L'Elan en Pro B - Revue de presse

[Quasar]

Au dela des raisons de l'échec à lire demain dans un cahier spécial de Sud-Ouest, les réactions à cette descente sont évidement nombreuses dès aujourd'hui...La tonalité générale est d'abord à la consternation et à l'échec du projet "jeunes". Les commentaires des lecteurs sur les articles sont parfois très négatifs sur le club et sur la gestion de cette saison. Allez courage...

Tour d'horizon:

le sentiment de D.Gadou extrait du site de L'Equipe:

Basket - Pro A - Gadou: «On a joué de malchance»

Au lendemain de la relégation de Pau-Orthez en Pro B, Didier Gadou (Photo L'Equipe), l'ancien joueur (1983-2001) devenu président, est revenu sur cette drôle de saison. Il explique à l'AFP, ce mercredi, «que dès la première journée, cela a été compliqué [...] Avec Claude Bergeaud, on a joué de malchance avec des mauvais choix de joueurs étrangers qui nous étaient recommandés. Sur Fuller et Curry, on s'est trompé. Par la suite, on a eu des blessures qui nous ont lestés. Puis, il y a les séries de défaites. On a été dans la difficulté en permanence.»

Le pari de la jeunesse
Le président revient également sur le pari qu'il avait fait, celui de la jeunesse: «On donne la chance à des jeunes formés dans le club. Les présidents des autres clubs n'ont pas ce courage, car ils sont dans la course aux résultats. L'Elan Béarnais avait au moins cette fierté. On va descendre avec des idées différentes.» Il concède d'ailleurs, qu'il aura du mal à garder les «Ludovic Vaty, Thomas Heurtel, Fernando Raposo qui sont apparus aux yeux du grand public et sont devenus des joueurs qui ont montré un certain talent. On a joué le jeu avec eux. Est-ce qu'ils vont nous le rendre? Je ne sais pas. Les jeunes qui resteront auront la chance de jouer.»

L'objectif de la saison prochaine
En ce qui concerne la saison prochaine, l'objectif de Gadou est clair: «Il faut se donner les moyens de réussir et cela a souvent un coût. Présenter un budget à la Ligue pour la Pro B qui se situe dans le haut du panier et avoir une ossature d'équipe qui peut nous permettre de remonter.»

Le gros titre de la section basket pour Sport.fr

Pau-Orthez rejoint Limoges et Antibes

Après 35 ans de présence discontinue dans l'élite du basket français, Pau-Orthez est mathématiquement relégué en Pro B près sa défaite 95 à 88 devant Cholet lors de la 28e journée de Pro A. Les Béarnais rejoignent leurs rivaux du siècle dernier, Limoges et Antibes, en Pro A.

Réactions
Gérard Bouscarel (dirigeant de Pau-Orthez) : "Je suis KO. J'ai tout connu avec l'Elan béarnais. On était monté en 1973. Depuis, on est toujours resté dans l'élite. Là, on redescend. C'est une page qui se tourne. C'est peut-être la loi de la Nature, comme Béziers en rugby ou Saint-Etienne en foot. C'est la fin d'une belle histoire pour un grand club. On dit que les grands clubs ne meurent jamais, j'espère que ce sera le cas pour l'Elan. Les plus hautes instances du club ont peut-être anticipé la saison prochaine mais moi, je ne peux rien prévoir."

Laurent Mopsus (entraîneur de Pau-Orthez) : "Je ne réalise pas trop l'impact de cette descente. Surtout quand on a la tête penchée sur un objectif. Après, on peut se regarder dans la glace. On s'est donné à 200% pour arriver à se maintenir. Dans notre effectif, il y a 9 Français, 2 Américains et 1 Croate : la balance n'est pas équilibrée. Les jeunes ont acquis de l'expérience, mais ce projet jeunes était peut-être lancé un peu trop tôt."

Frédéric Moncade (joueur, formé à Pau-Orthez) : "C'est très difficile à vivre. J'ai grandi avec l'Elan. Maintenant, ça fait partie de l'histoire. Remonter va être très difficile car le club n'a pas l'habitude de descendre. Il possède encore des structures d'Euroligue. Mais ça va être très compliqué."

Après Limoges et Antibes, c'est un autre monument du basket français qui s'écroule. Neuf fois champion de France, dont la dernière en 2004, l'Elan Béarnais atteint son plus bas historique depuis 1973. Le club aux trente qualifications européennes de rang avait déjà frôlé la descente la saison dernière, l'année de son centenaire. L'arrivée au poste d'entraîneur de Laurent Mopsus avait permis de sauver les meubles.

Cette saison, Mopsus a une nouvelle fois été appelé au chevet du malade après une première partie de championnat catastrophique et fatale à l'entraîneur Jean-Aimé Toupane : premier succès lors de la 12e journée. Mais trop tard cette fois. Repris en 2008 par le tandem Didier Gadou-Claude Bergeaud, le club palois paye surtout un recrutement d'intersaison complètement raté, amplifié par une cascade de blessures.

