[1er Journée EUROLEAGUE] EB Pau-Orthez 66 / 72 FC Barcelone

Espace de discussions dont le sujet principal est le basket-ball et plus particulièrement l'actualité de l'Élan Béarnais.

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philip_pau
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Message par philip_pau »

Le match aura lieu demain à 20h30, retransmis sur Sport+.
A noter que Gimau sera absent demain !!!!
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Strasbourgeois !
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Message par Strasbourgeois ! »

En attendant, la Joventut a 18 points d'avance sur le Pana à la mi-temps ! :shock: :shock:
Pat
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Message par Pat »

ca sent le hold-up, le pana passe devant a 1 mn de la fin !
awaremann
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Message par awaremann »

Pat a écrit :ca sent le hold-up, le pana passe devant a 1 mn de la fin !
grâce à Hatzivrettas et à... devinez... oui oui... lui... Diamantidis !!!! :lol: :lol: 8)

victoire finale du Pana à Badalone 82 à 79
pascal64lons
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re

Message par pascal64lons »

Oufffff!!!
1pt aux pronos!!
Si demain on se retrouve dans la même situation (on peut rêver!! :wink: ) au moins on n'aura pas Diamantidis en face!!
Monstertruck64
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Message par Monstertruck64 »

Le Pana s'en sort plus que bien mais c'est la marque des trés grand!
Soulignons quand meme la superbe partie de Badalone!!!

Eux, ils vont faire mal!!! trés mal!!! 8)
philip_pau
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Message par philip_pau »

[center]Image[/center]





[updown][center]EUROLEAGUE : SAISON 2006/2007Image[/center][/updown]



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[updown][center]ImageEUROLEAGUE : SAISON 2006/2007[/center][/updown]







[center]1er JOURNEE : 1er PHASE[/center]






ImageELAN BEARNAIS PAU-ORTHEZ


[center]/[/center]


[right]Image FC BARCELONE [/right]










" Euroligue messieurs - Pau-Orthez-FC Barcelone: entre cousins convalescents "


Pau-Orthez entame sa 30e campagne européenne par un match de gala mercredi en Euroligue de basket-ball face au FC Barcelone, son illustre cousin espagnol, qui n'est lui aussi pas au mieux en ce début de saison.

Quitte à se coltiner le puissant club catalan, autant le prendre d'entrée. C'est en substance ce que se disent aujourd'hui les Palois qui voient le Barça vivre un automne aussi tristounet que le leur.

"Barcelone c'est une autre dimension, mais si j'ai bien lu leurs résultats dans le Championnat d'Espagne (trois défaites en cinq matches), ils ne sont pas mieux que nous", constate l'ailier-fort béarnais Mike Bauer.

Si les Catalans ne font peur à personne dans la puissante Liga ACB en ce moment, ils ont cependant toujours largement de quoi effrayer tout le monde en France. Son histoire, son palmarès (neuf participations au Final Four depuis 1988) et son effectif en font un grand d'Europe, candidat au minimum pour les quarts de finale.

Alors Pau a beau disputer sa 30e saison européenne de rang ("record français tous sports confondus et il ne doit pas y avoir beaucoup d'autres exemples en Europe", selon le directeur exécutif du club Pierre Seillant), cela reste léger comparé à un monument comme Barcelone que les Béarnais n'ont plus battu depuis dix ans et sept matches.

Soucis dans la raquette


Au moins, aborderont-ils la rencontrera avec une confiance retrouvée, après leur succès dimanche à Villeurbanne (80-77), leur troisième seulement en sept matches de ProA.

"Ce qui s'est passé à Villeurbanne n'est qu'une étape, mais peut être un acte de naissance de cette équipe, espère Mike Bauer, homme du match (27 points). Ce match nous a tracé la voie pour l'Euroligue."

Mercredi, l'Elan, qui devrait récupérer son ailier dominicain Ricardo Greer, comptera beaucoup sur son nouveau meneur américain Aaron Miles, qui a fait des débuts remarqués dimanche à l'Asvel.

"C'est le joueur qu'il nous fallait, assure son compatriote CC Harrison. Il créé le jeu, c'est vraiment un bon joueur qui avance constamment sur la défense adverse et fait une grosse différence grâce à son premier pas."

A confirmer face à la ligne arrière du Barça, une des plus belles du continent, avec Lakovic, Ukic, Basile et Navarro. Mais les principaux soucis de Pau-Orthez se situent dans la raquette, où les Béarnais risquent de manquer de muscle face aux Kakiouzis, Vazquez, Kasun et Marconato, tous charpentés comme des livreurs de pianos.

En l'absence d'un pivot lourd, l'entraîneur Gordon Herbert espère au moins que l'ailier-fort américain Michael Wright, à l'essai depuis lundi, sera qualifié à temps.


(Source : http://www.lnb.fr)












" Pau pour exister "


Pau en reconquête
L'Elan Béarnais se montre plus prudent, échaudé par plusieurs saisons de disette et une décevante 14e place en Pro A malgré la victoire à Villeurbanne (80-77). Pierre Seillant prévient d'emblée : «On est encore tombés dans un groupe plus que difficile. Il faut donner une meilleure image du club. Cela passe notamment par davantage de victoires à domicile. L'an dernier on a gagné deux matches au Palais des sports, cette année l'objectif est de quatre victoires

Contre le CSKA Moscou, tenant du titre ou Barcelone, de visite mercredi, il faut bien reconnaître que Pau aura fort à faire pour s'en sortir. Du coup, l'Euroligue ne paraît plus un objectif primordial, mais un moyen de rôder l'effectif, et «de faire plaisir à notre public» comme l'avoue Thierry Rupert.


(Source : http://www.lequipe.fr)











" Entre grands malades "



L’Elan Béarnais débute sa saison d’Euroligue mercredi avec la réception de Barcelone. Favoris sur le papier, les Catalans vivent pourtant un début de saison… à la Béarnaise.


Image
Michael Bauer et Pau débutent l'Euroligue contre Barcelone.



