[1/2 Retour] EBPO 72 / 77 Le Mans => Bonnes vacances !!!

Espace de discussions dont le sujet principal est le basket-ball et plus particulièrement l'actualité de l'Élan Béarnais.

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Elan Forever
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Message par Elan Forever »

Pas envie de faire une longue tirade ce matin, je ferai la maxi-quote ce soir... Simplement que hier soir les meilleurs ont gagné. Et puis je crois, comme je l'ai dit hier soir, que c'est l'année du Mans. Ils reviennent de trop loin pour ne pas aller accrocher à Antarès la bannière de Champion 2006. Pour ça, pour leur sympathique équipe, et pour que l'on n'ait pas le ranking, ALLEZ LE MANS!
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Reiiel
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Message par Reiiel »

Ca y est, le débat Fauthoux resurgit.
Personnellement, je m'identifie plus facilement à une équipe qui gagne qu'à une équipe de landais (ou béarnais) qui perd. Et la provenance géographique d'un joueur n'a pour moi aucune légitimité quant à sa présence sur le parquet. Un joueur est fort => il joue... sinon, il regarde le match du banc. Et mon discours est tout aussi valable pour un landais que pour un suédois ou un américain. Et je pense que si les 2 joueurs en question (plus l'un que l'autre) n'ont pas joué, c'est qu'il y avait meilleur qu'eux, bien que ça reste à l'appréciation de chacun.
Mais compte tenu du discours du prési, j'avais quand même l'impression (avant le match) que la qualif ne serait qu'un bonus.
Invité

Message par Invité »

Luigi Di Falco a écrit :
YoggSototh a écrit :
Luigi Di Falco a écrit :Félicitations aux Manceaux...Comment pouvez t-on faire mieux avec seulement 1 interieur et demi ?
Faudrait arrêter de jouer les pleureuses et de se chercher de fausses excuses. :poing:
1 intérieur et demi ???
Moi j'en compte 4 et demi :idea: :
- Asselin (2m10, pivot 5)
- Alexander (2m04, intérieur, poste 4)
- Rupert (2m02, intérieur, poste 4)
- Gadou T. (2m04, intérieur poste 4)
+ Varem 1m94 mais 110 Kgs de puissance (intérieur/ ailier, poste 4/3)

Quand, en plus, on a des internationaux (ou ex.) Foirest, (Fauthoux, Rupert, Gadou), des US top niveau Harrison et Cooper (qui est un bon joueur, si si), et Drozdov dans son effectif, on évite de dire que son équipe ne pouvait pas gagner... :x oO

Je ne dit pas que l'Elan n'a pas été verni (perte de Fuller et Sales), mais a joué au con aussi (virer TJ Lux... :shock: )

Sinon, sur le site off, il est indiqué 2 tirs primés de Besök ?
Si celui à 70-70 je le vois bien, je voudrais bien qu'on me dise quand est ce qu'il a été marqué l'autre :lol:
Pareil pour l'évaluation, sur le site de la LNB c'est 91 à 89 pour Le Mans (mais il manque les rebonds et BP collectifs...)

Je sais bien que Pau a 4 intérieurs sur le papier mais je parlais en terme de qualité. T. Gadou (0 min), T. Ruppert (5pts, 3rbs), Asselin (0 pt, 4 fautes, 10 min), Alexander (12 pts), et varem est un ailier qui dépanne dessous, d'où l'intérieur et demi...
Mais, encore une fois, Le Mans mérite sa place en finale et bonne chance pour Bercy (allez nancy quand même...)
T. Gadou (0 min) => Si Didier G ne fait pas confiance à l'expérience de son frère dans un match comme ça... Mais il n'empêche qu'il était disponible (et ne pas le faire joueur est, pour moi, une première erreur de coaching)
T. Ruppert (5pts, 3rbs) => Parce qu'il a bien été pris... et son influence est plutot en défense, difficile de quantifier ce point, sauf que à part Besök, sur lequel il ne défendait pas, les 2 autres intérieurs du MSB (Koffi (5 pts) et Campbell (6 pts) ) n'ont pas vraiment été rayonnants...
Asselin (0 pt, 4 fautes, 10 min) => Sur ce match, complètement bouffé par Besök... Mais, pourtant, il a des qualités ce joueur...
Alexander à fait son match (et même plutot bien je trouve)
Varem un ailier ??? :lol: quand il aura un shoot extérieur valable on pourra en reparler :roll:

Pour moi, le match ne se joue pas à l'intérieur il se joue sur ça :
EPBO : (2) -> 23/54 (3) -> 3/18
MSB : (2) -> 29/56 (3) -> 6/15
A l'aller on a shooté à 37%, cette fois on était plus adroit...
Et sur la défense... qui conditionne l'adresse adverse :wink:
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JC
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Message par JC »

Réflexion d'un supporter qui s'est réveillé avec la gueule de bois... :(

Nous avions bien raison de penser en début de saison, que l'arrivée de 4 américains sur la feuille de match allait rendre le championnat plus imprévisible que les années passées.
Comme les clubs français ont des budgets encadrés et ne disposent pas des sponsors italiens ou des capitaux douteux des russes, c'est sur la capacité de recruter des américains de talents que repose tout le système. Et ça se joue entre le nez de chien de chasse ou la roulette russe.
Les valeurs sont nivelées. Les jeux collectifs peaufinés sont en butte aux talents individuels capables de faire basculer un match. Le futur champion sera celui qui aura eu la chance de disposer de ces 2 critères. La chasse est déjà ouverte.
Bref le petit budget est beaucoup moins pénalisé qu'autrefois.
Mais le joueur qui se révèle, sera immanquablement perdu la saison prochaine, à moins d'une révision importante de son salaire. Donc fini les joueurs "maisons" étrangers comme Drozdov.
Notre cher Elan est donc amené a tenir compte de ces nouveaux problèmes de recrutement. Avec les départs de Thierry Gadou et Fauthoux, le public va devoir s'habituer à découvrir chaque année un effectif renouvelé à 80%. Avec ce que cela comporte de regrets affectifs pour les uns ou les autres.
A moins que l'effort porte encore plus sur les jeunes et le recrutement de gamins de valeurs et l'arrivée d'une nouvelle génération champion. Cette richesse là vaut bien un gros budget!
JC Palois
"Toutes les opinions sont respectables. Bon! C'est vous qui le dites. Moi je dis le contraire. C'est mon opinion. Respectez la donc." J.Prévert
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Luigi Di Falco
Jeune Prospect
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Message par Luigi Di Falco »

par rapport au débat :"faut-il faire jouer des joueurs locaux ?", une partie des supporters (qu'on appelera les "anciens") doit certainement bouder l'équipe du fait qu'il n'y ait "que" 4 ou 5 français et ça explique également (parmi tant d'autres choses) la faible affluence du Palais cette année. Il faut reconnaitre que la "french team" de 96 suscitait beaucoup plus d'engouement du fait de sa couleur locale, c'est un fait... Après, si on constitue une équipe avec 7 ou 8 étrangers et qu'on casse la baraque, alors là, aucun souci, mais cette année c'est pas le cas...
Invité

Message par Invité »

fd64 a écrit :
bobbylaguepe a écrit :
Team player a écrit :Bonne vacances!!! Et à l'année prochaine!!! :sante:
j'aime ce genre de messages qui viennent de personnes qui postent 2 messages sur le forum et nous pondent des phrases aussi bête que provocatrice...
En meme temps, faut les comprendre ...
Ils attendent ca depuis un moment et pour l'ensemble de leur oeuvre depuis 3/4 ans on peut pas dire que c'est immerite.

