[ProA-16e Journée] Elan Béarnais Pau-Orthez 66 / 64 Le Mans

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philip_pau
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[ProA-16e Journée] Elan Béarnais Pau-Orthez 66 / 64 Le Mans

Message par philip_pau »

" Duel au sommet "

Les deux leaders de la Pro A, Pau-Orthez et Le Mans, s’affrontent, dimanche, en clôture de la 16e journée de Pro A. Les Béarnais devront réagir après deux revers de suite pour espérer dominer des Manceaux ambitieux.


Pau-Orthez en difficulté sans Harrison

La 16e journée nous a réservé la plus belle des affiches qui soit en ce moment en Pro A. Pau-Orthez et Le Mans, qui se partagent actuellement le fauteuil de leader, en découdront dimanche. L’occasion pour une équipe mancelle aux aspirations affichées de s’étalonner face à l’épouvantail du championnat de France. Le MSB reste sur une très bonne passe avec une victoire nette sur Bourg-en-Bresse (82-60) lors de la 15e journée et un succès ample en Coupe ULEB à Francfort (85-57). Le Mans a rejoint l’Elan Béarnais en tête du classement et rêve désormais de le précéder. Une victoire au Palais des Sports de Pau n’est pas complètement inenvisageable pour les Sarthois qui pourraient profiter de la mauvaise période des joueurs de Didier Gadou. Alors que les Palois s’étaient relancés en Euroligue après une victoire de prestige au Real Madrid (83-79), ils ont lourdement rechuté en concédant deux défaites consécutives (à Clermont et face à l’Ulker Istanbul). Deux accrocs qui correspondent aux deux rencontres disputées sans CC Harrison. L’arrière américain, blessé à la cheville, est indisponible pour deux mois et son impact offensif manque cruellement. En attendant l’arrivée d’un joker médical, Pau-Orthez va devoir composer avec ses forces du moment pour reprendre seul la tête du classement.

(Source : http://www.sport24.com)


"Le Mans reve et renacle "

Les Manceaux revent de s'imposer enfin à Pau, mais le choc arrive deux jours avant un duel européen décisif pour eux.


C'est le rendez-vous qui chatouille les narines, fait siffler les soupapes et reluire le cuir.
Cet après-midi, en Béarn, les deux tetes de pont de la Pro-A 2005/2006, Pau et Le Mans, se retrouvent au sommet, fauteuil de leader en jeu, trone provisoire. Logiquement, c'est de la poudre, du frisson en cascade, du jeu, un beau jour.
Ce le sera peut-etre, surement meme. Entre une équipe paloise, meilleure défense de Pro-A en termes de points encaissés (63,9 pts) et de pourcentage d'adresse concédé (39,9%), qui a dressé les plus féroce barbelés du Championnat, et une escadrille mancelle diligente et bien ordonnée en attaque ( 4e avec 78,1 pts et numéro 1 au pourcentage avce 49,5%), l'affiche fait vibrer les cils !
" C'est un match important. Ce sera une rencontre engagée, excitante ", clame ainsi le coach manceau, Vincent Collet. " A nous de livrer un gros match , un match total ", confirme son homologue palois, Didier Gadou. Le choc a de la cuisse. Le Mans, qui est le plus bel oiseau migrateur de la Pro-A, reste sur six succès consécutifs loin de son nid et cumule un royal sept sur huit depuis le début de l'exercice (seule défaite à Gravelines, 2e journée). Au Palais des Sports, Pau est un épouvantail surdimensionné de la Division: sept matches, autant de victoires et 19,2 points d'écart moyen. Et puis, pour épicer encore le scénario, Le Mans ne s'est jamais imposé au Palais des Sports de Pau depuis que l'Elan Béarnais en a fait son toit en 1991, soit dix-sept défaites consécutives !
Le rendez-vous émoustille. Et pourtant, la chair est un peu tendre. L'Elan Béarnais , d'abord, n'est pas très flamboyant. Après son succès en terre madrilène la semaine passée en Euroligue, il a fait deux culbutes, à Clermont puis jeudi dernier en Euroligue face à Ulker Istanbul. Toujours à la recherche du remplaçant de CC Harrison, out pour deux mois minimum, Pau claudique, mal à l'aise dans son jeu. " Mes garçons ne doutent pas mais ont a du mal à se responsabiliser depuis la blessure de CC Harrison. On a perdu du liant, on s'est un peu délités, on est sortis de la trajectoire. On n'est pas au mieux et je crois que l'on est bons à prendre en ce moment ", avoue le coach béarnais, qui fut à deux doigts d'enregistrer le renfort de l'ex-villeurbannais Bernarg King. L'affaire n'ayant pas été conclue, Pau s'est mis en chasse et devrait saisir le gibier dans les jours qui viennent.

