[Euroleague - J6] Elan (3v-2d) - Trévise (3v-2d)

Espace de discussions dont le sujet principal est le basket-ball et plus particulièrement l'actualité de l'Élan Béarnais.

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Nix
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Message par Nix »

philip_pau a écrit :
Nix a écrit :
philip_pau a écrit : A quoi ça sert de le garder dans ses conditions?
à ne pas payer d'indemnités de licenciement :jap:
Et se priver par la même occasion d'un joueur supplémentaire !!!!
affronter des indemnités et un salaire en plus ... :x

y'a total dans le béarn, mais pas de pétrole, si ?
SNCF will survive
Gio
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Message par Gio »

Gagner à Kaunas annulerait cette défaite, mais je sens qu'on aura pas CC, et Bauer sera encore + au fond du trou, surtout si Herbert lui gueule dessus en plus...
Ceci dit, vu comme on est capable du pire comme du meilleur, on peut toujours espérer, mais c'est vraiment énervant ce type de défaite ! Je sais pas pourquoi, mais à la maison, contre les italiens, ils nous mettent souvent le feu à 3 points ! Les derniers, c'était Rome, et ils avaient enquillé comme rarement j'ai vu ça en Euroleague !!!
pascal64lons
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re

Message par pascal64lons »

Quand on sait qu'ils n'ont passé que 64pts à l'Aris à domicile, c'est qu'ils étaient sur un nuage ce soir.
Mordente à 5/5, ça ne doit pas lui arriver tous les soirs.
Les aides défensives sur leurs pénétrations leur ont donné des shoots ouverts mais même Goree s'y est mis.
On a tout intérêt à faire un bon résultat à Kaunas si on veut continuer à espérer......
Reste à connaitre l'indisponibilité de CC. Mais ça ne doit pas être trop grave, car aucun joueur n'en parle dans les itws.
Miles a été très sobre, parfois même trop une fois que CC état out. D'autant que Ferchaud n'était pas dans un bon jour.
awaremann
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Message par awaremann »

ouais, mais si tu penses au meme match que moi, tu te souviendras que nous aussi on avait enquillés à 3pts comme des fous, en particulier un certain Foirest je crois 8)
KINDER64
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Message par KINDER64 »

Gio a écrit :Gagner à Kaunas annulerait cette défaite, mais je sens qu'on aura pas CC, et Bauer sera encore + au fond du trou, surtout si Herbert lui gueule dessus en plus...
Ceci dit, vu comme on est capable du pire comme du meilleur, on peut toujours espérer, mais c'est vraiment énervant ce type de défaite ! Je sais pas pourquoi, mais à la maison, contre les italiens, ils nous mettent souvent le feu à 3 points ! Les derniers, c'était Rome, et ils avaient enquillé comme rarement j'ai vu ça en Euroleague !!!
A l'origine, on ne pensait pas arriver là avec 3 défaites et 3 victoires. Cette défaite n'est pas la fin de l'euroleague. Déjà 2 victoires à l'extérieur et une victoire contre le champion d' Europe en titre. On va jouer à Kaunas avec l'envie d'y gagner évidemment.
La phase retour est intéressante. On reçoit Naples, Fenerbahce, Kaunas et l'Aris. On en a battu 2 et l'Aris n'est pas passé loin non plus. On a aussi le goal average sur l'Ulker et Naples qui nous est favorable.
gom jabbar
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Message par gom jabbar »

+1, faut arreter avec la faiblesse de l'attaque de Miles, son boulot c'est avant tout de faire jouer les autres joueurs, à chaque poste il y a des joueurs qui peuvent mettre 20pts ou plus dans un match (Harisson Greer Johnsen Bauer Wright)
en plus Miles, quand il a eu un shoot ouvert à 3pts, il l'a mis, et c'est pas le cas de tout le monde ce soir

pour la defense, il a pas été meilleur que le reste de l'équipe, qui s'est un peu fait ballader par le jeu de passes de Trevise, mais je sens que ca va bientot etre de la faute de Miles si on a pris tant de shoot ouverts, là je dis non, à moins que son role était de défendre sur tous les shooteurs à 3pts en meme temps?

en tout cas ce qui est marrant, c'est que contre Le Mans, ce qui empechait son match d'etre bon c'était le nombre de balles perdues, et comme ce soir il n'en a pas perdu, bah on trouve autre chose
Personnellement, je ne mets pas en avant la faiblesse de Miles pour expliquer la défaite ce soir, simplement quelqu'un a demandé s'il avait été bon et sur ça il peut y avoir débat.

On peut être très bon ponctuellement sans marquer mais le basket n'est pas le foot et se joue à 5 et si on a un des trois extérieurs qui ne marque quasiment jamais plus de 10pts, le travail des défenses adverses en est facilité.
On ne lui demande pas de marquer 20 pts par match mais de prouver qu'il peut le faire de temps en temps.
Le magnifique
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Message par Le magnifique »

J'ai vu le match sur le câble...j'ai vraiment été écoeuré par les 3pts des trévisans...et quand ils ratent, ils prennent le rebond et marquent avec la faute (parfois) :cry: à 59-62, on pouvait faire quelque chose...à partir du moment où on est 59-69 je crois...c'est cuit...d'ailleurs, un des italiens fait pied...l'arbitre ne siffle pas et derrière ils marquent quand même, peut-être même à 3pts encore...y'a de quoi être vert

Je trouve le jeu palois de ce soir lent...c'est une impression générale...même si on n'a pas trop mal joué...

