C'est donc demain soir, en drect sur TPS et à 19h au Palais des Sports de Pau, que l'Elan affronte l'Adecco Asvel, avec à sa tete Claude Bergeaud, dont le retour est plus qu'attendu.
Quelle sera la réaction du public palois à son encontre? l'Elan affichera t-il autant d'envie, de hargne et de mordant que face à Roanne?
L'Asvel se déplacera pour son deuxième matches à l'extérieur de la saison, le premier s'étant soldé par une défaite face à Hyères-Toulon sur le score de 79 à 76.
Ce match servira de véritable test à domicile après avoir ratés les deux premiers à l'extérieur face à Bourg et la SIG.
Pour ce match, Jeff Varem est dores et deja forfait, puisque l'ailier fort Nigérian a prolongé son indisponibilité apès avoir passé le weekend à l'hopital et Brooks Sales, souffre d'une déchirure au bras gauche, celui qui porté samedi une protection mais pas de forfait annoncé.
6è Journée Pau-Orthez / Asvel
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philip_pau
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6è Journée Pau-Orthez / Asvel
Modifié en dernier par philip_pau le 28 oct. 2005 16:55, modifié 9 fois.
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JB Diam's
Personellement, à l'annonce de Claude Bergeaud, je serais debout, applaudissant fierement cet homme qui nous a driver de main de maitre, aussi bien notre Elan que notre equipe de France. Ce n'est pas son choix sportif qui va, en quoi que se soit, me faire changer d'opinion a son sujet.
J'attends beaucoup de respect de la part du Palais mais je ne suis pas inquiet.Je fais confiance à notre public.
En ce qui concerne le match, bizarement, je suis trés confiant.En effet, je pense que cette equipe ne va pas du tout nous poser de problemes.
Cela peut paraitre un peu exagéré mais c'est vraiment mon sentiment...
pour moi demain, l'Elan va s'imposer, et je dirais meme, avec un ecart assez consequent ( au moins dix points)...
Je suis pas "voyant" mais je me fis à mon "feeling", connu et reconnu en France et en Navarre...LOL
ALLEZ LES PETITS!!!
CROQUER MOI CA!!!
J'attends beaucoup de respect de la part du Palais mais je ne suis pas inquiet.Je fais confiance à notre public.
En ce qui concerne le match, bizarement, je suis trés confiant.En effet, je pense que cette equipe ne va pas du tout nous poser de problemes.
Cela peut paraitre un peu exagéré mais c'est vraiment mon sentiment...
pour moi demain, l'Elan va s'imposer, et je dirais meme, avec un ecart assez consequent ( au moins dix points)...
Je suis pas "voyant" mais je me fis à mon "feeling", connu et reconnu en France et en Navarre...LOL
ALLEZ LES PETITS!!!
CROQUER MOI CA!!!
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philip_pau
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" Le premier Choc est avancé "
Aux trajectoires encore incertaines jusque là, l’Elan et l’Asvel se sont adressées, à distance, un premier message ce samedi, en renvoyant toutes deux à dix mètres des adversaires présentés comme de parfaits trouble fête. Bourg qui arrivait à l’Astroballe avec un statut de leader invaincu ne s’est pas nourri d’illusions au-delà de la mi-temps et Roanne venu en Béarn, en pestant encore sur sa défaite à Bourg la privant de cette fameuse première place, était soumis à une situation comparable.
Un schéma identique a présidé à la destruction de l’adversaire : une solidité défensive lors du second quart temps remporté identiquement 28-13 par les deux équipes…
Le classico est avancé (ce mardi soir 19 heures) et par l’odeur du choc annoncé les deux équipes ont balayé leur doute, pour s’armer de confiance et de sérénité…
« L’Asvel taille patron » annonçait la presse Lyonnaise, « l’Elan droit devant » répondait en écho celle du Béarn.
Bref tout est prêt, après seulement 6 journées de championnat pour rappeler que ce duel là reste tout de même celui qui 5 fois sur les 10 derniers exercices décidé de l’attribution de la couronne suprême…
Avec en prime le retour de Claude Bergeaud sous la casaque de l’adversaire, ce qui n’est tout de même pas rien au niveau de la dose émotionnelle qui va secouer le Palais à l’heure de l’entrée des équipes…
Le public ne s’y est pas trompé, il y aura la foule des grands soirs pour ce rendez-vous.
« C’est le premier gros match au palais cette année, il y a une rivalité sportive entre les deux clubs, rivalité mise en avant cette année par l’arrivée de Claude Bergeaud à la tête de l’Asvel, il y a donc beaucoup de choses qui font que le public réagisse et c’est tant mieux. » résume Didier Gadou.
Le poids du Palais en plus ce n’est pas un détail pour un match « important » pour l’Elan. « On sait aujourd’hui le prix des victoires à l’extérieur, elles seront chères » disait récemment le coach. Raison supplémentaire pour ne pas se lester d’un boulet aux pieds lors des matches à la maison.
A quel adversaire s’attend Didier Gadou, ce mardi soir ? « A une équipe en pleine progression, qui trouve petit à petit ses marques. Claude Bergeaud mais aussi Vincent Masingue, et l’américain Charles Gaines sont arrivés plus tardivement que les autres, donc les choses se mettent en place peu à peu. »
L’Elan lui ne récupèrera pas encore Jeff Varem qui est sorti de l’hôpital dimanche matin mais très affaibli par sa crise de paludisme doit d’abord se refaire une santé et récupérer le poids perdu avant de reprendre du collier (jeudi probablement). Quant à Brooks Sales il jouera encore handicapé par sa lésion au coude. Mais Lonnie Cooper a effectué une reprise en tous points remarquable et son temps de jeu important (26 minutes) lui aura permis de retrouver le rythme de la compétition…
Et c’est avec cette intensité défensive désormais confirmée, puisque personne n’a encore marqué plus de 65 points au Palais , que l’Elan s’avancera pour aller chercher deux points supplémentaires… Deux points qui vaudront plus cher que les autres puisqu’il s’agit de l’ASVEL et de Claude Bergeaud …
( Source : http://www.elan-bearnais.fr)
Revenant du Palais des Sports, à 24h de ce match, la réservation marche à plein et le Palais ne sera pas loin d'etre comble à 19h, lors du coup d'envoi.
Aux trajectoires encore incertaines jusque là, l’Elan et l’Asvel se sont adressées, à distance, un premier message ce samedi, en renvoyant toutes deux à dix mètres des adversaires présentés comme de parfaits trouble fête. Bourg qui arrivait à l’Astroballe avec un statut de leader invaincu ne s’est pas nourri d’illusions au-delà de la mi-temps et Roanne venu en Béarn, en pestant encore sur sa défaite à Bourg la privant de cette fameuse première place, était soumis à une situation comparable.
Un schéma identique a présidé à la destruction de l’adversaire : une solidité défensive lors du second quart temps remporté identiquement 28-13 par les deux équipes…
Le classico est avancé (ce mardi soir 19 heures) et par l’odeur du choc annoncé les deux équipes ont balayé leur doute, pour s’armer de confiance et de sérénité…
« L’Asvel taille patron » annonçait la presse Lyonnaise, « l’Elan droit devant » répondait en écho celle du Béarn.
Bref tout est prêt, après seulement 6 journées de championnat pour rappeler que ce duel là reste tout de même celui qui 5 fois sur les 10 derniers exercices décidé de l’attribution de la couronne suprême…
Avec en prime le retour de Claude Bergeaud sous la casaque de l’adversaire, ce qui n’est tout de même pas rien au niveau de la dose émotionnelle qui va secouer le Palais à l’heure de l’entrée des équipes…
Le public ne s’y est pas trompé, il y aura la foule des grands soirs pour ce rendez-vous.
« C’est le premier gros match au palais cette année, il y a une rivalité sportive entre les deux clubs, rivalité mise en avant cette année par l’arrivée de Claude Bergeaud à la tête de l’Asvel, il y a donc beaucoup de choses qui font que le public réagisse et c’est tant mieux. » résume Didier Gadou.
Le poids du Palais en plus ce n’est pas un détail pour un match « important » pour l’Elan. « On sait aujourd’hui le prix des victoires à l’extérieur, elles seront chères » disait récemment le coach. Raison supplémentaire pour ne pas se lester d’un boulet aux pieds lors des matches à la maison.
A quel adversaire s’attend Didier Gadou, ce mardi soir ? « A une équipe en pleine progression, qui trouve petit à petit ses marques. Claude Bergeaud mais aussi Vincent Masingue, et l’américain Charles Gaines sont arrivés plus tardivement que les autres, donc les choses se mettent en place peu à peu. »
L’Elan lui ne récupèrera pas encore Jeff Varem qui est sorti de l’hôpital dimanche matin mais très affaibli par sa crise de paludisme doit d’abord se refaire une santé et récupérer le poids perdu avant de reprendre du collier (jeudi probablement). Quant à Brooks Sales il jouera encore handicapé par sa lésion au coude. Mais Lonnie Cooper a effectué une reprise en tous points remarquable et son temps de jeu important (26 minutes) lui aura permis de retrouver le rythme de la compétition…
Et c’est avec cette intensité défensive désormais confirmée, puisque personne n’a encore marqué plus de 65 points au Palais , que l’Elan s’avancera pour aller chercher deux points supplémentaires… Deux points qui vaudront plus cher que les autres puisqu’il s’agit de l’ASVEL et de Claude Bergeaud …
( Source : http://www.elan-bearnais.fr)
Revenant du Palais des Sports, à 24h de ce match, la réservation marche à plein et le Palais ne sera pas loin d'etre comble à 19h, lors du coup d'envoi.
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bastien
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Je trouve que les rosters palois et villeurbannais se ressemblent un peu: pas de grand (même si Sales toise les intérieurs villeurbannais de quelques centimètres), une construction d'équipe équilibrée, une adresse moyenne aux LF, des arrières-ailiers athlétiques et bons rebondeurs...
Pau a cependant plusieurs avantages selon moi:
Cooper a visiblement fait beaucoup de bien à ce collectif et devrait poser quelques soucis à Sangaré (qui fait cela dit un beau début de saison), les ricains sont familiarisés avec le jeu à l'européenne contrairement à ceux de Villeurbanne, et le Palais des Sport reste une salle très difficile à prendre.
Maintenant, le facteur Bergeaud reste important, Didier Gadou aura envie (le mot est faible) de montrer à son public qu'il n'a rien à envier à celui qui fut l'un de ses mentors, si ce n'est le palmarès, et Claude de son côté connait l'Elan comme sa poche et ne voudra pas rater ses retrouvailles avec son ancien public.