[center]Les ajustements de Guice[/center]

Bref, l'ours béarnais lèche ses plaies, espère la rentrée de Laurent Foirest pour début février, et prete le flanc au fer manceau, ce dont les Sarthois ne s'émeuvent guère finalement. Car me MSB a un autre choc en stock, une autre bataille à livrer mardi face à Rome dans l'optique de la qualification en huitième de finale de la Coupe ULEB. Un rendez-vous couperet, aux conséquences immédiates et bien plus lourdes qu'une défaite en Béarn, à dix huit journées du terme. " Notre esprit est très occupé par le match de mardi qui est, à nos yeux, beaucoup plus important ", concède d'ailleurs Vincent Collet. " L'objectif immédiat, c'est la qualification en Coupe ULEB. ca fait deux ans que l'on se fait sortir lors de la dernière journée. J'espère qu'on va enfin prendre le bon virage ".
Pau ne serait donc rien de plus qu'un chemin qui mène à Rome. Il y a quelques semaines, furieux de voir qu'il aurait à jouer deux rencontres de cette envergure en quarante-huit heures, le président du MSB, Bernard Goisbault, avait menacé, pour la forme, d'envoyer les Espoirs à Pau !
Cet après-midi pourtant, les glorieux bestiaires manceaux seront tous là, au complet. Car il s'agit de maintenir l'excellente dynamique qui propulse le navire depuis un mois et demi.
" Le groupe avance. Kenny Gregory monte en puissance, Huseyin Besok est comme un poisson dans l'eau et Jermaine Guice, qui a moins la bale en mains qu'au Havre, a du faire des ajustements, mais a une implication totale dans la vie de l'équipe ", se félicite le technicien manceau.

Enfin, sous les enluminures, ce choc ne donnera finalement qu'un infime avantage à son vainqueur, dans la course à la première place du ranking ( Pau, Le Mans et Strasbourg sont les trois candidats sérieux au sésame), qui garantira au lauréat un ticket en Euroligue pour les trois prochaines saisons. " Notre ambition est d'etre dans les quatre premiers, voire les deux, à la fin de la saison régulière. Il faudra etre placé en vue des play-offs, car c'est la que la différence se fera ", confirme Collet. De quoi aborder ce joli rendez-vous l'esprit et le pied léger....

(Source: Le Journal L'Equipe)

" Trois questions à l'entraineur du Mans "


Collet : " Une ambiance de corrida "

C'est avec prudence, presque surpris de son bon classement, que le coach sarthois arrive à Pau.


Vincent Collet est devenu un homme prudent. Deux fois leader du classement final de la saison régulière ces dernières saisons, il ne lui est souvent resté que les yeux pour pleurer. Le coach du Mans, jamais vainqueur au Palais des Sports, préfère donc voir plus loin que le rendez-vous dominical.

La République des Pyrénées : " Que vous inspire la saison de l'Elan avec lequel votre équipe partage la première place depuis une semaine ?
Vincent Collet : Que du respect. Pau-Orthez est, à mes yeux, l'équipe qui montre le plus de choses cette année sur la scène française. Meme si nous sommes revenus à hauteur, ce qui maintient un peu la pression sur les Béarnais, l'Elan a repris son leadership. Mais ses performances ont beaucoup été construites sur un socle défensif, d'autant que l'attaque paloise me semble moins performante ( 11e de Pro-A).
L'absence de Harrison est donc un coup dur car il était le meilleur scoreur mais aussi un leader défensif. Un excellent joueur, assurément.


La République des Pyrénées : Cela peut-il faire pencher la balance en votre faveur après 17 revers consécutifs du Mans depuis la création du Palais des Sports ?
Vincent Collet : Eh, oui.... 17-0 ! J'ai cette stat bien à l'esprit. Elle montre que nous n'avons pas encore le mode d'emploi pour gagner à Pau, meme si, ces dernières années, on s'en est approché avec des défaites en prolongation, ou alors de peu.
Avec les 15 ans du Palais des Sports, je m'attends à une ambiance de corrida. J'espère que Le Mans ne jouera pas le role du taureau !


La République des Pyrénées : Vous jouerez dès le mardi suivant un match décisif, contre Rome, pour la qualification en 8e de la Coupe d'Europe ULEB. Ou va votre priorité ?
Vincent Collet : Deux matches en 48 heures, c'est chaud. mais nous n'avons pas le choix. Notre objectif numéro 1 est la Coupe d'Europe et, ici au Mans, nous sommes bien placés pour savoir que la place de numéro 1 en Pro-A ne sert ps toujours. Mais le rendez-vous contre Pau est également important pour le ranking.
Alors, on va tout donner dimanche et j'espère que, ensuite, nous pourrons reproduire contre Rome notre match aller gagné de 13 points en Italie
".


" Dimanche, c'est prise de tetes "

Les deux leaders de la Pro-A s'offrent un duel singulier, cet après-midi dans un Palais des Sports en fete. Situé quasiement à mi-championnat, ce sommet n'est pas dénué d'intéret.


Le Contexte.