Barcelone pas au mieux
C’est peu de dire que le début de saison de Pau et Barcelone est identique. Une très grosse équipe sur le papier, un budget colossale, un nom, et… de mauvais résultats. Le constat est donc limpide : Pau et Barcelone ont des trajectoires similaires. Au point de se rassurer juste le week-end dernier, avant l’entame de la compétition continentale, avec chacun un succès. Pau est allé mater Villeurbanne (77-80) à l’Astroballe alors que les partenaires de Lakovic l’ont emporté à Murcie (77-78.). Bref, les deux formations partent, d’un point de vue psychologique, sur les mêmes bases. Pourtant, l’Elan, une fois de plus, sera encore dans la peau du «petit». Car Barcelone, c’est Lakovic donc, mais aussi Ukic dans la rotation, la star Navaro, l’Italien de service Basile ou encore le vice-champion du monde Kakiousis ! Bref, que du beau monde. Sauf que ces derniers ne jouent, pour le moment, pas tous ensemble et en même temps. Résultat, deux succès et trois défaites en Liga ACB et déjà des grincements de dents sur le coaching de Dusko Ivanovic. Le Barça, qui reste sur une année blanche au niveau palmarès (demi-finales ACB, quatrième du Final Four d’Euroligue…), ne peut pas se permettre de rester à ce rythme. Une réaction est donc attendue, si possible pour tous les socios, dès l’entrée en lice sur le Vieux Continent. " Ce match pourrait être plus difficile que les gens ne l’attendent. Pau a beaucoup progressé ces dernières semaines. Ils aiment jouer une défense de zone et nous ne sommes pas trop habitués à cela », annonce timidement Ivanovic.

L’Elan veut y croire
A Pau, la donne est un peu différente. Comme l’an passé, le club cher à Pierre Seillant tentera de se glisser dans le Top 16, ce qui serait déjà largement satisfaisant. Dans une poule avec le Barça donc, le CSKA, le Benetton Trévise, ou encore l’Ulker, cela paraît évidemment compliqué. Tout devrait se jouer à l’étage en dessous lors des confrontations contre Naples ou Salonique. La venue des Catalans au Palais des Sports est surtout l’occasion de se mettre dans le rythme de la compétition phare européenne. Si Pau a engrangé une victoire il y a trois jours, tout n’est pas réglé pour autant. «Ce n'est qu'une étape. On a joué un basket tellement horrible durant 2, 3 semaines qu'il ne faut pas s'enflammer mais au moins ce soir la voie est tracée», confiait ainsi, prudent, le coach Gordon Herbert, au retour de Villeurbanne. Pau, qui n’a pas battu le Barça depuis sept matches et dix ans, devrait pouvoir compter sur le retour de Ricardo Greer. Une bonne chose côté basket mais aussi pour l’expérience, puisque le Dominicain a joué la même compétition l’an passé avec la SIG. Aaron Miles est également attendu au tournant. Le nouveau meneur américain a plutôt impressionné pour ses premiers pas contre l’ASVEL (15 points, 2 rebonds, 5 passes en 26 minutes). A lui désormais de confirmer contre le géant catalan. Mais Pau devrait surtout souffrir dans la raquette où le manque de pivot de taille pourrait coûter cher. Marconato ou Kasun pourraient réaliser un festival sous les paniers. Mais à l’image de Clint Harrison, l’Elan veut y croire : «Après un début de saison difficile, nous avons réalisé un bon match le week-end dernier. Cela nous a redonné confiance. Je pense que nous pouvons jouer un rôle intéressant en Euroligue, même si nous avons un statut d’outsider. J’attends une grosse pression de nos fans pour nous aider à créer la surprise contre l’une des plus grosses formations européennes». Réponse mercredi.


(Source : http://www.sport24.com)












" Game Preview "

http://www.euroleague.net/main/results/ ... amecode=11


(Source : http://www.euroleague.net)













" Pierre Seillant : " Ne pas être ridicule " "


PIERRE SEILLANT s'explique sur le recul de son club, l'Elan Béarnais, qui perd du terrain depuis deux ans.


Pau-Orthez a obtenu dimanche à Villeurbanne un succès (80-77) qui lancera peut-être une saison marquée jusqu'ici par le mauvais départ d'un club ayant perdu de sa superbe ces deux dernières années, tant en Championnat qu'en Euroligue, ou il symbolise l'impuissance des clubs français. A l'heure de recevoir Barcelone, son patron emblématique, aujourd'hui directeur exécutif, Pierre Seillant livre un état des lieux sur les difficultés de son club et sur son horizon européen.



L'EQUIPE : " Vous avez changé de meneur et recruté un pivot à quelques jours du début de l'Euroligue. Pourquoi ?
Pierre Seilant : On a commencé la saison sans pivot étranger et avec beaucoup d'ailiers-forts. On s'est aperçu qu'il manquait un point d'ancrage consistant. Je dirai qu'on s'est un peu piégé tout seul. On a un mois et demi de retard. Gilchrist (le meneur en début de saison) n'était pas un mauvais joueur mais il n'avait pas la personnalité pour meneur cette équipe. Il s'est fait manger par Harrison, Johnsen et Greer. C'est une erreur de recrutement. Son successeur Aaron Miles est un véritable chef, lui.

L'EQUIPE : Mais ceci ne révèle-t-il pas un problème de recrutement qui devient récurrent ?
Pierre Seillant : En 2003, on a fait le triplé et on a perdu beaucoup de joueurs. Depuis, on s'est trompés, c'est vrai, dans nons recrutements. Il u a eu des blessures aussi.

L'EQUIPE : Votre coach est-il menacé ?
Pierre Seillant : Je n'imagine pas un seul instant que Gordon Herbert ne puisse pas réussir avec de bons joueurs, alors qu'il s'est fait connaître avec des joueurs moyens. Coacher une grosse écurie est différent mais il y a du matos quand même ! Ca va payer. Gordon est respecté. Les gens voient que l'équipe n'est pas équilibrée. Mais on va la rééquilibrer. Si avec les joueurs qui sont là maintenant on n'y arrive pas, on pourra se poser des questions. Mais on a le temps. C'est quelqu'un d'honnête, travailleur, pointilleux, il a son idée mais souffre du fait qu'on a perdu du temps. Il dit que c'est de sa faute mais c'est aussi de la mienne.

L'EQUIPE : Quels objectifs visez-vous après ce début chaotique ?
Pierre Seillant : L'Euroligue est notre premier souci. On ne veut pas être ridicules. peut-être les deux premiers matches à domicile (Barcelone et Moscou) vont-ils être douloureux mais on n'a pas peur. Vous verrez...Quand on tournera à plein régime, on sera difficiles à jouer. Notre but est d'être champion ou premier de la saison régulière pour se qualifier de nouveau en Euroligue.

