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Gare au Real "
Virtuellement éliminé de la course au Top 16, l’Elan Béarnais se prépare à un déplacement délicat en Espagne, mercredi en Euroligue. Les Palois devront se méfier de la réaction d’orgueil d’un Real Madrid qui a raté sa fin d’année 2005.
Par Guillaume Loisy
Un programme chargé
A l’agonie après leur 6e défaite consécutive concédée à Malaga mi-décembre, les Palois ont retrouvé quelque peu le sourire en dominant le Partizan Belgrade pour la 2e fois cette saison juste avant la trêve. Une victoire (77-69) acquise au Palais des Sports qui permettait aux hommes de Didier Gadou de revenir à une victoire de Sienne, 5e du groupe C et dernier qualifié provisoire pour le Top 16. S’ils veulent entretenir la flamme de l’espoir en ce début d’année, les Palois n’auront pas vraiment le droit à l’erreur. Car même en remportant tous leurs matches à domicile, successivement face à Istanbul, Sienne et Malaga, la qualification sera loin d’être acquise. Pour espérer poursuivre l’aventure européenne, l’Elan Béarnais devra faire des coups à l’extérieur. A commencer par mercredi à Madrid. Une mission délicate mais pas impossible pour le coach palois. «
On revient à un point de la 5e place. Il y aura donc enjeu pour la seconde partie de l’année et c’était l’objectif n° 1», confiait ainsi Gadou après le succès contre le Partizan.
Un Real revanchard
Mais le match qui attend les coéquipiers de Lonnie Cooper mercredi n’aura pas grand chose à voir avec le double succès acquis face aux Serbes. Premièrement, car les Madrilènes avaient battu Pau dans le Béarn à l’aller (69-50) sans vraiment trembler. Mais également parce que Mickaël Gelabale et consorts restent sur une fin d’année 2005 ratée et qu’ils auront à cœur de se racheter auprès du public du Palacio Vistalegre. Battus par Malaga en Euroligue (71-61), les Merengue ont chuté en championnat contre Valence à domicile (80-81) puis à Grenade (83-71) pour finir l’année en queue de poisson. 10es de la Ligue ACB, 4es du groupe C de l’Euroligue, les joueurs de Boja Maljkovic veulent repartir du bon pied en 2006.
Maljkovic se méfie
«
Nous n’avons plus de marge d’erreur. Nous le savons tous. Ce match est vital et nous ne pensons qu’à gagner», explique Nedzad Sinamovic sur le site du Real. Les propos du pivot bosniaque trouvent écho chez son entraîneur. «
Si nous voulons gagner mercredi et disputer le Top 16 il nous faut travailler bien davantage durant les matches et lutter jusqu’au coup de sifflet final», explique l’ex-sorcier de Limoges qui se méfie de son adversaire tricolore. «
Le match à Pau avait été difficile même si l’écart final fut important. Pau est une équipe d’expérience qui, malgré son classement actuel, se battra jusqu’au bout pour se qualifier. Ce match ne sera pas facile», assure Maljkovic qui pourra compter sur son artilleur Igor Rakocevic, de retour de blessure, pour faire la nique aux Français.
(Source:
http://www.sport24.com)
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Preview Real Madrid vs Pau-Orthez "
http://www.euroleague.net/noticia.jsp?temporada=E0 5&jornada=9&id=1019
(Source:
http://www.euroleague.net)
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Madrid, le droit au reve ? "
Sacré Réal ! L’Elan s’apprête à retrouver les champions d’Espagne tel qu’il les avait accueillis le 9 novembre dernier au palais des sports. Les madrilènes et leur escouade de joueurs référencés, débarquaient alors la mine triste, l’œil noir, leur basket quelque peu écorné par une défaite contre Fuenlabrada qui détonait dans la paysage de la Liga.
Et les béarnais restaient sur une victoire probante à Belgrade . Elle faisait même penser que, peut-être que dans cette poule ils n’étaient pas si moribonds que cela… « On avait secrètement l’espoir de pouvoir réussir un doublé, et le Réal nous avait remis les idées en place », disait Fred Fauthoux avec le recul…
De fait, Bozidar Maljkovic avait donné de la voix et du geste pour rappeler les siens à leurs devoirs et au terme d’un troisième quart temps, qui passe aujourd’hui encore comme le plus accompli des madrilènes, l’Elan avait volé en éclat voyant sa résistance du premier acte se brisér sous l’effet d’un 7-22 dévastateur et révélateur de la puissance défensive dont disposait les « monstres » de ce groupe…
Aujourd’hui, sous le ciel de Castille, la roue a bien tourné mais on se retrouve à la case départ… Le Réal va, en ce début d’année, plus mal qu’il n’allait à la fin. Ses trois derniers matches ont été sanctionnés d’autant d’échecs (Malaga, Valence et Grenade) et bien entendu la situation s’est détériorée tant au niveau national où une 9ème place ne garantit nullement l’accès à la Copa del Rey – programmée à Madrid de surcroît – qu’en Euroligue où le leader de la 5ème journée n’est plus qu’un modeste 4ème trois tours plus tard.
