Source: http://www.elan-bearnais.frUlker la bonne affaire
Besiktas la semaine dernière, Turk Telekom ce dimanche : la rébellion turque a été maté et Ulker et Efes retrouvent la position qu’ils ont l’habitude de partager de puis des lustres : la première… !
La perf du jour est à mettre à l’actif d’Ulker, le prochain visiteur du Palais des sports qui s’en est allé à Ankara disposer du Turk Tlekom et de son bouillant public…
Sur les ailes de leur traction arrière Stepanov-Kutluay , les stanbouliotes semblaient même s’acheminer vers une sortie tranquille et sérieusement verrouillée (32-21 à la pause lorsqu’un triplé de Marsh d’entrée de 3ème quart relança les locaux. Ulker passa alors un très mauvais moment, balayé par la furia du Turk Telekom qui en l’espace de 4 minutes infligeait un cinglant 14-2 ! Le match avait de nouveau changer de camp et c’est Ankara qu attaquait le sprint final en tête (46-43).
La rencontre allait hésiter jusqu’à 2 minutes de la fin lorsque Marsh manquait sa tentative à trois points alors que Turcsan la réussissait. Plus 4 pour Ulker qui allait dès lors remarquablement gérer le final face à des locaux qui payaient cher (65-75) leur tentative de va tout.
Solide victoire donc des stanbouliotes s’appuyant sur un collectif très fort avec Kutluay à 14 points, Stefanov à 13, Trepagnier et Savas à 12, Haislip à 11.
A noter dans la poule d’Euroligue de l’Elan le carton de Milojevic avec le Partizan victorieux de son match en retard contre Bosna Sarajevo (79-71)… 25 points, 15 rebonds et 8 assists pour l’intérieur serbe qui signe un 46 d’évaluation. Reste que le Partizan avait lourdement chuté à Noël a Vojvodina et partage désormais la tête avec l’Etoile Rouge , Vrsac et le Cibona Zagreb.
Tranquille le Pana atomise l’Apollon Patras 110-88 et devient le premier à franchir le cap des 100 points en ligue grecque ; tranquille aussi le CSKA se qualifie pour les quarts de finale de sa coupe face à Rostov (83-69).
Malaga lui tourne désormais à plein régime en Liga et c’est le nouveau riche de Gérone qui en fait les frais cette fois (81-71) tout comme le champion d’Italie, le Climamio Bologne a fait les frais de la révolte de Sienne (73-64). Quant au Réal il a fait passer sa colère et celle de son coach sur le dos de Lugo atomisé 98-54 dans les arènes de Vista Alegre…
le 9 / 1 / 2006
[Euroleague - 10ième Journée] EBPO - ULKER
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VIGUIER
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J'ai vu que Javtokas avait pris 14 rebonds hier soir face à Barcelone. Je me souviens qu'il avait eu un terrible accident de moto il y a deux ans je crois. A l'époque, il était considéré comme l'un des meilleurs espoirs d'Europe et était très athlétique. Quelqu'un l'a t-il vu jouer depuis ? vous pensez quoi de lui ?
(j'ai mis le topic ici parce que je ne voulais pas en créer un nouveau pour n'avoir qu'un sujet avec deux ou trois messages ... et encore
)
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philip_pau
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" Preview Pau-Orthez / Ulker Istanbul "
http://www.euroleague.net/noticia.jsp?t ... 10&id=1048
(Source: http://www.euroleague.net)
" Malheur au vaincu "
Vainqueur surprise à Madrid la semaine passée (83-79), Pau-Orthez peut toujours se qualifier pour le Top 16 de l’Euroligue. En accueillant le dernier du groupe C, l’Ulker Istanbul, les Béarnais abattront une de leurs dernières cartes lors de cette 10e journée.
Se servir de Madrid
La victoire historique à Madrid, sur le parquet du Real, a offert un bol d’air frais à Pau-Orthez. Avec son lot de satisfactions et d’espoirs. Sans trop s’avancer, on peut même affirmer qu’elle a clairement relancé le club béarnais dans cette Euroligue. Moribonds, inconstants et uniquement réguliers dans la défaite, les hommes de Didier Gadou ont prouvé à l’Europe entière qu’il faudrait encore compter avec eux jusqu’au bout. La qualification est donc à nouveau envisageable, chose qui ne l’était plus vraiment depuis… la première journée et l’éclatante victoire décrochée sur le parquet du Partizan Belgrade (82-57). Didier Gadou a cependant appris à se méfier depuis le coup d’envoi de la compétition. Il faut dire que les craintes du coach des multiples champions de France sont fondées. Si l’Ulker Istanbul n’a pas le standing et la notoriété du Real Madrid, il leur a pourtant donné une petite leçon en novembre dernier, lors du match aller (87-55). L’Américain Jeff Trépagnier avait largement contribué au succès des siens et en avait profité pour prendre un bel ascendant psychologique sur les défenseurs français, impuissants devant ses 18 points. Mirsad Turcsan les avait également mis au supplice en rendant une excellente partition du haut de ses 14 points et 19 rebonds.
Toujours sans CC Harrison
Une claque dont les coéquipiers de Frédéric Fauthoux avaient eu bien du mal à se relever, enchaînant quatre revers consécutifs. La revanche a donc bel et bien sonné pour l’international tricolore et consorts qui devront à nouveau se passer des services de CC Harrison, la gâchette américaine étant sur la touche pour deux mois à cause d’une blessure à la malléole interne. Les espoirs palois se porteront donc sur Artour Drozdov, incontournable dans le Béarn. Vraie plaque tournante du collectif vert et blanc, il remplit à merveille son rôle de pivot et réussit fréquemment de belles envolées aux statistiques (21 points face au Real Madrid), et tourne même à 8,7 points dans la compétition. Seul hic, Drozdov joue encore par intermittence, en témoigne son faible rendement la semaine passée lors de la défaite surprise contre Clermont, où sa moisson avait été catastrophique (seulement 4 points). Cette fois-ci, la mobilisation générale est lancée car l’objectif est de taille. En effet, un 4e succès dans la compétition, avec la manière en plus, et les Palois verraient certainement leur appétit décupler puisqu’ils se placeraient dans les meilleures dispositions avant d’aborder ses rencontres couperet face à Sienne et Malaga.
