Une victoire importantissime pour le reste de la saison mais qui ne m'a pas convaincu et rendu plus serein.
Loin de là.
La SIG aurait tout aussi bien pu l'emporter et il n'y aurait pas eu à crier au scandale.
Merci à Lonnie Cooper de s'être souvenu qu'il était passé par l'Elan l'année dernière......
Son trois points qui rentre et ressort du cercle en milieu de prolongation aurait anéanti les chances paloises dans ce match.
Gordon Herbert ?
Il a été comme les supporters du Palais des Sports, à savoir inquiet, stressé, pas vraiment rassuré et avec la peur au ventre.
Une première mi-temps affolante et insipide du côté de l'Elan.
Pour un match " important , voir capital " pour la suite de la saison, l'Elan a été aux abonnés absent.
Sans un magnifique Ricardo Greer (16 pts, 9 rbds, 5 pds pour une éval de 25) dont 14 pts à la mi-temps, présent dans tout les compartiments du jeu, en attaque, en défense, au rebond, au scoring et un très précieux CC Harrison (18 pts, 6 rbds), l'Elan aurait été en très mauvaise posture à la mi-temps.
Une équipe paloise sans allant, sans mouvement offensif, pas de démarquage, aucun mouvement, laissant le porteur du ballon livré à lui-même.
C'est d'ailleurs Ricardo qui prend le début du match à son compte et qui porte son équipe.
En défense ?
Pas mieux. En retard sur tous les écrans, des shooteurs strasbourgeois laissés libre à 3 pts (Smith, Cooper), deux drives de Darrigand qui rentrent comme dans du beurre et des rebonds laissés aux visiteurs.
Ce n'est qu'à 5 min de la fin du second quart-temps , avec l'entrée en jeu de Thierry Rupert que l'Elan retrouve une assise défensive et une envie de défendre avec un renversement de situation et l'Elan qui passe devant à la mi-temps (44-40).
40 points encaissés, c'est trop, beaucoup trop pour une équipe qui se veut une référence en la matière en Pro A.
La seconde période va être plus encourageante avec une envie plus importante et un ballon qui bouge mieux en attaque.
Sous l'impulsion de CC et de Wright dessous, l'Elan creuse un écart que l'on pense décisif avec 8 points d'avance (50-42).
Mais rien de tout ça.
L'Elan redevient fébrile, perd des ballons bêtement et joue de nouveau en marchant, sans rythme, à la limite des 24 secondes.
Et l'Elan tient le score grâce à CC , chaud comme la braise à 3 pts.
On rentre dans la dernière minute de la rencontre et l'Elan mène de 4 pts : 79-75, grâce à Aaron Miles (13 pts, 3 rbds, 1 inter. et 6 pds, pour une éval de 17) qui prend ses responsabilités et montre au Palais qu'il peut être un joueur décisif.
Mais encore une fois, l'Elan se tire une balle dans le pied et la SIG revient à égalité à 81-81.
Temps mort de " Magic Herbert " qui n'apporte rien, si ce n'est une prolongation à ses troupes.
On ne reviendra pas sur le panier à 3 pts de Loonie qui flirte avec le cercle mais on ne retiendra que la victoire et la deuxième mi-temps.
L'Elan l'emporte après prolongation alors qu'il aurait du vaincre bien avant et voit se pointer le Zalgiris Kaunas mercredi au Palais.....
Une victoire encourageante cet après-midi et rempli d'espoir ?
Non, une victoire acquise avec la peur au ventre et qui n'aura rassuré que les plus optimistes !!!