Villeurbanne a cependant un coup à jouer car cette équipe paloise a montré quelques signes de faiblesse et n'aura pas le droit de s'incliner pour la 3ème fois cette saison; logiquement Pau devrait l'emporter mais si le doute s'installe, l'ASVEL peut espérer quelque chose...
Les stats collectives:
EBPO.: 74pts pour - 66pts contre, 50% à 2-pt, 34.4% à 3-pt, 67.1% aux LF, 35.5rbs, 15.5pd, 12.8bp, 18.7f, 21.7fp.
ASVEL: 82pts pour - 71pts contre, 55% à 2-pt, 36.8% à 3-pt, 71.6% aux LF, 35.2rbs, 16.2pd, 12.4bp, 21.4f, 20.4fp.
Le parcours des 2 formations:
EBPO: (4-2)
V REI 88-64
V@CHO 68-48
V HTV 72-65
D BOU76-68
D@STR 78-48
V ROA 100-65
ASVEL: (4-1)
V PBR 75-66
V REI 84-73
V CHO 85-66
D@HTV 79-76
V BOU 91-70
Pau a cependant plusieurs avantages selon moi:
Cooper a visiblement fait beaucoup de bien à ce collectif et devrait poser quelques soucis à Sangaré (qui fait cela dit un beau début de saison), les ricains sont familiarisés avec le jeu à l'européenne contrairement à ceux de Villeurbanne, et le Palais des Sport reste une salle très difficile à prendre.
Maintenant, le facteur Bergeaud reste important, Didier Gadou aura envie (le mot est faible) de montrer à son public qu'il n'a rien à envier à celui qui fut l'un de ses mentors, si ce n'est le palmarès, et Claude de son côté connait l'Elan comme sa poche et ne voudra pas rater ses retrouvailles avec son ancien public.
Villeurbanne a cependant un coup à jouer car cette équipe paloise a montré quelques signes de faiblesse et n'aura pas le droit de s'incliner pour la 3ème fois cette saison; logiquement Pau devrait l'emporter mais si le doute s'installe, l'ASVEL peut espérer quelque chose...
Les stats collectives:
EBPO.: 74pts pour - 66pts contre, 50% à 2-pt, 34.4% à 3-pt, 67.1% aux LF, 35.5rbs, 15.5pd, 12.8bp, 18.7f, 21.7fp.
ASVEL: 82pts pour - 71pts contre, 55% à 2-pt, 36.8% à 3-pt, 71.6% aux LF, 35.2rbs, 16.2pd, 12.4bp, 21.4f, 20.4fp.
Le parcours des 2 formations:
EBPO: (4-2)
V REI 88-64
V@CHO 68-48
V HTV 72-65
D BOU76-68
D@STR 78-48
V ROA 100-65
ASVEL: (4-1)
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V REI 84-73
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D@HTV 79-76
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Lyonnais de service.
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fan de dragan
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Pour en avoir parlé autour de mois, trois attitudes du public pourraient se dessiner face à Claude:
1 Les cons qui sifflent
2 Ceux qui le respectent mais qui lui en veulent d'être"passé à l'ennemie"
3 Ceux qui vont lui réserver un acceuil digne de ce nom
J'hésite entre la 2 et la 3 mais je penche plutot pour la 3
Concernant le matche, je vois pas en quoi il serait plus un révélateur qu'un match contre Nancy, Le Mans ou Gravelines. C'est juste qu'il a une saveur particulière pour nous, supporters. Mais sportivement, c'est surement pas le tournant de la saison. Je pense que l'équipe est capable de gagner. Mais sans vouloir rajouter d'huile sur un feu déjà bien vif, je doute des capacités de DD à gagner la lutte tactique face à Bergeaud: la défaite à Bourg ne s'explique pas seulement par la fatigue ou la maladresse mais par la capacité qu'a eu Fred Sarre à mettre l'Elan en situation d'échec
1 Les cons qui sifflent
2 Ceux qui le respectent mais qui lui en veulent d'être"passé à l'ennemie"
3 Ceux qui vont lui réserver un acceuil digne de ce nom
J'hésite entre la 2 et la 3 mais je penche plutot pour la 3
Concernant le matche, je vois pas en quoi il serait plus un révélateur qu'un match contre Nancy, Le Mans ou Gravelines. C'est juste qu'il a une saveur particulière pour nous, supporters. Mais sportivement, c'est surement pas le tournant de la saison. Je pense que l'équipe est capable de gagner. Mais sans vouloir rajouter d'huile sur un feu déjà bien vif, je doute des capacités de DD à gagner la lutte tactique face à Bergeaud: la défaite à Bourg ne s'explique pas seulement par la fatigue ou la maladresse mais par la capacité qu'a eu Fred Sarre à mettre l'Elan en situation d'échec
"whenever I start feeling sick, I just stop being sick and be awesome instead."
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philip_pau
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Je comprendrais qu'il y ait des personnes qui sifflent mais sans pour autant les traités de "cons".
Ils sont sans doute très deçu que Claude Bergeaud soit passé à Villeurbanne, en meme temps que son discours qui a radicalement changé.
Je fais parti de ceux qui ont été très déçu par sa décision mais je pense que demain, je ne siffferais pas mais pas d'applaudissement non plus.
Juste du silence en ce qui me concerne car je respecte le travail qu'il a fait à Pau mais pas son choix d'etre parti à l'Asvel et les déclarations qu'il a eu après.
Sinon, pour en revenir au match, bien sur que le role du technicien, de l'entraineur est promordial mais il y a aussi l'effectif qui compte et sur ce point, je pense que l'Elan( au moins sur le papier) présente un meilleur visage et je ne suis pas inquiet quant aux capacités de Didier à trouver les solutions aux problèmes posés par Bergeaud.
Enfin, le Palais sera plus que rempli et j'espère que l'on assistera à un gros match des palois et que la soirée se concluera par une belle victoire de l'Elan.
Ils sont sans doute très deçu que Claude Bergeaud soit passé à Villeurbanne, en meme temps que son discours qui a radicalement changé.
Je fais parti de ceux qui ont été très déçu par sa décision mais je pense que demain, je ne siffferais pas mais pas d'applaudissement non plus.
Juste du silence en ce qui me concerne car je respecte le travail qu'il a fait à Pau mais pas son choix d'etre parti à l'Asvel et les déclarations qu'il a eu après.
Sinon, pour en revenir au match, bien sur que le role du technicien, de l'entraineur est promordial mais il y a aussi l'effectif qui compte et sur ce point, je pense que l'Elan( au moins sur le papier) présente un meilleur visage et je ne suis pas inquiet quant aux capacités de Didier à trouver les solutions aux problèmes posés par Bergeaud.
Enfin, le Palais sera plus que rempli et j'espère que l'on assistera à un gros match des palois et que la soirée se concluera par une belle victoire de l'Elan.
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JB Diam's
de quelles déclarations parles tu?philip_pau a écrit :Je comprendrais qu'il y ait des personnes qui sifflent mais sans pour autant les traités de "cons".
Ils sont sans doute très deçu que Claude Bergeaud soit passé à Villeurbanne, en meme temps que son discours qui a radicalement changé.
Je fais parti de ceux qui ont été très déçu par sa décision mais je pense que demain, je ne siffferais pas mais pas d'applaudissement non plus.
Juste du silence en ce qui me concerne car je respecte le travail qu'il a fait à Pau mais pas son choix d'etre parti à l'Asvel et les déclarations qu'il a eu après.
Sinon, pour en revenir au match, bien sur que le role du technicien, de l'entraineur est promordial mais il y a aussi l'effectif qui compte et sur ce point, je pense que l'Elan( au moins sur le papier) présente un meilleur visage et je ne suis pas inquiet quant aux capacités de Didier à trouver les solutions aux problèmes posés par Bergeaud.
Enfin, le Palais sera plus que rempli et j'espère que l'on assistera à un gros match des palois et que la soirée se concluera par une belle victoire de l'Elan.
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philip_pau
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Lorsque que Mr Bergeaud a déclaré en signant à l'Asvel, que c'était le seul club en France ou il pouvait y avoir une " Grande Equipe Européenne", capable de rivaliser avec les meilleurs et que serait pour lui le meilleur club dans le futur.
Ce que je ne digère pas, c'est qu'en décidant d'entrainer l'Asvel, c'est au détriment des résultats de l'Elan et qu'en quelque sorte, il se "bat" contre l'Elan et tout ce dont il revendiqué en entrainant Pau-Orthez.
On peut me l'exposer de la manière que l'on veut, mais ça passe pas.
" Pau a un coup à jouer contre au Réal "
Pourquoi pas un autre joli coup ? Après son succès chez les Serbes du Partizan Bekgrade, Pau-Orthez a envie d'y croire à nouveau. Même face au grand Real Madrid, qu'il affronte mercredi pour la deuxième journée d'Euroligue.
6 victoires paloises en 11 confrontations. L'exploit n'est pas impossible. Surtout que l'équipe madrilène patine en championnat : déjà trois défaites en six journées. Un bilan fragile, juste rehaussé par une victoire face à Malaga en Euroligue. Et la belle performance de Mickaël Gelabale (20 points dont un 4/4 à trois points), un des deux Français du Real avec Mustapha Sonko.
De son côté, les Palois font preuve d'une belle constance en championnat depuis quelques matches. Meilleure défense de ProA, invaincue à domicile cette saison, la formation béarnaise reste sur cinq victoires de rang, dont un carton au Partizan Belgrade (82-57). Mais ils restent réalistes : «Madrid évolue dans une autre dimension», rappelle l'intérieur Thierry Rupert. «Le Real est une très grande équipe cette saison et c'est justement pour vivre ce genre de match que l'on fait ce métier», siffle admiratif l'ailier Artur Drodzov.
Certes, Real à l'effectif impressionnant mais visiblement encore en chantier. Bâtie pour remporter à moyen terme une neuvième couronne européenne, la formation de Boja Maljkovic sera sans doute redoutable au printemps. Le temps pour la kyrielle de nouveaux joueurs, dont la gâchette serbe Igor Rakocevic, de prendre ses repères et d'affûter les combinaisons. Pau a donc un coup à jouer. «Ce sera compliqué de gagner à Pau, estime Sonko, ancien Béarnais en 1997/98. On peut le faire mais seulement en progressant dans tous les secteurs. Pour l'instant nous sommes encore trop irréguliers.»
(Source: http://www.lequipe.fr)
" Pau au révélateur Madrilène "
Pau au révélateur madrilène
Vainqueur de sa première confrontation continentale à Belgrade la semaine dernière, Pau-Orthez accueille le Real Madrid mercredi pour une affiche qui sent la poudre. Face aux coéquipiers de Mickaël Gelabale, les Béarnais tenteront de confirmer leur bon début de saison.