L'EQUIPE : Pourquoi vous êtes-vous séparé de l'entraîneur Didier Gadou, ancien joueur emblématique du club, en fin de saison dernière ?
Pierre Seillant : Il fallait rompre avec un groupe qui nous avait profondément déçu. Il n'a pas pu maîtriser tous les égo. Quand je suis intervenu avant les play-offs, c'était trop tard. Didier, l'entraîneur, était rejeté, mai aimé par le public. L'an dernier, on avait un objectif important, qui était d'obtenir les trois années garanties en Euroligue. Quand un entraîneur n'atteint pas les objectifs, il faut prendre des décisions, aussi douloureuses soient-elles.

[center]" J'ai été pillé "[/center]

L'EQUIPE : L'Elan semble aussi perdre du public. Est-ce inquiétant ?
Pierre Seillant : Les gens n'ont pas apprécié qu'on commence la saison comme on a fini la précédente. On a perdu mille personnes par match depuis le début de saison au guichet, mais les abonnés sont toujours là. C'est notre trentième saison européenne d'affilée; c'est unique dans le sport français. Les gens ont été gavés et dès qu'on est mauvais, on nous le fait payer.

L'EQUIPE : Votre cinq majeur est totalement étranger. Cela participe-t-il au désamour du public ?
Pierre Seillant : Mais il n' y a pas plus d'étrangers que d'habitude ! On a perdu neuf internationaux en quatre ans ( en fait huit, les frères Piétrus, Diaw, Julian, Pétro, Dubos, T.Gadou, Foirest), beaucoup sont partis de chez nous pour aller à l'étranger. Pourquoi croyez-vous que l'Euroligue est difficile pour les clubs français ? Parce qu'on n'a plus les joueurs français qu'on devrait avoir. J'ai été pillé. Comme le dit Tanjevic (sélectionneur de la Turquie), l'Europe est une colonie de la NBA. Ce ne sont pas les 350 000 dollars qu'on nous donne quand on nous pique un joueur qui vont nous satisfaire. On veut demander entre 1 et 2 millions d'euros lorsqu'un jeune s'en va. C'est un vol organisé. Mais on a des jeunes Français cette année et on entame un processus de rajeunissement.

L'EQUIPE : L'Euroligue est-elle trop haute pour les clubs français ?
Pierre Seillant : Le Championnat de France n'est pas inintéressant, il est plus incertain avec des clubs qui nous concurrencent aujourd'hui. Mais en Euroligue, ces clubs-là, ils peuvent faire quoi ? Cette année encore, on va participer à l'Euroligue mais on ne vas pas pouvoir lutter. Le rugby nous a piqué la place à la télé; on n'a pas l'argent qui rentre. Barcelone, c'est quatre fois et Moscou huit ! On n'est plus compétitif car on a perdu notre substance, les meilleurs joueurs français, je n'en démords pas. Le mal est là.

L'EQUIPE : Comment l'endiguer ?
Pierre Seillant : On ne peut pas. Car ils ne reviendront pas. Il faut former, former, former. Et expliquer qu'un contrat pro se signe tout de suite à dix huit ans. Depuis Bosman, le premier contrat pro est de trois ans maximum. Le joueur formé peut partir à l'âge ou justement il peut rendre ce qu'on lui a donné. On nous dit de faire jouer les jeunes mais cela à ses limites.

L'EQUIPE : Le constat d'échec en Euroligue va-t-il constituer un appel d'air vers les jeunes français ?
Pierre Seillant : On va y arriver. Car l'Euroligue est usante et pénalisante. L'an dernier, avant chaque match, j'avais l'impression d'aller à la guillotine. En Euroligue, le plaisir a disparu depuis deux ans. Mais ce n'est pas si simple. Les jeunes, c'est bien, mais si c'est pour prendre cinquante points à chaque match, autant ne plus s'engager...
Avant d'avoir cinq ou six joueurs français capables de constituer le noyau d'une équipe compétitive, il se passera du temps
.

[center]" On aurait dû partir à Paris "[/center]

L'EQUIPE : l'Elan Béarnais a été dominateur, presque hégémonique entre 1995 et 2004. Pourquoi perdi-il du terrain ?
Pierre Seillant : On avait quinze ans d'avance sur tout le monde. Et puis en 2003, on a tout gagné et on a quand même perdu 20% d'abonnés. Incroyable ! Les gens en avaient marre de nous voir gagner. Les clubs aussi, les médias. C'est pour ça que la finale du Championnat se joue sur un match sec maintenant. Les deux dernières saisons blanches nous ont fait du mal.

L'EQUIPE : L'Elan est-il devenu moins bon à tous les niveaux ?
Pierre Seillant : Globalement, sur les trente dernières années, on a été meilleurs que les autres. Tout modestie bue, ce qu'on a fait est gigantesque et peu de monde est prêt à le refaire. Même nous. En peu de temps, on s'est bouffé un peu de crédit. Mais la traversée du désert ne sera pas très longue et ces era un mal pour un bien. On passe par une période nuisible aujourd'hui mais qui peut être intéressante car on est prêts à passer un autre concept.

L'EQUIPE : Lequel ?
Pierre Seillant : L'année prochaine, si on n'est ni en Euroligue ni en Coupe ULEB, on fera une équipe de jeunes. Le pari sera de reconquérir le public avec une équipe sympathique, avec des jeunes. On ne peut pas faire autrement. Et puis j'aimerais terminer ma carrière de dirigeant avec un groupe de jeunes, enthousiastes, refaire le coup de 2003 (avec les frères Piétrus, Diaw ou Drozdov), quitte à ce qu'on souffre. Le public reviendra. Les gens veulent de la fraîcheur, il faut arrêter avec les hauts salaires, les joueurs qui viennent pour faire d el'argent et ne donnent pas ce qu'ils doivent donner.

L'EQUIPE : L'Elan , qui était en avance, presque visionnaire à une époque ne s'est-il pas assoupi ?
Pierre Seillant : Je vais vous faire rire....On aurait dû partir à Paris, faire comme lorsqu' on est partis d'Orthez pour venir à Pau. Et remplir Bercy. Cela m'a traversé l'esprit mais cela n'aurait duré qu'un temps. On ne peut pas rester au sommet. J'aurais pu faire venir deux ou trois stars et couler le club aussi, comme d'autres l'ont fait. Il s'est bâti sur la raison et l'humilité. Je reste enthousiaste mais, autour, les gens se lassent un peu.

