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1/2 FINALE DES PLAYOFFS DE LA LFB[/center]
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" 1/2 Finale ALLER des PLAYOFFS, 
Le Mans : 75 / 
Elan Béarnais Pau-Orthez : 66 "[/scroll]
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1/2 FINALE ALLER [/center]
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" MVP : ARTUR DROZDOV : 12 pts, 4 fts pro., 5 rbds, 1 c, 2 inter., 2 p.d pour une éval de 17 / JOSH ASSELIN : 12 pts, 4 rbds, 4 c, 1 inter. pour une éval de 17 "[/scroll]
" Championnat de France ProA - Le Mans survolté s'impose face à Pau-Orthez "
Le Mans, après avoir surmonté un début de match un peu crispé, a remporté samedi à domicile face à Pau la première manche de la demi-finale des play-offs du Championnat de France (ProA) de Basket-ball sur le score de 75 à 66.
Pourtant, les Béarnais avaient pris le meilleur départ et ont même mené de dix points (21-31, 15e) grâce à une domination dans la raquette illustrée par Alexander et Asselin.
Mais la face du match changeait complètement avec la rentrée du capitaine local J.D. Jackson qui jouait son dernier match à domicile. Avec cinq points et deux balles volées en une minute, il remettait son équipe sur les rails. Le MSB survolté alignait un 12-0 pour inverser la tendance au repos (35-33).
Les visiteurs n'arrivaient pas à revenir dans le match. Dans le troisième quart-temps, Le Mans poursuivait sur sa lancée sous l'impulsion notamment de Besok, meilleur marqueur de la rencontre avec 16 points, qui profitait sous le cercle des pénétrations de Bokolo et d'Amagou.
Le Mans prenait ainsi une avance de 7 points (56-49) avant d'entamer le dernier quart-temps. Malgré une adresse en berne (36%), les Sarthois gardaient la maîtrise du match pour atteindre une avance maximale de 14 points (71-57, 38e). Guice (15 points) assurait aussi l'essentiel, grâce à une large domination au rebond offensif (16-4) et peu de balles perdues (10-20). Le MSB s'imposait sans sourciller (75-66).
Pour se qualifier pour la finale, il devra gagner à Pau. Ce qui n'est jamais arrivé depuis 16 ans.
(Source :
http://www.lnb.fr)
" Le Mans - Pau-Orthez : 75-66 "
Battu trois fois cette saison par les Palois, Le Mans a confirmé son retour en forme après une passe diffcile qui a vu les hommes de Vincent Collet perdre cinq fois lors de leurs huit derniers matches. Jermaine Guice et Huseyin Besök, mis en cause dans ces mauvais résultats, se sont bien repris et ont montré la voie samedi soir en inscrivant respectivement 15 et 16 points. Pape-Philippe Amagou a ajouté 15 unités. Mais pour gagner sa place en finale, Le MSB devra s'imposer au moins une fois en Béarn, ce qu'il n'a plus réussi à faire depuis le 25 mars 1984. Les matches retour auront lieu le 6 juin.
(Source :
http://www.lequipe.fr)
" Le Mans s’offre Pau-Orthez "
Deux équipes qui justement s’affrontaient dans l’autre demi-finale. 5es de la saison régulière, les Manceaux s’étaient payé le scalp de l’ASVEL en quarts de finale. Après une manche, les Sarthois sont bien partis pour épingler un deuxième gros poisson à leur harpon. Très présents en défense, les hommes de Vincent Collet ont parfaitement su contenir les assauts de Palois qui avaient pourtant réalisé un meilleur départ (15-21) mais qui se sont vite retrouvés handicapés par les fautes. Encore à hauteur à la pause (35-33), les Béarnais ne trouvaient plus de solution face à la défense mancelle, avec un pourcentage à trois points catastrophique (4/17). Le Mans s’échappait inexorablement sous l’impulsion du trio Besok-Amagou-Guice (46 points) pour remporter cette première manche (75-66). Dos au mur, Pau-Orthez, premier de la saison régulière, n’a désormais plus le droit à l’erreur.
(Source :
http://www.sport24.com)
" Le Mans en conquérant "
Batailleurs et plus agressifs, les Manceaux ont effacé un début de match crispé.
CE MATIN, aux brumes du réveil, Vincent Collet aura peut-être eu cette pensée: jamais, depuis la création de la Ligue, Le Mans n'a été aussi près d'atteindre la finale de l'élite du basket français.
Avant leur victoire d'hier face à l'Elan Béarnais (75-66), leur cinquième consécutive dans ces playoffs, la première de la saison face aux Palois en quatre confrontations, les Manceaux avaient systématiquement démarré leurs trois précédentes demi-finales (2001,2003,2004) par une défaite. A chaque fois, ils ne s'en étaient jamais remis...