Malgré leur place peu enviable de lanterne rouge du groupe C, les Turcs font aussi de la résistance. En l’emportant au Palais des Sports, ils rejoindraient les Français, qu’ils devanceraient au point average particulier, et redonneraient du piment à leur fin de parcours. L’arrière Erden n’a d’ailleurs pas caché les ambitions des Turcs sur le site officiel de l’Elan Béarnais.: «On devra laisser le cœur sur le parquet et faire tout ce que nous pouvons pour l’emporter». Des Stanbouliotes qui restent sur un probant succès à Ankara, dans le championnat domestique (65-75) grâce à un collectif parfaitement huilé (Kutluay, Stefanov, Trepagnier et Savas à plus de dix points). Il est donc clair que les Turcs ne viseront rien d’autre qu’un victoire en France. Les Palois sont donc avertis : s’ils venaient à perdre ce match, ils pourraient quasiment dire adieu au Top 16. Ce qui ne fait certainement pas partie des bonnes résolutions prises en ce début d’année 2006.
(Source : http://www.sport24.com)
" Gagner les duels "
http://www.sudouest.com/120106/sport.as ... a63488.xml
(Source : http://www.sudouest.com)
" Drozdov en mode majeur "
En l'absence de CC Harrison, l'Ukrainien, devenu un pilier de l'Elan Béarnais, doit assumer plus de responsabilités.
A Pau, Artour Drozdov fait parti des meubles, le timide Ukrainien effectue sa sixième saison avec l'Elan Béarnais. Et ce soir face à Ulker Istanbul, il va meem rejoindre son coéquipier laurent Foirest à la septième place pour le nombre de présences lors des matches européen sous le maillot " vert et blanc" avec 82. " Je ne savais pas en arrivant que je resterais autant d'années. J'ai grandi ici, c'est ma deuxième famille", confie Drozdov ( 1,98m, 25 ans) dans un bon français. " J'ai progressé petit à petit et maintenant je suis un joueur majeur ".
Alors que ses camarades de promotion se sont envolés ( les Piétrus, Diaw), Drozdov, nanti de trois couronnes de Champion de France ( 2001,2003,2004) est toujours là- son contrat se termine en juin prochain- et a été la semaine passé un artisan majeur du troisième succès de l'histoire du clib face au Real à Madrid ( 21 points, 5rgds, 3 contres).
Pourtant, cet ailier athlétique doté d'un bon shoot à trois points n'a pas exploité tout son potentiel.
[center]" Ils nous avaient baladés "[/center]
Parfois timoré, il n'est que trop rarement décisif et manque d'impact. S'il tourne à 8,7 points et 4,3 rebonds en Euroligue ( 10,3 pts et 4,9 rebds eb Pro-A), l'Ukrainien n'a inscrit cette saison que deux fois plus de treize points toutes compétitions confondues( en 24 matches) malgrè les possibilités de scoring offertes par l'absence de Foirest. Décevant pour un joueur majeur- après ses 21 points de Madrid, il s'est contenté de 4 lors du revers à Clermont, samedi dernier-, meme s'il ne faut pas oublier son apport de l'autre coté du terrain. " Artour a su stopper les meilleurs marqueurs adverses de nombreuses fois. Il a une mission défensive et de rebond " , plaide son coach et ex-coéquipier Didier Gadou.
" Avant de se blesser l'an passé, il avait tutoyé l'excellence. Ce n'est pas un joueur égoiste, mais compte tenu des absences, on souhaite plus le voir prendre le leadership ".
Plutot calme et peu disert hors du terrain, l'international Ukrainien a les moyens de devenir une menace plus dangereuse et plus constante sur le parquets. " Je suis bon en défense, mais il faut que je sois plus agressif en attaque, que j'alterne mon jeu. Des fois, je ne prends que des tirs à trois points, mais si cela ne rentre pas, il faut aller vers le panier ", reconnait-il. En utilisant plus son jump en percussion, il doit poser plus de problèmes aux défenses et ne pas se contenter de tirer seulement quinze lancers francs ( avec seulement sept réussis) lors de ses neuf matches d'Euroligue.
Face aux Turcs ce soir, Drozdov veut effacer le cauchemar de la première manche( -32) sur les rives du Bosphore, au cours de laquelle l'ailier américain Jeff Trépagnier s'était illustré (18pts).
" A l'aller, c'était un non-match. Ils nous avaient balladés. Trépagnier est très mobile. Mais on pense toujours au Top 16. Il faut s'arracher sur les rencontres à la maison (Ulker, Sienne, Malaga). On peut gagner des matches sans CC (Harrison) ". Mais peut-etre pas en Euroligue en ce moment sans un très bon Drozdov.
(Source : Le Journal L'Equipe)
" SO-LI-DA-RI-TE! "
Il faudra tenter de défier Ulker Istanbul sans CC Harrison et sans son remplaçant… Dans l’urgence , le délai de qualification expirait mercredi soir à 18 heures, l’Elan a le sentiment d’avoir tout essayé pour trouver un joker médical susceptible de le renforcer, mais il s’est heurté, outre atlantique, au mythe de la NBA, laquelle avait fixé au 10 janvier la date d’ouverture des « ten days contract » mais aussi de la garantie, ou non, des contrats des joueurs figurant dans les rosters…
Alors, autant était-il pressé, autant l’Amérique traînait-elle les pieds… A ce jeu l’énergie dépensée, les efforts déployés n’ont pas été récompensés d’autant que l’espoir de voir un joueur arrivé dans les délais de qualification pour le match de dimanche, tombait lui aussi, dans la nuit de mardi à mercredi pour l’échéance de ce jeudi…
Le coup est rude et le pari devient audacieux, si l’on considère les enjeux de cette rencontre. Enjeux qui se résument en une formule laconique : malheur au perdant ! Même si mathématiquement parlant il restera toujours une chance…
En s’inclinant à Pau, les Turcs resteraient scotchés à deux succès et pourraient aspirer à 5 s’ils gagnaient leur trois matches suivants à la maison et ce ne serait sans doute pas suffisant. Au contraire en l’emportant au palais ils rejoindraient les béarnais, qu’ils devanceraient au point avérage particulier, et redonneraient du piment à leur fin de parcours.