L'EQUIPE : Et vous personnellement? Quel est votre avenir au club ?
Pierre Seillant : J'ai soixante-cinq ans, la santé et l'enthousiasme d'un junior. J'ai dit depuis longtemps que j'irai jusqu'en 2008, pour les cent ans du club dont mon père a été un des premiers licenciés. D'ici là, j'ai le temps de trouver de jeunes chefs d'entreprises dans mon actionnariat, de voir s'il y en a un qui veut se lever, se dresser, pour amener des choses nouvelles.

L'EQUIPE : Vous aller quitter l'Elan ?
Pierre Seillant : Oui, déjà je quitte mon poste de salarié le 31 décembre cette année. Je vais redevenir directeur général bénévole de la SEM (société d'économie mixte) et j'assurerai le suivi au quotidien mai plus comme salarié. Je ne serai pas remplacé et cela peut faire du bien demain, allez savoir.... "









" Il faut enchaîner "


Pour Pau comme pour Barcelone, l'ouverture européenne est l'occasion d'enclencher une dynamique de victoire.


SI LA LIGNE des confrontations antérieures ne laisse guère de doutes sur l'identité du favori de cette ouverture d'Euroligue, ou l'Elan n'a plus battu Barcelone depuis l'exercice 1995-1996 (82-70 en huitième de final retour, 1 victoire pour 7 défaites), elle ne dit pas grand-chose, en revanche, de l'état ou se trouve le Barça en appel d'un parcours 2005-2006 assez médiocre.
Dusko Ivanovic, venu exercer sa férule en Catalogne pour ramener les Blau-grana au top européen, les a bien conduits au Final Four , mais sans toucher le Graal, et a subi un humiliant 3-0 en demi-finales de l'ACB. L'ancien mentor de Vitoria et , auparavant, de Limoges, se doit donc de redorer les armoiries cette saison, mais l'affaire a paru d'emblée bien mal engagée avec 3 défaites pour 2 succès en Liga, le second arraché in extremis ce week-end à Murcie (77-78.) par un tir primé du meneur slovène Jaka Lakovic.
Associé à l'arrière star Juan Carlos Navarro et à l'Italien Gianluca Basile, qui émergeait là d'une longue période de doute, Lakovic a partagé un 10 sur 15 à trois points infiniment précieux, bien que soulignant en creux les errements d'un secteur intérieur loin de son meilleur rendement supposé. Dans la raquette en effet, ce n'est pas la joie : le moins deux à l'évaluation du jeune Fran Vasquez (23 ans) a fait tache à Murcie, le chevronné Kakiousis a été écarté du débat par Ivanovic pour d'assez obscures " raisons tactiques " et le Croate Kasun peine à s'imposer.
Ce trio concentre à l'évidence les inquiétudes d'Ivanovic sur le redressement de sa formation, qui conserve toutefois assez d'arguments pour s'imposer en Béarn et réamorcer une véritable dynamique victorieuse.
Ce projet ressemble assez à l'envie d'un Elan Béarnais qui a pu, de son côté, qualifié hier soir son nouvel intérieur US Michael Wright et retrouver avec l'arrivée d'Aron Miles un axe meneur-pivot digne du haut niveau européen.
Quant au Barça, il se ralliera bien sûr à la flamme de la " Bomba " Navarro (2e scoreur des siens en Championnat avec 12,5 unités), ultime rescapé avec De La Fuente de l'équipe vainqueur de l'Euroligue 2003.


(Source : L'EQUIPE)













" Herbert rallume le rêve "

PAU-ORTHEZ - FC BARCELONE. Les Palois, inexistants ces deux dernières saisons, tentent à nouveau leur chance dans la compétition d'élite européenne. Mieux armés et visiblement plus déterminés.


Image
Retour. Gordon Herbert, qui avait mené Francfort aux portes du Top 16 en 2001-2002, retrouvera ce soir l'élite européenne à la tête de l'Elan Béarnais.




EUROLIGUE (1re JOURNEE)

Trop riches, trop grands, trop forts... Depuis le printemps 2004, qui avait vu l'Elan grimper dans le train du Top 16 de l'Euroligue, la résignation s'était presque installée en Béarn. Les rivaux européens étaient subitement devenus inaccessibles et la course au Top 16 impossible. Inexistants en 2004-2005 (3 victoires, 11 défaites), impuissants en 2005-2006 (4 victoires, 10 défaites), les Palois en étaient même venus à se poser la question de l'utilité de leur participation.
Fallait-il y aller, donc ? Oui. Mais mieux armés que les deux saisons précédentes, c'était une évidence. Ce travail de renforcement entrepris, l'Elan de Gordon Herbert peut à nouveau regarder au loin, avouer sans rougir ses envies de prolonger l'aventure au-delà de l'hiver.


Risques. Le CSKA Moscou, champion en titre, qui s'est offert un succès de prestige, au début du mois, devant les Philadelphia Sixers, restera sans doute une forteresse imprenable, Barcelone et Trévise présentent une expérience et des moyens largement supérieurs, mais pour le reste Kaunas, dépeuplé à l'intersaison, Naples et l'Aris, deux quasi débutants, Ulker, souvent inconsistant , il ne doit pas s'interdire de rêver.
« Je crois en nous et mon souci est de convaincre les joueurs que nous avons une chance, que nous pouvons jouer n'importe quelle équipe de ce groupe C », martèle Gordon Herbert. Le coach canadien est pourtant parfaitement conscient que son équipe n'est pas tout à fait prête. Aaron Miles n'aura qu'un match dans les jambes et Michael Wright, le plan B de l'Elan au pivot en attendant qu'Hiram Fuller soit coupé du camp de l'Utah en NBA, a posé ses valises dans le Béarn à peine quarante-huit heures avant l'entre-deux contre Barcelone.
« On n'a pas l'argent de Barcelone ou de Moscou, plaide Herbert. Il faut savoir qu'au mois d'août, on n'avait pas les moyens d'avoir Aaron Miles. Il a fallu attendre qu'il soit sûr de ne pas aller en NBA pour qu'il accepte notre offre. On a dû également trouver le pivot qui nous manquait pour être performants en Euroligue et ça a demandé du temps. Nous avons pris un risque et nous l'assumons. »