Quant à la qualification pour le top 16, rien est fait...à part Naples qui a encore perdu chez lui et qui semble le plus faible du groupe, c'est pas évident...il suffit que Ülker vienne gagner à Pau (on n'a que 2pts d'avance au point-avérage, c'est rien)..Salonique peut créer la surprise...Kaunas..on verra la semaine prochaine..donc en admettant que Naples est mal barré, il faudra quand même en mettre 2 derrière nous...mais bon, nos chances sont intactes :)
Robocatrin, Courcheille, Nestea, La Bial' et La Masbe, champions d'Europe NBA Live avec Le Havre (heureusement qu'on avait Cailleux et La Mude dans l'équipe aussi)
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Message par philip_pau »

[center]Image[/center]





[updown][center] EUROLEAGUE : SAISON 2006/2007 Image[/center][/updown]



[center]Image[/center]


[updown][center]ImageEUROLEAGUE : SAISON 2006/2007 [/center][/updown]







[center]6e JOURNEE : 1er PHASE[/center]






ImageELAN BEARNAIS PAU-ORTHEZ: 73


[center]/[/center]


[right]Image BENETTON TREVISE: 86 [/right]








[scroll]" MVP : MICHAEL WRIGHT : 18 pts (8 sur 14 aux tirs), 6 rbds (dont 4 off.), 1 pd, 1 inter., pour une éval de 20 "[/scroll]








[center]Image.FR[/center]



" Pau assommé à trois points "



Pau-Orthez a raté devant Trévise l'occasion de se retrouver dans une position encore plus confortable et de s'emparer seul de la troisième place du groupe C.

Courageux, les Palois ont bien résisté face au champion d'Italie, malgré une accumulation de signes défavorables: la nouvelle sortie sur blessure (cheville) de CC Harrison, le déchet initial de Wright dans la raquette ou encore une certaine fébrilité sur les possessions importantes.

Surtout, ils ont eu la tête sous l'eau pendant toute la partie à cause de l'adresse insolente des joueurs italiens à trois points (14 sur 29 au final).

Après un début de match vitaminé (14-8.), dans le sillage de Thierry Rupert, les Palois ont ainsi tout le temps couru derrière le score. Et à chaque fois qu'ils se rapprochaient (42-43, 24e, 50-53, 29e, 59-62, 32e), ils ont été assommés par les missiles de Lyday (3 sur 4!) ou Mordente (5 sur 6!), insatiables derrière l'arc.

Sans démériter, dominateur même au rebond, Pau cédait définitivement sur un 0-10 encaissé au coeur du dernier quart-temps et qui finissait par décourager leur bonne volonté (59-72, 35e).

Dommage d'autant que Pau-Orthez doit désormais se déplacer deux fois de suite à Kaunas et à Barcelone.




" Euroligue messieurs - Pau-Orthez - Trévise: une occasion de perdue "



Pau-Orthez a raté l'occasion de faire un grand pas en direction du Top 16 de l'Euroligue de basket-ball en chutant à domicile face à Trévise (73-86), jeudi lors de la sixième journée.

Après avoir battu Naples la semaine dernière, les Palois n'ont pas réussi à épingler un deuxième club italien à leur tableau de chasse, manquant ainsi de s'emparer seuls de la troisième place du groupe C derrière le CSKA Moscou et Barcelone.

Avec trois victoires pour trois défaites, ils restent néanmoins en bonne position pour le Top 16, à l'image du Mans, vainqueur plus tôt jeudi à Cologne (79-73).

Il reste encore huit journées à disputer et ils n'ont besoin que de quatre - voire trois - succès pour atteindre la deuxième phase, ce qu'aucune équipe française n'a réussi ces deux dernières saisons.

En attendant, les clubs français en sont déjà à six succès cumulés, soit seulement un de moins que lors de toute la première phase la saison dernière.

Courageux jeudi, les Palois ont bien résisté face au champion d'Italie, malgré une accumulation de signes défavorables: la nouvelle sortie sur blessure (cheville) de CC Harrison, le déchet initial de Wright dans la raquette ou encore une certaine fébrilité sur les possessions importantes.

Surtout, ils ont eu la tête sous l'eau pendant toute la partie à cause de l'adresse insolente des joueurs italiens à trois points (14 sur 29 au final).

Après un début de match vitaminé (14-8.), dans le sillage de Thierry Rupert, les Palois ont ainsi tout le temps couru derrière le score. Et à chaque fois qu'ils se rapprochaient (42-43, 24e, 50-53, 29e, 59-62, 32e), ils ont été assommés par les missiles de Lyday (3 sur 4!) ou Mordente (5 sur 6!), insatiables derrière l'arc.

Sans démériter, dominateur même au rebond, Pau cédait définitivement sur un 0-10 encaissé au coeur du dernier quart-temps et qui finissait par décourager leur bonne volonté (59-72, 35e).

Dommage d'autant que Pau-Orthez doit désormais se déplacer deux fois de suite à Kaunas et à Barcelone.







" Euroligue messieurs - Pau-Orthez - Trévise: déclarations "



Image : Aaron Miles (meneur de Pau-Orthez): "On a vu une belle équipe de Trévise mais nous aurions dû mieux nous en sortir. On perd trop de ballons, on laisse des rebonds, et nous prenons aussi beaucoup trop de paniers extérieurs à cause de notre laxisme en défense."

Image : Ricardo Greer (ailier de Pau-Orthez): "On a eu l'opportunité de battre cette équipe de Trévise mais nous n"étions pas été assez concentrés en défense après avoir mis le feu d'entrée. On a ensuite perdu de dureté et trop de ballons aussi. Ceci dit, Trévise nous a mis une véritable averse de paniers à trois points."

Image : David Blatt (entraîneur de Trévise): " On a joué notre meilleur match à l'extérieur en Euroligue cette saison. Mordente est vraiment un joueur très spécial, c'est un gros caractère et puis quel shooteur ! "



(Source : http://www.lnb.fr)







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" Pau tombe sur un os "

Trévise, le champion d'Italie, est allé jouer un bien mauvais tour à Pau qui compte maintenant autant de victoires que de défaites (3). L'avenir européen des Béarnais s'est donc fortement assombri même si rien n'est encore perdu dans la quête d'une place pour le Top 16. Cette défaite par un écart de 13 points risque cependant de laisser des traces chez les Palois qui ont raté l'occasion de prendre la 3e place. Ils auront besoin de quatre, voire trois succès alors qu'il reste encore huit journées à disputer.

Doté d'un joli courage, Pau a opposé une bonne résistance au cinq transalpin mais a dû faire face à une accumulation de pépins comme la nouvelle sortie sur blessure (cheville) de CC Harrison, la maigre performance de Wright dans la raquette au début du match ou encore la fébrilité sur les possessions importantes. Les Italiens, à l'adresse incroyable à trois points (14 sur 29 au final), n'ont jamais laissé les Palois s'engouffrer dans la brêche.