Sport24.com livre un commentaire très clair:

LA CHUTE D’UN MYTHE

Le flop : Pau-Lacq-Orthez

Après Limoges, Antibes, c’est un nouveau monument que le basket français a perdu. Pau-Lacq-Orthez, ses 9 titres de champion de France, évoluera en Pro B la saison prochaine, 36 ans après son accession à l’élite. La mort lente de l’Elan Béarnais couvait depuis deux saisons, l’acte de décès a été prononcé mardi soir à Cholet (95-88). «Je ne réalise pas vraiment ce qui nous arrive. Je sais qu'on a donné 200% de nous-mêmes et qu'on peut se regarder dans une glace. Vu la situation au départ, être en vie à trois journées de la fin, c'était déjà un petit miracle», commentait Laurent Mopsus. Il est vrai qu’avec 11 défaites pour débuter l’exercice, la mission s’annonçait impossible. Malgré 7 victoires ensuite, sur 17 rencontres, l’homme qui avait esquivé la noyade l’an passé n’a pu éviter le naufrage. La politique de la jeunesse voulue par Claude Bergeaud a été lancée trop tôt, pas aidée par un recrutement américain catastrophique. Comment ce géant, dernier club français à atteindre le Top 16 en Euroligue (2007) et qui dispose également de la 2e plus grande salle de France derrière Bercy (8 000 places), pourra-t-il rebondir ? «Il faut rester soudé parce qu'il reste deux matches et qu'on doit les jouer pour la fierté du club et notre fierté personnelle», prône déjà Thomas Heurtel, l’un des symboles de cette jeunesse paloise talentueuse mais mal encadrée.

Sport365.fr donne l'information brute mais avec les réactions venues de Pau:

Pau en Pro B
Pau-Orthez jouera l'an prochain en Pro B à cause de sa défaite (95-88) à Cholet.

PAU-ORTHEZ : MOPSUS N’EN REVIENT PAS

L’entraîneur de Pau-Orthez, Laurent Mopsus, « ne réalise pas » que l’Elan Béarnais puisse descendre en Pro B la saison prochaine. Il avoue que le projet jeunes lancé par le club est un échec.
Laurent Mopsus, à l’instar de l’ensemble des dirigeants, joueurs et supporters de l’Elan Béarnais, était désemparé après la défaite concédée à Cholet (95-88) mardi soir lors de la 28eme journée. Une défaite qui plonge Pau-Orthez en Pro B. « Je ne réalise pas trop l'impact de cette descente. Surtout quand on a la tête penchée sur un objectif » a expliqué le coach palois.

Mais il assure que toute l’équipe a tenté d’atteindre l’objectif sans tricher : « Après, on peut se regarder dans la glace. On s'est donné à 200% pour arriver à se maintenir. » Mais le pari jeunes lancé cette saison par la lanterne rouge de Pro A n’a pas fonctionné : « Dans notre effectif, il y a 9 Français, 2 Américains et 1 Croate : la balance n'est pas équilibrée. Les jeunes ont acquis de l'expérience, mais ce projet jeunes était peut-être lancé un peu trop tôt » admet Laurent Mopsus.

PAU-ORTHEZ : MONCADE DÉÇU

Frédéric Moncade, qui avait rejoint pour deux ans l’Elan Béarnais, a expliqué après la rencontre perdue à Cholet (95-88) mardi que la situation actuelle du club « était très difficile à vivre ».
Interrogé après le revers à Cholet, qui officialise la descente de l’Elan Béarnais en Pro B, le meneur de jeu Frédéric Moncade avouait que voir Pau-Orthez descendre constituait un moment difficile à vivre et que la remontée immédiate serait certainement délicate : « C'est très difficile à vivre. J'ai grandi avec l'Elan. Maintenant, ça fait partie de l'histoire. Remonter va être très difficile car le club n'a pas l'habitude de descendre. Il possède encore des structures d'Euroligue. Mais ça va être très compliqué. »

Du côté de 10 Sport, c'est un bastion qui tombe !:

COUP DE CHAUD

Pau-Orthez en Pro B!
Un monument s'écroule


Après 35 ans de présence continue dans l'élite du basket français, Pau-Orthez est mathématiquement relégué en ProB après sa défaite (95-88) à Cholet, mardi, lors de la 28e journée.

Après 35 ans de présence continue dans l'élite du basket français, Pau-Orthez est mathématiquement relégué en ProB après sa défaite (95-88) à Cholet, mardi, lors de la 28e journée.


Après Limoges et Antibes, c'est un nouveau monument qui s'écroule. Neuf fois champion de France, dont la dernière en 2004, l'Elan béarnais atteint son plus bas historique depuis 1973. Le club aux trente qualifications européennes de rang avait déjà frôlé la descente la saison dernière, l'année de son centenaire. L'arrivée au poste d'entraîneur de Laurent Mopsus avait alors permis de sauver les meubles. Cette saison, Mopsus a une nouvelle fois été appelé au chevet du club après une première partie de championnat catastrophique - premier succès lors de la 12e journée - et fatale à l'entraîneur Jean-Aimé Toupane.

