La question est désormais de savoir si l’Elan, explosif à Villeurbanne, héroïque à Vichy, est en mesure de rester maître chez lui, dans ce palais des sports où son dernier succès remonte à la venue d’Orléans, c’était fin janvier ? Certes il n’y a pas commis de bévues telles qu’ils soient dans ses petits souliers et souffrent du syndrome des matches à domicile. Le Mans, sur un air d’Euroligue, lui imposa un étau défensif de dix minutes, les dernières, au dessus de ses moyens, tandis que Nancy débarqua en Béarn sur ses gardes et profita de ce que l’excitation du succès béarnais à l’ASVEL se soit traduit par un excès de nervosité à l’entame.
Dans les deux cas, les hommes de Mopsus confirmèrent tout de même leur montée en puissance, la continuité de leur progrès collectif. Et, même si c’est un petit paradoxe, ils en trouvèrent la récompense lors des deux échéances suivantes qui sur le papier n’était pas moins périlleuses…
C’est dire qu’avec un bilan équilibré de deux succès pour deux échecs lors de ce mois de février aussi difficile qu’un hiver en Sibérie, l’Elan n’a pas à rougir loin de là, on en connaît même un paquet qui n’aurait pas misé le moindre penny sur une semblable issue… La courbe est donc ascendante et c’est une bien bonne nouvelle à 9 étapes d’une arrivée prévue serrée.
L’Elan n’est effectivement pas le seul à se réjouir de retrouver quelques couleurs. Ils sont nombreux mêmes les mal lotis à croire également en leur étoile et à un final de feu…
Nancy peut en témoigner lui qui leader vient de céder coup sur coup contre Gravelines et Dijon, c'est-à-dire des adversaires qui, au vu du classement n’avait pas le calibre pour une telle perf.
Aujourd’hui, à la liste de ceux qui s’ébrouent , reprennent goût à la vie et au succès, il convient d’ajouter le nom du visiteur attendu en Béarn,(ce vendredi 20h), le Paris-Levallois…
Et si les béarnais pouvaient penser en avoir terminé de manger leur pain noir, ils savent que le gâteau n’est pas encore au four et qu’il va falloir afficher les mêmes vertus jusqu’au bout. La formule de Max Stanic, affirmant qu’il restait « neuf finales à jouer » illustre d’ailleurs à merveille l’état d’esprit de la bande du coach. Un coach qui soit dit en passant sait tout de même depuis samedi que son équipe est capable d’autre chose que de « vivre ou mourir par le tir à trois points.» Le 61-59 de Vichy lui a d’ailleurs permis d’enfoncer le clou et de travailler au maintien de cette intensité défensive, celle par laquelle un Jeff Trépagnier, en panne d’adresse depuis un moment s’est remis en selle, terminant meilleur rebondeur de l’équipe dans l’Allier (9 prises)…
Paris-Levallois dont on ne donnait plus très cher, il y a quinze jours au terme de 6 échecs cumulés, ce séisme entraînant un nouveau remaniement du staff, Paris donc s’accommode apparemment mieux du coaching de Dupraz, l’assistant revenu aux affaires. L’hommes est invaincu puisqu’au succès obtenu au Mans (il y a un long moment) il vient d’en ajouter deux autres : à Strasbourg, svp, et contre Dijon, ce qui n’est pas neutre aujourd’hui surtout qu’il lui a repris le point-avérage…
Tout ça sur des bases hautement élevées : 184 points en deux matches ! Et aussi par la grâce
d’un homme, même si l’hirondelle n’ a jamais fait le printemps d’un cinq majeur, Kimani Ffriend, un intérieur de 2m11, Jamaïcain d’origine et bonne recrue s’il en est : 64 points en 4 matches, 28 de pointe et des rebonds en quantité suffisante. Bref le jouer qui recadre un collectif, le booste, le change… la maison de l’Elan connaît ça !
Qu’elle défie Paris sur le rythme élevé et offensif qu’elle affectionne aussi, qu’elle le prenne à la gorge comme Vichy en fermant ses accès à double tour, voilà qui élargit son éventail et ce ne sera pas de trop…
Puisque quelque que soit la méthode, il faudra produire 40 minutes d’un basket comparable à celui des quatre dernières échéances… D’intensité et de qualité, ainsi le veut ce championnat aussi compact en haut qu’en bas…
Humm...ce soir direction le palais une nouvelle fois sur la pointe des pieds et avec une certaine appréhension car l'opposant du soir est assurément un sérieux client à la fois sur le jeu lui-même mais évidement dans la logique comptable du classement. Ne versons pas dans le catastrophisme mais nous sommes toujours et peut-être plus que jamais sous la menace d'une défaite qui pourrait engager une période de doute voir de peur et l'on se dit finalement que le meilleur moyen d'échapper à ce scénario est surtout de jouer à fond dans l'état d'esprit que souhaite Stanic.