Barça... va pas. Barcelone, lui, était prêt dès le camp d'entraînement. Prêt et terriblement armé avec les arrivées de la gâchette slovène Jaka Lakovic (ex-Panathinaïkos), du prometteur meneur croate Roko Leni Ukic (ex-Vitoria), du colosse Mario Kasun (ex-Orlando Magic) et du très doué Fran Vazquez (ex-Gerone). Doté d'une force de frappe étourdissante dans le jeu extérieur Lakovic, Navarro et Basile, auteurs de 58 des 78 points de leur équipe, dimanche à Murcie , joliment carrossé dans la raquette, le Barça avance pourtant cahin-caha. Trois défaites en cinq journées de Liga et la rumeur enfle selon laquelle les barons catalans ne goûteraient plus du tout les méthodes militaires d'Ivanovic, déjà mises en échec par une saison blanche l'an dernier.
Des soucis qui peuvent aider les Palois, à condition qu'ils s'aident eux-mêmes, c'est-à-dire qu'ils se montrent aussi combattifs et solidaires qu'à l'Astroballe dimanche. Le trio Miles-Harrison-Greer ayant les moyens de contenir les stars d'en face, c'est sans doute dans la peinture que tout va se jouer. « Wrigth risque d'être un peu court », prévient Gordon Herbert, qui espère voir Ian Mahinmi s'émanciper et se révéler : « Ian va trouver en Euroligue des condiditons de jeu plus favorables qu'en Pro A, où il joue souvent des pivots plus petits et plus vifs que lui. En Euroligue, il aura en face de lui des gars à sa taille. » Pour lui comme pour d'autres, l'heure de vérité a sonné.


(Source : http://www.sudouest.com)



















" Le droit au rêve....? "

Le jour se lève sur l’Euroligue. Cette épreuve magique de par son prestige et si effrayante compte tenu de son parterre. A l’aube de sa douzième participation à l’épreuve phare, de sa trentième qualification européenne consécutive l’Elan peut-il rêver ?
Peut-il rêver de ce qu’avec les vainqueurs de l’Asvel, sacrée performance, renforcés par le retour de Ricardo Greer, que le parfum de l’Euroligue renvoie à des souvenirs soyeux, il soit encore plus apte à relever le gand.
Rêver de ce que succès sur le plancher du dernier invaincu national ait libérer le jeu de l’Elan, libérer les esprits que les joueurs avouaient très touchés par ce début de saison raté… Et que désormais ils affichent plus de certitudes que de doutes.
Rêver de ce que Michael Wright, avec lequel le club a entamé dès mardi matin aux aurores, un véritable marathon médico – administratif pour tenter de le qualifier (verdict dans la soirée) soit présent sur le terrain et lui apporte outre son expérience sa puissance, car l’intérieur arrivé de Corée est une « belle caisse ».
Rêver de ce qu’Aaron Miles confirme les dispositions affichées dimanche après midi, lui qui s’est évertué à prendre ses repaires dans une salle dont il dit ne pas redouter la pression entourant sa première sortie.
Rêver de ce que Mike Bauer continue d’enfiler sa tunique de chef de gang qui lui va si bei net dont on ne peut douter des effets bébéfiques qu’elle possède sur le reste du groupe.
Rêver de ce que le Palais revête sa tenue d’apparat, et les signes avant coureur d’une réservation qui s’est accélérée dès lundi matin, le laissaient penser…
Alors, dans ces conditions et si seulement elles sont toutes réunies Barcelone pourrait ne pas apparaître comme un adversaire au dessus des forces béarnaises…
Mais c’est là bien entendu la manière la plus favorable de voir les choses. A laquelle on pourrait ajouter que le Barça de Dusko Ivanovic n’est pas non plus au mieux de sa forme lui qui ne pointe qu’en 8ème position de la Liga à 3 longueurs déjà du trio des invaincus.
Le revers de la médaille c’est de se dire que l’Euroligue est plutôt source de soucis que de bonheur et que le temps qui passe n’est pas fait pour ramener au dessus du ciel des anti-cyclones. Et que le Barça, par exemple, reste face, à l’Elan sur huit succès dont 4 en Béarn et que la dernière fois où Fauthoux et les siens en avaient eu raison c’est il y a bientôt dix ans.
Or aujourd’hui, sur le papier au moins, ce Barça n’a jamais paru aussi armé pour maintenir le standing d’une équipe championne d’Europe il y a trois ans chez elle et membre du dernier quatuor la saison dernière à Prague…
En allant chercher Lakovic au Pana, les catalans se sont offerts une ligne arrière qui n’a que peu d’égale en Europe, le magique Slovène associés à Basile et Navarro, c’est un diamant sur lequel repose, aujourd’hui, beaucoup le scoring. Mais si le secteur intérieur n’a pas encore satisfait sur les « Ramblas », nul doute que la potentiel du quatuor Kasun, Marconato, Vasquez, Kakakiouzis ne restera pas lettre morte très longtemps.
Bref, il y a des talents à revendre (mais ça doit être cher…)… Comme il y en aura contre Moscou…
Mais puisque depuis dimanche 17h 30, l’Elan s’est offert le droit de rêver on va en profiter au maximum et au moins jusqu’à 20h 30 ce mercredi soir… Après ce sera aux Béarnais de montrer ou pas qu’ils sont les dignes héritiers d’un club qui il y a 30 ans s’engageait de la sorte sur le chemin des combats inégaux. Et qui en gagna de nombreux.



(Source : http://www.elan-bearnais.fr)












" Juan Carlos Navarro : " Pau lutte chaque année " "


Champion du monde, Juan-Carlos Navarro vient d'accéder à une autre dimension. Mais il n'en a pas moins de respect pour l'Elan.


Il est devenu avec le tennisman Rafael Nadal, le pilote Fernando Alonso, quelques footballeurs et Pau Gasol, joueur NBA à Memphis, l'une des grandes stars du sport espagnom et catalan avant tout. Sacré Champion du Monde pour la première fois, cet été au Japon, Juan-Carlos Navarro a une gueule , du talent plein les mains et au moins autant de culot. Leader du FC Barcelone, monstre européen que l'Elan n'a plus dompté depuis dix ans, la " Bomba " se produit ce soir au Palais des Sports. A lire avant d'aller voir.