Le raisonnement inverse est valable pour l’Elan qui, signant une 4ème victoire pourrait aborder avec un appétit accru les venues prochaines de Sienne et de Malaga… Un échec et la situation se compliquerait…
Face à cette situation, les turcs ne font aucun mystère de leurs intentions. Kutluay , le premier, est monté au créneau pour annoncer qu’il « fallait gagner le match de Pau », relayé par son arrière Erden déclarant : « On devra laiser le cœur sur le plancher et faire tout ce que nous pouvons pour l’emporter. » Plus nuancé le coach, Ergin Attaman, évoque un match à grosse pression, une sorte de do-or-die, mais que son équipe avait le pouvoir de l’emporter. »
Didier Gadou, ne dit pas autre chose, même si les fantômes du match aller, et « la leçon d’engagement physique que nous avions reçu de la part de garçons comme Trépagnier, Turcsan, Haislip » renforcent ses craintes, aujourd’hui que l’Elan est privé de CC Harrison…
Alors, si les stratégies des deux protagonistes donneront bien entendu le ton à la rencontre, il est patent que celle-ci s’apparente à un match de coupe, avec verdict presque immédiat. Et qu’à ce titre elle va faire appel à des valeurs traditionnelles de détermination, de combat, de sacrifice, de dévouement, de don de soi, et que dans ce registre c’est l’Elan plus meurtri et peut-être aussi plus limité dans ses rotations qui devra fournir le plus gros effort. On pense notamment à l’énorme chantier qu’avait représenté Mirsad Turcsan à l’aller du haut de ses 14 points et 19 rebonds…
En un mot comme en cent, la poursuite du rêve initiée à Madrid, passe par un très gros investissement des béarnais, mais il lui faudra aussi et surtout conduire l’assaut avec discipline, rigueur et précision sans quoi il aura l’impression d’aller se jeter contre un mur.
Quinze ans après, jour pour jour, avoir pris possession du Palais avec le succès que l’on sait, l’Elan se doit de conjuguer la solidarité à tous les temps et tout le temps du match. A ce prix, il aura un bel anniversaire. A ce prix il sera toujours bien vivant dans cette poule sans la moindre pitié.
( Source : http://www.elan-bearnais.fr)
" Pas laisser passer l'occasion "
Ce soir, l'Elan a la possibilité d'engranger une troisième victoire consécutive en Euroligue. l'intérieur béarnais Thierry Rupert y croit.
La République des Pyrénées :"Comment appréhendez-vous le duel de ce soir face à l'Ulker ?
Thierry Rupert : Je m'attends à une opposition de très haut niveau surtout qu'Istanbul s'est nettement renforcé dessous avec l'arrivée de Robert Gulyas. Pour moi, Ulker est une des meilleures équipes d'Euroligue, mais n'a pas encore trouvé la bonne carburation ( 7e avec 2 victoires, 7 défaites) excepté face à nous à l'aller et lors de leur victoire à Sienne.
De notre coté, il serait vraiment rageant de tout gacher alors que nous avons repris la main. Engranger une nouvelle victoire à domicile est primordial. Il ne faut pas laisser l'occasion. La défense sera la clé du match.
La République des Pyrénées : Votre victoire à Madrid a t-elle donné un souflle nouveau à l'Elan ?
Thierry Rupert : Non, car avant le match retour au Partizan on y croyait encore. Bien sur, c'est toujours agréable de réussir un gros coup à l'extérieur. Beaucoup d'observateurs doutaient de notre capacité à exister dans ce groupe extrèmement relevé. Nous avons prouvé le contraire, mais les grandes équipes confirment toujours.
La République des Pyrénées : En quoi l'absence de CC Harrison pénalise l'équipe ?
Thierry Rupert : CC c'est notre leader offensif, au meme titre que Lonnie Cooper.
En défense c'est lui le meilleur. On perd un gros pilier de l'équipe. C'est au collectif de compenser, de faire front, meme si ce n'est pas évident. On réussit à s'en sortir à Madrid, pas à Clermont.
La République des Pyrénées : Justement, cette défaite ramenée d'Auvergne (82-69), est-elle de nature à vous inquiéter ?
Thierry Rupert : A Clermont, l'enthousiasme de Madrid n'était pas là. On a aussi accusé un contre-coup physique. Résultat: un non-match ou rien ne marche, ni l'attaque ni la défense, comme à Istanbul à l'aller et à Strasbourg en Championnat. Personne n'a pu sortir l'équipe de l'ornière. Le genre de prestations à ne plus rééditer.
La République des Pyrénées : Nourrissez-vous des regrets sur la première partie de saison en Euroligue ?
Thierry Rupert : Oui, bien sur. Surtout de la frustration après les défaites à Sienne, Malaga ou au Palais face au Real et Moscou. A chaque fois on n'est pas loin du compte. Sans etre trop gourmand, j'estime qu'une victoire de plus au compteur ne serait pas imméritée. On peut toujours regretter de ne pas etre tombé dans le groupe de Strasbourg, plus abordable. Le point positif, c'est que chaque semaine on affronte un très gros club.
La République des Pyrénées : Quelle équipe vous impressionne le plus ?
Thierry Rupert : La Pana incontestablement. Les Grecs ne paniquent jamais, meme menés. Et à la fin ils gagnent toujours ! Je les vois au Final Four et très proche du titre.
La République des Pyrénées : Personnellement, après une longue période d'inactivité consécutive à six mois de rééducation, vous avez retrouvé un excellent niveau. Vous estimez-vous à 100% ?
Thierry Rupert : La blessure, c'est du passé. Je préfère regarder devant. J'arrive à oublier que j'ai été blessé. Je n'ai pas encore retrouvé toute la force dans mon mollet gauche, mais les sensations sont là. Je me sens bien dans l'équipe. A moi maintenant d'etre le plus régulier possible pour l'aider encore à progresser ".
" L'Elan toujours a la recherche "
Après l'annonce de la durée d'indisponibilité de CC Harrison, estimée à deux mois, les dirigeants palois sont toujours à la recherche du remplaçant providentiel dans un marché étriqué puisque de nombreux clubs ( Strasbourg, Nancy, Madrid.....) recherchent le meme profil d'arrières. " C'est une très mauvaise période pour dénicher l'oiseau rare qui ne soit pas un joueur moyen ", confirme Pierre Seillant.
( Source : La République des Pyrénées)
Ce soir, à 20h30, au Palais des Sports de Pau, l'Elan Béarnais Pau-Orthez reçoit l'Ulker Itsanbul.