Par Guillaume Loisy
Un gros potentiel
Une semaine après avoir infligé une véritable leçon de basket au Partizan Belgrade (82-57), Pau Orthez passera un sérieux test mercredi soir à l’occasion de la deuxième journée de l’Euroligue. Face au Real Madrid, Didier Gadou n’exigera pas de ses joueurs d’infliger une deuxième rouste à un cador européen en moins d’une semaine. Une victoire, par le plus petit des écarts suffirait amplement au bonheur d’un coach qui n’a pas grand chose à reprocher à ses protégés depuis le début de la saison. Leader provisoire de Pro A, l’Elan Béarnais a prouvé qu’il avait un gros potentiel cette année à l’image de l’intégration plutôt réussie du trio américain composé de CC Harrison (14 points, 2 rebonds, 2 passes de moyenne en Pro A), Lonnie Cooper (14 points, 2 rebonds, 6 passes) et Brooks Sales (9 points, 7 rebonds). «Nous avons une équipe mieux équilibrée où le danger peut venir de partout. Le coach possède beaucoup plus de solutions. Nous avons une équipe avec un gros potentiel. La différence aussi par rapport à la saison passée, c'est que tout le monde a pu intégrer l'équipe très tôt, sauf moi (Equipe de France). La saison dernière, Pau avait souffert de sa mauvaise préparation», nous expliquait Frédéric Fauthoux au retour de Belgrade.
Les Américains au tournant
Intenables dans la chaleur de la salle Pionnir, Harrison et Cooper (42 points à eux deux) avaient faire boire la tasse aux Serbo-Monténégrins lors de la première journée. Face au Real Madrid de l’exigeant Boza Maljkovic, les deux pistoleros seront à surveiller comme le lait sur le feu mais, dans un Palais des Sports qui affichera complet, la casserole espagnole pourrait vite déborder comme elle l’a déjà fait dimanche face au Alicante d’Alain Digbeu en championnat (défaite 77-73). Si Didier Gadou a peut-être passé un coup de fil à l’international tricolore (24 points dimanche) pour savoir comment vaincre les Merengue, Malkovic sait déjà ce qu’il l’attend de l’autre côté des Pyrénées. «Notre destin européen dépend de nos deux prochains matches. La défaite concédée contre Etosa (Alicante) n’a pas affecté notre moral. Face à Pau, tout dépendra de notre engagement et de notre esprit de conquête. Il faudra être forts dans les têtes car les deux prochains matches d’Euroligue vont être très compliqués», confie l’homme fort du Real sur le site du club.
«Difficile à battre»
L’ancien coach du CSP Limoges, champion d’Europe en 1993 se méfie de son adversaire palois : «L’Elan Béarnais possède une grande équipe avec de très bons Américains. Leurs joueurs intérieurs sont également très costauds et chacun connaît son rôle à la perfection.» Membres actifs du système instauré par le stratège serbo-monténégrin, les Français Mickaël Gelabale et Moustapha Sonko retrouveront l’air du pays mercredi. Ancien pensionnaire de la maison paloise (lors de la saison 1997-1998), le meneur madrilène s’attend à un match difficile : «Pau forme un bloc très compact difficile à battre surtout chez lui. Gagner en France ne sera pas facile mais on peut le faire. Pour l’instant nous sommes encore trop irréguliers. Nous devons réussir à maintenir une intensité constante», explique Sonko, très discret contre Alicante dimanche tout comme Gelabale (5 points à eux deux). Le raffut que ne manqueront pas de faire les supporters palois et la pression mise par Maljkovic devraient suffire aux deux expatriés pour retrouver leur meilleur niveau. Au détriment de Pau ?
(Source : http://www.sport24.com)
" Preview Pau-Orthez vs Real Madrid "
http://www.euroleague.net/noticia.jsp?t ... =2&id=1355
(Source : http://www.euroleague.net)
" Le Challenge continue "
http://www.sudouest.com/091105/sport.as ... 105954.xml
(Source: http://www.sudouest.com)
" Surtout ne pas écouter Boja.... "
C’est à ne plus y comprendre grand-chose. Voilà le Réal de Madrid qui s’avance vers le palais des sports, nanti de son histoire, son palmarès, sa légende et surtout de son roster, « une constellation d’étoiles (dixit Didier Gadou), et qui le fait à pas feutré…
« A l’heure actuelle je n’ai pas une équipe pour contredire la qualité de Pau », a déclaré au journal L’Equipe, le coach Bozidar Maljkovic, « Boja » pour le milieu.
Que le coach aux 4 titres européens (Split(2), Limoges, Pana) aux 6 titres nationaux, ait été impressionné par le succès de l’Elan à Belgrade( «Pau n’a pas battu le Partizan, il l’a détruit ») passe encore mais de là à essayer d’endormir les béarnais sur leurs lauriers il y a un pas que ne franchit pas Didier Gadou.
« Il nous fait une Guy Roux… C’est un flatteur comme dans la fable, il nous balance des compliments alors que c’est lui qui a la puissance. C’est un rusé, Boja. » assène Gadou amusé par le propos.
Et si le Réal débarque en Béarn avec un bilan national tout juste équilibré (3 victoires, 3 défaites), le coach des béarnais y voit davantage les effets de « la férocité d’un championnat dans lequel tout le monde peut battre tout le monde » qu’un coup de moins bien des Madrilènes.
Et sa réalité à lui, c’est tout simplement « que ce Réal là c’est le champion d’Espagne en titre avec Rakocevic en plus et que Rakocevic est un joueur de classe mondiale.» Venu du Pamesa Valencia à l’inter-saison, Igor, le terrible, tournait tout de même à 21 points de moyenne en championnat ACB, tout juste un peu moins en Uleb Cup (18,6).
Et un champion d’Espagne confié à la main de fer de Maljkovic, ça devient, « un gros bloc défensif qui s’articule autour de Gelabale, Sonko, Hamilton, Hervelle, Reyes, Sonseca et puis deux étoiles capables d’apporter la touche de génie, Rakocevic donc et puis Luis Bullock. »
Luis Bullock, celui qui est présenté dans la peau d’un possible MVP de la compétition et dont les observateurs se demandent s’il n’est pas en mesure de disputer le titre de meilleur américain d’Europe à Marcus Brown…
Alors facile de deviner ce que pense Didier Gadou de cette 6ème prestation du Réal en Béarn : « Il va y avoir du maille », soupire-t-il les yeux rivés sur la cassette de son adversaire victorieux de Malaga lors de l’ouverture.
Même son de cloche chez les joueurs, même s’ils n’ont pas encore eu droit à la réalité des images, ce sera pour ce mercredi matin juste après le shooting, dit d’éveil musculaire. Ainsi Thierry Rupert, voit-il ce duel « comme beaucoup de ceux qui nous seront proposés cette année en Euroligue. Il s’agit d’une montagne à franchir et sur le papier on ne part pas favori, c’est clair. Maintenant on va se donner à fond et avec le soutien du public, il peut se passer des choses. Surtout si on continue à défendre aussi bien qu’on le fait. Ils vont nous poser des problèmes, mais on peut leur en poser également. »
Suffisamment pour empêcher le Réal de faire parler sa puissance ? « Ce genre d’équipe a tout intérêt à venir gagner à Pau. Nous sommes supposés le plus faible de la poule, avec le Partizan et un succès chez nous devient le bonus obligatoire. Voilà en fait leur véritable objectif et le fond de leur pensée, » conclut Gadou, sans la moindre ironie dans le ton…
(Source: http://www.elan-bearnais.fr)
" Deux sages en Castille "
Malgrè un début de saison mitigé, les deux Français du Real Madrid, Sonko et Gelabale, restent sereins.
Mickael Gelabale : " C'est vrai que je suis plutot moyen ces temps-ci. Je n'ai pas vraiment fait de préparation, je dois apprendre à connaitre les nouveaux joueurs. Et puis, je suis un peu fatigué. je crois que dans deux semaines , ça ira mieux....
Mon role a évolué, le coach me demande d'attaquer. Je dois travailler mon agressivité. Je sais que le coach veut me garder une année de plus ici. Mais si je fais une bonne saison, complète, jene vois pas pourquoi je ne partirais pas en NBA. "
Moustapha "Mouss" Sonko : " Le début de saison n'est pas bon, mais c'est toute l'équipe qui patauge. Elle est jeune mais il y a du talent....
Réagissant au propos de Maljkovic " C'est une réaction normale. J'ai plus de responsabilités que l'an passé. je dois tenter de mettre tout le monde à sa place, sur et en dehors du terrain. "
Il réagit lorsqu'on lui parle de l'Equipe de France " J'ai pris beaucoup de plaisir à les regarder jouer, mais à aucun moment je n'ai regretté de ne pas y etre.
L'Euro ne m'a pas fait changer d'avis. Pour l'instant , il n'y a pas d'interrogations. Physiquement, ça va toujours. on verra à la fin de la saison , on va voir.... "
En parlant de Gelabale " Tout le monde va attendre Mickael au tournant, on va lui demander plus, mais il est à l'écoute, il a envie de progresser. "
Bozidar Maljkovic : " Je ne suis pas content de lui. Il s'est relaché. Il est en fin de contrat cette année et ça ne sera pas facile pour lui de rester à Madrid. "
Axel Hervelle (Intérieur de Madrid): Lorsqu'il parle de Gelabale " Je suis fier de jouer avec un joueur comme lui. Malgrè ce qui lui arrive et ce qui va lui arriver, il reste les pieds sur terre, posé , calme. Chez lui, c'est la classe qui fait la différence. "
" Piquante soirée "
Pau n'est pas dupe: le parcours cahoteux de l'escadre madrilène en Liga ACB (trois victoires et trois défaites) ne saurait éclairer les carences du Champion en titre mais mettrait plutot au jour la redoutable guérilla qui fait rage sur le parquets ibériques, chaque weekend. " On ne mesure pas vraiment l'intensité du Championnat espagnol. Il ne faut surtout pas juger le Real sur ce début de saison en Liga. C'est un bloc défensif solide, au basket très appliqué , à l'image de Gelabale , avec deux étoiles offensives , Rokocevic et Bullock, qui a tout pour aller loin ", prévient ainsi Didier gadou , le coach palois.