La République des Pyrénées : " Au moment ou s'élance l'Euroligue, quelles sont pour cette saison les ambitions de votre club qui a encore effectué un gros recrutement ?
Juan Carlos Navarro : Vous savez, à Barcelone c'est très simple : on a chaque année l'obligation de gagner, et si possible toutes les compétitions auxquelles nous participons ! Bien sûr, ce n'est pas toujours possible mais je crois que, cette fois, l'équipe a été très bien refaite. Il me semble que le Barça est capable de réussir mieux que l'an passée.

La République des Pyrénées : Le basket espagnol est florissant, votre ligue la pus reconnue d'Europe et la sélection est championne du monde alors que, en France, ce sport ne parvient pas vraiment à décoller. Un avis là-dessus ?
Juan Carlos Navarro : La situation est effectivement bozarre car vous avez de nombreux très bons joueurs. Mias il est vrai que la plupart d'entre eux ne jouent pas en France. Ceci dit, je crois que la Ligue française n'est plus aussi forte qu'il y a seulement quelques années.

La République des Pyrénées : Vous rencontrez ce soir Pau-Orthez, un des doyens de l'Euroligue avec 12 saisons consécutives. Que vous inspire ce club ?
Juan Carlos Navarro : Je connais la très belle histoire de cette équipe et je sais que, année après année, elle lutte pour rester là, au plus haut niveau. Personnellement, cela me plaît d'affronter des clubs qui ont un passé aussi riche.

La République des Pyrénées : Quels sont vos objectifs pour cette rencontre ?
Juan Carlos Navarro : Il n'y a besoin que d'un seul mot pour répondre : gagner ! Si nous démarrons bien cette compétition difficile qu'est l'Euroligue, notre situation ne pourra que s'améliorer (1). J'espère donc sortir vainqueur de Pau, cela doit être notre seul objectif.

La République des Pyrénées : Est-il exact que les méthodes musclées de votre nouvel entraîneur, Dusko Ivanovic, ne font pas l'unanimité auprès des joueurs ?
Juan Carlos Navarro : Je ne veux pas parler de méthodes brutales ou musclées. Vous savez, la presse espagnole raconte beaucoup de choses...Disons que Ivanovic est un technicien connu pour sa dureté.

La République des Pyrénées : Vous terminez, avec Garbajosa, meilleur marqueur de la finale du Mondial après un tournoi très réussi. Avez-vous aujourd'hui le sentiment d'être parvenu à un palier supérieur ?
Juan Carlos Navarro : Je crois être devenu un joueur plus mûr, qui s'améliore chaque jour. Je sais qu'il me manque encore beaucoup de choses pour accéder au statut de grand joueur mais je travaille dur pour y arriver.

La République des Pyrénées : Pourquoi, après ce titre mondial obtenu sous les couleurs de l'Espagne, n'avez-vous pas eu les honneurs des autorités catalanes au Nou Camp comme le veut la tradition ?
Juan Carlos Navarro : Le FC Barcelone nous a rendu hommage au Palau Blaugrana (la salle de basket) avant le match contre Valence. Le club a décidé que c'était la meilleure façon de célébrer l'évènement, et cela me paraît bien.

La République des Pyrénées : Avez-vous savourer ce sacre mondial historique pour l'Espagne ?
Juan Carlos Navarro : Pas vraiment car, très vite, j'ai repris l'entraînement avec le FC Barcelone. Mais les quelques jours passés à fêter la médaille d'or ont été magnifiques ! Je crois que cela restera un grand moment pour tous et il nous faudra un peu de temps pour réaliser ce qu'on a fait, là-bas, au Japon.

(1). Barcelone a débuté son championnat national par deux défaites, dont une à domicile.











" Le Barça : tout simplement monstrueux "


Voilà une décennie que l'Elan n'a plus dominé Barcelone. Sans jouer les oiseaux de mauvais augure, on voit mal comment la série en cours (6 défaites) prendrait fin ce soir. Parvenu au Final Four du printemps dernier, le grand club catalan a goûté au titre suprême en 2003, et ne veut pas s'en tenir là.
D'ou un recrutement haut de gamme pour épauler Navarro et consors. Première équipe espagnole à battre une franchise NBA (Philadelphie), le Barça s'est notamment entiché de Kakiousis, meilleur marqueur grec en finale du Mondial.
Avec le grand Marconnato (2,14m), le centre Croate Kasun (2,16m), une vraie force de la nature, et les 209 centimètres déployés par Vasquez, l'air s'annonce irrespirable sous les cercles. Derrière, on ne vous fera pas l'offense de présenter Lakovic, le diablotin slovène bête noire de l'Elan (ex-Panathinaikos), aux côtés du rusé Basile, l'un des meilleurs shooteurs italiens de l'histoire.
Le reste de l'effectif ( De La Fuente, Grimau...) n'est pas dénué d'expérience, loin s'en faut. Seules les méthodes musclées du terrible Ivanovic laissent un goût de souffrance dans ce vestiaire peuplé de stars. A part ça, on ne voit aucun défaut à la cuirasse.

- Le palmarès : Vainqueur d el'Euroligue en 2003, des Coupes des Coupes 1985 et 1986. 14 fois champions d'Espagne.

- Les Précédents : 10 confrontations : 2 victoires pour 8 défaites.
Dernière victoire paloise : 82-70 en 1996.











" Miles pour tenir la distance "


C'est ce soir que le nouveau meneur se dévoile au piblic palois. Apparement sans aucune apréhension.


Il n'a pas beaucoup parlé depuis son arrivée , en début de semaine derniere, mais Aaron Miles a au moins le mérite d'être constant. le successeur du fébrile John Gilchrist a répété à qui voulait l'entendre son goût prononcé pour les responsabilités.
Ce jeune homme , né dans l'Oregon il y a seulement 23 printemps, est, si on a bien compris, de la race des chefs.
" Quel que soit le sport pratiqué, le base-ball ou du foot américain à l'unversité, et maintenant le basket, j'ai besoin de prendre des responsabilités. Mais je sais aussi que, à Pau, des gars comme Greer ou Harrison sont déjà des leaders ", assure Miles qui vit sans pression particulière sa première expérience hors Etats-Unis.
Le nouveau venu peut, il est vrai, se targuer d'un début de carrière réussi : deux Final Four universitaires, un titre de meilleur passeur de l'histoire du Kansas City, fac très réputée, la finale du Championnat NBDL et quelques apparitions en NBA (1) aux côtés de Mickael Piétrus.
Le CV est élogieux, il mentionne aussi cette récente entorse de la cheville sans laquelle Aaron Miles n'aurait jamais découvert le beth ceu de Pau. " Sans cette blessure, je serais aujourd'hui un joueur des Blazers (Portland, sa ville natale). Mais je reviendrai en NBA, dans un an, et plus fort encore ", martèle le néo-palois qui refuse de se laisser enfermer dans un portrait-robot.