Spirale infernale

Mais trop tard cette fois. Repris en 2008 par le tandem Didier Gadou-Claude Bergeaud, le club palois paie surtout un recrutement d'intersaison complètement raté, amplifié par une cascade de blessures. Le départ d'une demi-douzaine de joueurs et l'arrivée de recrues comme Page, Rimac ou Digbeu, a permis à l'Elan de reprendre des couleurs et cultiver un semblant d'espoir. Mais il était parti de trop loin pour enrayer la spirale infernale. Les Béarnais étaient dans l'obligation de remporter leurs trois derniers matches pour continuer à espérer. La sanction est venue dès le premier acte, mardi, face à Cholet, récent finaliste de l'Eurochallenge.

« C'est une page qui se tourne »

« Je suis K.-O. J'ai tout connu avec l'Elan béarnais, a réagi Gérard Bouscarel, le dirigeant du club. On était monté en 1973. Depuis, on est toujours resté dans l'élite. Là, on redescend. C'est une page qui se tourne. C'est peut-être la loi de la Nature, comme Béziers en rugby ou Saint-Etienne en foot. C'est la fin d'une belle histoire pour un grand club. On dit que les grands clubs ne meurent jamais, j'espère que ce sera le cas pour l'Elan. Les plus hautes instances du club ont peut-être anticipé la saison prochaine mais moi, je ne peux rien prévoir ».

Même son de cloche du côté de l'entraîneur et des joueurs. « Je ne réalise pas trop l'impact de cette descente, a reconnu Laurent Mopsus. Surtout quand on a la tête penchée sur un objectif. Après, on peut se regarder dans la glace. On s'est donné à 200% pour arriver à se maintenir. Dans notre effectif, il y a neuf Français, deux Américains et un Croate : la balance n'est pas équilibrée. Les jeunes ont acquis de l'expérience, mais ce projet jeunes était peut-être lancé un peu trop tôt ». « C'est très difficile à vivre. J'ai grandi avec l'Elan. Maintenant, ça fait partie de l'histoire. Remonter va être très difficile car le club n'a pas l'habitude de descendre. Il possède encore des structures d'Euroligue mais ça va être très compliqué » a déclaré pour sa part Frédéric Moncade.

[bobbylaguepe]

et pour une fois on parlait du basket en radio et en télé! certes pour annoncer la descente de Pau...

[pascal64lons]

CB et DG vont présenter leur démission au prochain conseil d'administration............!!!!

[Tigre de Sants]

!!!!...Info ou intox?C'est quand, le prochain conseil d'administration?

[Quasar]

Info ! Je suis en train de vous retranscrire les articles du jour ...ça va venir dans quelques minutes.

[gfive]

CB et DG vont présenter leur démission au prochain conseil d'administration............!!!!

ouais, enfin, ça veut pas dire qu'elle seront acceptées : c'est souvent ce qui arrive dans ce genre de situation.

Le directeur de la SoGé avait aussi remis sa dem au moment de l'affaire Kerviel, et elle a pas été acceptée...

[Quasar]

Revue de Presse du 7 Mai - J+1 après la descente...

Sud-Ouest pose le décor de la Pro B et cherche à rendre visible le contour de la future équipe. On devine déjà malheureusement que L.Mopsus n'a pas les faveurs du staff pour conduire l'équipe de la reconquête la saison prochaine. Il a toute mon estime à titre personnel même si ça n'apporte rien.
Souarata Cissé est bien le joueur devant revenir au club.
Le budget est annoncé à 3 millions d'euros.
Quand au socle sur lequel devrait reposer la future équipe, on note que F.Moncade devrait rester de façon certaine accompagné par des espoirs.


Dans quatre mois, Pau prendra le départ d'un championnat qu'il ne connaît pas. Voici comment Bergeaud et son équipe s'y préparent

La Pro B en 2009-2010, comment et avec qui ?


Frédric Moncade pourrait être le seul joueur majeur à accompagner l'Elan en Pro B. Vaty va partir, Raposo cherche un club d'élite et Mendy a des envies d'ailleurs. (photo guillaume bonnaud)

La compétition

La Pro B est le deuxième niveau professionnel du basket français. Comme la Pro D2 de rugby, elle comprend plus de club (18 contre 16 en Pro A) et répond aux mêmes exigences que la division d'élite en terme de contrôle de gestion.

Le règlement diffère concernant le quota de joueurs étrangers : sur les dix joueurs inscrits sur la feuille de match, six au moins doivent posséder la nationalité française (quatre seulement en Pro A) ; sur les quatre joueurs restants, il n'est toléré que deux Américains, un « Cotonou » et un joueur issu de la zone FIBA Europe.

Le vainqueur de la phase régulière accède directement à la Pro A. Le vainqueur du play-off réunissant les huit premières équipes gagne lui aussi son ticket pour l'élite.

Un format qui ne laisse pas de place à l'erreur comme le souligne Frédéric Moncade, qui a remporté deux fois la course à l'accession avec Chalons (en 2004) et Rouen (en 2007) : « En Pro B, ce sont les valeurs collectives qui priment. Pour jouer la montée, il faut un socle de joueurs d'expérience, aguerris à la division. Certains joueurs de Pro A n'ont pas fait mieux, au niveau statistiques, en descendant en Pro B. Le niveau reste élevé même si le style de jeu est différent. L'an prochain, pour tous les clubs, le match de l'année, ce sera contre Pau. La plupart n'ont jamais joué contre l'Elan. On va être attendus partout. C'est ce que vit Limoges depuis trois ans et qui explique ses difficultés à remonter ».