Le match sera à suivre sur le live du site de l'Euroligue http://www.euroleague.net , en direct sur Sport+ à 20h30 et à la radio, sur France Bleu Béarn ( 102.5) et sur La voix du Béarn ( 95.10)
Pau-Orthez : 4. F.Fauthoux (FR, 1,80m), 6. X.D'Almeida (FR, 1,83m), 8. A.Drozdov (UKR, 1,98m), 9. S.Cissé (FR, 1,94m), 11. L.Copper (US, 1,93m), 12. T.Rupert (FR, 2,02m), 13. T.Gadou (FR, 2,05m), 14. B.Sales (US, 2,07m), 15. TJ Lux (US, 2,04m), 16. J.Varem (NIG, 1,98m)
Entraineur : Didier Gadou
Ulker Istanbul : 4. Stefanov( MCD, 1,88m), 5. Pasalic (CRO, 2,06m), 6. Turkçan (TUR, 2,06m), 7. Onan (TUR, 1,94m), 9. Yarangume (TUR, 1,98m), 10. Kutluay (TUR, 1,97m), 11. Erden (TUR, 1,85m), 11. Trépagnier ( US, 1,95m), 14. Savas (TUR, 2,08m), 15. Haislip (US, 2,07m), 18. Gulyas (HON, 2,13m).
Entraineur : E. Ataman (TUR)
En marge du match de ce soir, se sera aussi l'occasion pour l'Elan de feter ses 15 ans de présence à Pau et l'installation de l'EB d'Orthez à Pau.
Edito :
" Déjà 15 ans ! Lorsqu'avec André Labarrère nous avons, le 10 mai 1988, scellé l'accord qui prévoyait notre arrivée à Pau à l'occasion de la construction du Palais des Sports, devenu si célèbre en Europe, nul n'aurait pu imaginer le parcours qui nous a vu conquérir sept titres de Champion de France ( après les deux d'Orthez), quatre tournois des As et deux Coupes de France.
Sans parler des trois quarts de Finale que nous avons disputés en Coupe d'Europe des clubs champions avant la naissance de l'Euroleague. Le pari etait osé, voire meme risqué, mais o combien fascinant.
Le soutien sans faille d'André Labarrère, de son conseil municipal et notre ambition jamais démentie ont donc permis une telle réussite. Cett aventure commune a profondément marqué les esprits non seulement en France mais aussi dans toute l'Europe. Désormais, nous sommes une référence.
C'est ce qui a incité la ligue nationale de basket à faire campagne auprès des autres grands clubs français pour arriver à obtenir de belles salles de sport dignes d'un grand Championnat professionnel.
Tout cela n'aurait pas été possible sans également le soitien populaire et l'adhésion totale de nos partenaires publics et privés. Cette aventure aura été et restera " Votre Aventure ".
[center]Tout simplement " MERCI "[/center]
" P.Seillant : " Pau nous a accueillis puis aimés " "
République des Pyrénées : 15 ans de vie au Palais, si vous deviez retenir une image , une seule ?
Pierre Seillant : La première , celle du 12 janvier 1991. Devant 8000 personnes nous avions battu Limoges champion en titre. Ce fut le vrai déclic. Le public enthousiasmé par les installations, elles étaient d'avant-garde, le fut aussi par l'équipe et le spectacle proposé. Ce bon départ a d'emblée accéléré le processus de la fidélisation du public espéré.
La machine s'est enclenché ce jour-là. Ce pouvait etre un bide. Car le pari tenté avec André Labarrère était très osé. Sans etre un coup de poker c'était une entreprise peu commune que celle de construire un palais et d'y installer une équipe immédiatement compétitive.
République des Pyrénées : Aviez-vous imaginé une semblable seconde aventure du club ?
Pierre Seillant : Je ne concevais pas qu'un palais de cette dimension, de cette beauté ait été construit pour ne pas y etre habité durablement. Ce que je n'avais pas imaginé, par contre, c'est qu'on gagnerait autant de titres, 7 au total.
Les résultats ont dépassé les espérances et les souhaits les plus forts. C'est d'autant plus remarquable que 15 ans après nous sommes encore en tete du Championnat de France et que l'on continue de cotoyer les équipes européennes les plus huppées.
La République des Pyrénées : Quelles sont les perspectives aujourd'hui ?
Pierre Seillant : Nous conserverons l'ambition de rester au sommet en France et en Europe. Meme si nous savons que des villes sont devenues des concurrentes sérieuses. En arrivant à Pau nous avions quinze ans d'avance. Cette avance s'est réduite aujourd'hui. D'autres palais, plus petits certes mais tout aussi accueillants, Nancy, Le Mans, Strasbourg par exemple, se sont construits rednant la concurrence plus forte. Il nous faudra donc etre plus fort nous aussi. Pour maintenir cette position prédominante. Nous possédons un public toujours aussi fidèle, 5200 de moyennes en Championnat, 6700 en Euroligue sur les 4 premiers matches. C'est bien la preuve qu'après avoir été accueillis à Pau, nous y sommes aimés ".
(Source : Le Journal La République des Pyrénées)
http://www.euroleague.net/noticia.jsp?t ... 10&id=1048
(Source: http://www.euroleague.net)
" Malheur au vaincu "
Vainqueur surprise à Madrid la semaine passée (83-79), Pau-Orthez peut toujours se qualifier pour le Top 16 de l’Euroligue. En accueillant le dernier du groupe C, l’Ulker Istanbul, les Béarnais abattront une de leurs dernières cartes lors de cette 10e journée.
Se servir de Madrid
La victoire historique à Madrid, sur le parquet du Real, a offert un bol d’air frais à Pau-Orthez. Avec son lot de satisfactions et d’espoirs. Sans trop s’avancer, on peut même affirmer qu’elle a clairement relancé le club béarnais dans cette Euroligue. Moribonds, inconstants et uniquement réguliers dans la défaite, les hommes de Didier Gadou ont prouvé à l’Europe entière qu’il faudrait encore compter avec eux jusqu’au bout. La qualification est donc à nouveau envisageable, chose qui ne l’était plus vraiment depuis… la première journée et l’éclatante victoire décrochée sur le parquet du Partizan Belgrade (82-57). Didier Gadou a cependant appris à se méfier depuis le coup d’envoi de la compétition. Il faut dire que les craintes du coach des multiples champions de France sont fondées. Si l’Ulker Istanbul n’a pas le standing et la notoriété du Real Madrid, il leur a pourtant donné une petite leçon en novembre dernier, lors du match aller (87-55). L’Américain Jeff Trépagnier avait largement contribué au succès des siens et en avait profité pour prendre un bel ascendant psychologique sur les défenseurs français, impuissants devant ses 18 points. Mirsad Turcsan les avait également mis au supplice en rendant une excellente partition du haut de ses 14 points et 19 rebonds.