[center]" Rendre les autres meilleurs "[/center]

" Scoreur ou passeur, peu m'importe et le basket se joue à peu près partout dans le monde de la même façon. Je sais faire les deux, mais je veux surtout apporter à mon équipe ce dont elle a le plus besoin ", dit-il sans sourciller et stats à l'appui (9,2 points et plus de 7 passes en moyenne sur sa carrière universitaire). " Je sais que, à Pau, on m'attend, que les fans espèrent beaucoup de choses. Mais cela ne me fait pas peur, d'autant que j'ai pu constater que nous avons de nombreux très bons joueurs dans ce groupe. Simplement, il faut être patient. La saison commence à peine, tout va s'aranger.... " .
Déjà repéré par l'Elan il y a plusieurs mois, " pour sa capacité à savoir rendre els autres meilleurs ", selon Gordon Herbert, Aaron iles n'a pas déçu lors de sa première sortie dimanche à Villeurbanne.
L'histoire statistique retiendra ses 15 points, mais avec encore un peu de déchet aux tirs (6 sur 15) et aussi 5 passes décisives. Soit la moitié du capital réuni par John Gilchrist au bout de cinq matches.
L'intéressé ne s'enflamme pas pour autant : " Je suis bien sûr heureux d'avoir gagné cette partie car j'ai bien senti que le moment était important pour le club. Je sentais aussi que l'équipe comptait beaucoup sur moi et il n'était pas question de décevoir. Mais je regrette d'avoir raté autant de tirs, beaucoup trop à mon goût. Cela devrait vite s'arranger ". Si'l le dit....


(1). 19 matches la saison dernière avec Golden State.


(Source : La République des Pyrénées).







Au Palais des Sports de Pau Image, ce soir :








[updown][center]Image à 20h30 ELAN BEARNAIS PAU-ORTHEZ vs FC BARCELONE [/center] [/updown]








Image ELAN BEARNAIS PAU-ORTHEZ : 4. F.FAUTHOUX (FR, 1,80m) , 5. CC HARRISON (US, 1,94m), 6. X.D'ALMEIDA (FR, 1,83m), 7. R.GREER (DOM 1,96m), 8. B.JOHNSEN (US, 2,06m), 9. C.FERCHAUD (FR, 1,96m), 11. A.MILES (US, 1,86m), 12. T.RUPERT (FR, 2m), 14. I.MAHINMI (FR, 2,06m), 15. M.BAUER (US, 2,03m), 16. L.VATY (FR, 2,05m), 18. M.WRIGHT (US, 2,03m).


Entraîneur : Mr G.HERBERT(CAN)








Image FC BARCELONE : 5. G.BASILE (ITA, 1,92m), 8. J.TRIAS (ESP, 2,06m), 9. D.MARCONATO (ITA, 2,14m), 10. J.LAKOVIC (SLO, 1,86m), 11. JC.NAVARRO (ESP, 1,91m), 14. R.DE LA FUENTE (ESP, 2m), 17. F.VASQUEZ (ESP, 2,09m), 20. M.KAKIOUZIS (GRE, 2,07m), 21. R-L. UKIC (CRO, 1,96m), 41. M.KASUN (CRO, 2,13m).


Entraîneur : Mr. D.IVANOVIC (SEM)
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Karamasof
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Message par Karamasof »

philip_pau a écrit :L'EQUIPE : Lequel ?
Pierre Seillant : L'année prochaine, si on n'est ni en Euroligue ni en Coupe ULEB, on fera une équipe de jeunes. Le pari sera de reconquérir le public avec une équipe sympathique, avec des jeunes. On ne peut pas faire autrement. Et puis j'aimerais terminer ma carrière de dirigeant avec un groupe de jeunes, enthousiastes, refaire le coup de 2003 (avec les frères Piétrus, Diaw ou Drozdov), quitte à ce qu'on souffre. Le public reviendra. Les gens veulent de la fraîcheur, il faut arrêter avec les hauts salaires, les joueurs qui viennent pour faire d el'argent et ne donnent pas ce qu'ils doivent donner.
C'est une bonne idée de vouloir faire en sorte de faire une équipe de jeunes, mais encore faut-il que ces jeunes soient de qualité. Ce n'est pas tous les jours que l'on trouve des Pietrus ou Diaw et même Drozdov. Quant on voit les jeunes que l'on a eu, avec Cissé, Petro... :oops: . Comme dit Seillant, on risque de souffrir.
oxymore
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Message par oxymore »

Autant rester à Orthez pour encourager l'USO.....
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Nobody
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Message par Nobody »

oxymore a écrit :Autant rester à Orthez pour encourager l'USO.....
ouais mais les filles alors, parce que les mecs c'est pas brillant...

:?
C'est la porte ouverte à toutes les fenêtres !
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Karamasof
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Message par Karamasof »

Nobody a écrit :
oxymore a écrit :Autant rester à Orthez pour encourager l'USO.....
ouais mais les filles alors, parce que les mecs c'est pas brillant...

:?
Avec l'équipe 2 qui est allée perdre contre l'équipe 2 de Lons le week-end dernier... :o
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bobbylaguepe
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Message par bobbylaguepe »

Nobody a écrit :
oxymore a écrit :Autant rester à Orthez pour encourager l'USO.....
ouais mais les filles alors, parce que les mecs c'est pas brillant...