Et puis franchement c'est pas mechant ce qu'il dit, c'est juste qu'on le supporte pas parce qu'on est completement degoute ... :cry:
Je n'avais pas pour but de provoquer, j'ai juste voulu exprimer ma joie!!y a rien de mal!!pour une fois qu'on va en finale des play-offs en plus!!
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Reiiel
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Message par Reiiel »

L'attachement que je porte à une équipe ou un joueur ne dépend pas de la nationalité de celui-ci. Je pense que certains joueurs étrangers étaient bien plus appréciés que d'autres français. Les exemples sont nombreux : McRae, Aisa, Esteller, Lukovski, Sellers,... Pour moi, ces joueurs avaient plus d'impact (en terme d'image, pas seulement de jeu) qu'un Dubos.
Alors pour moi, c'est largement possible d'attirer les foules avec une équipe d'étrangers.
Mais l'objectif final est de gagner, ce qu'on a pas su faire cette année non plus....
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Elan Forever
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Message par Elan Forever »

Reiiel a écrit :L'attachement que je porte à une équipe ou un joueur ne dépend pas de la nationalité de celui-ci. Je pense que certains joueurs étrangers étaient bien plus appréciés que d'autres français. Les exemples sont nombreux : McRae, Aisa, Esteller, Lukovski, Sellers,... Pour moi, ces joueurs avaient plus d'impact (en terme d'image, pas seulement de jeu) qu'un Dubos.
Alors pour moi, c'est largement possible d'attirer les foules avec une équipe d'étrangers.
Mais l'objectif final est de gagner, ce qu'on a pas su faire cette année non plus....
Y'a aussi un manque d'impact sur le public... Y'a combien de temps qu'on a pas vu un guerrier qui fait se lever la foule en la harranguant... Jouer avec le public, ça compte aussi!
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BOZO
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Message par BOZO »

La question (en tout cas la mienne... :o ) ne tourne pas uniquement autour du fait de faire jouer ou non des joueurs locaux.

Il s'agit plutôt de faire jouer des joueurs qui peuvent apporter qqchose, point.
Comme je le disais plus haut, Fred et Thierry pouvait certainement apporter ce qqchose sur cette fin de saison, au moins par séquences.

Et je trouve dommage qu'on se passe de joueurs d'expérience comme cela dans des moments importants. Et cette fibre régionale dont parle Réiiel, je trouve qu'elle peut apporter ce supplément d'âme, cette émotion qui permet au public de vibrer et aux joueurs de se transcender.

Mais ce n'est, comme d'habitude, que mon avis.

Et une question qui me démange, qd-même. Fred F. et Didier G. étaient très proches avant le passage de Didier comme coach. Qu'en est-il maintenant que l'un ne fait pas jouer l'autre ? Comment un capitaine peut motiver et être motivé alors que son coach ne le fait pas jouer ?
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Quasar
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Message par Quasar »

Bon déçu comme bcp mais une chose doit-être dite: le Mans mérite amplement sa victoire, il n'y a rien à dire même si c'était un peu bonjour tristesse hier soir dans les travées :cry: .

Asselin a effectivement été complètement mis hors-jeu par les fautes mais malheureusement comme un peu trop souvent depuis son arrivée...

J'ose franchement défendre Alexander sur le match d'hier soir même si ce n'est pas populaire il a fait un sacré boulot avec des trous en défense qui pèsent à la fin certes mais il serait un peu trop facile de le désigner comme cible sur cette partie, notons aussi une bonne présence sur la ligne des lancers.

Pour moi c'est avant-tout la défense collective qui lâche hier soir, la pression mise dans les 2 premiers Q.T n'a pas pu être maintenue dans les deux suivants avec en plus dans le même temps pour nous un manque de réussite aux shoots.

L'attaque du 3ème Q.T à été elle comme bien souvent ces derniers temps pas loin d'une vraie catastrophe et nous avons détruit notre capital quand le MSB lui jouant sans retenue et sans complexe s'est relancé complètement dans la partie avec une force et une envie que l'on ne peut que saluer.

Homme du match: Besök sans conteste, annoncé comme le danger il a été le poison de la fin de match et son coup de patte à 3 pts tua l'ours Palois dans un moment ou la partie se jouait.

Bien sur, nous avons tous pu voir un étrange désert défensif à ce moment la et l'homme en question aurait presque eu le temps de refaire ses lacets avant de tirer...

En plus une simple petite question au delà du débat joueur du cru et en dehors de tout débat d'ailleurs:

Pourquoi ne pas avoir fait rentrer Fauthoux à la fin pour tenter des shoots 3 pts?
Pourquoi s'être passé de Th.Gadou? Etait t'il blessé?

Bcp de questions peuvent et vont se poser au lendemain de cette défaite (il suffit de lire le forum ce matin) et osons le dire une page va probablement se tourner pour le club car des joueurs historiques vont partir (Arthur, Thierry Gadou) et d'autres vont construire l'Elan de demain, des connus car déjà la et de nouvelles recrues.

Quelques annonces médias entendues ce matin pour celui ou celle qui n'aurait pas eu écho de la chose:

-Cooper annoncé comme resigné mais la situation semble après le match d'hier soir un peu confuse puisque ce matin lors d'un entretien A.Béral semblait remettre en cause cette signature.

-CC s'est engagé pour un an de plus.
-Rupert est encore sous contrat
-Gadou met un terme à sa brillante carrière (Salut et bravo pour tout ce qu'il à donné au club c'est un grand monsieur qui part.
-Petitou...incertitude on annonce ce matin qu'il pourrait resigner en tant que 3ème meneur...c'est l'âme du club il faut qu'il reste !
-Fuller...n'est pas signé même si le club en a donc c'est maintenant confirmé le souhait.
-Bauer est officiel ça on savait.
-Cissé demande à être prêté pour avoir un temps de jeu, la on est vraiment pas surpris...bonne chance à lui il le mérite.
-Varem, surprise le club va réflechir et pourrait peut-être le garder.
-Lolo pourrait manifestement poursuivre en terre Béarnaise mais il y aura évidement discussion sur sa prétention financière et la...
-Et aussi des rumeurs sur un nom connu en passe de signer chez nous mais la c'est rumeur...donc :0:
Qu'est-ce qu'un quasar ?