Toujours sans CC Harrison
Une claque dont les coéquipiers de Frédéric Fauthoux avaient eu bien du mal à se relever, enchaînant quatre revers consécutifs. La revanche a donc bel et bien sonné pour l’international tricolore et consorts qui devront à nouveau se passer des services de CC Harrison, la gâchette américaine étant sur la touche pour deux mois à cause d’une blessure à la malléole interne. Les espoirs palois se porteront donc sur Artour Drozdov, incontournable dans le Béarn. Vraie plaque tournante du collectif vert et blanc, il remplit à merveille son rôle de pivot et réussit fréquemment de belles envolées aux statistiques (21 points face au Real Madrid), et tourne même à 8,7 points dans la compétition. Seul hic, Drozdov joue encore par intermittence, en témoigne son faible rendement la semaine passée lors de la défaite surprise contre Clermont, où sa moisson avait été catastrophique (seulement 4 points). Cette fois-ci, la mobilisation générale est lancée car l’objectif est de taille. En effet, un 4e succès dans la compétition, avec la manière en plus, et les Palois verraient certainement leur appétit décupler puisqu’ils se placeraient dans les meilleures dispositions avant d’aborder ses rencontres couperet face à Sienne et Malaga.
Malgré leur place peu enviable de lanterne rouge du groupe C, les Turcs font aussi de la résistance. En l’emportant au Palais des Sports, ils rejoindraient les Français, qu’ils devanceraient au point average particulier, et redonneraient du piment à leur fin de parcours. L’arrière Erden n’a d’ailleurs pas caché les ambitions des Turcs sur le site officiel de l’Elan Béarnais.: «On devra laisser le cœur sur le parquet et faire tout ce que nous pouvons pour l’emporter». Des Stanbouliotes qui restent sur un probant succès à Ankara, dans le championnat domestique (65-75) grâce à un collectif parfaitement huilé (Kutluay, Stefanov, Trepagnier et Savas à plus de dix points). Il est donc clair que les Turcs ne viseront rien d’autre qu’un victoire en France. Les Palois sont donc avertis : s’ils venaient à perdre ce match, ils pourraient quasiment dire adieu au Top 16. Ce qui ne fait certainement pas partie des bonnes résolutions prises en ce début d’année 2006.
(Source : http://www.sport24.com)
" Gagner les duels "
http://www.sudouest.com/120106/sport.as ... a63488.xml
(Source : http://www.sudouest.com)
" Drozdov en mode majeur "
En l'absence de CC Harrison, l'Ukrainien, devenu un pilier de l'Elan Béarnais, doit assumer plus de responsabilités.
A Pau, Artour Drozdov fait parti des meubles, le timide Ukrainien effectue sa sixième saison avec l'Elan Béarnais. Et ce soir face à Ulker Istanbul, il va meem rejoindre son coéquipier laurent Foirest à la septième place pour le nombre de présences lors des matches européen sous le maillot " vert et blanc" avec 82. " Je ne savais pas en arrivant que je resterais autant d'années. J'ai grandi ici, c'est ma deuxième famille", confie Drozdov ( 1,98m, 25 ans) dans un bon français. " J'ai progressé petit à petit et maintenant je suis un joueur majeur ".
Alors que ses camarades de promotion se sont envolés ( les Piétrus, Diaw), Drozdov, nanti de trois couronnes de Champion de France ( 2001,2003,2004) est toujours là- son contrat se termine en juin prochain- et a été la semaine passé un artisan majeur du troisième succès de l'histoire du clib face au Real à Madrid ( 21 points, 5rgds, 3 contres).
Pourtant, cet ailier athlétique doté d'un bon shoot à trois points n'a pas exploité tout son potentiel.
[center]" Ils nous avaient baladés "[/center]
Parfois timoré, il n'est que trop rarement décisif et manque d'impact. S'il tourne à 8,7 points et 4,3 rebonds en Euroligue ( 10,3 pts et 4,9 rebds eb Pro-A), l'Ukrainien n'a inscrit cette saison que deux fois plus de treize points toutes compétitions confondues( en 24 matches) malgrè les possibilités de scoring offertes par l'absence de Foirest. Décevant pour un joueur majeur- après ses 21 points de Madrid, il s'est contenté de 4 lors du revers à Clermont, samedi dernier-, meme s'il ne faut pas oublier son apport de l'autre coté du terrain. " Artour a su stopper les meilleurs marqueurs adverses de nombreuses fois. Il a une mission défensive et de rebond " , plaide son coach et ex-coéquipier Didier Gadou.
" Avant de se blesser l'an passé, il avait tutoyé l'excellence. Ce n'est pas un joueur égoiste, mais compte tenu des absences, on souhaite plus le voir prendre le leadership ".
Plutot calme et peu disert hors du terrain, l'international Ukrainien a les moyens de devenir une menace plus dangereuse et plus constante sur le parquets. " Je suis bon en défense, mais il faut que je sois plus agressif en attaque, que j'alterne mon jeu. Des fois, je ne prends que des tirs à trois points, mais si cela ne rentre pas, il faut aller vers le panier ", reconnait-il. En utilisant plus son jump en percussion, il doit poser plus de problèmes aux défenses et ne pas se contenter de tirer seulement quinze lancers francs ( avec seulement sept réussis) lors de ses neuf matches d'Euroligue.
Face aux Turcs ce soir, Drozdov veut effacer le cauchemar de la première manche( -32) sur les rives du Bosphore, au cours de laquelle l'ailier américain Jeff Trépagnier s'était illustré (18pts).
" A l'aller, c'était un non-match. Ils nous avaient balladés. Trépagnier est très mobile. Mais on pense toujours au Top 16. Il faut s'arracher sur les rencontres à la maison (Ulker, Sienne, Malaga). On peut gagner des matches sans CC (Harrison) ". Mais peut-etre pas en Euroligue en ce moment sans un très bon Drozdov.