Malgré une entame pleine de jus (14-8.) sous l'impulsion de Thierry Rupert, les Palois ont éte ensuite obligés de courir après le score. Et à chaque fois qu'ils se sont rapprochés (42-43, 24e, 50-53, 29e, 59-62, 32e), les missiles de Lyday (3 sur 4 !) ou Mordente (5 sur 6 !), insatiables derrière l'arc, ont été rédhibitoires pour l'ensemble béarnais qui a pourtant dominé au rebond. Pau a finalement cédé sur un terrible 0-10 encaissé au coeur du dernier quart-temps. Pau-Orthez va devoir se coltiner deux voyages très délicats à Kaunas et Barcelone.


(Source : http://www.lequipe.fr)






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" Pau sonné à 3 points "

Face à une équipe de Trévise insolente de réussite à 3 points, Pau-Orthez a dû s’incliner (73-86) dans son Palais des Sports, ce qui vient légèrement assombrir son beau parcours jusqu’à présent dans cette Euroligue.


Image
Malgré une belle partie, Rupert n'aura pu empêcher le succès de Trévise .




Une semaine après être allé surprendre Naples chez lui (84-96) après un match complètement fou et une prolongation dominée de main de maître, Pau-Orthez retrouvait ce jeudi un autre ressortissant du championnat italien. Et pas n’importe lequel puisqu’il s’agissait ni plus ni moins que du champion en titre, Trévise, venu en Béarn regonflé par une nette victoire (64-42) contre l’Aris Salonique en Euroligue, suivie d’un succès miraculeux en Lega contre la Virtus Rome (67-66, après avoir eu 8 points de retard à une minute de la fin). Autant dire que même avec un effectif considérablement retouché par rapport à la saison dernière, ce n’était pas n’importe quel adversaire qui se présentait au Palais des Sports. Sauf que pour l’instant, sur la scène européenne, les Palois ont toujours su se sublimer. Ce qu’ils confirmaient une fois de plus dans un début de match à sens unique, où Rupert réalisait un festival défensif, infligeant deux contres monumentaux à qui s’approchait de son panier. Et comme de l’autre côté du terrain, le Français n’était pas maladroit non plus (6 points en quatre minutes), les Béarnais prenaient les devants au score (10-4, 5e). Mordente tentait bien de secouer ses partenaires, mais Greer et Mahinmi ne laissaient pas respirer des Italiens dans les cordes (14-8, 7e). Heureusement pour eux, malgré une domination impressionnante aux rebonds, l’Elan manquait quelques tirs faciles et Lyday enquillait deux tirs primés qui relançaient totalement son équipe, auteur d’un véritable hold-up dans ce premier quart (14-18.).

Pau s’accroche
Pour remettre de l’ordre dans la maison béarnaise, Greer enlevait le frein à main et pendant près de cinq minutes, on n’allait voir quasiment plus que lui sur le parquet. Dunk sur contre-attaque, rebond offensif, petit tir à quatre mètres… Toute la panoplie du parfait petit basketteur y passait, mais les Trévisans ne se laissaient pas surprendre par le festival de l’ancien Strasbourgeois. Surtout qu’ils possédaient dans leur rang un certain Lyday, auteur de 13 points en 15 minutes avant de rejoindre les vestiaires, loin de ses canons habituels. Sans un bon passage de Johnsen, qui mettait dans le mille à trois points avant de s’imposer au rebond offensif pour convertir un raté de Wright, l’addition aurait d’ailleurs pu être plus salée pour les joueurs locaux (34-39). Dès la reprise, Greer reprenait sur le même tempo, inscrivant un panier et un lancer franc précieux pour opérer un rapproché au score (37-39, 22e). Dans la foulée, Miles envoyait une flèche à trois points et Pau était de nouveau sur les talons des Transalpins (42-43, 24e). Las, la réaction d’orgueil des Italiens ne tardait pas, Soragna répliquant par deux tirs primés terribles, qui renvoyaient les Béarnais à leurs chères études (42-49, 26e).

Trévise impressionnant à 3 points
Peu en réussite jusqu’à présent, Wright retrouvait néanmoins un semblant d’adresse dans la raquette et Pau, bien que toujours derrière au score, ne laissait pas Trévise prendre la poudre d’escampette. La preuve avec le jeune D’Almeida, qui signalait son entrée par un tir à trois points juste avant la fin du 3e quart (55-61). Derrière, Johnsen réussissait un lay-up plein d’opportunisme (59-62, 33e) et le public du Palais des Sports s’enflammait… Pour la dernière fois, car Trévise répondait par un 10-0 rédhibitoire (59-72, 36e) pour des Béarnais assassinés par l’adresse à trois points des Italiens, tout simplement impressionnante (14/29 au total). A l’image du tandem Mordente-Lyday, auteur conjointement d’un 8/10 «from downtown» et de 37 points. Les dernières minutes ne changeaient plus rien à la donne et l’Elan Béarnais devait s’incliner au final de 13 longueurs (73-86). Une 3e défaite en Euroligue qui n’a rien d’infamant, mais qui risque de compliquer la tâche des Palois dans leur rêve d’accéder au Top 16. A moins d’aller rechercher dès la semaine prochain ce point de perdu à domicile à l’extérieur, en Lituanie, sur le parquet de Kaunas…



(Source : http://www.sport24.com)







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" GAME REPORT : Pau-Orthez 73 - 86 Benetton Treviso "


http://www.euroleague.net/main/results/ ... amecode=72



" POST-GAME QUOTES "

http://www.euroleague.net/main/results/ ... amecode=72


" BOXSCORE : Pau-Orthez 73 - 86 Benetton Treviso "


http://www.euroleague.net/main/results/ ... amecode=72


(Source : http://www.euroleague.net)










[center]Image[/center]





" La marche était trop haute "