De l'anglais " quasi stellar ", les quasars sont un type particulier de radiosources, c'est-à-dire des astres qui émettent des ondes radioélectriques. Ces radiosources sont dites quasi stellaires parce qu'elles sont associées à des objets visibles sous forme de points lumineux comme les étoiles.
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HARFANG
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Message par HARFANG »

Ce n'est pas forcément une question de nationnalité, mais de joueurs qui représentent ou qui symbolisent des valeurs: et pour ça, des hommes comme Thierry GADOU ou Freddy FAUTHOUX, qui portent une part de l'histoire de l'Elan, sont très important.

Et j'avoue que ça m'a fait mal au coeur qu'ils ne foulent pas le parquet hier soir...

De plus, au regard de notre affreuse réussite à 3 points, la rentrée de Freddy n'aurait pas pu faire de mal, bien au contraire! Je crois que depuis des années, il a prouvé à de nombreuses reprises que dans les moments chauds, il était " clutch", alors lui laisser sa chance n'aurait pas été du luxe - mais apparemment, ça n'entrait pas dans les plans du coach, et je donnerais cher pour en connaître la raison
:(
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Reiiel
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Message par Reiiel »

Elan Forever a écrit :Y'a aussi un manque d'impact sur le public... Y'a combien de temps qu'on a pas vu un guerrier qui fait se lever la foule en la harranguant... Jouer avec le public, ça compte aussi!
Entièrement d'accord. Question d'état d'esprit, pas d'origine.

Pour Bozo: je pense qu'on est plus ou moins d'accord aussi. Sauf que F.Fauthoux ne m'a pas convaincu cette saison. Alors je ne voyais aucune raison de le faire jouer. Mais si tu penses qu'il aurait pu apporter, pas de problème. Par contre, pas d'arguments du style "ça fait 35 ans qu'il est au club", ou "il est du coin donc..."

Fred a eu plusieurs fois l'occasion de montrer ses qualités dans des moments chauds (et il y en a eu!) sans pour être aussi déterminant que ce que l'on a pu connaitre de sa part. (à mon avis)
philip_pau
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Message par philip_pau »

[center]Image1/2 FINALE DES PLAYOFFS DE LA LNBImage[/center]









[scroll]
" 1/2 Finale Retour des PLAYOFFS, Image Elan Béarnais Pau-Orthez / 72/ Image Le Mans / 77 "
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[center]ImageImage 1/2 FINALE RETOURImage Image [/center]










[scroll]" MVP : DEMETRIUS ALEXANDER : 12 pts, 7 fts pro., 5 rbds, 3 c , 6 p.d pour une éval de 18 "[/scroll]










" Championnat de France ProA - Le Mans à Bercy, Pau-Orthez au tapis "


Déjà vainqueur à l'aller, Le Mans a éliminé Pau-Orthez de la course à la finale du Championnat de France de basket-ball ProA, le 18 juin au Palais omnisports de Paris-Bercy, en remportant la demi-finale retour 77 à 72 mardi.

Une énorme désillusion pour l'Elan Béarnais, multiple champion de France et premier de la saison régulière, qui se consolera peut-être en pensant à son année de participation à l'Euroligue obtenue grâce à sa place au ranking.

Le MSB a pris sa revanche sur les Palois qui l'avaient battu de trois petits points en quart de finale de la Coupe de France et peut désormais viser un second trophée cette saison après celui de la Semaine des As.








" Championnat de France ProA - Le Mans élimine Pau-Orthez "

Vainqueur 77 à 72, Le Mans a réussi mardi soir à Pau l'exploit d'éliminer l'Elan Béarnais en deux manches sèches lors de la demi-finale retour du Championnat de France ProA de basket-ball.

Déjà victorieux dans leur salle au match aller, les Manceaux, qui ont aussi mis fin à une série de 25 échecs consécutifs depuis 22 ans en Béarn, tenteront le 18 juin à Paris-Bercy, soit contre Nancy soit contre Strasbourg, de renouer avec le titre national attendu par la Sarthe depuis 1982.

Pour Pau-Orthez, ce troisième échec à domicile de la saison face à un club français débouche sur une deuxième année consécutive sans le moindre trophée malgré la pole position en saison régulière.

L'agressivité paloise a pourtant été le facteur déterminant de la première période. Rupert puis Drozdov (11 points dans le 1er quart temps) donnaient rapidement neuf points d'avance à leur club (19-10, 9e). Jusqu'à ce que le grand pivot turc Besok n'orchestre, en trois minutes seulement, la remontée mancelle (25-24, 13e).

Pau-Orthez s'appuyait alors sur Foirest et Varem pour mettre encore un peu plus de rythme dans la partie. Option payante puisque, après le panier à trois points inscrit par Harrison face à la défense de zone adverse, l'avance béarnaise montait à 15 points (43/38 à la 18e).

Mais, accablés par les fautes, les Palois subissaient ensuite trop vite le retour de leurs invités qui égalisaient à la 32e minute (58-58.) avant de prendre aussitôt et définitivement les commandes. Les Palois encore dominés au rebond et trop maladroits à trois points (3 sur 18.), se montraient alors les plus nerveux.

Besok en profitait pour inscrire cinq points consécutifs et décisifs dans la dernière minute (72-75). Le Mans, invaincu depuis six matches en Play-offs, confirmait ainsi sa belle fin de saison, réalisant son plus bel exploit.


(Source : http://www.lnb.fr)











" Le Mans en finale "


Le Mans gagne la série (2-0). Battus lors de la demi-finale aller (75-66), Pau-Orthez se devait de s'imposer à tout prix dans leur antre du Palais des Sports pour égaliser et entretenir l'espoir d'une qualification pour la finale, le 18 juin au POPB. Mais l'Elan laisse finalement le bristol d'invitation au Mans, victorieux (72-77) au terme d'une explication très serrée. Premiers de la première phase, les Palois, qui finissent donc bredouilles, n'ont plus remporté le moindre titre depuis deux ans après avoir réalisé un doublé (2003, 2004). Il y a deux ans, Pau, battu lors de la première manche, avait réussi à inverser la tendance contre Chalon-sur-Saône. Pas cette fois.