On fait donc état dans la capitale d’un Maljkovic passablement nerveux, à ne pas toucher avec des pincettes et des joueurs priés de se concentrer sur leur basket plutôt que de s’étendre sur leur mal être dans les médias.
Le jeune et géant pivot Sinanovic, pas utilisé en Béarn au match aller, s’est simplement fendu d’une formule lapidaire : « Nous avons utilisé tous nos droits à l’erreur, le match contre Pau-Orthez est devenu quelque chose de vital… »
Le Réal, gueule de bois et prestige en péril, sera-t-il capable avec le retour de Rakocevic, son maître à jouer, de remettre le couvert face aux béarnais, de s’en servir comme d’un remède miracle et de les asphyxier après les avoir usés ? C’est la question, mais question détermination, l’Elan doit se douter de la partie de manivelle qui va lui être proposée ce mercredi soir dans la salle Vista Alegre, immense arène couverte, pouvant accueillir 15000 personnes et dont les talenquères, au bois vieilli, rappellent qu’ici plane toujours l’odeur des mises à mort…
Didier Gadou, de son côté, a choisi, comme à son habitude, de se soucier des siens plutôt que des autres. Et pour lui, le problème est ailleurs : « Nous avons arrêté de jouer depuis Belgrade, eux ont joué trois fois durant les fêtes. Ils sont dans le rythme alors que nous on peut s’interroger sur notre réel niveau physique et collectif à ce jour. » Cinq séances d’entraînement, même rondement menées ont-elles suffi à remettre l’Elan sur les rails ? Comme le souligne encore Fred Fauthoux : « On reste sur un succès, et on peut toujours espérer faire un doublé. »
En battant Belgrade juste avant Noël, l’Elan, c’est vrai, a obtenu le droit d’exister et d’y croire encore. Ce droit désormais passe par une série d’exploits à domicile mais aussi par un coup à l’extérieur. Le coach le dit nettement : « On sait que pour maintenir notre survie dans ce groupe il nous faudra réaliser une performance chez un gros. Tous nos déplacements seront donc autant d’opportunité»…
Le challenge est relevé d’autant que Thierry Gadou, le dos en compote a regardé, le cœur gros, ses copains partir du palais des Sports…
Mais d’abnégation et d’audace l’Elan ne manquera pas ce mercredi soir, lui qui veut aussi faire la preuve qu’il s’est servi de cette difficile campagne européenne pour progresser et monter son niveau de jeu.
Aussi, face à un Réal qui lui a permis d’écrire quelques pages glorieuses de son aventure internationale, qui sait s’il n’est pas en mesure d’entretenir ce fameux espoir. Lui qui a , pour la circonstance, beaucoup moins a perdre que son illustre adversaire…
(Source:
http://www.elan-bearnais.fr)
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Inverser la tendance "
http://www.sudouest.com/040106/sport.as ... a37945.xml
(Source :
http://www.sudouest.com)
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Le Real aux urgences "
Pau vient défier un champion d'Espagne mal en point qui a traversé les fetes dans la grisaille.
Mickael Gelabale : "
Si on y est pas, ce sera la crise. En plus, cela fait longtemps qu'elle n'a pas eu lieu ici. Comme nous a dit le coach, manquer la Coupe du Roi pour le champion d'Espagne, c'est une honte.....
On n'a eu que deux jours et demi à Noel et deux jours le 31e et le 1er janvier ! On est dans le doute. On est critiqués et c'est de notre faute. Si on bat Pau, on peut consolider notre position en Euroligue et nous relancer en championnat, commencer une série....
On a eu des blessures et il nous manque peut-etre un bon meneur pour placer l'équipe, la faire jouer. Louis Bullock et Rakocevic ne sont pas des meneurs classiques, plutot des deuxièmes arrières, des scoreurs....
Il y a plus de pression sur l'équipe mais aussi sur moi. je ne peux plus aller au rebond offensif comme avant. Le coach me disait que jouer le rebond offensif était une mine d'or. Mais maintenant, je suis davantage bloqué, mon jeu est plus coblé. Je ne m'attendais pas à ça. Cela me contrarie meme si c'est un signe de reconnaissance. Pour contrer ça, je dois travailler un peu plus le un contre un....
J'ai aussi un peu accusé le coup physiquement après l'Euro. mais cela va mieux et ce n'est pas une excuse. Je ne pense qu'à une chose aujourd'hui, c'est d'aller à la Coupe du Roi ".
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Pau tente un (gros) coup "
Le doute et les défaites qui s'accumulent au Real Madrid peuvent-elles etre profitables à Pau-Orthez, en déplacement ce soir dans l'arène du champion d'Espagne ?