Il aurait fallu pouvoir pousser aussi fort au delà des 4ème et 7ème minutes, lorsque lancés idéalement par Thierry Rupert (6 points, 1 contre et une interception dans cet intervalle) les béarnais prirent un départ de nature à les mettre en confiance totale (10-4 , 14-8.). Il aurait fallu pouvoir empêcher Trévise de revenir en patron sûr de lui dès le retour du temps mort ordonné dans l’urgence et suivi de trois changements rien de moins…
Oui mais la dynamique impulsée par Rupert ne trouva pas beaucoup de relais, notamment au niveau de Michael Wright qui loupa en ce début de match des choses qu’il n’avait pas encore manquées depuis son arrivée en Béarn. Et comme défensivement l’Elan eut déjà quelques oublis à l’opposé du ballon, Terrel Lyday, par deux fois de loin initia un 10-0 qui mettait les siens aux commandes (18-14)… On ignorait encore que l’Elan n’allait plus jamais revoir la tête Pour la simple et bonne raison que tous ses efforts, et ils furent nombreux et constants, allaient être ruinés par une équipe n’ayant pas son pareil pour lui faire payer au prix fort la moindre erreur… Il est vrai, comme l’avouera Marcus Gorée, blessé mais bel et bien présent pour éclairer le jeu, que les choses furent facilitées par une adresse assez surréaliste derrière l’arc ou les italiens s’offrirent un six sur douze au repos qu’ils confirmèrent par la suite leur pourcentage ne baisant pas d’un iota vingt minutes plus tard (14 sur 28.)…
On peut débattre à perte de vue sur l’influence de la défense des béarnais dans cette insolente adresse, le fait est qu’elle fit mal très mal à un ensemble béarnais contrait à faire de la corde raide dès lors qu’il était largué au score et que celui-ci atteignait la côte d’alerte avant le repos (37-27).
L’Elan ne ménagea pas sa peine pour revenir, sans cesse revenir et Johnsen arma 5 points pour ramener le calme au repos (34-39). Aaron Miles d’un triplé, dès la reprise ramena même les siens encore plus près (42-43) mais jamais dans le doute, toujours lucide dans ses choix et toujours à l’origine d’un basket d’une propreté d’école, Trévise trouva en Soragna les bras armé qui de deux missiles repoussait l’Elan (42-49)…
Au jue de l’accordéon , l’Elan donna encore 46-49, 50-53, mais il n’était pas assez fermé sur ses gardes pour ne pas s’exposer à la punition immédiate dès la moindre erreur, et il faut l’admettre il en commit plus que son rival. Ainsi sur une possession perdue, l’Elan prenait un trois points heureux celui-là de Mordente à huit mètres et puis il encaissait derrière une contre attaque le repoussant à huit longueurs (50-58.).
La dessus, l’Elan perdait CC Harrison victime d’une entorse du genou dont seuls les examens de ce vendredi matin diront le niveau de gravité, ce qui n’était guère une nouvelle à renforcer sa confiance, une confiance qui s’étiolait un peu plus quand sur un nouveau retour à 59-62, il se faisait piquer un ballon qui donnait trois points de plus aux Italiens. Puis un encore suite à l’échec béarnais (59-66)… Comme le temps passait la sérénité s’évaporait elle aussi même si Wright avait retrouvé le niveau qu »on lui connaît, il manquait à ces béarnais un brin d’adresse eux qui derrière l’arc restèrent scotchés à cinq maigres réussites (soit neuf de différence…).
Gorée à trois points bien sûr puis Lyday dans le même registre donnait même à Trévise l’écart maxi du match (72-59) alors qu’on entrait dans les cinq dernières minutes, le coup était rude mais régulier pour une équipe courbant l’échine et touchée au moral comme au physique. A 61-75, l’Elan savait qu’il ne flirterait même plus avec ce quatrième succès qui lui aurait fait miroiter tant de belles perspectives et il fut menacé de dérouiller plus qu’il ne l’aurait mérité à 67-84. Juste avant que Ferchaud et d’Almedia ne retrouvent l’adresse de loin pour des paniers primés tombés trop tardivement…
L’Elan était déçu bien entendu peut-être avait-il oublié que le troisième gros calibre de la poule se méfiait terriblement de lui… Et qu’il fut servi par l’état de grâce à l’image de Mordente qui n’avait pas manqué un seul des ses tirs lointains…







" Elan-Trévise: réactions "

Image : Gordon Herbert : « Félicitations à Trévise, ils ont joué un très bon basket, en bougeant bien le ballon en respectant les espaces ou en drivant. Ils nous ont posé des problèmes et c’est dur de gagner un match en concédant 86 points chez soi. Ils ont aussi remarquablement profité de nos erreurs pour nous punir, mais c’est le lot des grandes équipes que de se procurer des paniers faciles sur les fautes adverses.
Si on doit être déçus c’est par rapport à notre niveau d’intensité et d’énergie mais je le répète on perd aussi contre une équipe qui a produit un très bon basket
. »


Image : Xane d’Almeida : « Déçu bien sûr, les matches à la maison doivent nous permettre d’engranger des succès et on en laisse échapper un. Face à leur adresse on s’est quelque peu déconcentré et on a été puni. Peut-être avait-on oublié ce qu’était Trévise, les anciens savent que c’est une grande équipe à travers les âges… Ils l’ont démontré et mieux vaudra repartir la peur au ventre plutôt que sûrs de nous… »


Image : Thierry Rupert : « C’est une grosse déception. On pouvait franchir une étape importante pour l’avenir et on n’en n’a pas profité. La raison c’est que l’on n’a pas su maintenir notre niveau de jeu et que Trévise s’est fait un plaisir de nous faire payer cash. Il ne faut pas se lamenter mais réagir très vite. »

Image : Britton Johnsen : « Ils ont un pourcentage de réussite assez extraordinaire c’est vrai mais il faut reconnaître qu’on leur a laissé beaucoup de shoot ouverts. On était bien rentré dans le match mais on n’a pas su conserver ce rythme et comme c’est une très bonne équipe, ça n’a pas pardonné. »




Image : David Blatt : « C’est une performance que de gagner dans une salle où Moscou est tombé, et contre une équipe qui a gagné à Naples et à Istanbul. Pour ce faire on a pratiqué un bon basket, je crois. Chapeau à Marcus Gorée qui a joué blessé alors qu’il ne devait pas jouer. Mais il a tenu à aider l’équipe. Quand vous avez un garçon comme ça dans votre équipe c’est extraordinaire et c’est le symbole de beaucoup de choses. »