(Source : Le Journal L'Equipe)
" SO-LI-DA-RI-TE! "
Il faudra tenter de défier Ulker Istanbul sans CC Harrison et sans son remplaçant… Dans l’urgence , le délai de qualification expirait mercredi soir à 18 heures, l’Elan a le sentiment d’avoir tout essayé pour trouver un joker médical susceptible de le renforcer, mais il s’est heurté, outre atlantique, au mythe de la NBA, laquelle avait fixé au 10 janvier la date d’ouverture des « ten days contract » mais aussi de la garantie, ou non, des contrats des joueurs figurant dans les rosters…
Alors, autant était-il pressé, autant l’Amérique traînait-elle les pieds… A ce jeu l’énergie dépensée, les efforts déployés n’ont pas été récompensés d’autant que l’espoir de voir un joueur arrivé dans les délais de qualification pour le match de dimanche, tombait lui aussi, dans la nuit de mardi à mercredi pour l’échéance de ce jeudi…
Le coup est rude et le pari devient audacieux, si l’on considère les enjeux de cette rencontre. Enjeux qui se résument en une formule laconique : malheur au perdant ! Même si mathématiquement parlant il restera toujours une chance…
En s’inclinant à Pau, les Turcs resteraient scotchés à deux succès et pourraient aspirer à 5 s’ils gagnaient leur trois matches suivants à la maison et ce ne serait sans doute pas suffisant. Au contraire en l’emportant au palais ils rejoindraient les béarnais, qu’ils devanceraient au point avérage particulier, et redonneraient du piment à leur fin de parcours.
Le raisonnement inverse est valable pour l’Elan qui, signant une 4ème victoire pourrait aborder avec un appétit accru les venues prochaines de Sienne et de Malaga… Un échec et la situation se compliquerait…
Face à cette situation, les turcs ne font aucun mystère de leurs intentions. Kutluay , le premier, est monté au créneau pour annoncer qu’il « fallait gagner le match de Pau », relayé par son arrière Erden déclarant : « On devra laiser le cœur sur le plancher et faire tout ce que nous pouvons pour l’emporter. » Plus nuancé le coach, Ergin Attaman, évoque un match à grosse pression, une sorte de do-or-die, mais que son équipe avait le pouvoir de l’emporter. »
Didier Gadou, ne dit pas autre chose, même si les fantômes du match aller, et « la leçon d’engagement physique que nous avions reçu de la part de garçons comme Trépagnier, Turcsan, Haislip » renforcent ses craintes, aujourd’hui que l’Elan est privé de CC Harrison…
Alors, si les stratégies des deux protagonistes donneront bien entendu le ton à la rencontre, il est patent que celle-ci s’apparente à un match de coupe, avec verdict presque immédiat. Et qu’à ce titre elle va faire appel à des valeurs traditionnelles de détermination, de combat, de sacrifice, de dévouement, de don de soi, et que dans ce registre c’est l’Elan plus meurtri et peut-être aussi plus limité dans ses rotations qui devra fournir le plus gros effort. On pense notamment à l’énorme chantier qu’avait représenté Mirsad Turcsan à l’aller du haut de ses 14 points et 19 rebonds…
En un mot comme en cent, la poursuite du rêve initiée à Madrid, passe par un très gros investissement des béarnais, mais il lui faudra aussi et surtout conduire l’assaut avec discipline, rigueur et précision sans quoi il aura l’impression d’aller se jeter contre un mur.
Quinze ans après, jour pour jour, avoir pris possession du Palais avec le succès que l’on sait, l’Elan se doit de conjuguer la solidarité à tous les temps et tout le temps du match. A ce prix, il aura un bel anniversaire. A ce prix il sera toujours bien vivant dans cette poule sans la moindre pitié.
( Source : http://www.elan-bearnais.fr)
" Pas laisser passer l'occasion "
Ce soir, l'Elan a la possibilité d'engranger une troisième victoire consécutive en Euroligue. l'intérieur béarnais Thierry Rupert y croit.
La République des Pyrénées :"Comment appréhendez-vous le duel de ce soir face à l'Ulker ?
Thierry Rupert : Je m'attends à une opposition de très haut niveau surtout qu'Istanbul s'est nettement renforcé dessous avec l'arrivée de Robert Gulyas. Pour moi, Ulker est une des meilleures équipes d'Euroligue, mais n'a pas encore trouvé la bonne carburation ( 7e avec 2 victoires, 7 défaites) excepté face à nous à l'aller et lors de leur victoire à Sienne.
De notre coté, il serait vraiment rageant de tout gacher alors que nous avons repris la main. Engranger une nouvelle victoire à domicile est primordial. Il ne faut pas laisser l'occasion. La défense sera la clé du match.
La République des Pyrénées : Votre victoire à Madrid a t-elle donné un souflle nouveau à l'Elan ?
Thierry Rupert : Non, car avant le match retour au Partizan on y croyait encore. Bien sur, c'est toujours agréable de réussir un gros coup à l'extérieur. Beaucoup d'observateurs doutaient de notre capacité à exister dans ce groupe extrèmement relevé. Nous avons prouvé le contraire, mais les grandes équipes confirment toujours.
La République des Pyrénées : En quoi l'absence de CC Harrison pénalise l'équipe ?
Thierry Rupert : CC c'est notre leader offensif, au meme titre que Lonnie Cooper.
En défense c'est lui le meilleur. On perd un gros pilier de l'équipe. C'est au collectif de compenser, de faire front, meme si ce n'est pas évident. On réussit à s'en sortir à Madrid, pas à Clermont.
La République des Pyrénées : Justement, cette défaite ramenée d'Auvergne (82-69), est-elle de nature à vous inquiéter ?
Thierry Rupert : A Clermont, l'enthousiasme de Madrid n'était pas là. On a aussi accusé un contre-coup physique. Résultat: un non-match ou rien ne marche, ni l'attaque ni la défense, comme à Istanbul à l'aller et à Strasbourg en Championnat. Personne n'a pu sortir l'équipe de l'ornière. Le genre de prestations à ne plus rééditer.
La République des Pyrénées : Nourrissez-vous des regrets sur la première partie de saison en Euroligue ?
Thierry Rupert : Oui, bien sur. Surtout de la frustration après les défaites à Sienne, Malaga ou au Palais face au Real et Moscou. A chaque fois on n'est pas loin du compte. Sans etre trop gourmand, j'estime qu'une victoire de plus au compteur ne serait pas imméritée. On peut toujours regretter de ne pas etre tombé dans le groupe de Strasbourg, plus abordable. Le point positif, c'est que chaque semaine on affronte un très gros club.
La République des Pyrénées : Quelle équipe vous impressionne le plus ?
Thierry Rupert : La Pana incontestablement. Les Grecs ne paniquent jamais, meme menés. Et à la fin ils gagnent toujours ! Je les vois au Final Four et très proche du titre.