«Il nous faudra réaliser l'exploit à Pau», avait clairement annoncé Vincent Collet. Porté par un Besok de feu (19 pts dont 5 de rang dans la dernière minute), les Sarthois ont réussi dans cette entreprise. Le Mans disputera sa première finale depuis 1982 (victoire contre Limoges). Ce mardi, le duel s'est découpé en deux parties bien distinctes. Pau, sous l'impulsion notamment de Drozdov (11 pts dans le quart-temps initial) a exercé son emprise en première période alors que le MSB a fait la différence dans la seconde. L'avance béarnaise était pourtant montée à 13 pts à la mi-temps (43-30) mais, accablé par les fautes, Pau a perdu pied petit à petit. Imprécis à trois points (3/18.) et trop nerveux, les Béarnais se sont liquéfiés progressivement avant d'abdiquer. S'ils sont qualifiés pour l'Euroligue, les Palois voient s'éloigner la participation garantie de trois ans garantie par le ranking. Le Mans visera, lui, un second trophée après son succès lors de la Semaine des As


(Source : http://www.lequipe.fr)













" L’exploit du Mans "


A l’occasion des demi-finales retour de Pro A, Le Mans a créé la surprise en éliminant le premier de la saison régulière, Pau-Orthez (72-77), se qualifiant ainsi pour la finale.


Image
Les Manceaux se sont payé la tête de Pau-Orthez.


Le Mans au finish

Après l’ASVEL, écartée en deux manches sèches, Le Mans a réédité sa performance en se payant cette fois-ci le scalp du premier de la saison régulière, Pau-Orthez. Une sacrée performance pour les Manceaux, seulement 5es en championnat, mais irrésistibles lors de ces Play-offs. Cette demi-finale retour n’avait pourtant pas forcément très bien commencé pour les Sarthois, subissant la loi de Palois échaudés par leur défaite de l’aller (75-66) avec un Arthur Drozdov intenable (11 points dans le premier quart). Résultat, les hommes de Vincent Collet regagnaient les vestiaires avec 13 points de retard et une lourde incurie offensive (43-30). Ils s’appliquaient donc à faire des choses simples après la pause, grignotant leur retard en passant principalement à l’intérieur avec Besok et Gregory (16 points). En confiance, Le Mans recollait aux basques des Béarnais et prenait même l’avantage à quelques minutes du terme grâce à un Pape Amagou habile à trois points (3/3). Les Palois craquaient dans le money-time en arrosant derrière la ligne des 6,25m (3/20) alors que Besok enfonçait le clou, s’offrant un double double (21 points, 10 rebonds), pour créer l’exploit de ces demi-finales (72-77).


(Source : http://www.sport24.com)














" Le Mans remonte le temps "


D'abord bousculés, les Manceaux ont retrouvé leur agressivité pour décrocher leur billet pour la finale, vingt-quatre ans après leur dernier titre.



IL Y AVAIT de la lumière dans les yeux, des larmes roulaient, impatientes, mais finalement contenues. Et les mots crépitaient, dansaient, magnifique farandole d'un bonheur indicible. Vingt-quatre ans après son dernier titre de Champion (1982), décerné à l'époque au terme de la saison régulière, et un quart de siècle après sa dernière finale disputée et perdue face à Villeurbanne, sur le mode du tête-à-tête, en 1981, à Coubertin, Le mans retrouve la haie d'honneur, ravive les fumerolles d'antan, exhale les fragrances anciennes.
A l'époque, Le Mans se nommait SC Moderne, la Rotonde était une cocotte enfiévrée et ses parkings dégueulaient de carcasses mal garées.
Hier, la descendence MSB a réalisé l'un des plus grands exploits de sa jeune vie. D'abord, Le Mans est venu s'imposer à Pau, terre béarnaise ou il succombait à tout coup depuis mars 1984 et vingt-cinq matches de rang.
" C'est un grand bonheur. C'est la première fois que l'on gagne ici depuis vingt-deux ans et c'est au meilleur moment, dans le match le plus important que nous ayons eu à jouer et qui nous envoie en finale ", tremblait Vincent Collet, un coach en extase, qui fêtait hier ses quarante-trois ans et qui était joueur manceau en 1982...
Mais surtout, Le Mans est allé chercher ce succès, son cinquième de suite en playoffs, à la corne, au coeur, au corps, après avoir été ventilé tout le premier acte par une équipe paloise qui avait le poil dressé et l'âme d'un vrai dur (43,30, 20e).
" C'est une grosse déception, évidemment, notait d'ailleurs Didier Gadou, le technicien palois, au sortir de la deuxième saison consécutive vierge de tout titre pour l'Elan Béarnais et qui ne rapporte, pour l'instant, qu'un an d'Euroligue ( si Nancy est champion, Pau récupèrera les trois ans garantis au titre du ranking). C'est un match que l'on dominait à la mi-temps, puis, défensivement, on a lâché du lest, on aperdu de la lucidité, on a oublié d'apporter la balle à l'intérieur ".

Besok, ce héros

Mais le MSB, vainqueur, des saisons régulières 2004 et 2005, champion des désillusions aussi, a grandit. " Il y a quelque temps, on aurait lâché, avouait Alain Koffi. Là, on a lutté et c'était beau à voir. On a muri ". Et Le Mans a regimbé et Amagou fut parfait en apprenti gestionnaire de grande classe. Et Kenny Gregory, invisible en première mi-temps, perçait la glace dans le troisième quart (10 pts) et le collectif offensif se ressoudait d'un coup, en même temps que la défense mancelle ruait enfin.
Il ne " restait " plus qu'à rentrer les tirs cruciaux. JD Jackson, en capitaine exemplaire, s'en chargaient pour donner l'avantage au Mans à la 32e (58-61). Dix minutes plus tôt, le MSB naviguait à -15 (45-30).
Puis c'est Huseyin besok qui allait clôturer la bal des revenants. Lui, dont les mains ont si souvent caressé les cuirs brûlants, inscrivait même un panier primé capital et plein de symbole à 1'02" de la fin (70-73).
Quelques mois plus tôt, ici même, du même endroit du terrain, le corps arbitrale le lui avait validé à deux et et Le Mans avait perdu sur le fil. " J'aime ce genre de match et celui-ci, je le voulais ", assurait le héros turc.Mias voilà, aussi belle soit-elle, cette victoire ne donne rien de plus au Mans.
Cinquième de la saison régulière, Le Mans finaliste, n'a le droit à rien, à part une vague Coupe Fiba.
Le Mans, champion, c'est trois ans garantis en Euroligue au titre de ranking, le dessert, le café et le Livre d'Or...








" Thierry Gadou sans bruit "

L'historique intérieur palois (37ans) a achevé sa carrière sur cette alimination en demi-finale.