Image : Marcus Goree : « J’ai vécu une soirée difficile parce que je relève tout juste de blessure, mais je me devais de jouer pour l’équipe. On a su rester ensemble après leur bon départ et puis il faut bien avouer que lorsqu’on shoote comme on a shooté les choses sont tout de même beaucoup lus simples. »


(Source : http://www.elan-bearnais.fr)
guenael64
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Message par guenael64 »

manque de gnac,en face trévise à plus le niveau que Pau ya pas eu photo pendant tout les games,pau à la poursuite des erreurs de recrutement
allez voir mon site Basketfan
http://guenael64.free.fr

"une page consacrée aux anciens Americains de l'Elan"
et les parcours de Boris Diaw et Mickael Pietrus en nba!!!
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alien64
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Message par alien64 »

Tout d'abord, le basket reste un sport d'adresse et Trevise nous l'a bien rappelé hier soir.
A 3pts ils nous ont donné la leçon, déjà en rentrant leurs shoots ouverts mais aussi avec quelques gros shoots qui font très mal, comme ceux de Goree ou les shoots en fin de possession malgrès le défenseur Palois pas très loin.
Aux lancers francs, il ont bien fait leur boulot malgrès les sifflets du Palais (bonne affluence hier soir).
Près du panier, ils ont été efficaces, obtenant souvent des lancers en bonus et marquant quelques paniers faciles en début de match lorsque le défenseur Palois était étrangement absent (ce qui leur a permis de ne pas se faire larguer malgrès notre départ canon).

Les Palois :
- Miles : bon match du jeune meneur US, mettant un 3pts qui permet à l'élan de rester dans le match, distribuant très bien le jeu (avec parfois des passes vraiment géniales) et grapillant quelques ballons au sol, sa défense étant globalement correcte. Par contre, toujours quelques refus de tirs sur des positions ouvertes et une défense naïve sur les pick & roll (ce qui s'est lourdement payé par deux paniers à 3pts à Lyday en tête de raquette)
- D'Almeida : marque à 3pts mais seulement à la fin quand le match est déjà plié. Une perte de balle un peu bête coûte cher à l'élan. Moins altruiste que Miles dans la distribution du jeu.
- Harrison : bonne défense mais trop effacé en attaque (heureusement sans vendanger)...jusqu'à sa blessure
- Ferchaud : défense correcte sur Zisis mais de l'autre côté du terrain les shoots ne voulaient pas rentrer même dans de bonnes positions. Un soir malheureusement pour nous sans réussite pour notre shooteur.
- Greer : du gnac et de la perforation en attaque, n'hésitant pas à aller provoquer avec plus ou moins de réussite les grands gaillards près du cercle. Plus effacé en défense, peut-être un peu fatigué de sa grosse perf dominicale ?
- Johnsen : bon en poste 4 où sa taille et sa technique gênent beaucoup les adversaires mais trop absent en défense au poste 3. Perd une balle vraiment bête sur la fin (hésitation au shoot puis passe vers l'arrière à ... Lyday qui part tranquillement marquer en contre attaque)
- Rupert : Titulaire d'entrée au poste 4, il nous sort un début de match stratosphérique avec des paniers de près, de loin et une défense de fer ponctuée par de multiples contres. Est revenu en 2ème mi-temps, quelques minutes au poste 5, où on l'a beaucoup moins vu.
- Bauer : totalement absent mentalement avec une action qui coûte très cher à l'élan, et se faisant logiquement rappeler sur le banc et gueuler dessus par Herbert. Le booster s'est transformé en pétard mouillé.
- Wright : bien pris au départ par la défense Trévisane, il a joué un peu trop "trou noir", ratant logiquement des shoots un peu trop compliqués (il a du commencer le match avec un 1/5 aux tirs). Par contre, il s'est bien repris offensivement en 2ème mi-temps, marquant pas mal sur rebond offensif. Par contre défensivement, Goree à 3pts et Nelson près du cercle l'ont souvent pris de vitesse et bousculé. Comme Johnsen, il a été sanctionné par une faute offensive qui coûte cher alors que l'élan recollait au score.
- Mahinmi : assez bon match, dommage qu'on ne l'ai pas plus vu sur le parquet.

Globalement, on ne peut être que très déçus de le défense paloise, dans la lignée des mauvaises soirées de championnat et lâchant complètement le match dans le dernier quart-temps. Il faut dire qu'en face, ce n'était peut-être pas une top team d'euroligue comme dans leurs meilleures années mais avant tout une équipe sobre et très efficace aux tirs, avec une maitrise et un sang froid évident. La réussite était avec eux hier soir mais avec une défense plus solide et une meilleure concentration ils auraient peut-être été à notre portée. Une chose est sûre, regarder les shooteurs adverses s'est passé dimanche face aux Manceaux privés de Bogavac mais face aux talentueux extérieurs de Trévise ça ne pouvait que mal se terminer.
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JC
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Message par JC »

Miles remonte à la cotation à cause de sa défense et sa tenue de balle. S'il n'a que 5 PD à son actif, c'est à cause du manque de réussite général au tir de ses partenaires et des ratés de Wright au cours du 1° QT
Trévise à joué hier soir sur un nuage, sur lequel tout lui réusissait. Ce match me rappelle étrangement celui contre Rome il y a 2 ou 3 ans, où nous avions essuyé le même déluge à 3 pts durant tout le match...Et nous avions été les battre chez eux, car marquer 42 pts sur des tirs à 3 pts ne se renouvelle pas tous les jours. Alors, RV à Trévise... :0:
JC Palois
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philip_pau
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Message par philip_pau »

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" Une leçon d'italien "

Englués dans la défense de Trévise, les Béarnais n'ont jamais pu se libérer et ont rechuté à domicile.


