ITW DE D.GADOU SUR SPORT24.COM

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Gadou : «Je ne suis inquiet»
Handicapé par les blessures (Foirest) et le retard de préparation de certains de ses internationaux (Drozdov, Fauthoux), l’Elan béarnais vient d’entamer sa saison par deux défaites, face à Strasbourg, puis à Roanne, du jamais vu depuis 1988. L’entraîneur palois, Didier Gadou, répond aux interrogations soulevées par ce retard à l’allumage inhabituel chez le double champion de France.Interview
par Guillaume Serres



Panoramic

Sport24.com : Deux défaites en deux matchs, l’Elan ne nous avait pas habitué à des démarrages aussi poussifs
Didier Gadou : Comme quoi, il y a un début à tout… Plus sérieusement, il faut relativiser ces deux défaites. Elles prennent une ampleur particulière parce que c’est Pau Orthez. Mais ce ne sont que les deux premiers matchs de la saison. Le chemin est encore long. De toute façon, même si nous n’avions pas prévu de perdre ces deux matchs, nous savions que les débuts allaient être difficiles. Beaucoup de cadres nous ont quittés, remplacés par de nouveaux joueurs qui doivent encore travailler pour s’adapter. Logiquement, ce groupe a besoin d’un peu de temps pour trouver son équilibre.

Sport24.com : Mais lorsque l’on dirige une équipe comme l’Elan Béarnais, le temps n’est-il pas une denrée rare ?
Didier Gadou : Non. Nous sommes champion de France depuis deux ans, ce qui nous confère quand même un peu de crédibilité. Du coup, je pense que nous sommes en droit de réclamer un peu de patience de la part de nos supporters. D’ailleurs, nous continuons à travailler dans la sérénité. Il n’y a pas le feu au Palais des Sports. Je ne suis pas inquiet. Il y a à peine quatre mois, nous fêtions notre titre de champion de France. Je sais que les choses vont très vite dans le sport de haut niveau, mais il ne faut tout de même pas s’emballer.

Sport24.com : Pourtant Pierre Seillant, le directeur exécutif du club, est monté au créneau. La victoire samedi face à Reims n’est-elle pas déjà impérative ?
Didier Gadou : Pas impérative, importante. Surtout au niveau du moral de l’équipe. Un groupe en reconstruction a besoin de résultats pour pouvoir avancer sereinement. J’attends une victoire contre Reims sur notre parquet pour nous permettre de mettre fin à cette petite série de résultats négatifs et enfin rentrer dans notre saison.

Sport24.com : Entre les départs de cadres comme Pietrus, Lukovski et Julian et l’émergence des jeunes talents que sont Pietro, Cissé et Almeida, l’Elan ne s’apprête-t-il pas à vivre une saison de transition ?
Didier Gadou : C’est vrai que depuis deux ans, l’équipe a subit pas mal de bouleversement. Mais je ne pense pas que l’on puisse parler d’année de transition. Nos ambitions restent intactes. Seulement, un cycle se termine, il faut en faire démarrer un nouveau. Encore un fois, nous y travaillons. Mais il serait faux de dire que le groupe est uniquement composé de jeunes prometteurs. Avec Ruppert, Foirest ou Fauthoux, nous devrions avoir l’expérience nécessaire pour tirer à nouveau notre épingle du jeu.