Le budget

Claude Bergeaud et Didier Gadou présenteront à la LNB un budget de 3 millions d'euros, en baisse d'environ 30 %. « Ce budget prévisionnel comprend les frais de fonctionnement du centre de formation (350 000 ?) ainsi que les engagements et les charges à assumer. Ainsi, on pourra être ambitieux », avance Bergeaud.

Cette saison, seul Paris-Levallois présentait un budget supérieur (3,53 M?) ; Limoges était à 2,64 M?, Antibes à 2,2 M? et les autres clubs naviguaient entre 750 000 ? (Saint-Vallier) et 1,92 M? (Brest). Poitiers, actuel second de Pro B, affiche 1,28 M? et une masse salariale de 613 000 ?.

Bergeaud a sollicité de la part de la ville le même traitement que la Section paloise et le Pau FC, qui avaient vu leur subvention maintenue la saison suivant leur relégation. « On ne laissera pas tomber l'Elan pas plus qu'on n'a laissé tomber le rugby et le foot, assure Frédéric Fauthoux, le maire-adjoint en charge des sports. Mais nous avons mis des règles en place et nous ne dépasserons pas un certain pourcentage du budget que nous présentera le club ».

L'Elan disposait cette année de subventions de la ville et de la communauté d'agglomération à hauteur de 1,9 M? sur un budget de 4,2 M?. Si l'on se réfère au budget prévu de 3 M? pour 2009-2010, l'Elan peut espérer un soutien de 1,35 M?.

Le coach

Entre juin 2006 et mai 2009, cinq coaches se sont succédé sur le banc de l'Elan. C'est trop. Beaucoup auraient souhaité que Laurent Mopsus soit conservé après avoir obtenu le maintien la saison dernière. Les mêmes militent pour que la confiance lui soit accordée après la mission difficile qui lui était confiée de redresser une cause déjà perdue. Pourtant, on n'en prend pas la direction. « Si on s'était maintenu, il est évident que Laurent Mopsus serait resté. Là, nous n'avons pas du tout discuté de l'avenir. Ce sera peut-être lui ou un autre. On verra lorsque la saison sera terminée ».

L'ensemble des entraîneurs étant en fin de contrat, c'est tout le staff, des espoirs aux pros, qui pourrait être renouvelé.

Les joueurs

L'intersaison devrait voir un exode massif. Quatre joueurs pros seulement sont sous contrat : Frédéric Moncade, Antoine Mendy, Thomas Heurtel et Fernando Raposo.

Le capitaine devrait rester à la barre, accompagné de quelques espoirs (Sambe, Molas, Morency). Dylan Page profitera de sa belle saison pour monnayer ses talents de shooteur dans. Mendy, qui a déjà exprimé le désir de partir cet hiver et qui est titulaire d'un gros salaire ne sera pas retenu. Quant à Thomas Heurtel et Fernando Raposo, qui viennent de signer leur premier contrat pro, une clause leur permet de quitter le club, contre un transfert de 150 000 ?. Trouveront-ils une équipe disposée à mettre cette somme sur la table ? Orléans l'a fait, l'an dernier, pour l'intérieur Adrien Moermann, transféré de Roanne.

Thomas Heurtel a explosé cette saison, Raposo peut rembourser rapidement l'investissement s'il est drafté, tout départ vers une franchise NBA impliquant le versement d'une indemnité de 500 000?. Mais la crise peut geler un marché qui s'annonce très tendu.

« Nous n'avons pas trop de visibilité, avoue Bergeaud. On veut bâtir sur du solide, prendre des joueurs qui ont déjà roulé leur bosse à ce niveau. Des gars émotionnellement forts. On a des pistes, mais quand c'est l'Elan qui appelle, les agents majorent les contrats de 40 %. Il va falloir que le milieu du basket français se défasse de l'idée que l'Elan est un club riche. On ne désespère pas conserver Alain Digbeu. Il rêve d'Espagne, mais il s'inscrit parfaitement dans notre projet et tout le monde l'adore ici. On ne peut pas ne pas discuter avec lui. Et on fera un effort. ».

« Quant aux jeunes, poursuit le directeur général, je pense que leur intérêt est de continuer à disposer d'un temps de jeu, dans un climat de confiance. Eux estiment qu'il vaut mieux viser très haut très vite... »

Concernant les négociations entamées avec un joueur devant revenir au club, auquel Claude Bergeaud fait référence ci-contre, il s'agit de Souarata Cissé. L'ailier avait quitté l'Elan en 2006 pour être prêté à Paris puis à Nanterre, avec une clause stipulant que le club lui devait une année de contrat à hauteur de 150 000 euros. Un salaire que le club ne peut plus supporter. Des négociations sont en cours.