Un seul etre vous manque (Harrison) et (presque) tout est dépeuplé. Ce raccourci permet de résumer grossièrement la défaite subie jeudi contre les Turcs qui, depuis Moscou en février 2005 ( 93-103), sont les premiers à infliger autant de points aux Palois en Euroligue ( 85-95).
Or, la défense , socle sur lequel l'Elan et Le Mans batissent leur saison, sera justement l'une des principales clés dimanche. Face à une équipe performante en déplacement ( un seul revers), les Béarnais devront savoir protéger leur cercle s'ils veulent prolonger la série en cours de 7 victoires à domicile en Pro-A. Et porter du meme coup à .... 18 le nombre de défaites consécutives des Manceaux en Béarn depuis l'ouverture du Palais des Sports, il y a 15 ans !
Pour l'Elan, toujours en quete d'un oiseau rare sur le poste d'arrière, le fauteuil de seul leader est à ce prix avant une prochaine semaine des plus périlleuses à Moscou puis Paris.


L'Adversaire .

Portée par 4 victoires de rang, l'équipe de Vincent Collet, revenue à hauteur de l'Elan depuis samedi dernier, a gardé l'essentiel de sa structure nationale.
Les nouveautés sont donc plutot à aller chercher aux rayon des étrangers. Le MVP de la saison écoulée, Jermaine Guice, a quitté Le Havre pour épauler dans la Sarthe le grand pivot truc Besok ( ex-ASVEL).
" Avec Jermaine et Besok, on a retrouvé l'axe fort que nous avions il y a deux an ", se félicite Collet.
Et puis, à l'aile, Gregory, joueur athlétique et très aérien qui s'est blessé au dos hier, se révèle etre une très bonne surprise ". Le Mans complète sa palette avec le petit ( 1,93m maximum) ailier fort Eric Campbell, déniché en Israél. " Il est moins porté sur l'attaque que l'était Turner. Mais ce garçon, un peu dans le genre de Flo Piétrus, il donnerait sa vie pour l'équipe ", apprécie Collet.


Le choc vu par.... Didier Gadou.

" L'enjeu du duel est intéressant meme si beaucoup de journées restent à disputer. Ce match cloture une semaine particulière pour nous avec le 15e anniversaire du club. Hélas, nous sommes mal en point au niveau de l'effectif pour gérer ces échéances. En plus, Le Mans, grace à un groupe stable, arrive sur une bonne dynamique que se soit en Pro-A comme en Coupe d'Europe.
Depuis 3 ans, Vincent Collet travaille très bien et, cette année, son tableau de marche est quasi-parfait. Ses jeunes, Amagou, Bokolo, Koffi, ont muri et, pour les épauler, il y a une vraie petite armada étrangère avec des garçons comme Besok et Guice qui est tout de mem le MVP sortant. Face à cette équipe capable d'enchainer, solide en déplacement, je m'attends donc à souffrir athlétiquement et au niveau des rotations
".




" Encore au charbon... "

Rien n’est moins évident que d’avoir à remettre le nez dans le guidon moins de 72 heures après une défaite à la consonance de celle d’Ulker… Puisque les joueurs, comme tout le monde au demeurant, savent bien que la flamme qui entretenait l’espoir a sérieusement vacillé.
Et pourtant, il va bien falloir y retourner au charbon, et pas qu’un peu , puisque ce dimanche, l’invité du Palais, s’il y a toujours été très bien élevé en perdant les 19 duels auxquels il a été invité, reste le plus dangereux de la planète France, le mieux parti dans cette année 2006.
Le Mans arrive en Béarn plus glouton que jamais, ne s’attendant certainement pas à venir y disputer le leadership mais sachant désormais que son adversaire ayant été touché en plein cœur, l’occasion est unique d’y réussir un coup double, la prise du pouvoir le jour d’une première… La délégation mancelle sera d’ailleurs accompagnée d’un bel aéropage en Béarn… Sait-on jamais ?
Alain Koffi ne s’en est d’ailleurs pas caché, lui et les Sarthois viendront « pour prendre seuls la tête du championnat »… Et comme huit jours plus tard ils auront l’occasion d’écarter un autre rival de poids, l’ASVEL, autant dire que l’occasion est rêvée et que si, en plus, comme le basket français l’espère, ils ajoutent une qualification européenne, le bonheur serait total….
On l’aura compris Les Manceaux sont dans une dynamique positive… La même que celle de l’Elan avant que la blessure de CC Harrison ne la brise net, les échecs de Clermont et d’Ulker ayant bel et bien démontré l’étendue du traumatisme ressenti…
Pour repousser la menace mancelle, pour conserver le trône du leader, l’Elan se voit donc proposer une nouvelle épreuve de force… Et dans un contexte peu favorable….
Mais puisque jusque là, en difficulté sur la scène européenne, il a toujours su trouver les ressources pour ne pas passer une semaine sans le moindre succès, il gardera la confiance de ses plus fidèles, de ceux qui l’ont vu perdre contre Ulker en cumulant 92 d’évaluation…. Et comme le disait Didier Gadou « A 92 d’évaluation, tu en gagnes pas mal de match… .
»

(Source: http://www.elan-bearnais.fr)


Cet après-midi, au Palais des Sports de Pau, l'Elan Béarnais reçoit Le Mans Sarthe Basket.