AVANT DE LEVER les bras au ciel, JD Jackson s'est approché de lui, pour l'enlacer. Malgrè sa joie, l'inoxydable ailier du Mans a alors soufflé quelques mots à l'oreille de Thierry Gadou. Geste fort d'un adversaire qui, comme lui, avait décidé, en début de saison , que la cuvée 2005-06 serait sa dernière. " On peut choisir le moment de sa retraite mais pas la manière, soufflait le meneur Fred Fauthoux, triste de voir son copain de chambre depuis dix ans s'en aller ainsi, sur une élimination en demi-finale du Championnat. J'ai envie de lui dire : bravo pour ce que tu as fait. Tu aurais mérité une autre sortie, mais quelle carrière ! ".
Sa dernière partie, il l'aura vécue sur le banc, ravalant sa frustration de voir Le Mans revenir au contact des siens puis se détacher , irrémédiablement , vers la finale de Bercy.
Comme souvent, la natif du Vieux-Boucau en pays dacquois, n'aura eu de cesse d'encourager ses coéquipiers, de glisser quelques conseils aussi à un Josh Asselin bousculé par l'agressive défense sarthoise. Il faut dire que la dernière fois que Le Mans est venu s'imposer en terre béarnaise, l'Elan jouait encore à Orthez, le MSB à La Rotonde, et s'appelait encore le SCM
Surtout, ce 22 mars 1984, le cadet des Gadou ne jouait pas encore...

" J'ai commencé ma carrière sur une victoire, en 1988-89. Alors, je n'imaginais pas terminer sur une défaite ", lâchait l'intérieur , qui aura déployé ses 2,05m pendant treizes saisons (plus de 600 matches officiels) sous le maillot palois.
Avant de refermer doucement une dernière fois la porte de son vestiaire, le quadruple champion de France avec Pau (1992,96,1998 et 1999) s'est retourné vers la saison écoulée. " Ce groupe va exploser malgrè sa qualité, reprenait-il. Moi, j'ai essayé de profiter de chaque instant, de rester fidèle à mon état d'esprit : faire briller les copains. Le basket est et doit rester un jeu collectif ".

[center]Une reconversion à l'Elan ?[/center]

Joueur intérieur, joueur de devoir, Thierry Gadou (102 sélections) aura aussi contribué à écrire la plus belle page de l'histoire récente des Bleus : la médaille d'argent aux Jeux Olympiques de 2000. Mais, pour l'heure, Sydney est loin. Les images se bousculent un peu dans sa tête, ses dix-huit années de professionnalisme défilent à toute vitesse. " J'ai essayé de prendre un maximum de plaisir, même dans les derniers instants du match ".
En Béarn, une page se tourne. L'époque de la fratrie Gadou sur le terrain est définitivement révolue. Le coaching est devenu l'affaire de Didier mais on imagine mal le " direx " de Pau, Pierre Seillant, ne pas proposer à Thierry , à qui il a donné rendez-vous pour parler d'avenir, un poste dans l'organisation du club. " C'est un moment triste, avançait son aîné avce lequel il aura partagé la bagatelle de quatorze saisons dans l'élite. C'est encore un joueur de hait niveau, mû par un état d'esprit irréprochable. Mais quand on voit son petit frère arrêter, cela fait quelque chose. On se dit que le temps a passé vite. beaucoup trop vite ".


(Source : Le Journal L'Equipe)














" Que le coup est rude ! "

Les Manceaux iront à Bercy, laissant aux béarnais leurs regrets, notamment celui d’un match perdu alors qu’ils ont préservé leur avantage à l’évaluation générale finale : 96-95 ! Mais ce qu’il n’ont pas préservé, et qui compte davantage, c’est le bénéfice d’une première mi-temps quasi parfaite au cours de laquelle ils n’ont pas laissé respirer les sarthois et quand bien même ces derniers avaient la couenne bien tannée au point de menacer et de décourager l’Elan de tant d’effort ( de 21-12 à 25-24), en remirent–ils une seconde couche, décapante cette fois… Drozdov (11 points) s’était démené comme un diable et deux caviars intérieurs pour deux smatches de Varem firent trembler le palais en même temps qu’ils emportaient tout sur leur passage. 36-24 et si Varem commettait une anti-sportive, c’était pour mieux se rattraper en volant un ballon juste derrière, ballon que CC Harrison se faisait un devoir de convertir derrière l’arc. Laurent Foirest ayant effectué une rentrée percutante, l’Elan surfait sur la vague du beau jeu et de la domination. Le score prit même des allures de K.O lorsqu’il s’afficha à 43-28 et que CC Harrison encore une fois décalé vit son tir primé faire gamelle.
C’est simple tout était béarnais y compris le rebond, tendon d’Achille du premier match, 5 prises offensives à 2 et une note générale irréelle 68-29…
Pour être bien parti c’était on ne peut mieux parti, sauf que le retour des vestiaires, malgré un panier initial de l’Elan (45-30) changea quelque pu la donne du match…Et dix minutes plus tard, il fallait bien se rendre à l’évidence, les Manceaux avaient retrouvé, dans leur « peur d’en prendre une », dixit Vincent Collet, rythme et agressivité à l’image d’un Grégory transparent jusque là et ressuscité au point d’aller défier à lui seul la raquette béarnaise. Trouvant aussi en Bésok, un sacré point d’ancrage, Le Mans porté par son tandem sorti la tête de l’eau à un moment ou le match se durcissait sacrément, témoin les 19 fautes de ce 3ème quart temps. Les manceaux préférèrent alors interdire l’accès du panier au béarnais préférant leur offrir un kyrielle de lancers (12). A ce petit jeu, c’est l’Elan qui perdit le premier sa lucidité et les fautes n’arrangeaient rien, 5 béarnais en comptant 3 à plus d’un quart d’heure de la fin… De sa lucidité et de sa fluidité et puis encore de son énergie défensive, comme sur ces deux ouvertures offertes à Amagou et Jackson qui se payèrent de 6 points.
Les dégâts étaient énormes à la sirène : 56-53, ce qui signifiait que l’Elan avait toléré 23 points à son rival et n’en récoltait que 13…
La dynamique nouvelle était mancelle et Amagou puis Jackson le rappelèrent en signant deux triplés, le premier donnant la première égalité (58-58.) la seconde le premier avantage manceau (61-58.).
Un avantage que l’Elan contesta jusqu’au bout mais il était alors plus brave et courageux que talentueux et Besok ne ratait rien pas même un tir à trois points en fin de possession ou un panier alors que la passe semblait l’avoir pris à contre pied… Encore et toujours sur la ligne des lancers, Varem et Alexander allèrent chercher deux avantages à 66-65 et 68-67, puis une égalité à 70… Ce fut la dernière, Besok frappait une fois encore et malgré la réponse de Foirest (72-73) et Besok remettait ça… 75-72 ! La demi-finale était jouée…








" Elan-Le mans: réactions "