Le centre de formation

Il sera conservé. Le club a demandé une dérogation pour engager son équipe espoirs en Nationale 2. Si elle est refusée, l'union avec Pau Nord-Est, déjà existante au niveau des cadets France, sera élargie aux seniors, les Palois ayant gagné leur ticket pour la Nationale 3.

A terme, si l'Elan remonte en Pro A, Claude Bergeaud souhaite pérenniser ce fonctionnement pour aguerrir les joueurs les plus âgés en Nationale et réserver le championnat espoirs aux plus jeunes.

Auteur : Marc Duthu

Sud-Ouest du Jeudi 7 Mai 2009.




En complément, notons que vous pouvez retrouver l'intégralité du tchat avec comme invité Claude Bergeaud organisé par Sud-Ouest le 06 Mai à cette adresse: http://www.sudouest.com/accueil/pratiqu ... 2/mil.html

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La république des Pyérénées fait elle aussi l'état des lieux et propose un titre choc:

Bergeaud met son poste dans la balance.

Le directeur général annonce son intention, et celle de Didier Gadou, de mettre sa place dans les mains du prochain conseil d'administration du club, en juin.

Pourquoi l'Elan Béarnais est-il relégué en Pro B ?

- C'est une baisse progressive de standing. Il y a deux ans, il y avait une grosse équipe mais pas de ply-offs. L'an dernier, c'était la lutte contre la descente. Ensuite, il a fallu recapitaliser pour faire vivre l'Elan. J'insiste la dessus, l'Elan existe, on en n'était pas là en juin ou en juillet dernier.

D'où la descente ?

- C'est une sanction sportive alors qu'il y a neuf mois, le club a failli disparaître. Au bout, on doit capituler. Mais descendre est moins douloureux que disparaître.

A l'heure du bilan, la question des responsabilités va être vive...

- Cette année j'ai assumé. J'ai dit "je suis responsable", je le répète. Quand il y a des difficultés, tout le monde ne le dit pas. Après, je sais très bien qu'en interne et qu'en externe du club, il y en a aujourd'hui qui n'y sont pour rien...si j'avais tout raté, il faudrait que je m'en aille. Or, on me demande une identité locale, des joueurs Landais. Au moins, on a une identité nationale. Il faudrait qu'on dise qu'on fait de mauvais choix, qu'au lieu de le consacrer au centre de formation on prenne l'argent pour acheter des joueurs étrangers ?

Etes-vous prêt à défendre vos choix, comme celui de Toupane au poste d'entraîneur ?

- (il coupe), Je suis encore convaincu que c'était l'homme de la situation. Malheureusement, c'est devenu difficile car tout le monde à mis le doute et les jeunes ont écouté le doute ambiant (sic!).

Et celui de ne pas avoir pris Mopsus d'entrée, malgré son succès la saison précédente ?

- Laurent avait fait de l'excellent travail, c'est vrai, mais avec une équipe d'Américain . Les jeunes, ça ne se gère pas comme ça . Ce choix était conforme à notre vision . C'est d'ailleurs pour ça que la plupart des entraîneurs de Pro A ne m'intéressent pas. Ce sont des montreurs d'ours ! Nous, on a une autre vision, celle d'un sport professionnel Français.

De quoi seront-faites les semaines à venir ?

- Nous devons finir la saison du mieux possible. En juin, il y aura le conseil d'administration du club. Avec Didier (Gadou), nous aurons sans doute une prise de position. Nous présenterons notre démission pour que le CA décide qui est le plus apte à prendre les commandes du bateau.

Vous mettez votre place dans la balance ?

- En terme d'honnêteté intellectuelle, on ne peut pas se défausser de nos responsabilités. Et je ne suis pas du genre à ouvrir le parapluie.

Quel est votre plus gros regret ?

- Un club, c'est plus qu'un match tous les quinze jours. On a su partir vers d'autres choses, aller à la rencontre des gens, faire la deuxième affluence du championnat malgré nos difficultés, avoir tous ces messages d'encouragement. Le plus beau, ç'aurait été de le couronner avec un maintien. Oui c'est dommage de ne pas le valider par le sport...

L'avant-dernière place a-t'elle un intérêt ?

- Oui on ne sait pas ce qu'il peut se passer, quelle est la situation des autres clubs. Pour nous, il s'agit donc de rester dans les meilleures dipositions.

Comment jugez-vous le niveau du championnat de Pro B ?

- C'est très dur. C'est la Pro-D2, cette deuxième ligue où se bat comme des chiffonniers pour revenir au plus haut. C'est difficile, l'engagement des joueurs est beaucoup moins stratégique, mais bien plus féroce.

Dans ces conditions, parler de remontée immédiate est-il trop ambitieux ?

- Non. Il faut être ambitieux, mais aussi avoir les joueurs pour le faire.

Concernant vos joueurs, avez-vous des assurances pour leur présence l'an prochain ?

- Aucune. Il n'y a que quatre joueurs sous contrat (Ndlr: Mendy, Moncade, Heurtel, Raposo). Et vu la crise, le marché des transferts sera retardé. Les joueurs demandent toujours autant, mais les clubs ne peuvent pas. Il va falloir attendre que chacun se positionne.

Et s'agissant du staff ?