Arbitres : MM. Gasperin, Bissang et Chambon.


Elan Béarnais Pau-Orthez : 4. F. Fauthoux ( FR, 1,80m), 6. X.D'Almeida (FR, 1,83m), 8. A.Drozdov (UKR, 1,98m), 9. S.Cissé (FR, 1,95m), 11; L.Cooper (US, 1,95m), 12. T.Rupert (FR, 2,02m), 13. T.Gadou (FR, 2,05m), 14. B.Sales (US, 2,08m), 15. TJ Lux (US, 2,05m), 16. J.Varem (NIG, 1,95m).

Entraineur ; D.Gadou (FR).


Le Mans Sarthe Basket : 4. Batum (FR, 2,01m) ,5. Gregory (US, 1,91m), 6. Amagou (FR, 1,84m), 7. Koffi (FR, 2,05m), 8. Ruzic (CRO, 1,99m), 9. Bokolo (FR, 1,89m), 10. Cel (FR, 2,03m), 11. Guice (US, 1,89m), 12. Besok (TUR, 2,12m), 13. Campbell (US, 1,94m), 14. Jackson (CAN/FR, 1,96m), 15. Krolo (CRO, 2,15m).

Entraineur : V.Collet (FR).


" 15 ans au Sommet "

Edito :

" Déjà 15 ans ! Lorsqu'avec André Labarrère nous avons, le 10 mai 1988, scellé l'accord qui prévoyait notre arrivée à Pau à l'occasion de la construction du Palais des Sports, devenu si célèbre en Europe, nul n'aurait pu imaginer le parcours qui nous a vu conquérir sept titres de Champion de France ( après les deux d'Orthez), quatre tournois des As et deux Coupes de France.
Sans parler des trois quarts de Finale que nous avons disputés en Coupe d'Europe des clubs champions avant la naissance de l'Euroleague. Le pari etait osé, voire meme risqué, mais o combien fascinant.
Le soutien sans faille d'André Labarrère, de son conseil municipal et notre ambition jamais démentie ont donc permis une telle réussite. Cett aventure commune a profondément marqué les esprits non seulement en France mais aussi dans toute l'Europe. Désormais, nous sommes une référence.
C'est ce qui a incité la ligue nationale de basket à faire campagne auprès des autres grands clubs français pour arriver à obtenir de belles salles de sport dignes d'un grand Championnat professionnel.
Tout cela n'aurait pas été possible sans également le soitien populaire et l'adhésion totale de nos partenaires publics et privés. Cette aventure aura été et restera " Votre Aventure ".



Tout simplement " MERCI "






" L' An 1, sans Europe, avec le titre.... "

L'Elan s'est construit une solide réputation d'Européen. Depuis 12 ans, son président Pierre Seillant pointe traditionnellement à l'entrée du grand salon de l'Hotel Holliday Inn de Munich ou la FIBA procède à la cérémonie annuelle du tirage au sort.

La chantier du palais des sports pousse à vue d'oeil. Les quatre grosses tourelles, fières et majestueuses, autour duquel il se dessine , délimitent parfaitement le futur paradis des basketteurs.
La pose spectaculaire de la poutre maitresse, immense arc de bois, déclenche le compte à rebours. Il n'aura pas fallu plus de 15 mois pour que l'écrin soit achevé.
Patratas ! A quelques semaines de son arrivée à Pau, l'Elan accablé par la blessure de son pivot Orlando Philipps, se prend les pieds dans le tapis belge d'Ostende lors du tour éliminatoire de la coupe Korac. Pour la première fois, Pierre Seillant ne prend de billet pour la capitale bavaroise. L'Elan va débarquer au Palais sans Europe au programme. " Mon corps tout entier s'est mis à me matraquer, j'ai eu mal, très mal, jusqu'à avoir envie de pleurer" dira le prési au soir de cette triste histoire belge.
Le palais est fin pret. Magnifique. Il est pris d'assaut trois jours avant la première.
Pensez, outre la découverte des lieux, c'est Limoges, l'ennemi héréditaire, qui en est le premier invité. La matin de ce 11 janvier 91, Laurent Fabius et André Labarrère ont coupé le ruban inaugural. Sous une pluie battante. L'Elan ne rate pas son déménagement: 109-97 au terme d'un grand spectacle.
Un succès face à Limoges pour séduire Pau, ça vaut l'Europe.
Mariage pluvieux, mariage heureux dit-on...

