ans maintenat acumulant bourdes et impairs..a la limite, la nouvelle tolle de hier est peut etre un mal pour un bien.. il faut accelerer le processus et que bergeaud prenne les choses en main dés janvier meme si je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire car il y a des gens en place qui s'accrochent..et que sa situation à la DTN ne facilite pas les choses
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Et si on virait le DJ ? Lui aussi a de grosses difficultés je trouve. Ca peut faire changer les choses... (comme aider à faire revenir un peu de public...ou du moins, à éviter de faire partir le peu de monde qui reste !).Elan Forever a écrit :Des toles ça fait trois mois qu'on en prend... On a viré un entraîneur, des joueurs... Bref, à part virer les secrétaires, le concierge ou les bérets rouges (ah, on me fait signe dans l'oreillette que c'est déja fait...) maintenant ça parait limité comme marge de manoeuvre...green bear a écrit :moi aussi..si il a un minimum de fierté, il doit...il n'est plus dans le coup depuis deux ans maintenat acumulant bourdes et impairs..a la limite, la nouvelle tolle de hier est peut etre un mal pour un bien.. il faut accelerer le processus et que bergeaud prenne les choses en main dés janvier meme si je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire car il y a des gens en place qui s'accrochent..et que sa situation à la DTN ne facilite pas les choses
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On peut aussi virer les sièges du deuxième anneau, vu le peu qu'ils servent...Karamasof a écrit :Et si on virait le DJ ? Lui aussi a de grosses difficultés je trouve. Ca peut faire changer les choses... (comme aider à faire revenir un peu de public...ou du moins, à éviter de faire partir le peu de monde qui reste !).Elan Forever a écrit :Des toles ça fait trois mois qu'on en prend... On a viré un entraîneur, des joueurs... Bref, à part virer les secrétaires, le concierge ou les bérets rouges (ah, on me fait signe dans l'oreillette que c'est déja fait...) maintenant ça parait limité comme marge de manoeuvre...green bear a écrit :moi aussi..si il a un minimum de fierté, il doit...il n'est plus dans le coup depuis deux ans maintenat acumulant bourdes et impairs..a la limite, la nouvelle tolle de hier est peut etre un mal pour un bien.. il faut accelerer le processus et que bergeaud prenne les choses en main dés janvier meme si je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire car il y a des gens en place qui s'accrochent..et que sa situation à la DTN ne facilite pas les choses
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Oui et d'ailleurs, en parlant de ça, j'espère quand même que l'élan loue la salle à demi tarif !!! Elle est utilisée à moitié.Elan Forever a écrit :On peut aussi virer les sièges du deuxième anneau, vu le peu qu'ils servent...Karamasof a écrit :Et si on virait le DJ ? Lui aussi a de grosses difficultés je trouve. Ca peut faire changer les choses... (comme aider à faire revenir un peu de public...ou du moins, à éviter de faire partir le peu de monde qui reste !).Elan Forever a écrit : Des toles ça fait trois mois qu'on en prend... On a viré un entraîneur, des joueurs... Bref, à part virer les secrétaires, le concierge ou les bérets rouges (ah, on me fait signe dans l'oreillette que c'est déja fait...) maintenant ça parait limité comme marge de manoeuvre...
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