:?
Ca c'est sur et quel esprit détestable...
Du bon son!! http://www.myspace.com/jmfjemenfoutiste
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Karamasof
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Message par Karamasof »

Wright, de Corée en Béarn, via... Brooks Sales

Michael Wright va donc découvrir ce mercredi soir le palais des sports de Pau. Pas l’Euroligue, il en a tâté avec Wroclaw lors de son premier passage en Europe.
Il sait donc le niveau d’exigence de cette compétition et il sait donc que le décalage horaire ajouté au marathon qu’il livra mardi pour être qualifié ne feront pas de lui un garçon très opérationnel. D’autant qu’il n’a participé à aucun entraînement avec ses nouveaux équipiers, tout juste une répétition à vide des systèmes offensifs et au shooting matinal du jour de match…
Il faudra donc patienter pour savoir si ce garçon mis à l’essai par l’Elan jusqu’au 5 novembre est bien le pivot susceptible d’apporter de la stabilité au jeu intérieur des béarnais. Tout semble l’indiquer, puisque les clubs où il est passé sont unanimes à son sujet : excellent joueur, excellent garçon.
Il n’y a guère que l’expérience en Corée du sud, à une soixantaine de kilomètres de Seoul, qu’il n’a que peu goûté. « C’était spécial » dit-il sans s’appesantir sur les deux mois passés sous les couleurs du KCC Eggis.
Mais le contrat était trop alléchant pour qu’il le refuse au sortir de la summer league d’été à laquelle il avait été invité par les Suns de Phoenix. Bien plus que les propositions venues de l’Europe parmi lesquelles il cite « Le Mans, l’Asvel , Strasbourg mais aussi Cantu, Bologne, le Dynamo de Moscou, Estudiantes Madrid… »
C’est donc suite à une entorse à la cheville survenue il y a un mois qu’il a négocié sa liberté.
« Ils avaient besoin d’un joueur en urgence, on a trouvé un deal, ils m’ont libéré et tout c’est très bien passé jusqu’à mon départ. Ils souhaitent que je revienne la saison prochaine mais il faudrait alors qu’il mette beaucoup d’argent sur la table… » sourit-il.
Comment dès lors arrive-t-il à l’Elan ? « C’est un agent français qui a prévenu mon agent américain que Pau-Orthez cherchait un pivot. Je savais seulement que le club avait une longue histoire européenne et que Gordon Herbert en était le coach. De lui j’avais entendu beaucoup de bien en Allemagne, il avait une grosse côte»
Suffisant pour le décider ? Non bien sûr alors Wright, qui réussit le tour de force de mener de front une carrière de basketteur tout en élevant sa petite Deisha (14 mois) dont il a eu la garde, téléphone à son dernier coach, celui de Besiktas à Istanbul, « j’avais de très bonnes relations avec lui »….
Besiktas, c’est là que Brooks Sales a signé cette saison… « Brooks m’a parlé longuement et ne m’a dit que du bien du club, son histoire, son palais, son organisation et sa sérénité. Il a visiblement gardé un très bon souvenir malgré sa blessure.»
Brooks Sales a-t-il été l’élément déterminant de sa décision : « Oui un peu, avec mon agent français… »






le 25 / 10 / 2006

http://www.elan-bearnais.fr/
Monstertruck64
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Message par Monstertruck64 »

Karamasof a écrit :Wright, de Corée en Béarn, via... Brooks Sales

Michael Wright va donc découvrir ce mercredi soir le palais des sports de Pau. Pas l’Euroligue, il en a tâté avec Wroclaw lors de son premier passage en Europe.
Il sait donc le niveau d’exigence de cette compétition et il sait donc que le décalage horaire ajouté au marathon qu’il livra mardi pour être qualifié ne feront pas de lui un garçon très opérationnel. D’autant qu’il n’a participé à aucun entraînement avec ses nouveaux équipiers, tout juste une répétition à vide des systèmes offensifs et au shooting matinal du jour de match…
Il faudra donc patienter pour savoir si ce garçon mis à l’essai par l’Elan jusqu’au 5 novembre est bien le pivot susceptible d’apporter de la stabilité au jeu intérieur des béarnais. Tout semble l’indiquer, puisque les clubs où il est passé sont unanimes à son sujet : excellent joueur, excellent garçon.
Il n’y a guère que l’expérience en Corée du sud, à une soixantaine de kilomètres de Seoul, qu’il n’a que peu goûté. « C’était spécial » dit-il sans s’appesantir sur les deux mois passés sous les couleurs du KCC Eggis.
Mais le contrat était trop alléchant pour qu’il le refuse au sortir de la summer league d’été à laquelle il avait été invité par les Suns de Phoenix. Bien plus que les propositions venues de l’Europe parmi lesquelles il cite « Le Mans, l’Asvel , Strasbourg mais aussi Cantu, Bologne, le Dynamo de Moscou, Estudiantes Madrid… »
C’est donc suite à une entorse à la cheville survenue il y a un mois qu’il a négocié sa liberté.
« Ils avaient besoin d’un joueur en urgence, on a trouvé un deal, ils m’ont libéré et tout c’est très bien passé jusqu’à mon départ. Ils souhaitent que je revienne la saison prochaine mais il faudrait alors qu’il mette beaucoup d’argent sur la table… » sourit-il.
Comment dès lors arrive-t-il à l’Elan ? « C’est un agent français qui a prévenu mon agent américain que Pau-Orthez cherchait un pivot. Je savais seulement que le club avait une longue histoire européenne et que Gordon Herbert en était le coach. De lui j’avais entendu beaucoup de bien en Allemagne, il avait une grosse côte»
Suffisant pour le décider ? Non bien sûr alors Wright, qui réussit le tour de force de mener de front une carrière de basketteur tout en élevant sa petite Deisha (14 mois) dont il a eu la garde, téléphone à son dernier coach, celui de Besiktas à Istanbul, « j’avais de très bonnes relations avec lui »….
Besiktas, c’est là que Brooks Sales a signé cette saison… « Brooks m’a parlé longuement et ne m’a dit que du bien du club, son histoire, son palais, son organisation et sa sérénité. Il a visiblement gardé un très bon souvenir malgré sa blessure.»
Brooks Sales a-t-il été l’élément déterminant de sa décision : « Oui un peu, avec mon agent français… »






le 25 / 10 / 2006

http://www.elan-bearnais.fr/
Qu'est ce qu'on dit ?????

MERCI BROOK ! :o
raph
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Message par raph »

Il a pas ajouté 'son infirmerie 'aussi? :P

Bon plus sérieusement, bon match en espérant que vous créerez l'exploit face à un barça qui se cherche et qui essayera de lancer sa saison chez vous. De toute manière, faut que vos joueurs défendent comme des morts de faim, j'ai aucun joueur du barça dans mes équipes pour le fantasy challenge :roll: :wink:
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