L'Elan est arrivé sans Europe, vivra-t-il sans playoffs ? Les bonnes habitudes de succès prises dans la nouvelle cathédrale sont douchées dès le premier match des quarts de finale en 92. La CRO Lyon, enlève à Pau, le 11 avril, le premier point (83-81) et menace d'élimination les Béarnais huit jours plus tard lors du retour sur les bords du Rhone.
Mais la revanche tombe sèche et le belle n'est plus qu'une formalité. L'Elan reste en course. Bateau porté par un flot de vert et de blanc, le Palais est encore plus beau sous le chaud soleil de ce 16 mai 92.
Les curieux des premiers jours se sont transformés en supporters inconditionnels. Ils seront 8000 à chanter avant l'heure. L'heure de la finale est arrivée.
L'Elan retrouve Limoges qu'il a battu au match aller. Un succès , un seul et le voilà au firmament.
Le match est un combat cette fois. Somptueux les Béarnais étouffent leurs rivaux : 63-50. Didier gadou, maillot arraché, porté par la foule, brandit le premier bouclier de l'histoire paloise de l'Elan.
Venu sans Europe, l'Elan gagne bien plus, son pari palois. Le maire et les Championns tombent dans la piscine du palais.


" Un club, une image: Didier Gadou, la fidélité "


Mathieu Bisséni, l'appela " fils". Et à cette époque les enfants restaient dans la famille. Celle de l'Elan, ou il arriva en septembre 80, était faite pour lui. Vivant entre la Moutète et chez Moulia, toujours groupée et solidaire.
Toujours prète à aider le dernier des siens. Lui qui avait quitté Vieux Boucau le coeur gros s'y glissa sans un bruit.
Très vite , George Fisher, le coach, vit se dessiner sous cette grande carcasse osseuse, un stratège des planchers, un parfait relais de son discours.
Dix ans plus tard, le jeune homme a grandi. Non pas qu'il ait pris quelques centimètres de plus, la nature avait été suffisamment bienveillante dès sa naissance. Mais il apprenait le métier plus vite que d'autres.
Au point de passer de la promotion départementale, le plus bas niveau français, au niveau international avec une apparition aussi émouvante que spectaculaire sur le plancher d'une finale de coupe Korac.
Avec, comme étapes intermédiaires , un titre de meilleur espoir français, deux titres de Champion de France. L'heure était peut-etre venue de regarder ailleurs. De revoir ses objectifs.
L'Elan, lui, s'apprètait à tourner la page d'Orthez. Il prit naturellement le virage avec la famille. A Pau, le jeune cadet fut promu capitaine de l'Elan. Ce n'était pas rien. " En France, l'Elan est ce qui se fait de mieux, c'était un exemple et ça l'est resté meme s'il a été copié " dit-il.

Champion aussi à Pau, porté en triomphe par la foule, dépouillé de son maillot. Mais la blessure guette. Vilaine. Atroce. Elle l'écarte un an tout rond des planchers. Et après elle le doute.
Et si l'avenir était ailleurs ? A Lyon par exemple. Les malheurs de Carter, l'attachent à Pau encore une fois. Ironie du sort, l'année d'après , Roger Caille ferme la porte à Lyon et arrive.... à Pau. Ou il va désormais veiller, comme d'autres sur lui auparavant, à l'éclosion de ces talents que sont Drozdov, les frères Piétrus, Diaw. Il va ,non sans partager encore quelques belles pages de gloire, doucement passer le témoin.
Jusqu'au jour, ou les yeux levés vers le ciel, il va avec quelques émotions regarder son maillot monter jusqu'au cintres du palais. Mais Fisher avait raison. Il y a une suite après la fin. Il devient le gardien des valeurs avec lesquelles il a vécu. Il n'est pas de la génération des Bosman, mais celle, rare, des piliers ancrés dans le sol du terroir. Si la fidélité avait été rebaptisée, elle s'appellerait Didier Gadou.



" P.Seillant : " Pau nous a accueillis puis aimés " "

République des Pyrénées : 15 ans de vie au Palais, si vous deviez retenir une image , une seule ?
Pierre Seillant : La première , celle du 12 janvier 1991. Devant 8000 personnes nous avions battu Limoges champion en titre. Ce fut le vrai déclic. Le public enthousiasmé par les installations, elles étaient d'avant-garde, le fut aussi par l'équipe et le spectacle proposé. Ce bon départ a d'emblée accéléré le processus de la fidélisation du public espéré.
La machine s'est enclenché ce jour-là. Ce pouvait etre un bide. Car le pari tenté avec André Labarrère était très osé. Sans etre un coup de poker c'était une entreprise peu commune que celle de construire un palais et d'y installer une équipe immédiatement compétitive
.

République des Pyrénées : Aviez-vous imaginé une semblable seconde aventure du club ?
Pierre Seillant : Je ne concevais pas qu'un palais de cette dimension, de cette beauté ait été construit pour ne pas y etre habité durablement. Ce que je n'avais pas imaginé, par contre, c'est qu'on gagnerait autant de titres, 7 au total.
Les résultats ont dépassé les espérances et les souhaits les plus forts. C'est d'autant plus remarquable que 15 ans après nous sommes encore en tete du Championnat de France et que l'on continue de cotoyer les équipes européennes les plus huppées
.