Pierre Seillant : « Il faut accepter la défaite dignement. Nous sommes tombés les armes à la main. Face à une belle équipe du Mans dont c’est peut-être le tour d’aller chercher un trophée après lequel il court depuis 22 ans. Dans la vie il faut acepter que la roue tourne, elle n’a pas si mal tourné pour l’Elan jusque là… Les titres ne sont pas un du, il faut aller les chercher et la concurrence est rude. Songez qu’il y a un mois cette équipe du Mans perdait chez elle de 17 points contre nous et en prenait 29 à l’Asvel. Aujourd’hui elle se qualifie en deux manches contre ces deux mêmes équipes, c’est un signe. Ils nous ont fait le coup qu’on leur a fait depuis deux ans lorsqu’il ont terminé premiers de la phase régulière et qu’ils ont échoué.
Je maintiens que nous n’avons pas réalisé une mauvaise saison nous sommes premiers de la phase et qualifié pour l’Euroligue. Aujourd’hui que la saison est finie je vais dire le fond de ma pensée : on a perdu le titre lorsqu’on a perdu Sales et Fuller.
Il est clair que l’on a assisté à la fin d’une équipe, des joueurs vont partir, d’autres vont arriver. On va se donner une semaine de réflexion, on va débrifer puis on va se remettre au travail. C’est le genre de chose qui me donne envie de repartir de plus belle.
»

Didier Gadou : « C’est une énorme déception par rapport au match. On é été capable de produire de belles choses, on a encore été capable de revenir au score lorsqu’il sont passés devant mais on a peu à peu perdu de la lucidité.
Entre la première période et la seconde nos pourcentages d’adresse ont baissé et défensivement on a progressivement lâché du lest. On s’est mis à subir leur agressivité et Grégory-Bésok ont alors pesé dans les moments clés.
Même si l’on rétablit le rebond par rapport au match aller, il nous coûte encore de précieux points. On pensait avoir trouvé malgré tous les changements de joueurs l’assise nécessaire pour aller plus loin. On a été bien en place pendant longtemps, pas assez…
»

Vincent Collet : « C’est un grand bonheur notre première victoire contre l’Elan chez lui vient après 22 ans et elle tombe au meilleur moment. Même si le chemin est encore long puisqu’on s’est seulement donné les moyens de faire quelque chose, sachant qu’il faut qu’on gagne encore pour se qualifier pour l’Euroligue.
On gagne sur un scénario irréel. On a subi de plein fouet la réaction de l’Elan qui toute la première mi-temps nous a percé quelque soit la défense opposée. A la mi-temps on a pris le parti de ne pas se désunir et qu’en cas de défaite, il fallait préparer le 3ème match, ce qui voulait dire ne pas s’effondrer. Ce faisant on a retrouvé du rythme du collectif et Grégory est redevenu performant. On termine à 18 passes décisives alors qu’on en a 5 au repose, on est à 10 balles perdues en première période ont termine à 14. Enfin on est à 29-68 d’évaluation après 20 minutes et on termine avec un 66-28… Il faut dire aussi que même si l’on a bien conduit le match en seconde période Besok a été décisifs sur quelques shoots capitaux à des moments ou le match restait très ouvert
»


(Source : http://www.elan-bearnais.fr)












" Le Mans foudroie Pau-Orthez "


BASKET-BALL.Comme au match aller, les Palois ont pris le meilleur départ mais n'ont pas pu résister au retour des Manceaux (72-77). La saison s'arrête là pour l'Elan Béarnais.


Image
Exploit. Les Manceaux, Kenny Grégory en tête, avaient de quoi être heureux hier soir à Pau où ils se sont imposés pour la première fois en 22 ans.




DEMI-FINALE PRO A (PLAY-OFF)


L'ours béarnais est à terre. Battu pour la deuxième fois en quatre jours par le Mans, Pau-Orthez a fini sa saison, éliminé en demi-finale du play-off. Pour la deuxième année consécutive, l'Elan doté du premier budget de la Pro A, n'aura donc ajouté aucun trophée à son palmarès, ni même pris part à une finale - éliminé au premier tour de la Semaine des As et battu en demi en Coupe de France. Pour mesurer l'exploit réalisé des Manceaux, il convient de rappeler qu'en vingt ans de play-off seulement deux équipes en 23 recontres Limoges en 1988 et Paris en 1997 étaient parvenues à remporter un match en demi-finale du play-off sur le parquet béarnais.
Seule consolation pour les Palois : leur première place en saison régulière les assure d'être au départ de l'Euroligue, la saison prochaine et peut-être même pour trois ans si Nancy est sacré champion de France.


Drozdov insaisissable. Le scénario de ce match retour a ressemblé de très près à celui de l'aller. Passé l'effroi des deux premières possessions paloises qui avaient vu Demetrius Alexander s'effondrer devant le mur manceau au moment de shooter et Josh Asselin se faire contrer par Alain Koffi, l'Elan allait très vite poser sa patte sur le jeu. Trois ballons volés aux Manceaux donnaient l'occasion à CC Harrison de pousser les gaz alors qu'Artur Drozdov restait insaisissable, captant ici un ballon au-dessus de la défense sarthoise, claquant là un dunk depuis la ligne de fond puis un panier à trois points et un autre dunk après s'être à nouveau faufilé derrière les lignes adverses. Bien lancé (21-12), les Palois lâchaient un peu de leur pécule, laissant Jermaine Guice scorer quatre points en quatre secondes puis en ne pouvant pas empêcher le panzer Huseyin Besok de s'approcher du cercle (25-24, 13e).
Mais l'envie et la détermination transpiraient dans chaque geste des Palois, qui se relançaient aussitôt, Jeff Varem imitant Drozdov après qu'une fois de plus les Manceaux se furent laissés prendre par la feinte de shoot et eurent oublié de fermer la porte en ligne de fond. L'Elan passait le cap des dix points d'avance (36-24) et ne freinait plus jusqu'à la pause (43-28, 29e) où l'atterrissage était douloureux pour le MSB, tenu en échec au rebond (16 prises des deux côtés) et toujours aussi maladroit dans les shoots (41% contre 58% aux Palois).


Les slaloms de Gregory. La tendance s'inversait dans le troisième quart-temps où la succession de fautes offensives sifflées des deux côtés avait pour conséquence de faire monter la tension d'un cran. Pau-Orthez repoussait l'assaut de Besok (45-36) mais manquait ensuite de souffle et de jus pour suivre Kenny Gregory dans ses slaloms : géants en contre-attaque, ou spéciaux, en pénétration au coeur de la raquette. L'ailier américain ramenait les siens à six longueurs (50-44, 27e) et Philippe Amagou et JD Jackson, avec deux shoots à trois points en première intention, resserraient encore plus l'écart (54-51).
L'Elan, qui avait largement perdu ce troisième quart-temps, avec seulement deux paniers marqués, continuait de décliner, vivant une disette offensive. Et il le payait lorsque Amagou, le poignet chaud, et JD Jackson, toujours là, lâchaient deux bombes derrière la ligne des 6,25 m, donnant l'avantage au MSB (58-61). L'action suivante était révélatrice de ce retournement : CC Harrison venait s'abîmer contre la défense mancelle et, en trois passes, Kenny Gregory était déjà sous le cercle palois (59-63, 35e).
Les Palois, toujours dans le dur, s'accrochaient à un tir primé de CC Harrison comme à une bouée et reprenaient la tête après deux lancers de Jeff Varem (66-65). Une minute plus tard, ils ne l'avaient plus. La faute à Besok qui scorait de près en poussant Alexander à la faute (68-70). L'intérieur américain égalisait sur la ligne des lancers et chaque équipe manquait ses deux possessions suivantes. L'homme des cent dernières secondes allait être un géant de 212 cm : Huseyin Besok. L'ancien pivot d'Efes Pilsen, du Maccabi Tel Aviv et de Villeurbanne, frappait à trois points, puis à mi-distance et se dressait enfin devant Laurent Foirest, empêché de tirer derrière les 6,25m. Pau-Orthez était à terre. Pour de bon cette fois.