Pau ne fanfaronne donc pas, mais ne s'interdit pas quelques douces pensées et attaque ce grand rendez-vous , le onzième de l'histoire entre les deux équipes ( 5-5 à ce jour), avec un appétit gourmand, chaussé d'un succès marquant à Belgrade (57-82) la semaine passée, en ouverture de l'Euroligue. " Notre enttée dans la compétition a rassuré beaucoup de monde et ouvert des perspectives, meme s'il ne faut pas aller trop vite ", convient le coach. " Cela donne en tout cas un coté séduisant et attirant à ce match. La tache n'est pas inabordable. " Un rendez-vous qui a visiblement titillé les Béarnais puisque le Palais des Sports fera salle comble ce soir ( deuxième fois cette saison après la réception de l'ASVEL). Avec le secret espoir de voir le taureau madrilène, arrivé hier soir au complet, perdre sa queue dans la bataille.
(Source : Le Journal L'Equipe )
[scroll]DOSSIER SPECIAL PAU-ORTHEZ / REAL MADRID[/scroll]
" Galactiques droit devant "
Match au sommet ce soir au Palais , ou l'Elan Béarnais accueille l'emblématique Réal Madrid et sa pléiade de stars avec Gelabale et Sonko.
Didier Gadou : " Le Réal c'est un gros bloc défensif très homogène, très dur , autour duquel tourbillonnent Luis Bullock et Igor Rakocevic , deux étoiles filantes.
Maljkovic, vue sa grande réussite l'an dernier, a obtenu de gros moyens pour constituer l'équipe de son choix. "
Revue d'effectif du Réal Madrid:
[center]Meneurs :[/center]
Le duel q'annonce superbe . Coté Réal, Igor Rakocevic, est "le" transfert de l'intersaison, négocié aux alentours du million de dollars. Kidnappé au voisin valencian, le Serbe de 27 ans est, selon Didier Gadou , " une grande étoile européenne "qui tournait l'an passé à plus de 20 points à 47% de réussite dans la Liga ACB. La véritable plaque tournante par qui passe l'essentiel des ballons. la défense paloise va étre mise à forte contribution. Rakocevic est secondé pat l'ancien palois Moustapha Sonko.
Il évolue dans un tout autre registre. " Sonko, c'est l'expérience incarnée et a dureté défensive ", témoigneDidier Gadou. Il sera vraisemblablement l' "arme" utilisée pour contenir Lonnie Cooper( 20 points à Belgrade), le maitre à jouer palois.
[center]Arrières /Ailiers :[/center]
Certainement le secteur le plus redoutable coté Réal Madrid qui possède avec Luis Bullock, une arme offensive des plus fiables du continent.
Un chantier à lui seul. " Selon moi, il s'agit du meilleur joueur américain d'Europe avec peut-etre Marcus Brown ", témoigne Didier Gadou qui poursuit : " Il est capable de prendre des tirs sur la tete de n'importe qui. Il est souvent plus proches des 30 points que de 0. On va tenter de bien défendre sur lui en espérant qu'il ne prenne pas feu. "
C.C Harrison devrait etre le Palois transformé en pompier, en espérant que l'énergie passée à contenir Bullock ne lui fasse pas perdre sa lucidité offensive.
Médaillé de bronze avec les Bleus à Belgrade, Mickael Gelabale, meilleur marqueur du Réal contre Malaga ( 20 points), est le joueur le plus spectaculaire d'ACB.
" Il a franchi un palier au réal. Il a pris un volume de jeu énorme et bonifie pas mal de choses dans le jeu de son équipe. "
L'activité de Jeff Varem et la palette diversifiée d'Artur Drozdov, permettent à l'Elan de faire face.
[center]Intérieurs :[/center]
S'il faut chercher un secteur plus faible au Réal, c'est celui-la. Relatif, puisqu'il s'appuie toutefois sur l'expérience de l'international ibérique Felipe Reyes et sur l'explosivité et la détente du Belge Axel Hervelle , ce dernier capable de prendre également sa chance avec bonheur derrière la ligne à trois points (2/6 jeudi dernier).
Les rotations Hamilton, Sonseca et Sinanovic apportent de la taille et une dimension physique qui peut peser en fin de match.
Des centimètres certes, mais moins d'expérience que les Palois au meme poste.
" L'art , c'est de bien défendre "
Depuis une petite décennie, le basket a évolué. Gagner des matches passe désormais par une défense de haute volée. Didider gadou, spécialiste en la matière, décrypte les éléments qui permettent d'etre performants dans ce domaine.
République des Pyrénées : Pourquoi la défense est-elle devenue un élément clé dans le basket actuel ?
Didier Gadou : " Aujourd'hui, tout le monde est conscient que pour envisager de bons résultats il faut savoir bien défendre. Compter sur une bonne adresse est beaucoup plus aléatoire. Alors que des paniers, moins on en prend, moins on en a à mettre. On l'a bien vu lors du dernier Euro: marquer face aux futurs champions grecs était très difficile.
Défendre, c'est le lot de toutes les grandes équipes. Le meilleur exemple est le Maccabi Tel Aviv, double vainqueur en titre de l'Euroligue, qui possède un effectif brillant en attaque mais qui sait se sacrifier en défense, ce qui lui a permis de battre en septembre l'équipe NBA des Toronto Raptors.
Le jeu demande de plus en plus de réflexion car les équipes se connaissent parfaitement. "
R.P: Quelles sont les qualités requises chez un joueur pour devenir expert en la matière?
D.G : " Défendre , c'est avant tout un état d'esprit, il faut disposer d'un mentzl à toute épreuve et des qualités physiques importantes pour maintenir la meme intensité 40 minutes.
Cela demande un éveil permanent sur les différentes données du match telles que les qualités des adversaires, le placement du ballon et des joueurs , le nombre de fautes commises , ect.... Comme un joueur d'échec , il faut analyser rapidement la situation qui se présente.
Ensuite, il convient d'adopter l'attitude adéquate. C'est très long à se mettre en place car il s'agit de précision. Il faut etre très exigeant avec soi-meme. Pour etre réellement afficace, il faut exercer une grosse pression sur le porteur du ballon et surtout que les joueurs aient une confiance totale en ce que leur demande le coach. Cet aspect est fondamental. "
R.P : Cette saison , vos joueurs ont donc confiance en vous?
D.G : " Ce sont des garçons qui ont parfaitement compris le jeu que 'lon souhaitait mettre en place. Ils sont très receptifs à ce que je leur demande , meme si la marge de progression défensive de ce groupe est encore importante. "
R.P : A quel niveau ?
D.G : " Nous devons encore travailler pour obtenir des ballons propres afin de lancer des contre-attaques et obtenir des paniers faciles. A ce moment la, on prendra encore plus de plaisir sur le parquet. "
R.P : Quelles sont les limites d'une bonne défense ?
D.G : " A partir du moment ou les cinq sont toujours dans l'agressivité et jamais dans le relachement, il y a une frontière à ne pas franchir. Il faut utiliser les mains , les bras, à bon escient, souvent à la limite de ce qui est autorisé par les arbitres.
Ceci dit , sur les neuf premiers matches, je ne crois pas que lon ait concédé de fautes antisportives. "
R.P : Que représente pour vous Bozidar Maljkovic, entraineur du éal, passé par la france précédemment ?
D.G : " C'est un novateur. Avec Limoges, il a imposé une dureté qui n'existait pas encore dans le Championnat français. Il a fait évoluer le jeu à ce niveau la. Face au Limoges de l'époque rien n'était facile, chaque point se méritait , c'était étouffant. Avec Vérove, Bilba et M'Bahia, il disposait de gros talents défensifs mis à la disposition des qualités de scoreur de Michael Young. "
R.P : Existe t-il une différence entre les défenses européennes et celles utilisées en NBA ?
D.G : " En NBA, on cherche à libérer les espaces pour favoriser le un contre un. L'espace près du cercle est ouvert. Battre son adversaire est systématiquement recherché.
Dasn le jeu européen, la raquette est souvent bouché, il y a des aides à l'opposé de la balle, c'est beaucoup plus élaboré. "
" Maljko : un discours , une méthode "
Bozidar Maljkovic : " Tout est une question d'état d'esprit, d'envie , et cela ne doit faire l'objet d'aucun compromis " lorsqu'il évoque la défense.
" Regardez Pau-Orthez. Ce club avec ses moyens, reste à haut niveau car il a force de la tradition.
Cette saison , l'Elan Béarnais a une équipe dure au mal, vraiment difficile à jouer car chacun est rentré dans le moule et connait à la perfection son role défensif au sein du groupe....
Les frères Gadou font partie, avec Richard Dacoury, des joueurs les plus intenses que j'ai eu l'occasion de voir. Face à eux, il ne faut jamais baisser de rythme, perdre pied. Sinon , on paie cash. "
" Ce match sera disputé "
Mouss Sonko n'aura été le meneur de l'Elan Béarnais qu'une saison , en 1997/1998.
Suffisant pour rafler un titre de Champion de France avant de mettre le cap sur Villeurbanne puis de l'autre coté des Pyrénées, d'abord à Malaga et aujourd'hui à Madrid.
République des Pyrénées : Sept ans après, vous retrouvez Pau, quelles sont vos impressions ?
Mouss Sonko : "En quelques minutes j'ai revu pas mal de gens que je n'avais pas croisé depuis des années et pourtant, leur accueil a été très chaleureux. C'est clair, je suis vraiment heureux de revoir d'anciens coéquipiers , le président.... Et puis pour moi ça n'est pas n'importe quel club , ici j'ai quand meme gagné un titre de Champion. "
R.P : Et sur le parquet, les Palois seront-ils aussi accueillants ?
M.S : " Il ne faut pas se la cacher, ce match sera super difficile, très disputé. Pau a très bien démarré sa saison et tout le monde le sait parfaitement. C'est une équipe de traditions, solide, bien sonstruite.
En plus , il me parait impossible de les voir rater deux saisons de suite.
Depuis le dernier championnat , Didier et le président ont fait quelque chose de bien, leur recrutement a été intelligent. "
R.P : Quelles sont les ambitions madrilènes pour ce second match d'Euroligues ?
M.S : " Notre début de saison n'a vraiment pas été aussi parfait que nous l'espérions. Certaines de nos défaites ont montré que lorsque la concentration n'étais pas au rendez-vous, nous n'étions pas du tout à la hauteur.
Après, il nous arrive d'enchainer avec une phase positive de deux ou trois matches pendant lesquels notre jeu revient. La, ça marche, mais seulement c'est trop fragile.
On sait ce qui nous attend face à Pau et ce qui reste à faire pour retrouver une bonne dynamique. "
" L'Espagne dans la peau "
En 2001, alors agé de 32 ans, Thierry Gadou réalisait son rève de gamin : évoluer dans le Championnat espagnol. Une expérience inoubliable.
[center]Passion d'Enfance[/center]
" Dans la maison familiale au Vieux-Boucau, on captait TVE2.