Jouer, sans retenue et sans regret ! Jouer pour ne pas déjouer...car nous arrivons dans un moment du chpt ou le temps peut vite devenir un des arbitres du destin de cette équipe. La relative fébrilité qui semble parfois s'emparer du collectif Palois colle comme la poisse mais c'est parfois au moment ou elle se montre le plus qu'elle disparait comme par enchantement et les victoires acquises à l'éxtérieur sur les dernières sorties témoignent que ce n'est pas une fatalité.
La situation n'est pas la meilleure mais elle n'est pas non plus la pire. Il faut de l'intensité, un engagement de tous les instants et beaucoup d'application. Seul un dur labeur pourra payer car il n'est plus question de rêver, il est question de jouer chaque match pour le maintien et si ce soir nous l'emportons nous pourrons simplement prendre une plus grande respiration pour le prochain combat mais certainement pas souffler.
Allez l'Elan !
Qu'est-ce qu'un quasar ?
De l'anglais " quasi stellar ", les quasars sont un type particulier de radiosources, c'est-à-dire des astres qui émettent des ondes radioélectriques. Ces radiosources sont dites quasi stellaires parce qu'elles sont associées à des objets visibles sous forme de points lumineux comme les étoiles.
J'avais vu jouer Paris contre Vichy lors du dernier match coaché par Ron Stewart, et j'en étais revenu rassuré pour l'Elan: pas de colectif, pas d'envie, des individualités tentant de gagner tout seul. C'était le premier match de Ffriend, et il avait été hors du coup (pas acclimaté sans doute).
Depuis, il a sorti des stats énormes et il est clair que notre capacité à le contenir ce soir sera cruciale. Je pense que si on arrive à le tenir, le reste de l'équipe n'est pas meilleure que la notre au contraire. C'est donc pour moi la clé du match.
Ensuite, d'accord avec quasar.
Bon match à ceux qui seront au Palais. Je serai par l'esprit avec vous et devant le serveur de la lnb
Ils n'ont personne pour stopper Stanic et Graves comme Nancy avait pu le faire donc je pense que les parisiens vont souffrir même s'il est possible qu'ils dominent la raquette.
Si j'ai toujours et depuis longtemps souhaité Ffriend à l'élan, c'est parce que je pense qu'il correspond parfaitement au profil du pivot moderne : grand, athlétique, contreur, rebondeur.
Sa venue au palais contre notre équipe et sous les couleurs d'un adversaire direct n'est pas pour me rassurer.
Mais d'un autre côté je me dis qu'avec Akindele on a un joueur de profil équivalent (certes moins talentueux et moins expérimenté) qui nous aidera beaucoup à contenir le Jamaicain.
Si on avait encore eu Dials sous les panneaux, nul doute que l'on aurait été en bien plus grosse difficulté. Car dans ce cas, Ffriend, de part sa taille et sa détente bien supérieure, aurait pu shooter dans un fauteuil avec sa main au moins 30 centimètres au dessus de celle de Dials. Akindele est donc selon moi un des rares pivots de pro-a à pouvoir gêner Ffriend (sans le dominer pour autant).
Guitou a écrit :Ils n'ont personne pour stopper Stanic et Graves comme Nancy avait pu le faire donc je pense que les parisiens vont souffrir même s'il est possible qu'ils dominent la raquette.
Graves va quand même devoir se taper Jekel Foster qui est un très bon joueur (à mon avis ces deux là devraient se neutraliser).
alien64 a écrit :Si j'ai toujours et depuis longtemps souhaité Ffriend à l'élan, c'est parce que je pense qu'il correspond parfaitement au profil du pivot moderne : grand, athlétique, contreur, rebondeur.
Sa venue au palais contre notre équipe et sous les couleurs d'un adversaire direct n'est pas pour me rassurer.
Mais d'un autre côté je me dis qu'avec Akindele on a un joueur de profil équivalent (certes moins talentueux et moins expérimenté) qui nous aidera beaucoup à contenir le Jamaicain.