La République des Pyrénées : Personnellement, après une longue période d'inactivité consécutive à six mois de rééducation, vous avez retrouvé un excellent niveau. Vous estimez-vous à 100% ?
Thierry Rupert : La blessure, c'est du passé. Je préfère regarder devant. J'arrive à oublier que j'ai été blessé. Je n'ai pas encore retrouvé toute la force dans mon mollet gauche, mais les sensations sont là. Je me sens bien dans l'équipe. A moi maintenant d'etre le plus régulier possible pour l'aider encore à progresser ".
" L'Elan toujours a la recherche "
Après l'annonce de la durée d'indisponibilité de CC Harrison, estimée à deux mois, les dirigeants palois sont toujours à la recherche du remplaçant providentiel dans un marché étriqué puisque de nombreux clubs ( Strasbourg, Nancy, Madrid.....) recherchent le meme profil d'arrières. " C'est une très mauvaise période pour dénicher l'oiseau rare qui ne soit pas un joueur moyen ", confirme Pierre Seillant.
( Source : La République des Pyrénées)
Ce soir, à 20h30, au Palais des Sports de Pau, l'Elan Béarnais Pau-Orthez reçoit l'Ulker Itsanbul.
Le match sera à suivre sur le live du site de l'Euroligue http://www.euroleague.net , en direct sur Sport+ à 20h30 et à la radio, sur France Bleu Béarn ( 102.5) et sur La voix du Béarn ( 95.10)
Pau-Orthez : 4. F.Fauthoux (FR, 1,80m), 6. X.D'Almeida (FR, 1,83m), 8. A.Drozdov (UKR, 1,98m), 9. S.Cissé (FR, 1,94m), 11. L.Copper (US, 1,93m), 12. T.Rupert (FR, 2,02m), 13. T.Gadou (FR, 2,05m), 14. B.Sales (US, 2,07m), 15. TJ Lux (US, 2,04m), 16. J.Varem (NIG, 1,98m)
Entraineur : Didier Gadou
Ulker Istanbul : 4. Stefanov( MCD, 1,88m), 5. Pasalic (CRO, 2,06m), 6. Turkçan (TUR, 2,06m), 7. Onan (TUR, 1,94m), 9. Yarangume (TUR, 1,98m), 10. Kutluay (TUR, 1,97m), 11. Erden (TUR, 1,85m), 11. Trépagnier ( US, 1,95m), 14. Savas (TUR, 2,08m), 15. Haislip (US, 2,07m), 18. Gulyas (HON, 2,13m).
Entraineur : E. Ataman (TUR)
En marge du match de ce soir, se sera aussi l'occasion pour l'Elan de feter ses 15 ans de présence à Pau et l'installation de l'EB d'Orthez à Pau.
Edito :
" Déjà 15 ans ! Lorsqu'avec André Labarrère nous avons, le 10 mai 1988, scellé l'accord qui prévoyait notre arrivée à Pau à l'occasion de la construction du Palais des Sports, devenu si célèbre en Europe, nul n'aurait pu imaginer le parcours qui nous a vu conquérir sept titres de Champion de France ( après les deux d'Orthez), quatre tournois des As et deux Coupes de France.
Sans parler des trois quarts de Finale que nous avons disputés en Coupe d'Europe des clubs champions avant la naissance de l'Euroleague. Le pari etait osé, voire meme risqué, mais o combien fascinant.
Le soutien sans faille d'André Labarrère, de son conseil municipal et notre ambition jamais démentie ont donc permis une telle réussite. Cett aventure commune a profondément marqué les esprits non seulement en France mais aussi dans toute l'Europe. Désormais, nous sommes une référence.
C'est ce qui a incité la ligue nationale de basket à faire campagne auprès des autres grands clubs français pour arriver à obtenir de belles salles de sport dignes d'un grand Championnat professionnel.
Tout cela n'aurait pas été possible sans également le soitien populaire et l'adhésion totale de nos partenaires publics et privés. Cette aventure aura été et restera " Votre Aventure ".
[center]Tout simplement " MERCI "[/center]
" P.Seillant : " Pau nous a accueillis puis aimés " "
République des Pyrénées : 15 ans de vie au Palais, si vous deviez retenir une image , une seule ?
Pierre Seillant : La première , celle du 12 janvier 1991. Devant 8000 personnes nous avions battu Limoges champion en titre. Ce fut le vrai déclic. Le public enthousiasmé par les installations, elles étaient d'avant-garde, le fut aussi par l'équipe et le spectacle proposé. Ce bon départ a d'emblée accéléré le processus de la fidélisation du public espéré.
La machine s'est enclenché ce jour-là. Ce pouvait etre un bide. Car le pari tenté avec André Labarrère était très osé. Sans etre un coup de poker c'était une entreprise peu commune que celle de construire un palais et d'y installer une équipe immédiatement compétitive.
République des Pyrénées : Aviez-vous imaginé une semblable seconde aventure du club ?
Pierre Seillant : Je ne concevais pas qu'un palais de cette dimension, de cette beauté ait été construit pour ne pas y etre habité durablement. Ce que je n'avais pas imaginé, par contre, c'est qu'on gagnerait autant de titres, 7 au total.
Les résultats ont dépassé les espérances et les souhaits les plus forts. C'est d'autant plus remarquable que 15 ans après nous sommes encore en tete du Championnat de France et que l'on continue de cotoyer les équipes européennes les plus huppées.
La République des Pyrénées : Quelles sont les perspectives aujourd'hui ?
Pierre Seillant : Nous conserverons l'ambition de rester au sommet en France et en Europe. Meme si nous savons que des villes sont devenues des concurrentes sérieuses. En arrivant à Pau nous avions quinze ans d'avance. Cette avance s'est réduite aujourd'hui. D'autres palais, plus petits certes mais tout aussi accueillants, Nancy, Le Mans, Strasbourg par exemple, se sont construits rednant la concurrence plus forte. Il nous faudra donc etre plus fort nous aussi. Pour maintenir cette position prédominante. Nous possédons un public toujours aussi fidèle, 5200 de moyennes en Championnat, 6700 en Euroligue sur les 4 premiers matches. C'est bien la preuve qu'après avoir été accueillis à Pau, nous y sommes aimés ".
(Source : Le Journal La République des Pyrénées)
Modifié en dernier par philip_pau le 12 janv. 2006 13:43, modifié 1 fois.