Toute la famille était accro des matches télévisés le dimanche midi. Ce sont des habitudes que tu prends jeune, dès 10 ans, et qui s'ancrent en toi naturellement. Nous étions tous amoureux du beau jeu et emportés par l'intensité de ce basket déja très spectaculaire. Je me souviens encore des matches opposant le Réal au barça , avec toutes ces stars sur le terrain, formidable. A ce moment-la, j'ai eu un déclic , j'ai pris conscience ce que je voulais , un jour, accéder à ce niveau-la. "
[center]Premières[/center]
" Mon premier match contre le Réal d'Antunez, Biriukov, Romay et tant d'autres, remonte à la saison 1991/1992. J'avais 23 ans (victoire de l'Elan 83-79). C'était fabuleux. Plus tard, avec l'équipe de France, j'ai souvent croisé l'Espagne. Un nouveau déclic s'est produit. Dans une carrière , chaque joueur vit des moments charnières qui le font évoluer. Après avoir rencontré les Espagnols , je me suis mis à croire de plus en plus en moi et en mon jeu. "
[center]Encore le Reve [/center]
" Dès 18 ans , ma folle intention était de jouer un jour en Espagne. C'était avant l'arrèt Bosman. Pour franchir la frontière il aurait fallu que je me marie avec une Espagnole!
Tout dans ce basket me faisait réver, j'étais comme hypnotisé.
Après l'arrét Bosman ouvrant les frontières, j'étais lié contractuellement avec l'Elan. Il était hors de question de partir, surtout que je vivais mes plus belles années de sportif. "
[center]Séville[/center]
" Je joue un premier match avec l'Elan en septembre 2000 avant de répondre à une offre de Séville en octobre. Aussitot, j'ai compris le bonheur que j'avais à me retrouver la. Je vivais un rève éveillé. A 32 ans, c'est génial! On fait une première partie de saison fabuleuse, on est éliminé par le Barça en quart de finale de la Coupe du Roi.
J'ai appris à Séville une nouvelle vision des choses et surtout une meilleure connaissance du basket. J'ai trouvé la tout ce que je recherchais en arrivant. "
[center]Vitoria [/center]
" Le top de ma carrière en 2002/2003 avec le mythique entraneur Dusko Ivanovic. Quand il te téléphone pour t'annoncer qu'il s'intéresse à toi , c'est très gratifiant. Le six premières semaines au Pays Basque le sont moins. J'étais complètement nul, en perte totale de confiance. Le coach ne m'a pas adressé la parole pendant un mois et demi! Un jour surpris , il me dit : "Pourquoi tu ne joues pas en match comme aux entrainements ? "
Des mots simples qui me vont froit au coeur. Quelques jours après, c'est la Coupe du Roi à Valence. Dusko me met dans le cinq majeur. je suis métamorphosé. En demi-finale contre Valence, je réalise 8 interceptions , un reconrd qui tient toujours. Dans les tribunes, j'aperçois des affiches " Gadou MVP " . Je n'en coyais pas mes yeux. Ce sont les quatre jours les plus merveilleux de ma carrière. "
[center]Les Différences [/center]
" Des salles comme celles de Bourg ou Brest n'existent pas en Espagne, heureusement ! La-bas, toutes les enceintes comptent au minimum 5 000 places. C'est complet tout le temps, avec un véritable show autour du match. Tout est fait pour attirer les familles , car, quelle que soit la ville, le match est avant tout un fete. Deux heures pendant lesquelles les spectateurs en prennent plein les yeux. La Liga a su transformer le coté festif de la NBA , sans en prendre les mauvais cotés.
Il na faut pas se voiler la face, les moyens financiers ne sont pas les memes. Cet argent permet de garder les meilleurs joueurs au pays en attirant des grands noms étrangers. "
[center]L'Elan vu d'Espagne [/center]
" Avec ses anciens joueurs, l'Elan est très bien représenté en Espagne. Pau y jouit d'une très belle image, car les Espagnols sont très reconnaissants des titres, et l'Elan en compte un certain nombre. "
[center]Le match ce soir [/center]
" Une confrontation avec un club espagnol, qui plus est le Réal, me réjouit toujours. Il s'agit d'un très gros match car le réal a de très grosses ambitions cette année. Ils ont mis les moyens financiers pour décrocher le titre. Ils sont à la recherche d'une reconnaissance européenne qu'ils ont peu perdue ces derniers temps. Nous, on n'a pas le droit de se rater face à un tel évènement, meme si une victoire serait un véritable exploit. La peur intérieure qui nous habite doit nous transcender pour rivaliser avce eux. On a une telle envie d'avancer, de jouer ensemble que meme à 36 ans , je suis toujours enchanté. La passion du jeu est toujours en moi. Je me sens fais car dans cette équipe, je prends mon pied. "
Ce soir, en direct sur Sport+ à 20h40, l'Elan Béarnais Pau-Orthez reçoit le Réal Madrid.
Pau-Orthez : 4. F. Fauthoux (FR, 1m80m), 5.C.C Harrison (US, 1,94m), 6. .D'Almeida (FR, 1,83m), 8.A.Drozdov (UKR, 1,98m), 9. S.Cissé (FR, 1,94m), 11. L.Cooper (US, 1,93m), 12. T.Rupert (FR, 2,04m), 13. T.Gadou (FR, 2,06m), 14. B.Sales (US, 2,08m), 15. TJ Lux (US, 2,04m), 16. J.Varem (NIG, 1,93m), 17. J. Aka (FR, 2,03m).
Entraineur : Didier Gadou (FR).
Réal Madrid : 4. V.Hamilton ( ESP/US, 2,07m), 5. M.Sonko (FR, 1,92m), 8. I.Rakocevic ( SEM, 1,91m), 9. F.Reyes (ESP, 2,03m), 13. Garcia (ESP, 1,94m), 14. Gonzalez ( ESP, 1,84m), 15. M.Gelabale (FR, 2,01m), 16. Hernandez-Sonseca ( ESP, 2,12m), 17. A.Hervelle (BEL, 2,06m), 21. Sinanovic ( BOS, 2,22m), 22. Bullock (US, 1,86m), 33. Thomas (CRO, 2,01m).
Entraineur : Bozidar Maljkovic (SEM).
(Source : La République des Pyrénées )
Ce que je ne digère pas, c'est qu'en décidant d'entrainer l'Asvel, c'est au détriment des résultats de l'Elan et qu'en quelque sorte, il se "bat" contre l'Elan et tout ce dont il revendiqué en entrainant Pau-Orthez.
On peut me l'exposer de la manière que l'on veut, mais ça passe pas.
" Pau a un coup à jouer contre au Réal "
Pourquoi pas un autre joli coup ? Après son succès chez les Serbes du Partizan Bekgrade, Pau-Orthez a envie d'y croire à nouveau. Même face au grand Real Madrid, qu'il affronte mercredi pour la deuxième journée d'Euroligue.
6 victoires paloises en 11 confrontations. L'exploit n'est pas impossible. Surtout que l'équipe madrilène patine en championnat : déjà trois défaites en six journées. Un bilan fragile, juste rehaussé par une victoire face à Malaga en Euroligue. Et la belle performance de Mickaël Gelabale (20 points dont un 4/4 à trois points), un des deux Français du Real avec Mustapha Sonko.
De son côté, les Palois font preuve d'une belle constance en championnat depuis quelques matches. Meilleure défense de ProA, invaincue à domicile cette saison, la formation béarnaise reste sur cinq victoires de rang, dont un carton au Partizan Belgrade (82-57). Mais ils restent réalistes : «Madrid évolue dans une autre dimension», rappelle l'intérieur Thierry Rupert. «Le Real est une très grande équipe cette saison et c'est justement pour vivre ce genre de match que l'on fait ce métier», siffle admiratif l'ailier Artur Drodzov.
Certes, Real à l'effectif impressionnant mais visiblement encore en chantier. Bâtie pour remporter à moyen terme une neuvième couronne européenne, la formation de Boja Maljkovic sera sans doute redoutable au printemps. Le temps pour la kyrielle de nouveaux joueurs, dont la gâchette serbe Igor Rakocevic, de prendre ses repères et d'affûter les combinaisons. Pau a donc un coup à jouer. «Ce sera compliqué de gagner à Pau, estime Sonko, ancien Béarnais en 1997/98. On peut le faire mais seulement en progressant dans tous les secteurs. Pour l'instant nous sommes encore trop irréguliers.»
(Source: http://www.lequipe.fr)
" Pau au révélateur Madrilène "
Pau au révélateur madrilène
Vainqueur de sa première confrontation continentale à Belgrade la semaine dernière, Pau-Orthez accueille le Real Madrid mercredi pour une affiche qui sent la poudre. Face aux coéquipiers de Mickaël Gelabale, les Béarnais tenteront de confirmer leur bon début de saison.
Par Guillaume Loisy
Un gros potentiel
Une semaine après avoir infligé une véritable leçon de basket au Partizan Belgrade (82-57), Pau Orthez passera un sérieux test mercredi soir à l’occasion de la deuxième journée de l’Euroligue. Face au Real Madrid, Didier Gadou n’exigera pas de ses joueurs d’infliger une deuxième rouste à un cador européen en moins d’une semaine. Une victoire, par le plus petit des écarts suffirait amplement au bonheur d’un coach qui n’a pas grand chose à reprocher à ses protégés depuis le début de la saison. Leader provisoire de Pro A, l’Elan Béarnais a prouvé qu’il avait un gros potentiel cette année à l’image de l’intégration plutôt réussie du trio américain composé de CC Harrison (14 points, 2 rebonds, 2 passes de moyenne en Pro A), Lonnie Cooper (14 points, 2 rebonds, 6 passes) et Brooks Sales (9 points, 7 rebonds). «Nous avons une équipe mieux équilibrée où le danger peut venir de partout. Le coach possède beaucoup plus de solutions. Nous avons une équipe avec un gros potentiel. La différence aussi par rapport à la saison passée, c'est que tout le monde a pu intégrer l'équipe très tôt, sauf moi (Equipe de France). La saison dernière, Pau avait souffert de sa mauvaise préparation», nous expliquait Frédéric Fauthoux au retour de Belgrade.