Ce n'est qu'une petite histoire, une anecdote, un sourire fygace. Harnaché, câblé à ce succès, Le Mans doit maintenant se rendre deux fois en Béarn ou il n'a plus gagné depuis la nuit des temps ou presque, 1984, vingt-deux ans ! "
Si je voulais paraphraser José Mourinho ( entraîneur de Chelsea),
je dirais que l'on ne veut pas être avantagés mais simplement avoir une chance ", avançait le coach manceau, qui a gardé dans un coin de sa tête la fin de match de saison régulière à sensation au Palais des Sports de Pau.
Mais tout ceci n'est que du décor d'arrière-scène. Ce que retient d'abord le technicien manceau, c'est d'avoir dominé le leader de la saison régulière en shootant à 36% et en étant rentré à tâtons, avec la pétouille aux trousses, dans le match. Car, jusqu'à la 17e minute, l'Elan Béarnais était maître à bord du vaisseau Antarès et surtout grand commandant des raquettes.
Actif, prenant les intervalles généreusement ouverts par une défense mancelle, Pau portait beau et son tandem Asselin-Alexander se régalait (23-33, 17e). "
On est bien en place , avec une bonne alternance. On est dans le timing du match ", commentait le coach palois , Didier Gadou.
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JD Jackson sonne la révolte[/center]
Le MSB, lui, est étriqué, engoncé, visiblement. "
Les chocottes ", dira Collet. Il réclame son père, son protecteur, un rassembleur : JD Jackson. Entrée sur le terrain pour la dernière fois de sa carrière à Antarès, le capitaine vole deux ballons, rentre le premier tir primé manceau et libère les âmes mancelles. "
Je savais qu'il fallait changer un truc. On était un peu crispé. J'ai essayé de faire vivre le ballon ", racontait humblement l'arrière franco-canadien, dont le maillot numéro 14 est désormais aux cintres de la salle après sept ans de service.
A partir de cet instant, Le Mans monte enfin au combat. En bon ordre sur une défense de zone expresse de trois minutes, le MSB gifle même l'Elan avant la pause, d'un 12-0 qui le fait passer en tête presque miraculeusement (35-33, 20e).
Le combat a changé de style. Pau s'éparpille en attaque et bâcle les fondamentaux. "
On perd le fil sur la pression défensive du Mans et on oublie notre secteur intérieur ", admettait Didier Gadou.
Le Mans, régénéré, agressif, ferme tout accès au cercle et implique toute la bande, titulaires et remplaçants de luxe désormais. Philippe Amagou gère et renverse la balle comme un vieux sage. Huseyin Besok prend de la place dessous et Jermaine Guice met du gaz (54-44, 28e). Pau paraît soudain à la peine, fatigué, et capitule sous son propre cercle, concédant seize rebonds offensifs ! "
Il y a un manque physique, athlétique, un manque de jus chez nous ce soir (hier) ", concédait Thierry Rupert.
Dès lors, Pau ne verra plus que le revers du maillot sarthois...
Sur le flanc en Sarthe, l'Elan Béarnais vandra chèrement sa peau tannée de grand champion , dès mardi sur ses terres. Mais l'Elan, quatre fois finalistes lors des cinq dernières saisons et qui sort déjà d'une saison nue, est clairement sous pression. " On s'est battus huit mois pour avoir l'avantage du terain. La balle est désormais dans notre camp ", stigmatisait Didier Gadou. Et comme pour chasser toutes les peurs, Thierry Rupert estimait : "
Même si on a perdu contre Cholet chez nous ( quart de finale retour),
on est quand même difficile à prendre au Palais. Je pense que ça peut passer. ". Collet et ses hommes le savent : l'ours palois grogne encore....
" Huseyin besok : " on veut ce titre " "
Huseyin Besok ,
le pivot turc du Mans, a réveillé puis porté les siens face à Pau.
IL A EXTIRPE sans peine sa grande carcasse de la table de massage. De sa voix douce, Huseyin Besok, le géant du Mans (2,12 m), décisif hier soir (16 points, 9 rebdonds, 6 fautes provoquées), s'est ensuite amusé du format des playoffs " à la française ", qui place ce matin l'adversaire palois sous pression. " Nous avons désormais l'avantage dans cette série, soulignait le Turc, qui a pris place une nouvelle fois sur le banc sarthois à l'entame de cette dernière sortie cruciale à Antarès. "
Notre domination au rebond (16 offensifs)
a compensé notre faiblesse au shoot en première période (37%). Ensuite, nous avons insisté à l'intérieur ". Initiée par les jambes de feu de Pape-Philippe Amagou, cette tactique mancelle a fini par estoubir les ambitions de Pau-Orthez.