LE CHAMPIONNAT d'Italie n'est peut-être pas ce qu'il était, mais son monarque en titre, Trévise, demeure un sacré client. Le champion transalpin a en effet livré un précis d'efficacité, défensif et offensif, hier au Palais des Sports, réfrigérant un Elan Béarnais dont la petite embellie enregistrée la semaine dernière est déjà contrariée.
Ce deuxième échec à domicile en Euroligue, après Barcelone, peut s'apprécier comme un joker abandonné à une belle équipe. Il témoigne aussi de la fragilité collective de Pau-Orthez, qui n'a pu imposer son jeu alors qu'il avait retrouvé un peu de confiance ces derniers jours. " On a manqué de grinta, de folie. Il aurait fallu les prendre à la gorge. Quand on laisse s'installer une équipe comme ça, c'est fini. Sa défense a embêté du monde ces derniers temps (42 points laissés à l'Aris Salonique la semaine dernière).
Lorsqu'elle tourne, c'est très fort. Et en plus, c'est tombé de loin.... " admirait Thierry Rupert au sujet de ce Benetton parfaitement taillé, qui a construit son succès à partir de sa défense, de sa conbativité aux rebonds et d'une impeccable adresse extérieur derrière l'improbable Marco Mordente.

" Il va falloir ratrapper ça à Kaunas la semaine prochaine. On est plutôt bons à l'extérieur en Euroligue (succès à Istanbul et Naples, courte défaite à Salonique) mais il faudra aussi être meilleurs à la maison si on veut espérer le Top 16 ", ajoutait-il. Car la place dans le grand manège se jouera certainement à domicile puisque Pau recevra quatre fois lors des cinq derniers matches.

" L'incendie Mordente "

Hier, l'Elan n'a jamais été en mesure de s'opposer au jeu italien. Alerté par l'enjeu et la fraîcheur retrouvée de son équipe, le Palais s'était rempli pour la première fois depuis longtemps, mais c'est Trévise qui n'a cessé de dicter sa loi. Grâce à une règle défensive méthodique, ciblant d'abord Michael Wright, pris dans les trappes sous le panier.
Le pivot Américain ne trouvant aucun soutien extérieur (0 sur 5 à 3 points, 18e), Pau n'est jamais parvenu à se libérer avant la pause, à l'exception de quelques contre-attaques et d'un passage façon bulldozer de Ricardo Greer.
A l'inverse, les champion sd'Italie qui avaient aligné Marcus Goree , diminué (touché à la jambe droite), dès le départ, se régalaient dans le jeu de transition, trouvant des shooteurs bien esseulés, le teigneux Marco Mordente et l'ancien Villeurbannais Terrel Lyday, qui combinaient une fiche presque parfaite à longue distance (5 sur6) à la pause, raison majeure de la petite envolée trévisane (37-27) dans le deuxième quart. Deux coups de patte de Britton Johnsen colmatèrent brièvement la fuite (34-39 à la mi-temps) mais les problèmes resurgirent aussi vite.

Car la défense verte, au grè de ses variations (zone, zone match-up), laissait toujours aussi peu de respiration au jeu de position, renvoyant toutes les tentatives de fixation. Touché au genou droit (béquille à première vue), CC Harrison abandonnait définitivement ses coéquipiers et l'inévitable Mordente déclenchait un nouvel incendie , avec 8 points à la file en fin de troisième quart (52-61).
Tous les gestes de l'arrière international italien (100%) semblaient attirés par un aimant, à l'image de toutes ces balles de raccroc récupérées au sol systématiquement par Trévise, pour qui Spencer Nelson délivrait le courant électrique.

" On est apparus fatigués, sans l'énergie, l'intensité qu'il fallait. A chaque fois qu'on revenait tout près, ils récupéraient les ballons qui traînaient et nous collaient un tir à 3 points derrière ", constatait Gordon Herbert, faisant allusion à ces douze dernières minutes durant lesquelles l'équipe de la famille Benetton raccomoda toutes les balles en suspens. Elle projeta Pau, passé en zone, dans les cordes aux abords des cinq dernières minutes (61-75) après un 13-2 ficelé par deux tirs primés de Lydau et Zisis.

Rebond abandonné, l'Elan ne peut même pas sauvegarder un petit écart. Mais Trévise, s'il conserve ce niveau-là, sera vite intouchable au classement.


(Source : L'EQUIPE)











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" Pas vraiment la dolce vita "


PAU-ORTHEZ - TREVISE. Les Palois ont cédé pour la deuxième fois de la saison à domicile en Euroligue (73-86). L'adresse infernale des Italiens derrière la ligne à trois points a brûlé tous leurs espoirs.


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Mike Bauer prend le dessus sur la défense italienne mais c'est à l'extérieur que Trévise va faire la différence.



EUROLIGUE (6e JOURNEE)
Après leur succès à Naples, les Palois voyaient presque la vie en rose. Il leur aurait suffi de battre Trévise, hier soir, pour être certains d'afficher un bilan positif avant même le dernier match de la phase aller, jeudi prochain à Kaunas. C'est manqué ! Comme Barcelone, lors du match d'ouverture, les Italiens ont imposé leur loi, hier soir au Palais des sports.
Abonné au Top 16 depuis sa création en 2001, Trévise n'est pas de ceux qui traînent en route. Après deux premiers voyages impossibles (à Moscou et Barcelone), les Transalpins avaient coché le rendez-vous palois. La preuve : Marcus Goree était bien là. Pas en survêtement, pas en spectateur, mais sur le parquet et dès l'entre deux. Si le staff médical trévisan avait fait le maximum pour soigner sa blessure à la jambe droite, c'est que David Blatt n'imaginait pas une seconde devoir se passer de son pivot. Sans lui, la voie aurait été libre pour Michael Wright. Avec Goree, l'ancien coach du Maccabi, savait tenir le rempart idéal pour protéger son panier.


Rupert aérien. Face à son jumeau, fort du haut du corps et aussi puissant que lui, Wright n'eut pas ses aises. Mais cela n'empêcha pas l'Elan de prendre le meilleur départ. Car pendant que les deux pivots usinaient dans la soute, Thierry Rupert déployait ses ailes : une claquette au rebond offensif, un panier à mi-distance, un contre sur Zizis suivi d'un dunk et Pau-Orthez s'ouvrait joliment le chemin (14-8.). Mais son moteur s'arrêtait net et l'ancien Villeurbannais Terrell Lyday, qui claquait deux tirs derrière les 6,25 m, le doublait sans se retourner (14-18.).
Et Trévise continuer de faire chauffer ses petits pistons : Marco Mordente, qui rajoutait deux shoots primés dans le second quart-temps, Nikolaos Zizis, en pénétration, puis à nouveau Lyday. Les Palois, qui ne trouvaient que le lion Ricardo Greer pour défendre le morceau se retrouvaient contraints de courir derrière leur proie, tantôt très près (22-23), tantôt très loin (25-33 puis 27-37).
Le temps de souffler et de voir un spectateur empocher un chèque de 500 euros en réussissant un tir du centre du terrain - « donnez-lui un maillot », entendit-on dans les tribunes, rapport au 1/6 affiché par les Béarnais dans les tirs primés contre 6/12 aux Italiens -, le temps de passer par les vestiaires donc et la course-poursuite reprenait : Aaron Miles scorait derrière la ligne (42-43), mais Matteo Soragna doublait la mise (42-49, 25e).