(Source : http://www.sudouest.com)
















" Juste les yeux pour pleurer "


Logique vainqueur en deux manches sèches, Le Mans goûtera aux joies de la finale à Bercy. C'est une seconde saison blanche pour l'Elan.


Et si c'était l'année du Mans, souvent placé ces dernières années, mais jamais gagnant ? Seulement cinquième de l'exercice régulier, mais déjà vainqueurs des As en 2006, les Sarthois ont réussi hier soir l'exploit de sortir pau-Orthez après en avoir fait de même face à l'ASVEL.
Invaincu depuis six matches en playoff, le MSB a aussi accompli une grande première en Béarn, attendue depuis 22 ans après...25 échecs consécutifs ! Titrée pour la dernière fois en 1982, l'équipe de Vincent Collet aura donc à Bercy l'occasion de combler un grand vide contre le vainqueur de la série Nancy-Strasbourg.

Le Mans s'adapte

Défait une troisième fois devant son public face à une équipe française, l'Elan part en vacances les mains vides pour la deuxième année consécutive. Ce qui n'est pas si fréquent dans la longue histoire du club béarnais assuré - c'est un moindre mal - de dipuster l'hiver prochain sa 30e saison européenne dans le cadre prestigieux de l'Euroligue. mais, même si son parcours a été plombé par de nombreuses blessures, c'est un epage importante que l'Elan, vaincu 72-77 et éliminé en demi-finale malgrè l'avantage du terrain pour la première fois depuis six ans, est bien obligé de tourner.
Ce matin, plusieurs joueurs historiques vont se tourner vers d'autres horizons et les doigts d'une main suffisent pour compter ceux restant sous contrat.
Difficile de ne pas parler d'un virage majeur.

Dominés d'un souffle ici même en janvier dernier, les Manceaux avaient pourtant de bonnes raisons de craindre , d'entrée de jeu, les fermes intentions paloises. Percussions, défense agressive et un ryhtme fou, l'Elan n'avait en ce début de soirée pas l'intention de laisser son adversaire respirer. Celui-ci, rapidement mis sur le recul, subissait d'abord les assauts de Drozdov (11 pts dans le 1e quart), puis ceux de Thierry Rupert, sorti du banc comme un affamé (19-10, 9e). Mais ces 10 premières minutes d'excellente facture, sanctionnées notamment par 6 interceptions, ne pouvaient suffire pour mettre à la raison des Sarthois qui s'adaptaient défensivement. A leur tour plus agressifs, une fois passée la surprise liée à la qualité de l'entame béarnaise, les visiteurs s'appuyaient sur le grand Besok pour recoller. Après les spet points inscrits en moins de 3 minutes par le grand Turc dont on allait reparler, tout était à refaire (25-24,13e).
Très vite, Foirest allumait le signal d'une nouvelle poussée de fièvre locale. Alexander, bien moins à l'aise sous le cercle, faisait au moins admirer sa qualité de passe et, après le 2e dunk asséné par le très actif Jeff Varem, Le Mans se voyait remis dans les cordes (36-24, 16e) , en quête d'oxygène.

[center]L'étoile mancelle[/center]

Foirest puis Harrison, qui dynamitait la zone adverse, portaient même l'écart à 15 unités au repos (43-28.). A ce stade de la partie, l'Elan, volontaire et discipliné, semblait tout à fait à son affaire. C'était compter trop vite sans l'opiniâtreté de cette formation mancelle, parfois chahutée, mais jamais totalement à la dérive. Dans ce match devenu haché, le poids des pénalités (5 joueurs à 3 fautes dès la 25e) handicapait très vite l'Elan qui, tout à coup en proie au doute, et mal assuré sur son repli défensif, subissait sans réagir la renaissance de Grégory.
Plombé par une évaluation négative au repos, l'Américain impulsait le retour sarthois (50-44, 27e). Avant que ses partenaires Amagou et Jackson, tapis derrière l'arc-de-cercle, ne viennent préciser la manace (54-51).
Le premier nommé, grâce à son troisième panier primé, forçait l'Elan , privé de points sous le cercle, encore diminué au rebond et tout aussi aphone à l'extérieur, à accepter l'égalisation (58-58., 32e). le pire n'allait pas tarder....
Pour avoir eu le mérite de toujours croire en son étoile, même avec 15 points de retard plus tôt dans la soirée, Le Mans prenait aussitôt les commandes du score par Jackson et Grégory (58-63).
les lancers-francs d'Alexander et Varem, ou encore le panier primé d'Harrison ne faisaient que retarder l'échéance car dans la dernière minute, Besok, l'homme du match crédité d'un "doube-double ", rentrait 5 points consécutifs et décisifs (72-75).
Foirest ne trouvait aucune position de tir valable. La cabane était tombée sur l'ours et l'Elan attendra encore au moins un an avant de voir Bercy.









" Dans les vestiaires "



Didier Gadou : " Bien sûr, je suis très déçu par rapport à ce dernier match car on a montré de belles choses, même quand Le Mans passe devant à al fin. On aurait dû se mettre à l'abri plus tôt en continuant de jouer à l'intérieur. Progressivement, notre pourcentage de réussite a baissé. Défensivement, on a lâché du lest face à l'agressivité adverse. L'expérience de leurs étrangers nous a fait très mal Ce sont eux, notamment Besok, qui font la différence. Et puis une fois de plus, on ne maîtrise pas le rebond ".

Pierre Seillant : " Cela fait 22 ans que les Manceaux n'avaient pas gagné en Béarn. C'est la vie, la roue tourne. On a décroché 7 titres en 15 ans en allant se le chercher à chaque fois. Maintenant, la concurrence est de plus en plus rude, plus rien n'est acquis. Avec cette élimination, c'est la fin d'une équipe. On va prendre une semaine pour réfléchir et analyser le futur sereinement. Si on n'est pas en finale, c'est avant tout car on perd Sales et Fuller en cours de route. Avec eux, on est à Bercy. Le jour ou on les perd, on se mange la fin de saison ".

Alain Béral : " Nous n'avons plus qu'à être supporters de Nancy. S'ils sont Champions, nous décrochons le billet qui offre trois saisons d'Euroligue ".