"
Je vous l'avais dit qu'on avait une petite chance de les battre ici, se marrait le jeune meneur français, auteur d'une partie dont la feuille de stats peine à rendre totalement compte (15 points et 4 passes en 33 minutes).
Pourtant, on avait mal débuté la partie : il y avait trop d'excitation chez nous, cela nous a desservis. Nos premiers shoots ratés nous ont aussi crispés. Alors on s'est accrochés, on a continué jusqu'à ce panier de "JD " (Jackson)
à 7 mètres, qui nous a libérés... "
Tout un symbole. Ou plutôt le cinglant résumé de la belle cohésion retrouvée par le groupe de Vincent Collet : car, hier soir, ses joueurs ont encore apposé le tampon de la désuétude sur la notion de titulaire.
Prenez Besok, par exemple. Son entrée en fin de premier quart eut pour conséquence de densifier une raquette trop facilement éventrée apr le rugeux intérieur Josh Asselin, avant que sa constance aux lancers-francs (86%) n'offre de vraies bouffées d'oxygène au Mans dans le dernier quart. Autre illustration flagrante de cet état de fait : sur les 75 points inscrits par le MSB, 38 l'ont été par des joueurs estampillés " remplaçants "... "
Tout le monde a bien accepét cette formule ", résumait Amagou, le coude droit posé dans la glace.
Nous avons connu une mauvaise période, Jermaine (Guice) et moi, abondait Besok, autrefois sacré Champion de Turquie (1996) puis double roi d'Israel (2002 et 2003) et dont l'expérience durant ces phases finales se révèle capitale.
Le coach a eu raison de nous replacer sur le banc. Après, franchement, on s'en fout de savoir qui débute ou pas ! Nous, on est là pour tout donner : on veut vraiment ce titre de Champion de france. Rendez-vous compte, on est à un match de Bercy ( lieu de la finale , le 18 juin),
ça veut dire quelque chose non ? ". Pour un club qui court après une quatrième couronne nationale depuis vingt-quatre saisons, oui cela signifie forcément quelque chose.
Encore faut-il être capable de terminer l'ouvrage en terre béarnaise.
(Source : Le Journal L'Equipe)
" Trois minutes qui changent tout "
L’Elan rentre en Béarn mené 0-1, ce qui n’est pas une excellente nouvelle mais il rentre aussi avec un CC Harrison dont la cheville n’est pas dans le meilleur des états, et c’est une bien plus mauvaise nouvelle, même si l’alarme n’a pas été déclenchée, compte tenu de ce qu’il a tout de même fait son retour sur le plancher et que l’entorse n’avait pas gonflé outre mesure dans la soirée.
Mais, elle est tout de même fichtrement bien mal tombée cette blessure de l’arrière américain, comme toutes les blessures nous direz-vous et l’on en convient… Reste qu’en cette fin de période, la première, l’Elan avait besoin de tous ses atouts pour endiguer la révolte mancelle, elle même née, quelques secondes plus tôt de la même blessure de Claude Grégory, tombant seul lui aussi et se tordant pareillement le pied…
On jouait depuis 16 minutes et des poussières et ce début de rencontre était tout à l’avantage des béarnais qui venaient de confirmer sur une réussite de Josh Asselin leur avantage de 10 longueurs (33-23). Ils récoltaient là le bénéfice d’une entame parfaite avec une défense bien en place et une attaque suffisamment patiente pour trouver des ouvertures. Y compris et surtout à l’intérieur de la raquette, ce qui n’était pas la plus mince des bonnes surprises. A 15-8 et deux passes lumineuses pour Alexander et Asselin marquant sans opposition, Le Mans avait d’ailleurs usé son premier temps mort et appelé Besok au relais de Koffi. L’Elan n’offrant par ailleurs pas le moindre espace aux lévriers sarthois, il ne s’exposait pas aux contres attaques et question adresse, la sienne était bien supérieur à celle des locaux… 24-15, puis 31-21 et 33-23 donc, les béarnais avaient pris la mesure de leurs rivaux et semblaient alors en mesure de construire pierre par pierre les bases d’un première période accomplie…
En guise de quoi, ils rentrèrent aux vestiaires gros jean comme devant (33-35) ne rendant plus soudain aucun point à une équipe qui leur en aligna douze en un peu plus de 4 minutes…