- Nous n'avons pas encore discuté. Mon voeu, c'est la stabilité. Si on peut garder le plus gros de l'équipe, techniquement et tactiquement, ça sera déjà un bien pour le groupe.

Votre malheur peut-il être un avantage, sachant que vous pouvez déjà préparer la suite ?

- Nous sommes les premiers éliminés , mais d'abord il faut faire le bilan tous ensemble. Ensuite, on installera le staff pour commencer sans tarder à travailler pour la saison prochaine. Il faudrait le nommer fin mai ou début juin.

Vous allez aussi devoir garder vos jeunes sous contrat...

- Chaque contrat à une clause. Si un club veut un joueur, il devra la lever. Pendant un temps, l'Elan pouvait se permettre d'aller chercher des talents ailleurs, maintenant c'est l'inverse. On est en bas (oui ça je confirme ). Si on sème, qu'on produit un joueur de talent, il faut que les clubs intéressés soient en mesure de le payer. C'est normal

Propos recueillis par Vincent Martinelli

La République des Pyrénées du Jeudi 7 Mai.

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A suivre dans quelques minutes: intervention de D.Gadou, pourquoi l'Elan a sombré et Pro B: Mopsus ne dit pas non.

[gfive]

Etes-vous prêt à défendre vos choix, comme celui de Toupane au poste d'entraîneur ?

- (il coupe), Je suis encore convaincu que c'était l'homme de la situation. Malheureusement, c'est devenu difficile car tout le monde à mis le doute et les jeunes ont écouté le doute ambiant (sic!).

Rhaaa, mais je rêve, quoi! On nous refait le coup de la vox populi!

C'est d'ailleurs pour ça que la plupart des entraîneurs de Pro A ne m'intéressent pas. Ce sont des montreurs d'ours

Mais.....Mais.....C'est pas possible, de sortir des énormités pareilles!

Et ça, ça entre comment dans le cadre de l'honnêteté intellectuelle quand on dit par ailleurs qu'il ne convient pas, parce qu'il ne sait coacher que des US???


Ouais....C'est définitif, je supporte plus Bergeaud. Déjà, j'avais du mal, mais là, c'est juste pas possible.

[Quasar]

La suite...


Gadou: "Il faut retrouver une taille normale"

Le président du club, Didier Gadou, estime que l'Elan doit renoncer à sa "structure d'Euroligue" pour survivre

Quelle a été votre réaction quand le couperet de la Pro B est tombé ?

- Triste sur le coup. Même si on a vu venir le coup de loin. On a essayé d'accrocher le wagon de la Pro A, mais on reste à quai. Il y a de la tristesse, mais on à pu reflechir à la Pro B, penser à l'avenir.

C'est-à-dire ?

- Il fallait tout donner pour le maintien mais aussi envisager la descente. Ca fait déjà trois saison que le club n'est pas en play-offs; On est dans une spirale, l'Elan est en pleine mue. Il faut amortir après les années fastes.

En somme, le défi proposé au club est important.

- Il faut être plus réaliste, économiquement et sportivement. Il va falloir retrouver notre brilliant tout en absorbant les traces du passé dans nos finances.

Que retenez-vous de positif de votre première année de présidence ?

- On tourne à 5300 spectateurs de moyenne, soit la meilleure affluence avec Nancy. Il ya quand même des choses qui ont été bonnes cette saison. Ce public vient voir des gens formés chez nous, avec les résultats qui sont ce qu'ils sont; mais à leur façon, ils nous soutiennent et ils nous respectent.

Qu'est-ce qui est le plus urgent pour le club ?

- C'est mettre l'Elan aux normes du moment. Ce club a une structure d'Euroligue, avec quarante salariés. On n'est plus dans ces années-la. On a souvent fêté notre réussite au champagne mais aujourd'hui, le plus dur sera de remettre le bouchon sur la bouteille, de passer d'une voilure d'Euroligue à celle de la Pro B. Il faut retrouver une taille normale.

Comptez-vous faire votre auto-critique ?

- Nous sommes une société d'économie mixte (SEM), avec un conseil d'administration, des partenaires publics et privés. S'il y a auto-critique, c'est la qu'elle se fera.

Le passage du club à une structure privé est-il compromis ?

- On a proposé ce passage à la SASP (1) il y a quelques mois, pour l'heure rien n'a encore changé. Mais je rappelle que le club était financièrement mourant en juin. Il a été relevé par la ville de Pau, la communauté de communes de Lacq, le conseil régional,le département et ses partenaires privés. C'était la première victoire. Après des années d'abondance, il fallait purger.

Réfléchissez-vous déjà au futur satff ?

- Oui, il est l'heure d'y penser. Autant l'année dernière, avec Claude, on était arrivés en juillet, autant cette année on plus de lisibilité. On connaît nos moyens, sachant que nous sommes qu'en Mai. Je souhaite être capable de présenter un projet ambitieux.

Visez-vous la montée immédiate ?

- A Pau, on est bien placés pour savoir que c'est un challenge difficile. On a déjà un club qui voulait remonter de suite mais qui est toujours en Pro-D2.

L'Elan Béarnais peut-il réussir en Pro B ?