Certainement un des meilleurs à son poste en euroligue. Il est en grande partie responsable des performances surprenantes de Lietuvos Rytas.KINDER64 a écrit :J'ai vu que Javtokas avait pris 14 rebonds hier soir face à Barcelone. Je me souviens qu'il avait eu un terrible accident de moto il y a deux ans je crois. A l'époque, il était considéré comme l'un des meilleurs espoirs d'Europe et était très athlétique. Quelqu'un l'a t-il vu jouer depuis ? vous pensez quoi de lui ?
(j'ai mis le topic ici parce que je ne voulais pas en créer un nouveau pour n'avoir qu'un sujet avec deux ou trois messages ... et encore
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pascal64lons
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Kutluay nous a tuééééééééééééééééééééééééééééééééééé..............................................
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Je l'ai suivi sur le net et c'est très énervant quand tu lis dans toute la seconde mi-temps : Kutluay made 3 pointer !Guit a écrit :Défaite 85-95...
Où est passée notre défense?
C'est vraiment dommage car ce match était vraiment dans nos cordes...
par contre, je trouve que l'idée de mettre deux petits en même temps et bien bonne et ce soir Gadou a même mis les trois meneurs ensemble.
Visiblement, le rebond on se fait bouffer. Ils en ont 3 (Haislip, Kutluay et Turkcan) à 8 rebonds minimum. Nous, il y a que Sales qui en prend 10. Et au niveau des fautes, il n'y a pas eu photos. Ils n'ont jamais eu de joueurs vraiment inquiétés.
Moi, ça m'énerve vraiment parce que le joli coup de Madrid perd du charme et que les Turcs sont à notre niveau quand même.
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pascal64lons
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Ce qui est assez frappant, c'est le nombre de fautes: 26/16 !!!
En plus des 50% à 3 pts des turcs, ça faisait trop pour un Elan sans CC.
Même si mathématiquement c'est encore jouable, il va falloir un miracle, ou un super renfort pour rallier le top 16.
Le match de dimanche va être aussi compliqué qu'aujourd'hui, espérons un meilleur dénouement!!
En plus des 50% à 3 pts des turcs, ça faisait trop pour un Elan sans CC.
Même si mathématiquement c'est encore jouable, il va falloir un miracle, ou un super renfort pour rallier le top 16.
Le match de dimanche va être aussi compliqué qu'aujourd'hui, espérons un meilleur dénouement!!
On peut toujours y croire, mais à mon avis, bye bye l'E.L 
NOus avons une équipe incomplète, malgré les qualités de certains. On serait bien inspiré de choisir un jocker percutant et attiré par le cercle. Car la différence aux fautes est criarde depuis le début de la saison. (31 pts au lancer Turc ce soir)
A part CC peut-être, aucun joueur de l'Elan a cette capacité de percussion. On a critiqué en son temps les Roger, les Jerry, les Dragan et autre Chatman, mais ils attaquaient le cercle en provocant des fautes et à part l'an dernier, ces joueurs nous ont amenés au titre.
Aujourd'hui on vie ou on meurt à 3 pts. Ça a fonctionné à Madrid, ce fut le fiasco à Clermont et ça n'a pas suffit aujourd'hui.
De plus, la défense a beaucoup faibli. Les Pic & R. turcs ont beaucoup et impunément fonctionné ce soir.
Finalement, je pense que dans l'état actuel des blessés, il n'est pas plus mal de mettre un terme à l'E.L.
Comme l'an dernier, cela nous permettra de se reprendre en championnat et de très bien finir la saison.
A moins de trouver un jocker pour 3 mois, aussi doué que ne le fut Marcus Brown.
NOus avons une équipe incomplète, malgré les qualités de certains. On serait bien inspiré de choisir un jocker percutant et attiré par le cercle. Car la différence aux fautes est criarde depuis le début de la saison. (31 pts au lancer Turc ce soir)
A part CC peut-être, aucun joueur de l'Elan a cette capacité de percussion. On a critiqué en son temps les Roger, les Jerry, les Dragan et autre Chatman, mais ils attaquaient le cercle en provocant des fautes et à part l'an dernier, ces joueurs nous ont amenés au titre.
Aujourd'hui on vie ou on meurt à 3 pts. Ça a fonctionné à Madrid, ce fut le fiasco à Clermont et ça n'a pas suffit aujourd'hui.
De plus, la défense a beaucoup faibli. Les Pic & R. turcs ont beaucoup et impunément fonctionné ce soir.
Finalement, je pense que dans l'état actuel des blessés, il n'est pas plus mal de mettre un terme à l'E.L.
Comme l'an dernier, cela nous permettra de se reprendre en championnat et de très bien finir la saison.
A moins de trouver un jocker pour 3 mois, aussi doué que ne le fut Marcus Brown.
JC Palois
"Toutes les opinions sont respectables. Bon! C'est vous qui le dites. Moi je dis le contraire. C'est mon opinion. Respectez la donc." J.Prévert
"Toutes les opinions sont respectables. Bon! C'est vous qui le dites. Moi je dis le contraire. C'est mon opinion. Respectez la donc." J.Prévert
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Pour les pénétrations, Drozdov, Cissé, voir D'Almeida peuvent le faire. Bloqué l'intérieur serait bien aussi. Samedi, c'était Stern, ce soir Haislip et Turkcan s'amusent aux rebonds (comme au match aller). Ce soir, Haislip prend 5 rebonds offensifs et avec leur adresse ça n'a pas dû être des ballons perdus ensuite.JC a écrit :A part CC peut-être, aucun joueur de l'Elan a cette capacité de percussion. On a critiqué en son temps les Roger, les Jerry, les Dragan et autre Chatman, mais ils attaquaient le cercle en provocant des fautes et à part l'an dernier, ces joueurs nous ont amenés au titre.
Aujourd'hui on vie ou on meurt à 3 pts. Ça a fonctionné à Madrid, ce fut le fiasco à Clermont et ça n'a pas suffit aujourd'hui.
De plus, la défense a beaucoup faibli. Les Pic & R. turcs ont beaucoup et impunément fonctionné ce soir.
Finalement, je pense que dans l'état actuel des blessés, il n'est pas plus mal de mettre un terme à l'E.L.
Comme l'an dernier, cela nous permettra de se reprendre en championnat et de très bien finir la saison.
A moins de trouver un jocker pour 3 mois, aussi doué que ne le fut Marcus Brown.