Malmené, le Mans puisa sans doute dans la sortie de Grégory (il revint ensuite et intact) mais plus sûrement dans un passage en défense de zone, les ressources pour enclencher sa révolte. Elle eut pour détonateur celui qu’Antares allait fêter plus tard puisqu’elle ne le reverra plus, le futur retraité JD Jackson, mais aussi la 3ème faute, donc la sortie d'un solide Laurent Foirest. Il eut le mauvais goût, le canadien, de débloquer le compteur à trois points des siens (0 sur 5 jusque là) et d’enchaîner par deux lancers. Il montra aussi la voix à Guice qui l’imita derrière l’arc sur un ballon d'abord sauvé puis perdu ensuite par Alexander. 33-31 et à deux minutes du terme c’était au tour d’Harrison de quitter le terrain, l’occasion pour les manceaux d’enfoncer le clou en égalisant et en prenant juste au final le premier avantage de la soirée dans une ambiance dont vous imaginez bien qu’elle s’était sacrément réveillée…
L’Elan venait de perdre gros en un rien de temps et il encaissa mal le coup. Car on vérifia au retour sur le plancher que la dynamique du match s’était bel et bien inversée. Et si les béarnais avaient masqué pendant 20 minutes les 10 rebonds offensifs manceaux par un impeccable 11 sur 12 à l’intérieur, le scénario ne devait plus ré-écrire l’histoire de la même manière dès lors que les ballons intérieurs rentrés par les béarnais se firent très rares. Quand l’emprise du rebond sarthois se confirma… Les 17 points de seconde chance ainsi offerts se paient cher au final. Mis sous pression et sans minutions propres, l’Elan lâcha peu à peu du lest (41-48, 43-52) et quand son déficit passa la barre des 10 points(56-46) l’affaire se compliquait sérieusement…Même s’il resta longtemps encore en mesure d’opérer un renversement, l’Elan n’avait plus la même assurance que précédemment et puis surtout plus on avança et plus Besok et Koffi lui firent des misères sous le cercle, le turc compilant alors une série de lancer-franc dont on veut croire qu’elle récompensait l’intensité mancelle. L’Elan fut même au point de rupture à 57-71 mais avec un CC Harrison pas au mieux depuis son retour et un secteur rebond aussi malmené, il avait peut-être déjà tourné la page…
En attendant mardi…
" MSB-Elan 75-66, réactions "
Didier Gadou: "
On a bossé dur pendant 8 mois pour obtenir l'avantage du terrain, on revient chez nous à 1-0 pour eux... Il reste à se retrousser les manches et retrouver de la cohésion dans le jeu, ce qui nous a fait parfois défaut aujourd'hui notamment sur la pression mise sur nos extérieurs. A +10, on a trop vité subi le contre coup d'une équipe blessée et on a remis Le Mans en route en lachant beaucoup trop de rebonds offensifs. Ensuite, on a oublié le secteur intérieur alors que nous étions à 11/12 en 1ère mi-temps. On s'en est remis à l'adresse extérieure et comme on a été dominé au rebond, nous leur avons laissé beaucoup de 2ème chance. De plus, on leur offre aussi trop vite l'occasion d'aller sur la ligne des LF".
Fred Fauthoux: "
On connait désormais les données du problème. Je pense que nous avons les moyens de renverser la vapeur car on a été bien en place en 1ère mi-temps. Le problème c'est que l'on se désunit et que nous sommes battus au rebond, ce qui leur laisse trop de possibilités de jeu rapide".
CC Harrison: "
Je crois qu'il faut rendre au MSB ce qu'il mérite... Ils ont fait un gros match et ont remarquablement bougé la balle. Leur passage en zone a été pour moi le tournant du match car ils effacent tout le retard qu'ils avaient. Ils étaient très très motivés et l'euphorie les a ensuite gagnés. Mais on a 2 matchs à Pau et mon sentiment c'est qu'on sera de retour mardi".
Thierry Rupert: "
On a certainement manqué de dureté lorsqu'ils ont eu une réaction d'orgueil à -10. On a pris la grèle et ensuite les manceaux nous ont petit à petit fait beaucoup de mal au rebond. Désormais c'est victoire ou vacances, et moi je n'ai pas encore envie de vacances tout de suite".
Josh Asselin: "
Ils sont en effet très physiques. On doit tirer des enseignements de notre match d'aujourd'hui et ses 2 visages: bon en 1ère mi-temps, beaucoup moins en 2ème... mais on sera mardi au Palais aussi remontés qu'ils l'étaient".
(Source :
http://www.elan-bearnais.fr)
" Le Mans prend une option "
DEMI-FINALE.