- C'est un monde qu'on ne connaît pas. On va faire avec nos moyens mais il est impossible de savoir le temps que ça prendra. Aujourd'hui, il en va de la survie du club. Il faudra aussi continuer nos efforts avec le centre de formation en Pro B, même si ça sera difficile.

Croyez-vous à la thèse du sauvetage sur tapis vert ?

- On n'y compte pas. Encore moins quand je vois les mesures prises par la ligue en matière de quota et de formation. On ne définit pas de vrai projet, on essaie de ressembler aux autres. La perspective, c'est de voir 5 Américains. Ça ne correspond pas à notre vision, à la philosophie qui est la nôtre.

Propos recueillis par Vincent Martinelli

La République des Pyrénées du Jeudi 7 Mai.

[didier labrit-badie]

Merci Quasar.
Je retiens que Didier et Claude sont sur la même longueur d'onde même s'ils n'ont pas la même façon de dire les choses.
Donc les étapes sont:
présentation du budget à la ligue
choix de l'entraîneur fin mai-début juin
conseil d'administration en juin.

Déjà si le CA a lieu après le choix de l'entraîneur, je ne vois pas comment il pourrait accepter la démission du tandem actuel.
Perso je donnerai un délai de 3 ans à une équipe pour mener un club et se faire une idée sur la valeur des dirigeants. L'an I s'est trés mal passé niveau sportif mais beaucoup mieux niveau environnement.
Que nous réserve l'an II?

Frédéric Moncade, qui a remporté deux fois la course à l'accession avec Chalons (en 2004) et Rouen (en 2007)

2004 puis 2007, soit une montée tous les 3 ans pour Fred. Mais dites-donc, 2010 ce n'est pas 3 ans après 2007?
Ceci dit, y'a erreur, c'est en 2008 que Fred est monté avec Rouen il me semble...

[Quasar]

Allez voici la dernière partie de notre revue de presse pour l'heure.

Attention, c'est l'article vérité et sa défrise un peu sur les côtés. A n'en pas douter certains vont avoir les oreilles qui sifflent. C'est état des lieux sans concession, mais c'est aussi et avant-tout un nécessaire travail de remise en cause pour avancer il me semble.

Pourquoi l'Elan a sombré

INTERSAISON AGITEE

A près s'être sauvé de la relégation en toute fin de saison dernière, l'Elan, dont le bilan financier accusait un déficit de plusieurs dizaines de milliers d'euros, a tout simplement failli déposer le bilan. La faute surtout à la perte en appel du "procès Skelin" qui a obligé le club à débourser 530 000 euros.

Obligé de recapitaliser à hauteur de 1,1 M d'euros (550 000 euros issus du privé, autant du public dont 300 000 de la communauté de communes de Lacq), le club resté en SEM Société d'économie mixte) a sauvé sa peau in extremis dans le sillage de l'Elan de sympathie suscité par la prise de fonction de Claude Bergeaud en lieu et palce de Pierre Seillant.

Conséquence directe, au lieu de commencer à modeler l'effectif dès avril ou mai, Bergeaud et Didier Gadou intronisé président au début de l'été, n'ont pu s'atteler au chantier qu'en juillet. Très tard par rapport à la concurrence.

LE RECRUTEMENT

7ème masse salariale de Pro A (1,365 M d'euros), sensiblement identique à celle d'Orléans, actuel co-leader, l'Elan n'a pas dépensé son argent à bon escient, accumulant les bourdes qui ont abouti aux onze défaites du début de saison. Les matchs amicaux estivaux (6 revers pour finir) auraient pourtant dû amener la direction vers des décisions drastiques.

Ferchaud et d'Almeida-
Encore sous contrat, les deux joueurs n'étaient plus dans les papiers des dirigeants. Si ça peut se comprendre pour d'Almeida, auteur d'une dernière année suspecte, la séparation avec Ferchaud , ex-international et encore capitaine de l'Elan la saison dernière, interroge. Au total, l'affaire aurait coûté 200 000 euros de dédomamagements.

Le choix Toupane-
Même si Claude Bergeaud s'en défend (lire articles ci-dessus), le choix de Toupane en a supris plus d'un. Pourquoi aller chercher ailleurs ce qu'on possède déjà? En sauvant le club l'an dernier, Laurent Mopsus, avait prouvé qu'il méritait la place de n°1. Une solution qui aurait permis d'économiser un salaire loin d'être neutre (on parle de 6000 euros mensuels pour Toupane) afin de l'utiliser, par exemple, pour bonifier le contingent américain. La marche arrière de novembre, l'éviction de Toupane et le rappel de Mopsus, a sonné comme un gros désavoeu du choix initial de Bergeaud (il faut bien admettre, et nous sommes nombreux à le penser sur le forum, que c'est incompréhensible !).