La République des Pyrénées : Quelles sont les perspectives aujourd'hui ?
Pierre Seillant : Nous conserverons l'ambition de rester au sommet en France et en Europe. Meme si nous savons que des villes sont devenues des concurrentes sérieuses. En arrivant à Pau nous avions quinze ans d'avance. Cette avance s'est réduite aujourd'hui. D'autres palais, plus petits certes mais tout aussi accueillants, Nancy, Le Mans, Strasbourg par exemple, se sont construits rednant la concurrence plus forte. Il nous faudra donc etre plus fort nous aussi. Pour maintenir cette position prédominante. Nous possédons un public toujours aussi fidèle, 5200 de moyennes en Championnat, 6700 en Euroligue sur les 4 premiers matches. C'est bien la preuve qu'après avoir été accueillis à Pau, nous y sommes aimés ".


" 1500 matches tout en haut "


Le 11 décembre dernier au Havre, à l'occasion de son dernier match de Championnat de France de l'année 2005, l'Elan Béarnais disputait son 1500e match officiel au sommet de la hiérarchie du basket français.
1500 rencontres s'étalant sur 31 saisons au plus haut niveau , le chiffre impose le respect et dit bien combien les racines sont solidement accrochées.
C'est le 31 octobre 1973 que se déroula le premier match de l'Elan en première division. C'était face à Antibes. Après une saison de dur apprentissage du plus haut niveau, le club redescendait pour revenir plus fort la saison suivante (75-76). Ce fut le début de l'aventure, les premières pages du grand livre d'or s'écrivaient. Aujourd'hui on en connait le titre : l'art c'est de duer....

84 sur le toit de l'Europe.

Les sportifs ont pour habitude d'affirmer que le plus beau des trophées est celui qui reste à venir.... Certes, mais pour l'Elan, qui n'est encore que celui d'Orthez, une date, vieille aujourd'hui de 21 ans est gravée à jamais sur les pavés de la place d'Armes et sans doute un peu, aussi, chez Moulia....
Et si le plus beau des souvenirs, le plus fameux exploit des "petits hommes ver " avait lieu le 15 mars 1984 dans la salle Pierre de Coubertin...
Ce soir là, Mathieu Bisséni et les siens, dont Didier Gadou, tout jeune, minot de 19 ans tout juste, ont surfé sur le toit de l'Europe. Oui, cette année là, l'Elan a gagné une Coupe d'Europe, celle dédiée à la mémoire de Radivoj Korac. Et l'exploit n'a pas pris une ride, tant il est vrai qu'il reste exceptionnel. Au palmarès des Coupes d'Europe, ils ne sont que trois , les clubs français à avoir inscrit leur nom. Limoges, Nancy et l'Elan.
Plus de 3000 Béarnais suivirent l'exploit en direct, montés à Paris par train spécial pour la plupart, et face à cette marée verte transformant l'enceinte en un bateau ivre de joie avant l'heure, Pierre Seillant, étranglé par l'émotion, dut s'y reprendre à deux fois avant de rejoindre le terrain....
Deux heures plus tard il était emporté par la marée déferlante célébrant le triomphe des siens. L'Etoile Rouge de Belgrade s'était fanée, abilée face à l'Elan Béarnais qui sidérait la France du petit écran et rentrait dans l'histoire. 97-73, jamais une finale européenne n'avait atteint une telle ampleur au score....
Ainsi s'achevait un parcours mémorable entamé cinq mois auparavant et qui permit à l'Elan d'écarter de sa route, l'AEK Athènes lors du tour préliminaire, Varèse, Zadar, le PAOK Salonique en quart de finale, et Antibes lors d'une demi-finale franco-française.
Rappelons le nom de ceux qui ont, ce jour-là, hissé l'Elan sur le toit de l'Europe : John Mc Cullough, Benkali Kaba, Pau Henderson, Freddy Hufnagel, Philippe Laperche, Christian Ortéga, Mathieu Bisséni, Didier Gadou, Alain Gadou.
Coach : George Fisher.

58

C'est le nombre de succès consécutifs remportés par l'Elan dans le cadre du championnat de France !
Oui, pendant 4 ans ou presque, 3 ans et 11 mois très exactement, le Palais des Sports se transforma en une citadelle inviolable pour ses adversaires. Ainsi du 3 février 1996, date de la victoire de Villeurbanne à Pau (93-85) au 29 janvier 2000, jour du succès de Limoges en Béarn (63-61), pas une seule équipe nationale ne brisa l'invincibilité de l'Elan sur son parquet.
En 95/96, l'Elan bouclait l'exercice avec 4 succès à son actif et il en enchainait avec trois saisons pleines sans la moindre tache, 15 succès en 97, 15 autres en 98 et 15 supplémentaires en 99, ces deux dernières se terminant de la plus belle des manières par la conquète du titre de Champion. En 99/2000 , l'Elan entamait sa saison en ajoutant 9 victoires les unes derrière les autres pour porter le record du plus grand nombre de succès à 58.