Mordente comme Buffon. Et Trévise gardait la main chaude tout au long de ce troisième quart-temps, Marco Mordente trouvant les trajectoires parfaites : en tête de raquette, alors qu'il venait de sauver un ballon en effectuant un plongeon digne de Gianluca Buffon; dans le corner pour le dixième tir primé des Transalpins, soit quasiment la moitié de leur points à cet instant (52-61, 30e).
Que pouvaient faire les Palois, sinon espérer que la réussite de leur rivaux baisse dans le quatrième quart-temps. Leurs prières n'étaient pas exaucées, d'autant moins qu'ils se mettaient à pécher en attaque, perdant deux occasions de shoot (violation des trois secondes et balle perdue) alors qu'ils s'étaient à nouveau approchés très près des Trévisans (59-62, 33e). La suite était écrite d'une encre limpide : deux nouveaux tirs alleluia de Lyday et Zizis venaient mettre fin au suspense (62-75, 36e) et remettre l'Elan à sa place. Mais quatrième derrière un trio nommé Moscou, Barcelone et Trévise, ce n'est déjà pas si mal.


(Source : http://www.sudouest.com)









LA REPUBLIQUE DES PYRENEES




" Des shooteurs italiens al dente "

Grâce à une insolente réussite , le Benetton inflige sa troisième défaite européenne à un Elan mené plus de 30 minutes.



La dernière marche du podium de la poule C est ce matin occupée par Trévise. Rien à redire. Et l'Elan n'a pas non plus à rougir de son bilan, équilibré (3 victoires - 3 défaites), avant d'en terminer avec les matches aller la semaine prochaine à Kaunas.
Pour n'avoir pas pu contenir l'impressionnante batterie de shooteurs italiens, l'Elan qui rêvait de s'offrir un autre grand d'Europe , a couru derrière le score la plupart du temps, concédant finalement 14 points de plus que sa moyenne défensive en Euroligue.
Il ne faut pas chercher plus loin les raisons de cet échec implacable.
Devant une salle quasiment comble, la qualité de l'entame paloise face aux quintuples champions d'Italie, finalement tout heureux d'aligner avec Goree un de leurs atouts majeurs, laissait pourtant augurer d'une soirée délicieuse. Rupert, présent au rebond, au contre et à la marque, démarrait pied au plancher (10-4, 4e), concrétisant le travail d'une équipe locale portée par des jambes de feu. Miles (4 passes dès le repos) se mettait au diapason, apportait lui aussi du rythme et, en sortie de banc , " Dragster " Greer faisait le reste (14-8, 7e). Rien à redire, sauf que....

[center]" Quel numéro "[/center]

La défense béarnaise, à l'extérieur surtout, ne se hissait pas à la hauteur de l'évènement. Ainsi voyait-on l'ex-Villeurbannais Lyday s'installer dans son jardin, face au panier, pour frapper deux fois et apporter avec Mordente sa pierre au 10-0 bâti vite fait bien fait par Trévise (14-18, 10e). Avec un cinq inédit, sans le moindre américain, l'Elan attaquait le 2e quart-temps sur des bases toutes aussi incertaines (18-23, 13e).
Obligeant Pau-Orthez à jouer sur demi-terrain, la défense collective des Italiens pouvait allors pleinement s'exprimer. Wright (2/7 aux tirs) en faisait les frais. Son alter ego, Goree, s'essayait dans le même temps avec bonheur derrière l'arc de cercle, aussitôt imité par Mordente. Après 4 points consécutifs de Nelson, le Benetton s'octroyait une vance désormais substancielle (27-37, 18e). Et comme il fallait attendre 18 minutes pour voir les Palois, des mains de Johnsen , rentrer enfin leur premier panier primé (30-37), l'affaire ne s'engageait pas au mieux.
Bien sûr, dès la reprise, Miles connaissait lui aussi un brin de réussite longue distance (42-43, 23e) , mais ce n'était qu'un feu de paille. Un épiphénomène même si on veut bien considérer l'époustouflant numéro d'adresse de la paire Soragna - Mordente (20 points cumulés 10 minutes) servie par la qualité du jeu de passes italien.

[center]" Wright le forçat "[/center]

Fautes d'autres solutions dignes de ce nom (3/11 trois points et un banc improductif), l'Elan s'en remettait alors en attaque quasi exclusivement au forçat Michael Wright (48-53) pourtant bien ciblé par les défenseurs verts. Mais c'était trop peu pour impressionner un garçon de la trempe de Mordente qui, chaud comme la braise, dégoupillait sa 5e grenade sous une pluie de décibels (52-61, 29e) juste après avoir croqué le pauvre d'Almeida à pleines dents.
Brutalement retombé sur terre, éjecté de son piédestal tout neuf apr un véritable collectif de haut niveau européen, Pau-Orthez ne pouvait plus guère que s'en remettre au ciel. Espérer par exemple que la courbe d'adresse des Italiens s'infléchisse un tout petit peu. Mais ce voeu restait pieux et l'Elan allait, jusqu'au bout de la nuit, continuer à buter encore et toujours sur la zone du Benetton.
Goree (panier bonifié au lancer) renvoyait à 10 longueurs (59-69, 33e) un club béarnais impuissant face à tant de maîtrise et une si insolente réussite (53% au final : 14 sur 28 à 3 points). Et quand Zisis venait à son tour poser une banderille (61-75, 35e), donnant bien avant le buzzer plus de consistance encore à l'orgie offensive des Italiens, le fossé entre les deux formations apparaissaient très large.
L'espoir d'un retour dans le Top 16 continental ne s'est pas éteint hier soir, mais l'Elan connaît désormais mieux encore ses rivaux directs pour la qualification. Trévise n'en fait pas partie.