Les Américains au tournant
Intenables dans la chaleur de la salle Pionnir, Harrison et Cooper (42 points à eux deux) avaient faire boire la tasse aux Serbo-Monténégrins lors de la première journée. Face au Real Madrid de l’exigeant Boza Maljkovic, les deux pistoleros seront à surveiller comme le lait sur le feu mais, dans un Palais des Sports qui affichera complet, la casserole espagnole pourrait vite déborder comme elle l’a déjà fait dimanche face au Alicante d’Alain Digbeu en championnat (défaite 77-73). Si Didier Gadou a peut-être passé un coup de fil à l’international tricolore (24 points dimanche) pour savoir comment vaincre les Merengue, Malkovic sait déjà ce qu’il l’attend de l’autre côté des Pyrénées. «Notre destin européen dépend de nos deux prochains matches. La défaite concédée contre Etosa (Alicante) n’a pas affecté notre moral. Face à Pau, tout dépendra de notre engagement et de notre esprit de conquête. Il faudra être forts dans les têtes car les deux prochains matches d’Euroligue vont être très compliqués», confie l’homme fort du Real sur le site du club.
«Difficile à battre»
L’ancien coach du CSP Limoges, champion d’Europe en 1993 se méfie de son adversaire palois : «L’Elan Béarnais possède une grande équipe avec de très bons Américains. Leurs joueurs intérieurs sont également très costauds et chacun connaît son rôle à la perfection.» Membres actifs du système instauré par le stratège serbo-monténégrin, les Français Mickaël Gelabale et Moustapha Sonko retrouveront l’air du pays mercredi. Ancien pensionnaire de la maison paloise (lors de la saison 1997-1998), le meneur madrilène s’attend à un match difficile : «Pau forme un bloc très compact difficile à battre surtout chez lui. Gagner en France ne sera pas facile mais on peut le faire. Pour l’instant nous sommes encore trop irréguliers. Nous devons réussir à maintenir une intensité constante», explique Sonko, très discret contre Alicante dimanche tout comme Gelabale (5 points à eux deux). Le raffut que ne manqueront pas de faire les supporters palois et la pression mise par Maljkovic devraient suffire aux deux expatriés pour retrouver leur meilleur niveau. Au détriment de Pau ?
(Source : http://www.sport24.com)
" Preview Pau-Orthez vs Real Madrid "
http://www.euroleague.net/noticia.jsp?t ... =2&id=1355
(Source : http://www.euroleague.net)
" Le Challenge continue "
http://www.sudouest.com/091105/sport.as ... 105954.xml
(Source: http://www.sudouest.com)
" Surtout ne pas écouter Boja.... "
C’est à ne plus y comprendre grand-chose. Voilà le Réal de Madrid qui s’avance vers le palais des sports, nanti de son histoire, son palmarès, sa légende et surtout de son roster, « une constellation d’étoiles (dixit Didier Gadou), et qui le fait à pas feutré…
« A l’heure actuelle je n’ai pas une équipe pour contredire la qualité de Pau », a déclaré au journal L’Equipe, le coach Bozidar Maljkovic, « Boja » pour le milieu.
Que le coach aux 4 titres européens (Split(2), Limoges, Pana) aux 6 titres nationaux, ait été impressionné par le succès de l’Elan à Belgrade( «Pau n’a pas battu le Partizan, il l’a détruit ») passe encore mais de là à essayer d’endormir les béarnais sur leurs lauriers il y a un pas que ne franchit pas Didier Gadou.
« Il nous fait une Guy Roux… C’est un flatteur comme dans la fable, il nous balance des compliments alors que c’est lui qui a la puissance. C’est un rusé, Boja. » assène Gadou amusé par le propos.
Et si le Réal débarque en Béarn avec un bilan national tout juste équilibré (3 victoires, 3 défaites), le coach des béarnais y voit davantage les effets de « la férocité d’un championnat dans lequel tout le monde peut battre tout le monde » qu’un coup de moins bien des Madrilènes.
Et sa réalité à lui, c’est tout simplement « que ce Réal là c’est le champion d’Espagne en titre avec Rakocevic en plus et que Rakocevic est un joueur de classe mondiale.» Venu du Pamesa Valencia à l’inter-saison, Igor, le terrible, tournait tout de même à 21 points de moyenne en championnat ACB, tout juste un peu moins en Uleb Cup (18,6).
Et un champion d’Espagne confié à la main de fer de Maljkovic, ça devient, « un gros bloc défensif qui s’articule autour de Gelabale, Sonko, Hamilton, Hervelle, Reyes, Sonseca et puis deux étoiles capables d’apporter la touche de génie, Rakocevic donc et puis Luis Bullock. »
Luis Bullock, celui qui est présenté dans la peau d’un possible MVP de la compétition et dont les observateurs se demandent s’il n’est pas en mesure de disputer le titre de meilleur américain d’Europe à Marcus Brown…
Alors facile de deviner ce que pense Didier Gadou de cette 6ème prestation du Réal en Béarn : « Il va y avoir du maille », soupire-t-il les yeux rivés sur la cassette de son adversaire victorieux de Malaga lors de l’ouverture.
Même son de cloche chez les joueurs, même s’ils n’ont pas encore eu droit à la réalité des images, ce sera pour ce mercredi matin juste après le shooting, dit d’éveil musculaire. Ainsi Thierry Rupert, voit-il ce duel « comme beaucoup de ceux qui nous seront proposés cette année en Euroligue. Il s’agit d’une montagne à franchir et sur le papier on ne part pas favori, c’est clair. Maintenant on va se donner à fond et avec le soutien du public, il peut se passer des choses. Surtout si on continue à défendre aussi bien qu’on le fait. Ils vont nous poser des problèmes, mais on peut leur en poser également. »
Suffisamment pour empêcher le Réal de faire parler sa puissance ? « Ce genre d’équipe a tout intérêt à venir gagner à Pau. Nous sommes supposés le plus faible de la poule, avec le Partizan et un succès chez nous devient le bonus obligatoire. Voilà en fait leur véritable objectif et le fond de leur pensée, » conclut Gadou, sans la moindre ironie dans le ton…
(Source: http://www.elan-bearnais.fr)
" Deux sages en Castille "
Malgrè un début de saison mitigé, les deux Français du Real Madrid, Sonko et Gelabale, restent sereins.
Mickael Gelabale : " C'est vrai que je suis plutot moyen ces temps-ci. Je n'ai pas vraiment fait de préparation, je dois apprendre à connaitre les nouveaux joueurs. Et puis, je suis un peu fatigué. je crois que dans deux semaines , ça ira mieux....
Mon role a évolué, le coach me demande d'attaquer. Je dois travailler mon agressivité. Je sais que le coach veut me garder une année de plus ici. Mais si je fais une bonne saison, complète, jene vois pas pourquoi je ne partirais pas en NBA. "
Moustapha "Mouss" Sonko : " Le début de saison n'est pas bon, mais c'est toute l'équipe qui patauge. Elle est jeune mais il y a du talent....
Réagissant au propos de Maljkovic " C'est une réaction normale. J'ai plus de responsabilités que l'an passé. je dois tenter de mettre tout le monde à sa place, sur et en dehors du terrain. "
Il réagit lorsqu'on lui parle de l'Equipe de France " J'ai pris beaucoup de plaisir à les regarder jouer, mais à aucun moment je n'ai regretté de ne pas y etre.
L'Euro ne m'a pas fait changer d'avis. Pour l'instant , il n'y a pas d'interrogations. Physiquement, ça va toujours. on verra à la fin de la saison , on va voir.... "
En parlant de Gelabale " Tout le monde va attendre Mickael au tournant, on va lui demander plus, mais il est à l'écoute, il a envie de progresser. "
Bozidar Maljkovic : " Je ne suis pas content de lui. Il s'est relaché. Il est en fin de contrat cette année et ça ne sera pas facile pour lui de rester à Madrid. "
Axel Hervelle (Intérieur de Madrid): Lorsqu'il parle de Gelabale " Je suis fier de jouer avec un joueur comme lui. Malgrè ce qui lui arrive et ce qui va lui arriver, il reste les pieds sur terre, posé , calme. Chez lui, c'est la classe qui fait la différence. "
" Piquante soirée "
Pau n'est pas dupe: le parcours cahoteux de l'escadre madrilène en Liga ACB (trois victoires et trois défaites) ne saurait éclairer les carences du Champion en titre mais mettrait plutot au jour la redoutable guérilla qui fait rage sur le parquets ibériques, chaque weekend. " On ne mesure pas vraiment l'intensité du Championnat espagnol. Il ne faut surtout pas juger le Real sur ce début de saison en Liga. C'est un bloc défensif solide, au basket très appliqué , à l'image de Gelabale , avec deux étoiles offensives , Rokocevic et Bullock, qui a tout pour aller loin ", prévient ainsi Didier gadou , le coach palois.
Pau ne fanfaronne donc pas, mais ne s'interdit pas quelques douces pensées et attaque ce grand rendez-vous , le onzième de l'histoire entre les deux équipes ( 5-5 à ce jour), avec un appétit gourmand, chaussé d'un succès marquant à Belgrade (57-82) la semaine passée, en ouverture de l'Euroligue. " Notre enttée dans la compétition a rassuré beaucoup de monde et ouvert des perspectives, meme s'il ne faut pas aller trop vite ", convient le coach. " Cela donne en tout cas un coté séduisant et attirant à ce match. La tache n'est pas inabordable. " Un rendez-vous qui a visiblement titillé les Béarnais puisque le Palais des Sports fera salle comble ce soir ( deuxième fois cette saison après la réception de l'ASVEL). Avec le secret espoir de voir le taureau madrilène, arrivé hier soir au complet, perdre sa queue dans la bataille.
(Source : Le Journal L'Equipe )
[scroll]DOSSIER SPECIAL PAU-ORTHEZ / REAL MADRID[/scroll]
" Galactiques droit devant "
Match au sommet ce soir au Palais , ou l'Elan Béarnais accueille l'emblématique Réal Madrid et sa pléiade de stars avec Gelabale et Sonko.
Didier Gadou : " Le Réal c'est un gros bloc défensif très homogène, très dur , autour duquel tourbillonnent Luis Bullock et Igor Rakocevic , deux étoiles filantes.
Maljkovic, vue sa grande réussite l'an dernier, a obtenu de gros moyens pour constituer l'équipe de son choix. "
Revue d'effectif du Réal Madrid:
[center]Meneurs :[/center]
Le duel q'annonce superbe . Coté Réal, Igor Rakocevic, est "le" transfert de l'intersaison, négocié aux alentours du million de dollars. Kidnappé au voisin valencian, le Serbe de 27 ans est, selon Didier Gadou , " une grande étoile européenne "qui tournait l'an passé à plus de 20 points à 47% de réussite dans la Liga ACB. La véritable plaque tournante par qui passe l'essentiel des ballons. la défense paloise va étre mise à forte contribution. Rakocevic est secondé pat l'ancien palois Moustapha Sonko.
Il évolue dans un tout autre registre. " Sonko, c'est l'expérience incarnée et a dureté défensive ", témoigneDidier Gadou. Il sera vraisemblablement l' "arme" utilisée pour contenir Lonnie Cooper( 20 points à Belgrade), le maitre à jouer palois.