25

C'est cette fois le nombre de victoires consécutives signées par les Béarnais toutes compétitions et tous terrains confondus.
La série eut lieu lors de la saison 2002/2003, la dernière à l'Elan de Boris Diaw et de Mickael Piétrus. Elle s'étala du 19 janvier 2003 au 8 mai et si Gravelines en fut la première victime, les nordistes en furent aussi la 25e, lors de la Finale de la Coupe de France à Bercy. Aux quinze succès du Championnat régulier, l'Elan en ajouta 3 lors de la semaine des As, 3 en Euroligue, et 5 en Coupe de France. La saison restera d'ailleurs marquée dans les annales du club puisque l'Elan , terminant premier de la phase régulière ( 27 victoires- 3 défaites) réalisa un fabuleux triplé : Champion de France, vainqueur de la Semaine des As et vainqueur de la Coupe de France.


" Parole de supporter "

Jeannot n'est plus tout à fait un junior. Mais il en a gardé l'ame.
Par la grace du sport qui, de tout temps à jamais, s'est conjugué avec sa passion.
Footballeur jamais rassasié, puis tennisman, il fut aussi un solide joueur de bowling.
Jusqu'à l'appel des Péones, le club des supporters de l'Elan dont, Yvonne, son épouse, était déjà membre. Le confort des sports en salle l'avait attiré. Il voulut voir...
" J'ai très vite adhéré. L'image du club était très bonne à l'extérieur, à l'intérieur elle s'est confirmée.
L'image, c'est ce coté familiale qu'a gardé le palais et les gens qui y vivent. On y passe de si bons moments que gagnants ou perdants je reste supporter. Parce que je sais qu'avant ou après un match je vais rencontrer des gens sympas, des joueurs qui auront toujours un mot gentil. Ils restent abordables et je ne me souviens pas en avoir croisé un qui joue à la vedette
".
Et pour s'etre déplacé à de nombreuses reprises avec les Péones, il affirme que " ce n'est pas la cas partout ".
Mais peu importe au fond puisque lui, Jeannot, il sait que s'il a fait dix heures de bus pour suivre l'Elan, l'Elan viendra à lui à la fin du match, pour un petit moment qui n'a pas de prix.
" Quand tu as gouté à l'Elan tu plonges dedans.... " lache-t-il en sachant que les meilleurs moments sont toujours ceux à venir.


( Source : Le Journal La République des Pyrénées)
Berny
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Message par Berny »

Un internet pour suivre le match en audio svp?
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Nix
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Message par Nix »

euh nan ... c'est à pau je ne pense pas que tu en trouveras ...

SCOOP dont on se serait bien passé : un nouveau blessé :(

on m'apprend à l'instant que le kiné du club est blessé suite à une chute de moto ... clavicule cassée :(

bon rétablissement à lui :jap:
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Message par inthezone »

Berny a écrit :Un internet pour suivre le match en audio svp?
Au passage le direct de la LNB c'est toujours pas ça: à la 34ème y a 2 Drozdov sur le terrain...je veux bien qu'il soit au four et au moulin, mais à ce point là... :gne:
Stu Jacksoniste de la première heure.
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Nix
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Message par Nix »

ouai ça déconne grave leur truc là ...

fin d'un point de vue personnel je suis satisfait du match on est pas 20 points derrière ... on garde espoir :jap:
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Message par bobbylaguepe »

C'est gagné de deux points c'est ca???????
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Message par Nix »

je sais pas trop ...

d'après le live, oui

mais si tu regardes bien à un moment bokolo marque, mais le score reste identique ... je me renseigne (fin j'essaie)
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Message par Nix »

victoire 66-64 :jap:

confirmé par prof
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Message par bobbylaguepe »

merci Nix

bon, elle fait du bien, à l'arrachée mais c'est une victoire importante pour le moral et la suite du championnat!
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Message par Nix »

bah ué sans CC ni pigiste ni Lolo ... ça le fait grave à mort !!!!!!!

j'y pensais pas ... je disais hier à prof que si on perdait de moins de 15 points je serai content ... ben là c'est la teuf :tek:
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Nos
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Message par Nos »

Quand je vois les stats..., j'me dis qu'y a eu comme un miracle signé Cooper + ... Xane.
Coté forum du Mans, sont pas contents après l'arbitrage.
J'attends avec impatience vos commentaires.
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Message par awaremann »

bobbylaguepe a écrit :merci Nix

bon, elle fait du bien, à l'arrachée mais c'est une victoire importante pour le moral et la suite du championnat!
bah meme si c'est à l'arrachée, moi je m'en contente LARGEMENT, on a quand meme battu le co leader, sans notre meilleur joueur exterieur en attaque comme en defense (Harisson) et sans Foirest, qui apportera surement pas mal de choses en fin de saison, au moins pour les play off, meme si ça sera long de revenir à un bon niveau pour lui

si on en croit le live de la LNB ( :? ) cooper à fait un très gros match en attaque (24 points, 8fautes provoquées, 3 passes) mais avec pas mal de dechets ( 6/17 aux tirs, 5 balles perdues), il faut dire qu'il a beaucoup de responsabilités en ce moment

Sales fait un match solide( 18 d'eval à égalité avec Besok coté MSB) bien aidé par Drozdov et Gadou au rebond ( 8 et 9 )
D'Almeida fait beaucoup de bien avec ses shoots en fin de match, on dirait... Freddy Fauthoux, qui lui a été maladroit
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Message par philip_pau »

Tout à fait Askatu, je reviens aussi du Palais et les arbitres ont bien annoncés le panier de Besok à 2 pts et c'est la table de marque qui l'a donne à 3pts.

