Complètement d'accord avec cette analyse (et particulièrement avec la phrase en gras). Sauf cas exceptionnel ou incompétence avérée, le coach doit toujours être explicitement soutenu par la direction contre les joueurs. Sinon, il n'y a plus de maître à bord, et dans ce cas, même avec un bon effectif, tout fiche le camp.legendaire8 a écrit :
Dans beaucoup (toutes ?) les organisations (sportives ou pas), il y a toujours des gars pour essayer de tirer la ficelle. Dans ce cas, les gars ce sont les joueurs, la ficelle tire vers le coach. Si tu sens que le coach est appuyé derrière et pas toi (le management, le direx, le prési), voire que tu passes 3 tours en prison, tu arrêtes vite ou tu te barres. Si par contre, tu sens du mou dans la corde, tu tires, et de plus en plus.
Il est certain que nos coaches ont dû faire des erreurs, mais derrière, le répondant n'avait pas l'air là. C'est tout l'édifice qui branle à la moindre secousse. Franchement, je ne sais pas ce qui s'est passé pour Vila, mais de l'extérieur c'est juste hallucinant.
Un nouvel entraineur qui "aurait les mains libres", il faut surtout qu'il ait un appui pour les vents contraires qui ne manqueront pas de revenir (sils partent)
Roanne, tant que Brochot était derrière JDC, ça filait même avec des caractériels. Une fois ce lien distendu ...
Chalon, Beugnot, Julliot, ça tient et ça a tenu même quand les résultats n'étaient pas là (ça a tangué mais ça a tenu). Je ne vois pas les joueurs jouer le coach contre le prési ou l'inverse.
Gravelines, Beddelem, Monschau, ça tient, même quand Bokolo et Issa se foutent sur la gueule
L'Elan, ça prend l'eau de toute part.... Nouvel entraineur ou pas
A Strasbourg, on sait ce que c'est, une direction qui joue la carte "joueurs" contre la carte "coach grande gueule" (ou pas grande gueule, d'ailleurs : Sarre...), et on sait que cela n'a jamais rien donné de bon sportivement...