[center]Arrières /Ailiers :[/center]
Certainement le secteur le plus redoutable coté Réal Madrid qui possède avec Luis Bullock, une arme offensive des plus fiables du continent.
Un chantier à lui seul. " Selon moi, il s'agit du meilleur joueur américain d'Europe avec peut-etre Marcus Brown ", témoigne Didier Gadou qui poursuit : " Il est capable de prendre des tirs sur la tete de n'importe qui. Il est souvent plus proches des 30 points que de 0. On va tenter de bien défendre sur lui en espérant qu'il ne prenne pas feu. "
C.C Harrison devrait etre le Palois transformé en pompier, en espérant que l'énergie passée à contenir Bullock ne lui fasse pas perdre sa lucidité offensive.
Médaillé de bronze avec les Bleus à Belgrade, Mickael Gelabale, meilleur marqueur du Réal contre Malaga ( 20 points), est le joueur le plus spectaculaire d'ACB.
" Il a franchi un palier au réal. Il a pris un volume de jeu énorme et bonifie pas mal de choses dans le jeu de son équipe. "
L'activité de Jeff Varem et la palette diversifiée d'Artur Drozdov, permettent à l'Elan de faire face.
[center]Intérieurs :[/center]
S'il faut chercher un secteur plus faible au Réal, c'est celui-la. Relatif, puisqu'il s'appuie toutefois sur l'expérience de l'international ibérique Felipe Reyes et sur l'explosivité et la détente du Belge Axel Hervelle , ce dernier capable de prendre également sa chance avec bonheur derrière la ligne à trois points (2/6 jeudi dernier).
Les rotations Hamilton, Sonseca et Sinanovic apportent de la taille et une dimension physique qui peut peser en fin de match.
Des centimètres certes, mais moins d'expérience que les Palois au meme poste.
" L'art , c'est de bien défendre "
Depuis une petite décennie, le basket a évolué. Gagner des matches passe désormais par une défense de haute volée. Didider gadou, spécialiste en la matière, décrypte les éléments qui permettent d'etre performants dans ce domaine.
République des Pyrénées : Pourquoi la défense est-elle devenue un élément clé dans le basket actuel ?
Didier Gadou : " Aujourd'hui, tout le monde est conscient que pour envisager de bons résultats il faut savoir bien défendre. Compter sur une bonne adresse est beaucoup plus aléatoire. Alors que des paniers, moins on en prend, moins on en a à mettre. On l'a bien vu lors du dernier Euro: marquer face aux futurs champions grecs était très difficile.
Défendre, c'est le lot de toutes les grandes équipes. Le meilleur exemple est le Maccabi Tel Aviv, double vainqueur en titre de l'Euroligue, qui possède un effectif brillant en attaque mais qui sait se sacrifier en défense, ce qui lui a permis de battre en septembre l'équipe NBA des Toronto Raptors.
Le jeu demande de plus en plus de réflexion car les équipes se connaissent parfaitement. "
R.P: Quelles sont les qualités requises chez un joueur pour devenir expert en la matière?
D.G : " Défendre , c'est avant tout un état d'esprit, il faut disposer d'un mentzl à toute épreuve et des qualités physiques importantes pour maintenir la meme intensité 40 minutes.
Cela demande un éveil permanent sur les différentes données du match telles que les qualités des adversaires, le placement du ballon et des joueurs , le nombre de fautes commises , ect.... Comme un joueur d'échec , il faut analyser rapidement la situation qui se présente.
Ensuite, il convient d'adopter l'attitude adéquate. C'est très long à se mettre en place car il s'agit de précision. Il faut etre très exigeant avec soi-meme. Pour etre réellement afficace, il faut exercer une grosse pression sur le porteur du ballon et surtout que les joueurs aient une confiance totale en ce que leur demande le coach. Cet aspect est fondamental. "
R.P : Cette saison , vos joueurs ont donc confiance en vous?
D.G : " Ce sont des garçons qui ont parfaitement compris le jeu que 'lon souhaitait mettre en place. Ils sont très receptifs à ce que je leur demande , meme si la marge de progression défensive de ce groupe est encore importante. "
R.P : A quel niveau ?
D.G : " Nous devons encore travailler pour obtenir des ballons propres afin de lancer des contre-attaques et obtenir des paniers faciles. A ce moment la, on prendra encore plus de plaisir sur le parquet. "
R.P : Quelles sont les limites d'une bonne défense ?
D.G : " A partir du moment ou les cinq sont toujours dans l'agressivité et jamais dans le relachement, il y a une frontière à ne pas franchir. Il faut utiliser les mains , les bras, à bon escient, souvent à la limite de ce qui est autorisé par les arbitres.
Ceci dit , sur les neuf premiers matches, je ne crois pas que lon ait concédé de fautes antisportives. "
R.P : Que représente pour vous Bozidar Maljkovic, entraineur du éal, passé par la france précédemment ?
D.G : " C'est un novateur. Avec Limoges, il a imposé une dureté qui n'existait pas encore dans le Championnat français. Il a fait évoluer le jeu à ce niveau la. Face au Limoges de l'époque rien n'était facile, chaque point se méritait , c'était étouffant. Avec Vérove, Bilba et M'Bahia, il disposait de gros talents défensifs mis à la disposition des qualités de scoreur de Michael Young. "
R.P : Existe t-il une différence entre les défenses européennes et celles utilisées en NBA ?
D.G : " En NBA, on cherche à libérer les espaces pour favoriser le un contre un. L'espace près du cercle est ouvert. Battre son adversaire est systématiquement recherché.
Dasn le jeu européen, la raquette est souvent bouché, il y a des aides à l'opposé de la balle, c'est beaucoup plus élaboré. "
" Maljko : un discours , une méthode "
Bozidar Maljkovic : " Tout est une question d'état d'esprit, d'envie , et cela ne doit faire l'objet d'aucun compromis " lorsqu'il évoque la défense.
" Regardez Pau-Orthez. Ce club avec ses moyens, reste à haut niveau car il a force de la tradition.
Cette saison , l'Elan Béarnais a une équipe dure au mal, vraiment difficile à jouer car chacun est rentré dans le moule et connait à la perfection son role défensif au sein du groupe....
Les frères Gadou font partie, avec Richard Dacoury, des joueurs les plus intenses que j'ai eu l'occasion de voir. Face à eux, il ne faut jamais baisser de rythme, perdre pied. Sinon , on paie cash. "
" Ce match sera disputé "
Mouss Sonko n'aura été le meneur de l'Elan Béarnais qu'une saison , en 1997/1998.
Suffisant pour rafler un titre de Champion de France avant de mettre le cap sur Villeurbanne puis de l'autre coté des Pyrénées, d'abord à Malaga et aujourd'hui à Madrid.
République des Pyrénées : Sept ans après, vous retrouvez Pau, quelles sont vos impressions ?
Mouss Sonko : "En quelques minutes j'ai revu pas mal de gens que je n'avais pas croisé depuis des années et pourtant, leur accueil a été très chaleureux. C'est clair, je suis vraiment heureux de revoir d'anciens coéquipiers , le président.... Et puis pour moi ça n'est pas n'importe quel club , ici j'ai quand meme gagné un titre de Champion. "
R.P : Et sur le parquet, les Palois seront-ils aussi accueillants ?
M.S : " Il ne faut pas se la cacher, ce match sera super difficile, très disputé. Pau a très bien démarré sa saison et tout le monde le sait parfaitement. C'est une équipe de traditions, solide, bien sonstruite.
En plus , il me parait impossible de les voir rater deux saisons de suite.
Depuis le dernier championnat , Didier et le président ont fait quelque chose de bien, leur recrutement a été intelligent. "
R.P : Quelles sont les ambitions madrilènes pour ce second match d'Euroligues ?
M.S : " Notre début de saison n'a vraiment pas été aussi parfait que nous l'espérions. Certaines de nos défaites ont montré que lorsque la concentration n'étais pas au rendez-vous, nous n'étions pas du tout à la hauteur.
Après, il nous arrive d'enchainer avec une phase positive de deux ou trois matches pendant lesquels notre jeu revient. La, ça marche, mais seulement c'est trop fragile.
On sait ce qui nous attend face à Pau et ce qui reste à faire pour retrouver une bonne dynamique. "
" L'Espagne dans la peau "
En 2001, alors agé de 32 ans, Thierry Gadou réalisait son rève de gamin : évoluer dans le Championnat espagnol. Une expérience inoubliable.
[center]Passion d'Enfance[/center]
" Dans la maison familiale au Vieux-Boucau, on captait TVE2.
Toute la famille était accro des matches télévisés le dimanche midi. Ce sont des habitudes que tu prends jeune, dès 10 ans, et qui s'ancrent en toi naturellement. Nous étions tous amoureux du beau jeu et emportés par l'intensité de ce basket déja très spectaculaire. Je me souviens encore des matches opposant le Réal au barça , avec toutes ces stars sur le terrain, formidable. A ce moment-la, j'ai eu un déclic , j'ai pris conscience ce que je voulais , un jour, accéder à ce niveau-la. "
[center]Premières[/center]
" Mon premier match contre le Réal d'Antunez, Biriukov, Romay et tant d'autres, remonte à la saison 1991/1992. J'avais 23 ans (victoire de l'Elan 83-79). C'était fabuleux. Plus tard, avec l'équipe de France, j'ai souvent croisé l'Espagne. Un nouveau déclic s'est produit. Dans une carrière , chaque joueur vit des moments charnières qui le font évoluer. Après avoir rencontré les Espagnols , je me suis mis à croire de plus en plus en moi et en mon jeu. "
[center]Encore le Reve [/center]
" Dès 18 ans , ma folle intention était de jouer un jour en Espagne. C'était avant l'arrèt Bosman. Pour franchir la frontière il aurait fallu que je me marie avec une Espagnole!
Tout dans ce basket me faisait réver, j'étais comme hypnotisé.
Après l'arrét Bosman ouvrant les frontières, j'étais lié contractuellement avec l'Elan. Il était hors de question de partir, surtout que je vivais mes plus belles années de sportif. "
[center]Séville[/center]
" Je joue un premier match avec l'Elan en septembre 2000 avant de répondre à une offre de Séville en octobre. Aussitot, j'ai compris le bonheur que j'avais à me retrouver la. Je vivais un rève éveillé. A 32 ans, c'est génial! On fait une première partie de saison fabuleuse, on est éliminé par le Barça en quart de finale de la Coupe du Roi.