En tout cas, importante victoire des Palois sur les Manceaux, qui étaient au grand complet, face à un Pau diminué par les absences de Harrison, Foirest et Aka.

Et très honnètement, je ne voyais pas comment l'Elan pouvait gagner cette rencontre.

Totalement hors du coup pendant les 3/4 du match, de nombreuses pertes de balles ( 17), un manque de rythme, des joueurs qui pataugaient littéralement sur le terrain.
En face, des Manceaux adroit mais qui ne profitent pas de l'indigence paloise offensivement.

Drozdov défend bien mais écope de sa 3e faute juste avant la mi-temps et la cause semble entendu avec un Varem à 4 fautes.

Et c'est l'arrivée sur le parquet de Xane d'Almeida( pour moi avec Cooper) l'Homme du match avec une énorme pression défensive, notamment sur Amagou qui va complètement sortir du match, grace à la 4e faute provoqué par D'Almeida.

Il apporte du tonus, de la vitesse mais par précipitation, l'Elan vendange beaucoup trop d'occasions pour espérer l'emporter.

Mais en jouant mal( en toute objectivité, certainement l'un des plus mauvais match de l'Elan cette saison au Palais) les Palois ne sont pas loin et la fin du 4e quart temps va se révéler paloise, avec un important 3 pts de Xane à moins d'une minute de la fin du match.
Et c'est Cooper sur la ligne qui concluera la partie sur le score de 66 à 64.

Le duel au sommet n'a pas vraiment eu lieu, tout du moins au niveau du jeu mais il a tenu ses promesses en termes d'intensité et de suspense.

Mais les Palois étaient invaincus au Palais depuis son arrivée à Pau face au Mans, soit une 18e victoire consécutive et en ce 15e anniversaire, il ne pouvait pas en etre autrement :o

Coté palois, très bon match de Lonnie Cooper avec 24 pts (10/10 aux lfrs), meme si il a eu énormément de déchets ( 6/17 aux tirs), ainsi bien relayé par un épatant Xane D'Almeida, auteur de 13 pts ( 4/6 dont un 2/3 à 3pts), 4rbds, 2 inter. et 2 p.d.

A coup sur les deux Hommes du match.

L'Elan a notamment écrasé Le Mans aux rebonds, secteurs ou , justement on pensait que l'Elan allait durement souffrir ( 40 à 26) mais ceci s'explique par l'infinie maladresse paloise ( 21/57 soit 36,8% et un piteux 4/15 à 3pts).
On se demande encore comment l'Elan a pu gagné avec une telle adresse générale.
Mais si l'adresse n'a pas été au rendez-vous, le coeur lui y était et c'est grace à ce dernier que l'Elan remporte la victoire.

A noter également les 11 pts , 5 rbds et 3 inter. de Brooks Sales qui a globalement bien " pris " Besok ( seulement 8pts) et les 7 pts et 8 rebds pour Artur Drozdov.

Parcequ'encore une fois, s'imposer avec 17 balles perdu , pour seulement 7 passes décisifs et une adresse de 36,8%, ça tient du miracle :0:

Et les Manceaux n'ont pas su en profiter et pourtant l'occasion était belle.


En marge de la victoire, l'Elan proposait une rétrospective de 15 évènements marquants au Palais sur écran géant et l'émotion fut au rendez-vous lorsque les images du regretté Conrad McCrae défilèrent devant nos yeux.

Et on a appris que ce soir, Didier Gadou fétait un anniversaire pour ce match face au Mans.
En effet, cet après-midi, Didier Gadou célébrait son 1000 matches " sous la tunique" Paloise ( 892 match en tant que joueur et le 108 en tant qu'entraineur) et ça valait bien une belle ovation.


En tout cas bon courage aux Manceaux pour mardi soir et leur match face à Rome :wink:

Et bon rétablissement pour Benoit Mahieu, le kiné de l'Elan.
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Message par HARFANG »

Je n'en reviens toujours pas, de cette victoire...

Devant ma télé, j'avoue qu'à la fin du 3è quart, je ne voyais pas comment il était possible de gagner; mais à un moment crucial, les Manceaux ont quand même raté pas mal de lancers qui leur auraient permis de creuser un peu l'écart, et comme les Palois n'ont rien lâché...

Sinon, j'ai noté pas mal de déchets dans le jeu, mais des 2 côtés, mais c'est vrai que ça n'arrivera pas souvent de gagner un match avec autant d'enjeu, avec une adresse aussi moyenne!

En tous cas, ne faisons pas la fine bouche, voilà 2 points qui vont faire beaucoup de bien, au classement comme dans la tête.
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Karamasof
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Message par Karamasof »

et TJ LUX et RUPERT dans tout ça?????
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