Voici l'interview du jour que l'on peut trouver sur la République des Pyrénées.LaRépubliqueDesPyrénées a écrit :Avant Elan - Nancy, Antoine Mendy : «Je suis là pour bastonner»
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A 27 ans, Antoine Mendy arrive à maturité. Mine de rien, l'ailier, papa de Lya depuis huit mois, est le Palois qui affiche le plus d'ancienneté au club.
Arrivé en Béarn en 2007, auréolé du titre officieux de révélation de la saison précédente sous les couleurs de Reims, l'ailier aux jambes de feu a démarré la saison pied au parquet.
Déjà élément majeur de la remontée en Pro-A (13 points et 4 rebonds), Mendy a haussé le tempo à l'étage supérieur. Au terme des cinq premières journées, il est le meilleur marqueur de l'Elan (15 points) devant Bryant (13,8) et Bennett (12,8) et le second meilleur marqueur Français du championnat derrière le Roannais Amagou (15,4 points). Pas mal pour celui dont la mission première, relative à ses qualités athlétiques, est de défendre sur le meilleur ailier adverse.
Avant de parler de vous, évoquons l'équipe dont le regain de forme se confirme chaque jour un peu plus...
Oui, et ça fait vraiment du bien car on travaille dur depuis plusieurs semaines et que ça ne payait pas encore. On a retrouvé des joueurs blessés, des gars qui sont maintenant en forme. Quand on est pratiquement au complet, on voit la différence sur le terrain : notre visage devient immédiatement beaucoup plus séduisant.
A Hyères samedi dernier, cette montée en puissance a viré à la démonstration (76-93) ?
Je crois qu'on a tous pris du plaisir. On savait qu'il fallait user physiquement les Toulonnais avant de porter l'estocade. Une fois qu'on les a bien épuisés, c'est devenu beaucoup plus facile pour nous.
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Un match que vous terminez avec 20 points, votre second meilleur total en 65 matches de Pro-A disputés avec l'Elan...
J'ai vécu deux premières années de Pro-A difficiles avec Pau. Depuis son arrivée, Didier (Dobbels) m'a confié un rôle bien précis qui me correspond. Désormais, j'espère rendre ce qu'on attend de moi. J'ai vraiment envie de prouver que je peux exister à ce niveau avec cette équipe de Pau. Je veux le prouver au coach, aux dirigeants et également à moi-même.
Comment qualifiez-vous votre rôle au sein de l'équipe ?
Déjà, chacun connaît précisément son rôle. Le mien est en priorité d'apporter une grosse intensité défensive et de bastonner les gars en face. Ce que j'apporte en attaque ce n'est que du plus. Il y a d'autres joueurs qui sont en priorité là pour marquer. Avec Georgi (Joseph), on est là pour faire d'abord le travail de l'ombre. Marquer, c'est du bonus.
A quel niveau se situe la marge de progression de l'équipe ?
On a tellement pris de retard en début de saison qu'elle est énorme. On remonte la pente petit à petit, sans s'affoler. J'espère que le retour de Marco Maravic ne va pas perturber l'équilibre qui se met en place, que ça ne va pas chambouler ce qui fonctionne bien.
L'idéal maintenant est d'enchaîner un troisième succès de rang vendredi face à Nancy ?
Je ne prends pas la venue de Nancy comme l'occasion de réaliser un « coup ». On le voit, cette saison, la hiérarchie est trouble. Tous les résultats sont possibles. Dans notre position, on considère que tous nos adversaires sont des gros Nancy ou un autre, on y croit, on aborde tous les matches avec la ferme conviction de les gagner.
Mendy dit quelque chose de très intéressant sur le futur retour de Marko dans le groupe.
A vrai dire, c'est ce que je me demandais depuis quelques jours, en voyant l'équipe commencer à monter en puissance. Chacun semble trouver sa place, un équilibre se fait. L'an dernier, Marko a été l'élément permettant cet équilibre, espérons que ça ne soit pas l'inverse cette saison. J'aimerais à penser que non, car Marko connait déjà le groupe et le coach, et inversement, DD sait comment l'utiliser. Donc à partir de là, il ne devrait pas forcément y avoir de problème.... On verra bien.
), Tremmel Darden (8ème éval, 16ème marqueur) semble prendre la relève mais c'est insuffisant pour l'instant. Akin Akingbala (4ème éval, 2ème aux rebonds, 3ème aux contres) va nous mettre la misère dessous et John Linehan force sa nature (avec succès) pour boucher les trous. On va retrouver Kenny Grant aussi, le fils de son père, Stephen Brun qui peut prendre un coup de chaud à tout moment et Victor Samnick.