C'est évidemment la question que se posent Didier Gadou et ses joueurs, encouragés par deux derniers matches d'Euroligue convenables - courte défaite à Malaga ( 73-81) et deuxième succès face au Partizan Belgrade ( 77-69) - mais bien incapables de mesurer leur état de forme après quinze jours de treve.... "
On a retrouvé de la fraicheur mais perdu du liant, suppose l'entraineur des leaders du Championnat de France. On sait que le Real doute et on sait aussi que notre destin européen passe par un gros coup à l'extérieur. Alors tachons de rester au coude à coude et de voir si les choses intéressantes montres avant les fetes se reproduisent ", ajoute-t-il.
Si le Real est au complet après le retour de Rakocevic la semaine dernière, l'Elan se déplace sans Thierry gadou ( douleurs lombaires). Quant à Laurent Foirest, toujours convalescent, il n'est pas attendu avant la fin du mois par son entraineur.
(Source: Le Journal L'Equipe)
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Voir Madrid......Et rever encore "
Chez le grand club madrilène en proie au doute, l'Elan, privé de Thierry Gadou, peut tenter un coup. Requinquén, Fred Fauthoux y croit.
Frédéric Fauthoux : "
Il y aura peut-etre un coup à jouer si nous voulons continuer à rever....
Ce serait bien de concrétiser tout ce que nous avons un peu mieux fait lors des derniers matches européens....
Je ne sais pas si on peut parler d'une période de doute pour le Real qui m'a tout de meme moins impressionné que Moscou ou le Panathinaikos.
Mais je sais que nous pouvons arriver à quelque chose en gardant nos vertus défensives. En continuant aussi à prendre des risques comme nous essayons de le faire en Euroligie. Notre salut peut venir de cette attitude....
Cette équipe défend vraiment le plomb. Comme toujours avec Maljkovic. On le voit surtout à travers des gars que nous connaissions déjà comme Mous Sonko. Son jeu a vriment changé, il est devenu dur ".
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Trois questions à Didier Gadou "
La République des Pyrénées : " Quel est le point fort du real Madrid ?
Didier Gadou : Madrid attend un nouveau sacre européen depuis 10 ans. Maljkovic, qui a déjà décroché le titre espagnol l'an dernier, a donc obtenu auprès des dirigeants de gros moyens pour faire l'équipe qu'il voulait. Il est resté fidèle à sa philosophie et cela donne, on l'a vu, un sacré bloc défensif, très homogène. je n'oublie pas que nous avons marqué seulement 50 points au match aller.
La République des Pyrénées : Au sein de ce collectif, quels joueurs vous impressionnent le plus ?
Didier Gadou : Il y a bien sur Rakocevic, le meneur qui vient de Valence. Lui, c'est une étoile du basket européen. Mais je pense surtout à Luis Bullock qui est, pour moi, le meilleur joueur américain de l'Euroligue. Devant Marcus Brown. Ce gars peut dominer en attaque n'importe quel adversaire et, quand il prend feu, cela fait mal. J'apprécie aussi la dureté défensive de Mous Sonko et l'énorme volume de jeu qu'est capable de développer un Mickael Gelabale.
La République des Pyrénées : Avec 9 défaites en 22 matches d'Euroligue et de Liga, le Real n'est pas toujours rayonnant. Comment l'expliquer ?
Didier Gadou : Je me souviens quand, en novembre, Sonko disait que le Real avait du mal à enchainer les résultats positifs. Que leur concentration n'était pas toujours la meme. Cela s'explique par le niveau de dureté qu'exige Bozidar Maljkovic et il n'est pas toujours évident de répéter ce type d'effort. mais le Real a un tel matériel humain ".
( Source : Le Journal La République des Pyrénées)
Ce soir, au Palacio Vistalegre de Madrid ( 20h45), le Real Madrid reçoit l'Elan Béarnais Pau-Orthez.
Match à suivre en direct sur Sport+ ( à 20h45), sur
http://www.euroleague.net.
Real Madrid :
4. Hamilton (US, 2,07m), 5. Sonko (FR, 1,92m), 7. Nunez (ESP, 1,90m), 8. Rakocevic (SEM, 1,91m), 9. Reyes (ESP, 2,03m), 13. Garcia (ESP, 1,94m), 14. Gonzalez (ESP, 1,84m), 15. Gelabale (FR, 2m), 16. Hernandez-Sonseca (ESP, 2,12m), 17. Hervelle (BEL, 2,04m), 21. Sinanovic (BOS, 2,22m), 22. Bullock (US, 1,85m), 33. Thomas ( CRO, 2,01).
Entraineur : B. Maljkovic (SEM)
Pau-Orthez :
4. F.Fauthoux ( FR, 1,80m), 5. C.C Harrison (US, 1,94m), 6. X.D'Almeida (FR, 1,82m), 8. A.Drozdov (UKR, 1,98m), 9. S.Cissé (FR, 1,94m), 11. L.Cooper (US, 1,93m), 12. T.Rupert (FR, 2m), 14. B.Sales (US, 2,07m), 15. TJ Lux (US, 2,04m), 16. J.Varem (NIG, 1,98m).
Entraineur : D.Gadou (FR).
) font le déplacement jusqu'à Madrid donc j'espère qu'on aura l'occasion de vibrer avec notre Elan... 