Laurent Foirest : " Forcément, je suis déçu. On a le match en mains et on ne sait pas le tuer, c'est râlant. En plus, il y a deux ou trois décisions arbitrales qui laissent à désirer à des moments cruciaux. Ceci dit, Le Mans est allé se chercher tout seul la qualification ".

Thierry Rupert : " Après la première mi-temps, on s'est peut-être vus trop beau. On n'a pas su appuyer là ou ça fait mal à la reprise. Ils reviennent dans le match calmement et avec la confiance ils nous passent devant. Le réveil de Besok, un grand joueur, en fin de match, nous coûte très cher. C'est malheureux de se quitter ainsi, mais c'est la vie ".

Frédéric Fauthoux : " C'est d'autant plus frustrant que nous les avons battus trois fois cette saison. Cette année, on avait pas mal d'ambitions et finalement on doit se contenter de la première place de la saison régulière, ce qui est déjà très bien. Nous avons vécu des moments usants en cours de route car il a souvent fallu reconstruire l'effectif à cause des blessures. On peut encore croire aux trois ans d'Euroligue. Attendons le verdict final avant d'évoquer une possible fin de cycle ".







" La der de Gadou et Drozdov "

Cette élimination paloise au stade des demi-finales, pour la première fois depuis 2000, signifie aussi la fin de toute une époque. Thierry Gadou ( fin de carrière) et Artur Drozdov, annoncé à Moscou ou en Espagne, ont en effet vécu leur dernière rencontre sous le maillot de l'Elan. Ce tandem pèse la bagatelle de 7 titres et 20 saisons professionnelles à Pau-Orthez. Drôle d'épilogue, d'autant que l'intérieur landais n'a même pas connu la joie d'entrer une seconde sur le parquet.



(Source : la République des Pyrénées)




Stats du match : http://www.lnb.fr/?pid=6&game=1879


(Source : http://www.lnb.fr)
mathieu
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Message par mathieu »

Et bien... Comme beaucoup... C'est la déception qui l'emporte! Le Mans était plus fort et méritait sa victroire. Je pense qu'on est tous d'accord... Mais la véritable question pour moi est : Pourquoi étaient ils plus fort? Il y a un mois ils étaient au fond du trou, et nous n'étions pas loin de les accompagner... On a su sauver la façe mais nous n'avons donc pas eu la réaction d'orgueil qui a suivi vu que nous ne sommes pas tombés assez bas...
L'équipe sur le papier était quand même pas moche... 3 meneurs hypers complémentaires, des ailiers qui font réver tous les coachs de proA (Foirest, CC et Drozdov), 3 postes 4 complémentaires et efficaces (Ruppert impeccable en fin de saison, Thierry qui sur des séquences plus courtes pouvait apporté sa grosse expérience et son amour du maillot et Varem qui se bat comme un lion), et un poste 5 Avec de la taille et du potentiel...
Bref... Tout ceci manquait de liant à mon avis. De plus comme j'ai pu le lire, pourquoi garder Freddy et Thierry sur le banc en tenue pour des play off où l'on sait que l'expérience est une grande partie du résultat... Pourquoi sortir Lolo hier soir quand il commençait à être chaud, pourquoi... Bref. Je n'ai pas les réponses et les choix sont tous contestables forcément par des supporters comme nous habitués à d'excellents résultats, mais depuis 2 ans...
Par rapport au public, il manque surtout des joueurs sur le terrains qui donnent tout pour le club (ceux de cette année c'était peut etre le cas), mais surtout qui le montrent, qui se battent sur chaque ballon, se jettent, soit plus démonstratifs... Il faut que le public puisse s'identifier aux joueurs... Tous les ans depuis quelques années il restait un ou plusieurs joueurs qui avaient marqué la saison (Mc Rae, les Pietrus, Rigaudeau, Funderburke, Lukovski, Foirest, Grant, Aisa,Esteller, Diaw, ... La liste n'est bien sur pas exaustive!!!!)
Même si l'élan avait eu moins de bléssé, ça aurait été quand même dur, et puis on a jamais vraiment été épargné par les blessures...
Voila... Apres c'est certain qu'avec 4 américains par équipe, l'élan sera moins prédominant sur le championat dans les années à venir, mais il faut que l'élan s'adapte comme il a toujours su le faire. On a peut etre un petit retard à l'allumage... je n'ai pas envie de parler de déclin!! Positivons!!! Nous mangeons du foie gras depuis des années!!!! Mais sachons retrouver la recette, ou nous adapter à la nouvelle reglementation... L'important, ce sont les résultats!
Je me pose quand même une question, quels sont les budgets du Mans, de Nancy , de Gravelines, car ils ont quand même des équipes très compétitives et de jolis noms de joueurs sur le papier... (comme nous mais avec des budgets je suppose moins important)
Sinon... Pour assurer le train de vie du club... ALLEZ LE SLUC!!!!!!
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didier labrit-badie
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Message par didier labrit-badie »

pffff, quel mardi noir nous avons vécu...Je n'ai vu que le score final hier soir mais je suis quand même "content" de lire dans vos différents messages que l'Elan n'a pas été bouffé, qu'au contraire il a su s'imposer en 1ère mi-temps...après il n'avait certainement pas les capacités pour résister au pilonnage manceaux. Je pense perso que ce n'est pas la qualités des 2 intérieurs qui nous fait défaut mais le manque de vécu entre eux et l'équipe. Et remplacer 2 cinq en quelques semaines et les mettre dans le bain du play-off c'est trop short...Ca aurait pu passer mais ça n'est pas illogique que ça ne passe pas.
Pour Thierry et Fred tu ne peux pas lancer 2 joueurs qui ont peu joué et qui de toute façon on besoin de jouer beaucoup pour être bien et des options ont été prises et puis voilà.
Bref, chapeau aux manceaux et j'espère voir Nancy en finale plus pour assister à un grand match que penser aux 3 ans euroligue car ça c'est une autre histoire. Un MSB-SLUC serait la garantie d'un magnifique match entre 2 équipes au jeu proche, avec des jeunes enthousiastes au MSB, des joueurs majeurs au SLUC. Le MSB joue avec l'énergie du désespoir, la peur du grand vide qu'ont en tête Collet et Groisbault:le titre et c'est 3 ans d'Euroligue, gros budget, des jeunes qu'on peut garder, d'autres qu'on perd mais qu'on remplace par de bons joueurs, etc...Défaite et c'est tout un projet qui s'effondre, pas une explosion du jour au lendemain mais des années de reconstruction.
Au Sluc c'est un peu pareil:champion et Max reste, d'autres arrivent. Défaite et il faut rapatrier quelques jeunes comme Pétrovic pour reconstruire.
Mais attention à la SIG qui elle joue gros aussi et autant je vois un grand match MSB-Nancy avec un résultat indécis, autant MSB-SIG je vois la SIG trop forte face aux manceaux.
Pour Thierry je lui tire un grand coup de chapeau, il le mérite amplement.
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