" Ils ont dit "



Image Pierre Seillant : " La sortie de CC (Harrison) a désorganisé l'équipe. Derrière, la différence se fait à trois points ou Trévise a tout simplement été impressionnant. Il faut savoir s'incliner face à meilleur que soit car Trévise est vraiment une très belle équipe qui terminera dans les trois premiers du groupe. On s'est bien battus même si parfois on s'est montré un peu emprunté. Nous avons grillé un petit joker car au retour nous recevrons quatre fois. A nous de ne pas gâcher les occasions qui se représenteront. Rien n'est hypothéqué quant au Top 16 ".

Image Gordon Herbert : " Trévise a parfaitement fait bouger la balle. C'est un très beau basket que les Italiens ont proposé. Je suis un peu déçu de la perte de plusieurs balles au début du 4e quart-temps, car derrière, on les paye cash. Mon équipe est un peu fatiguée. L'énergie a fait quelque peu défaut ".

Image Thierry Rupert : " Ils ont été insolents d'adresse. Nous, il nous a manqué l'étincelle offensive qui aurait permis à la salle de s'embraser. La solution était de leur sauter à la gorge comme on l'a fait au début avant qu'ils ne posent véritablement leur basket. Maintenant, restons positifs et partons à Kaunas pour ratrapper notre bourde ".

Image Aaron Miles : " C'est vrai qu'on a vu une belle équipe de Trévise, mais nous aurions dû mieux nous en sortir. On laisse trop de balles aux Italiens. On leur abandonne aussi des rebonds importants et puis on concède trop de paniers extérieurs à cause de notre laxisme en défense. Nos adversaires ont su en profiter ".

Image Ricardo Greer : " On a eu l'opportunité de battre Trévise, mais nous n'étions pas assez concentrés en défense après avoir pourtant mis le feu d'entrée de match. Ensuite, on a perdu de notre dureté défensive. Il ne faudra pas se relâcher autant à Kaunas. Et puis, c'est vrai que Trévise nous a mis une averse de paniers à 3 points ".




Image David Blatt : " On vient de jouer ce qui est vraiment notre meilleur match à l'extérieur. Bravo à mes joueurs, notamment Mordente qui est un sacré shooteur. Merci aussi à Goree qui a accepté de jouer en étant blessé. Mon équipe a un gros mental, on l'a vu ce soir en défense ".


(Source : La République des Pyrénées)




Classement général provisoire : http://www.euroleague.net/main/standings
fd64
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Message par fd64 »

Pensez vous qu'eventuellement l'Elan ait pu retomber dans ses travers et manquer un peu de concentration ?
Je veux dire par la que en face c'etait un peu moins clinquant que Moscou ou meme que Le Mans, en plus on sortait d'une bonne passe, peut etre que l'Elan n'a pas eu aussi "peur" que ce que la situation exigeait. On sait que ca a parfois ete le defaut de l'elan cette saison.

Sans oublier evidemment qu'en face, il y avait une grosse equipe qui etait quand meme champion d'Italie ...
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Légendaire8
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Message par Légendaire8 »

En euroleague, quand tu ne t'appelles pas CSKA ou Maccabi, tu n'as pas beaucoup de marge, donc tu gagnes à Naples mais tu peux te faire bacher chez toi par Trévise. C'est bien parce que tu ne peux pas vraiment planifier tes victoires qu'il faut savoir prendre celles qui se présentent. La victoire de Trévise ne se discute pas, mais rétrospectivement, c'est bien la défaite à Salonique qui fait mal au dent: c'est un joker qu'on aurait pu griller hier.

Ensuite, la différence criante entre le Trévise d'hier et l'Elan, c'est la circulation de balle: 19 pds, 14/28 à trois points avec beaucoup de tirs pris en très bonne position (ce qui aide toujours les pourcentages). A l'inverse, je trouve toujours que le jeu offensif de l'Elan manque de fluidité; circulation heurtée, arrêt de la balle à chaque position, et très souvent, les points découlent plus d'actions individuelles (Wright, Johnsen, CC, Greer...) que d'un jeu d'attaque au point (à part quelques bonnes relations entre quelques joueurs (Johnsen / Wright par exemple).

Enfin, mon avis est que quelques joueurs sont limite à ce niveau de jeu. Miles s'est bien amélioré, en particulier depuis qu'il a épuré son jeu et renoncé à ses pénétrations suicide; maintenant il joue propre mais ce n'est pas un joueur franchement décisif (pas forcément suelment au niveau des points; il n'a pas non plus la capacité à remettre l'équipe à l'endroit quand on prend des rafales comme hier). Il est jeune, ça peut s'expliquer, mais bon, même quand il fait de bons matches comme hier, il n'est pas décisif.
Idem pour Ferchaud. J'aime bien ce joueur: il se bat, il essaye d'apporter dans tous les domaines, il ne triche pas, mais au niveau EL on voit bien les difficultés qu'il a eu à placer son tir sur les premiers matches et du coup sa confiance en patit. C'est un bon tireur mais il souffre et n'arrive pas à être un tueur à 3 points.

Donc notre jeu repose vraiment beaucoup sur les actions d'éclat individuelles.
Quand en plus les rotations défensives souffrent (cf. hier), qu'on ne bloque pas au rebond, etc. ça devient vraiment dur de gagner
On devrait jamais quitter Montauban
gom jabbar
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Message par gom jabbar »

C'est bien parce que tu ne peux pas vraiment planifier tes victoires qu'il faut savoir prendre celles qui se présentent. La victoire de Trévise ne se discute pas, mais rétrospectivement, c'est bien la défaite à Salonique qui fait mal au dent: c'est un joker qu'on aurait pu griller hier.
Je suis tout à fait d'accord avec ça.
C'est Salonique qu'on doit regretter pas Trévise.
Après, c'est sûr que la Benetton n'aura pas toujours la même réussite et on peut supposer qu'ils n'ont pas joué un basket aussi abouti à chaque fois sinon ils auraient un autre bilan en Euroleague et en Lega.
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