J'ai appris à Séville une nouvelle vision des choses et surtout une meilleure connaissance du basket. J'ai trouvé la tout ce que je recherchais en arrivant. "
[center]Vitoria [/center]
" Le top de ma carrière en 2002/2003 avec le mythique entraneur Dusko Ivanovic. Quand il te téléphone pour t'annoncer qu'il s'intéresse à toi , c'est très gratifiant. Le six premières semaines au Pays Basque le sont moins. J'étais complètement nul, en perte totale de confiance. Le coach ne m'a pas adressé la parole pendant un mois et demi! Un jour surpris , il me dit : "Pourquoi tu ne joues pas en match comme aux entrainements ? "
Des mots simples qui me vont froit au coeur. Quelques jours après, c'est la Coupe du Roi à Valence. Dusko me met dans le cinq majeur. je suis métamorphosé. En demi-finale contre Valence, je réalise 8 interceptions , un reconrd qui tient toujours. Dans les tribunes, j'aperçois des affiches " Gadou MVP " . Je n'en coyais pas mes yeux. Ce sont les quatre jours les plus merveilleux de ma carrière. "
[center]Les Différences [/center]
" Des salles comme celles de Bourg ou Brest n'existent pas en Espagne, heureusement ! La-bas, toutes les enceintes comptent au minimum 5 000 places. C'est complet tout le temps, avec un véritable show autour du match. Tout est fait pour attirer les familles , car, quelle que soit la ville, le match est avant tout un fete. Deux heures pendant lesquelles les spectateurs en prennent plein les yeux. La Liga a su transformer le coté festif de la NBA , sans en prendre les mauvais cotés.
Il na faut pas se voiler la face, les moyens financiers ne sont pas les memes. Cet argent permet de garder les meilleurs joueurs au pays en attirant des grands noms étrangers. "
[center]L'Elan vu d'Espagne [/center]
" Avec ses anciens joueurs, l'Elan est très bien représenté en Espagne. Pau y jouit d'une très belle image, car les Espagnols sont très reconnaissants des titres, et l'Elan en compte un certain nombre. "
[center]Le match ce soir [/center]
" Une confrontation avec un club espagnol, qui plus est le Réal, me réjouit toujours. Il s'agit d'un très gros match car le réal a de très grosses ambitions cette année. Ils ont mis les moyens financiers pour décrocher le titre. Ils sont à la recherche d'une reconnaissance européenne qu'ils ont peu perdue ces derniers temps. Nous, on n'a pas le droit de se rater face à un tel évènement, meme si une victoire serait un véritable exploit. La peur intérieure qui nous habite doit nous transcender pour rivaliser avce eux. On a une telle envie d'avancer, de jouer ensemble que meme à 36 ans , je suis toujours enchanté. La passion du jeu est toujours en moi. Je me sens fais car dans cette équipe, je prends mon pied. "
Ce soir, en direct sur Sport+ à 20h40, l'Elan Béarnais Pau-Orthez reçoit le Réal Madrid.
Pau-Orthez : 4. F. Fauthoux (FR, 1m80m), 5.C.C Harrison (US, 1,94m), 6. .D'Almeida (FR, 1,83m), 8.A.Drozdov (UKR, 1,98m), 9. S.Cissé (FR, 1,94m), 11. L.Cooper (US, 1,93m), 12. T.Rupert (FR, 2,04m), 13. T.Gadou (FR, 2,06m), 14. B.Sales (US, 2,08m), 15. TJ Lux (US, 2,04m), 16. J.Varem (NIG, 1,93m), 17. J. Aka (FR, 2,03m).
Entraineur : Didier Gadou (FR).
Réal Madrid : 4. V.Hamilton ( ESP/US, 2,07m), 5. M.Sonko (FR, 1,92m), 8. I.Rakocevic ( SEM, 1,91m), 9. F.Reyes (ESP, 2,03m), 13. Garcia (ESP, 1,94m), 14. Gonzalez ( ESP, 1,84m), 15. M.Gelabale (FR, 2,01m), 16. Hernandez-Sonseca ( ESP, 2,12m), 17. A.Hervelle (BEL, 2,06m), 21. Sinanovic ( BOS, 2,22m), 22. Bullock (US, 1,86m), 33. Thomas (CRO, 2,01m).
Entraineur : Bozidar Maljkovic (SEM).
(Source : La République des Pyrénées )
Modifié en dernier par philip_pau le 09 nov. 2005 14:17, modifié 2 fois.
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the answer64
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Je sais bien que l'on est parti sur un débat sans fin où chacun restera sur ces positions... mais bon, j'aimerais bien savoir:philip_pau a écrit :Lorsque que Mr Bergeaud a déclaré en signant à l'Asvel, que c'était le seul club en France ou il pouvait y avoir une " Grande Equipe Européenne", capable de rivaliser avec les meilleurs et que serait pour lui le meilleur club dans le futur.
Ce que je ne digère pas, c'est qu'en décidant d'entrainer l'Asvel, c'est au détriment des résultats de l'Elan et qu'en quelque sorte, il se "bat" contre l'Elan et tout ce dont il revendiqué en entrainant Pau-Orthez.
On peut me l'exposer de la manière que l'on veut, mais ça passe pas.
- où Bergeaud a fait de telles déclarations ... parce que franchement, avant que la France ait une "Grande Equipe Européenne", c'est à dire visant le titre Euroleague, de l'eau aura coulé sous les ponts et personne (même Bergeaud ...) n'est dupe. En plus, c'est pas avec l'équipe qu'il a cette année qu'il fera des miracles (je ne les voie pas dans le top 4).
- "...au détriment des résultats de l'Elan?..." Ca veut dire quoi?... Que Bergeaud à lui seul peut battre l'Elan?... Mais c'est vrai, j'oubliais... Bergeaud doit tout à l'Elan et l'infame aurait dû se retirer plutôt que de vivre sa passion... Ou tiens, une autre solution, demander la tête de Didier pour reprendre Sa Place....
- "... et tout ce dont il revendiqué en entrainant Pau-Orthez?..." Désolé, je comprends pas.... Qu'est ce qu'il renie? Faut bien comprendre un truc : sa profession est entraineur de basket.
- "... mais ça passe..." Ouai, c'est comme une copine qui m'a largué, ça passe pas... Quoique, une de perdue, dix de retrouvées!!!
Désolé d'être un peu "caustique" mais c'est vrai que ce sujet m'énerve un peu. Promis, j'arrête.
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David
100 % d'accord. C'est son choix et ce qu'il a dit qui restent en travers de la gorge, mais merci pour ce qu'il nous a apporté ! Je ne traiterai jamais de cons ceux qui le siffleront, s'il est sifflé... je comprends tout à fait qu'on puisse le détester ! Il arrive d'une trahison que l'amour se transforme en haine... Et quand la chute est haute...philip_pau a écrit :Lorsque que Mr Bergeaud a déclaré en signant à l'Asvel, que c'était le seul club en France ou il pouvait y avoir une " Grande Equipe Européenne", capable de rivaliser avec les meilleurs et que serait pour lui le meilleur club dans le futur.
Ce que je ne digère pas, c'est qu'en décidant d'entrainer l'Asvel, c'est au détriment des résultats de l'Elan et qu'en quelque sorte, il se "bat" contre l'Elan et tout ce dont il revendiqué en entrainant Pau-Orthez.
On peut me l'exposer de la manière que l'on veut, mais ça passe pas.
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Invité
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Gral
- Joueur majeur des Espoirs de l'Elan
- Messages : 313
- Enregistré le : 11 juin 2004 8:45
- Localisation : Eaunes (31)...
Pour faire 'avancer' le débat, voici l'interview parue aujourd'hui dans SudOuest :
http://www.sudouest.com/251005/sport.as ... a80705.xml
PS : pour ce soir, veuillez applaudir M. Bergeaud de ma part ... merci !!! ...
http://www.sudouest.com/251005/sport.as ... a80705.xml
PS : pour ce soir, veuillez applaudir M. Bergeaud de ma part ... merci !!! ...
Meilleur palmarès comme entraîneur de l'Elan, 3ème au championnat d'Europe, profondément attaché à sa région...
Certes, ses obligations professionnelles l'ont dirigé vers l'Asvel, mais je pense qu'on a plus peur qu'il ait encore des bons résultats avec sa nouvelle équipe au détriment de l'élan.
Mais, même si je faisais partie des personnes profondément attristées par sa décision, rien que pour ce qu'il a fait à Pau-Orthez, il mérite une ovation à tout casser...
Quant à tes remarques, Kevin Johnson, je les trouve particulièrement déplacées et pas argumentées. A part me faire rire par leur 1er degré, je trouve qu'elles n'apportent rien...
Certes, ses obligations professionnelles l'ont dirigé vers l'Asvel, mais je pense qu'on a plus peur qu'il ait encore des bons résultats avec sa nouvelle équipe au détriment de l'élan.
Mais, même si je faisais partie des personnes profondément attristées par sa décision, rien que pour ce qu'il a fait à Pau-Orthez, il mérite une ovation à tout casser...
Quant à tes remarques, Kevin Johnson, je les trouve particulièrement déplacées et pas argumentées. A part me faire rire par leur 1er degré, je trouve qu'elles n'apportent rien...
Je pense qu'il n'est pas inutile de rappeler que l'ASVEL s'est déplacé 2 fois sur 5 et l'Elan 3 fois sur 6. Et de rappeler aussi la difficulté qu'il y aura cette année de gagner à l'extérieur...La saison va nous réserver bien des surprises. Nos 2 précédents vainqueurs se sont déjà "viandés" à l'extérieur...bastien a écrit :
Les stats collectives:
EBPO.: 74pts pour - 66pts contre, 50% à 2-pt, 34.4% à 3-pt, 67.1% aux LF, 35.5rbs, 15.5pd, 12.8bp, 18.7f, 21.7fp.
ASVEL: 82pts pour - 71pts contre, 55% à 2-pt, 36.8% à 3-pt, 71.6% aux LF, 35.2rbs, 16.2pd, 12.4bp, 21.4f, 20.4fp.
Le parcours des 2 formations:
EBPO: (4-2)
V REI 88-64
V@CHO 68-48
V HTV 72-65
D BOU76-68
D@STR 78-48
V ROA 100-65
ASVEL: (4-1)
V PBR 75-66
V REI 84-73
V CHO 85-66
D@HTV 79-76
V BOU 91-70
JC Palois
"Toutes les opinions sont respectables. Bon! C'est vous qui le dites. Moi je dis le contraire. C'est mon opinion. Respectez la donc." J.Prévert
"Toutes les opinions sont respectables. Bon! C'est vous qui le dites. Moi je dis le contraire. C'est mon opinion. Respectez la donc." J.Prévert