Après un bon début de match, les Palois n'ont pu s'opposer à une équipe mancelle qui les a punis au rebond offensif. L'Elan a désormais deux matches à domicile pour renverser la vapeur.
Défense.
Marquage à la culotte du Béarnais Laurent Foirest face au Manceau Yannick Bokolo (balle en main).
PRO A (PLAY-OFF)
Le Mans n'est pas Cholet. Hier soir, dans la première manche de la demi-finale, les Palois n'ont pas réussi, comme ils l'avaient fait en gagnant en gagnant dans les Mauges, à s'offrir un joker. Battus logiquement, hier soir à Antarès selon un scénario presque écrit à l'avance (l'envie de revanche des Manceaux qui avaient perdu les trois premiers duels cette saison, la supériorité de leurs intérieurs, leur potentiel physique exceptionnel), les hommes de Didier Gadou se retrouvent désormais sous pression. Et pas question cette fois de connaître un jour sans, comme cela avait été le cas devant les Choletais, puisque, le moindre faux-pas au Palais des sports, mardi ou samedi prochain, sera fatal et ouvrira la route de Bercy aux Sarthois.
Pau devant. Crispés, visiblement tendus par l'enjeu, les Manceaux ont pourtant livré un début de première mi-temps pleine de scories. A l'arrêt en attaque, ils n'ont pas montré non plus leur punch habituel en défense, à l'exception peut-être d'Alain Koffi, la tentacule mancelle, qui détournait la première tentative de Cooper. Mais, après deux tirs victorieux de CC Harrison, l'Elan trouvait des espaces dans la raquette où, surprise, le duo Alexander-Asselin alignait dix points dans ce premier quart-temps (8-15 puis 15-21).
Les Palois avaient déjà laissé cinq rebonds offensifs aux jumpeurs d'en face, mais ils n'en souffraient pas, en tous cas pas encore, les Manceaux gâchant trop de shoots faciles. Des tirs ouverts, il ne faut pas en laisser à Laurent Foirest, sous peine d'être immédiatement puni. Et c'est ce que faisait l'ailier béarnais, auteur des six premiers points des siens dans le deuxième quart-temps. Et comme Vincent Collet ne trouvait pas de solution, l'Elan portait son avance à +10 (23-33, 16e).
Ce que Jermaine Guice, venu du banc en joker, n'avait pas réussi à faire, c'est à dire débloquer l'attaque mancelle, lui apporter un grain de folie, lui redonnder confiance JD Jackson allait le réaliser. Pour le dernier match de sa carrière à Antarès, le franco-canadien héritait d'abord de deux lancers, puis plaçait sa grande spécialité: le tir à trois points. Guice l'imitait et Antarès s'aérait les poumons. Le MSB était lancé et ne s'arrêtait plus jusqu'au buzzer de la mi-temps, pour finir sur un 12-0 qui avait totalement bouleversé l'équilibre du match (35-33).
Le soir de Jackson. Une tendance confirmée au retour des deux équipes sur le parquet. Le Mans poursuivait son effort et la réussite lui souriait désormais, témoin ce panier d'Amagou: Guice adressait à son meneur une passe à terre qui passait entre les jambes de CC Harrison et le manceau lâchait un shoot à trois points avec l'ailier palois accroché à son bras... ce qui n'empêchait pas le ballon de finir dans le cercle pour un panier à quatre points (52-43 avec le lancer). Restés trop longtemps muets en attaque, coupables de trop de pertes de balles (16 en 30 minutes) et toujours mangés au rebond sous leur propre cercle (16 prises à 4), les Palois se voyaient ensuite repoussés à -11 par Campbell (54-43) et JD Jackson (58-49, 31e).
Dans le dernier quart-temps, le Mans gardait le contrôle du match, ne laissant pas les Palois repasser sous la barre des dix points. A 67-57 (37e), après une tentative à trois points de Lonnie Cooper qui faisait une gamelle, ceux-ci donnaient l'impression de se résigner (-14, 73-59) le pressing déclenché dans les cents dernières secondes relevant de l'anecdote. Et les Manceaux pouvaient fêter leur capitaine JD Jackson, dévoilant un maillot géant floqué du nø14 qui, comme le veut la tradition, ne sera plus porté au MSB.
(Source :
http://www.sudouest.com)
Stats du match :
http://www.lnb.fr/index.php?pid=6&game=1877
(Source :
http://www.lnb.fr)
pour ma part, je préfèrerais qu'on fasse des efforts pour garder Artur car des meneurs de son niveau, ça ne doit pas être si difficile que ça à trouver, à moins qu'il ne prouve le contraire sur le(s) prochain(s) match(es)