Si on avait encore eu Dials sous les panneaux, nul doute que l'on aurait été en bien plus grosse difficulté. Car dans ce cas, Ffriend, de part sa taille et sa détente bien supérieure, aurait pu shooter dans un fauteuil avec sa main au moins 30 centimètres au dessus de celle de Dials. Akindele est donc selon moi un des rares pivots de pro-a à pouvoir gêner Ffriend (sans le dominer pour autant).
Sachant aussi que Déji sur ses 3 derniers matchs n'a pas été transcendant, loin de là. A voir.
Ce soir je vais au match avec une certaine inquiétude, car les 2 derniers que je suis allé voir se sont soldés par 2 défaites.
Jy vais ou j'y vais pas
Guitou a écrit :Ils n'ont personne pour stopper Stanic et Graves comme Nancy avait pu le faire donc je pense que les parisiens vont souffrir même s'il est possible qu'ils dominent la raquette.
Graves va quand même devoir se taper Jekel Foster qui est un très bon joueur (à mon avis ces deux là devraient se neutraliser).
Bon joueur, oui, mais sacrément individualiste, je trouve
Guitou a écrit :Ils n'ont personne pour stopper Stanic et Graves comme Nancy avait pu le faire donc je pense que les parisiens vont souffrir même s'il est possible qu'ils dominent la raquette.
Graves va quand même devoir se taper Jekel Foster qui est un très bon joueur (à mon avis ces deux là devraient se neutraliser).
Bon joueur, oui, mais sacrément individualiste, je trouve
Et pas un gros défenseur sur l'homme même s'il semble avoir des bras rapides pour intercepter.
alien64 a écrit :Si j'ai toujours et depuis longtemps souhaité Ffriend à l'élan, c'est parce que je pense qu'il correspond parfaitement au profil du pivot moderne : grand, athlétique, contreur, rebondeur.
Sa venue au palais contre notre équipe et sous les couleurs d'un adversaire direct n'est pas pour me rassurer.
Mais d'un autre côté je me dis qu'avec Akindele on a un joueur de profil équivalent (certes moins talentueux et moins expérimenté) qui nous aidera beaucoup à contenir le Jamaicain.
Si on avait encore eu Dials sous les panneaux, nul doute que l'on aurait été en bien plus grosse difficulté. Car dans ce cas, Ffriend, de part sa taille et sa détente bien supérieure, aurait pu shooter dans un fauteuil avec sa main au moins 30 centimètres au dessus de celle de Dials. Akindele est donc selon moi un des rares pivots de pro-a à pouvoir gêner Ffriend (sans le dominer pour autant).
Sachant aussi que Déji sur ses 3 derniers matchs n'a pas été transcendant, loin de là. A voir.
En tout cas, il est frais. Toujours avec ses problèmes de fautes, il est certain de ne pas terminer la saison sur les rotules...
Donc on verra bien pour ce soir, en espérant qu'il puisse jouer un peu plus de 20 minutes (ça serait un exploit), et que sa main blessée ne le gène pas.
Déji expliquait danss le BN de cette semaine qu'il a encore du mal à s'adapter à l'arbitrage européen. Il doit plus défendre avec le corps, moins avec les bras et les mains (ce qui, selon lui, était toléré en NBDL).
A ce propos, très bon BN avec une itw de Fred F. et de Gauthier D.
interessant de suivre egalement la progression de Vaty trés en vue la semaine passée, certes face à un pivot moins talentueux. que va t'il proposer face à Ffriend?
lebron64 a écrit :interessant de suivre egalement la progression de Vaty trés en vue la semaine passée, certes face à un pivot moins talentueux. que va t'il proposer face à Ffriend?
là où il m'a épaté le Ludo c'est aux L-F car il fait 4/4 dans la dernière minute alors que j'attendais que s'affiche sur le live "lancer-franc raté par Ludovic Vaty". Sans ça on passait à la trappe.
lebron64 a écrit :interessant de suivre egalement la progression de Vaty trés en vue la semaine passée, certes face à un pivot moins talentueux. que va t'il proposer face à Ffriend?
là où il m'a épaté le Ludo c'est aux L-F car il fait 4/4 dans la dernière minute alors que j'attendais que s'affiche sur le live "lancer-franc raté par Ludovic Vaty". Sans ça on passait à la trappe.