Erreur de casting-
Fuller et Curry sont les deux premiers choix qui ont plombé le début de saison. Pourtant, l'enveloppe financière destinée au recrutement permettait d'enrôler des valeurs sûres ou de conserver un Akindélé, sans parler de Stanic ! ( non...n'en parlons-pas ).
Entre Fuller, pivot amaigriet depressif qui a préféré jeter l'éponge au bout de six matches (6 points, 4,3 rebonds) et Curry, jeune arrière (22 ans) complètement à la rue (8 points à 20% en deux matches) pour sa découverte de l'Europe , l'épine dorsale de l'équipe a viré au fiasco. Dommage pour deux joueurs qui émargeaient quand même à plus de 20 000 dollars par mois.
Troisième erreur, le licenciement de l'ailier Omar Thomas (celle-ci est rock'n roll faut bien le dire les gars ) (14 points, 4,3 rebonds), après trois matches, au profit de Samad Nikkah . Auteur de 9 matches sur 15 à moins de 5 points., l'ailier Iranien, n'a jamais apporté "la touche basket" (pan dans les dents de qui vous savez...La Rep se lâche) tant espérée avant que lui aussi ne démissionne !

Parallèlement, l'embauche du scoreur André Emmett (23 points en moyenne) a d'abord agi comme un bienfait. Vite, Emmett, inexistant en défense et gros "bouffeur" de ballons, est parvenu à braquer le reste de l'effectif contre lui. Au final, sa désertion avant Noël, s'est transformée en bonne nouvelle. Elle a notamment permis à Heurtel de terminer la saison dans la peau d'un titulaire indiscutable.
Daniel Horton, meneur en totale méforme; embauché en plein hiver puis remercié quatre matches plus tard, est à ranger dans le rayon des erreurs. Si l'on ajoute l'étoile filante Jajuan Smith (m'en souvenait même plus de lui dis-donc ) l'Elan a utilisé 20 joueurs. Record absolu de la Pro A (ah...et bien voila un titre pour cette année finalement... ), rarement signe de bonne santé.

LES BLESSURES

Seuls Mendy et Raposo ont effectué les 28 matches. Le reste de l'effectif n'a pas été épargné par mes pépins. Entre la double hernie discale de Duncan (18 matches), les entorses à la cheville de Vaty, Moncade (5 matches) et de l'indispensable Dylan Page (5 matches au plus mauvais moment), les mollets d'Heurtel, Rimac et Digbeu dans le sprint final, les opérations de Morency, le chat noir a régulièrement frappé.

LES JEUNS ISOLES

Privés des cadres qu'auraient dû être les Américains, les jeunes ont dû prendre les choses en mains. Si l'émergence d'Heurtel (9,8 Points; 6 passes) et Raposo (5 points; 4 rebonds) et la confirmation de Vaty au plus haut niveau (11,4 points; 7 rebonds) ont permis à l'équipe de gagner ses trois premiers matches en janvier, cela ne pouvait suffire pour enchaîner les succès. Les arrivées tardives de Page, Rimac et Digbeu, fin février, ont stabilisé l'effectif et apporté le supplément d'expérience attendu. Mais elles n'ont pas comblé le gouffre arithmétique du début de saison.

LE MANAGEMENT

On relève que Claude Bergeaud, directeur général du club, n'a fait qu'un déplacement avec l'équipe, le premier, à l'ASVEL. Une méthode qui tranche avec celle de son prédécesseur Pierre Seillant qui, pendant 35 ans, n'a pas compté les heures de bus pour être au plus près de ses hommes. Bergeaud, souvent accaparé par le volet sociétal s'est peut-être trop éloigné de l'équipe professionnelle alors que l'urgence sportive nécessitait plus de proximité (touché coulé...c'est exactement le sentiment de beaucoup et assurément une vérité vraie, bravo )
Très pris par son activité professionnelle, Didier Gadou, président bénévole, lui aussi ne s'est jamais déplacé.

Jean Fauret- La République des Pyrénées du 7 Mai 2009



Pro B: Mopsus ne dit pas non

"La balle est dans leur camp. De mon côté, explique le coach , je souhaite m'inscrire dans un projet qui s'inscrit dans la durée, en ayant une équipe dès le début de saison. Si on me propose quelque chose, j'étudierais évidement la proposition avec attention"

Extrait de La République des Pyrénées du 7 Mai 2009.


Je souhaite vivement pour ma part que l'on puisse enfin faire montre de clairvoyance en ne fermant pas la porte à l'option Mopsus qui paraît d'une part la plus cohérente du moment vis-à-vis du futur projet en Pro B, et d'autre part finalement la plus légitime dans le contexte. Mais à la lecture de l'interview de CB plus haut j'ai malheureusement la très désagréable impression que l'on ne se dirige pas vers ce type de solution.

Je crois que Laurent à prouvé au club et à ses dirigeants le sérieux de sa compétence et sa capacité à faire jouer les jeunes et les anciens cette année...ou alors je n'étais pas à tous les matches cette saison et j'ai mal vu...

[moquettpassion]

Tout ceci est désolant !
D'après ce que dit CB, on ne peut pas lui repprocher grand chose, dans la mesure où son action a permis en début de saison à l'Elan de continuer à exister!!!
Il ne me semble pas que le fait de sauver financièrement le club ne lui impose pas un recrutement et une répartition des rôles et des responsablités sur le terrain de qualité !

"Il vaut mieux continuer à exister en PROB que de ne plus exister du tout".........ouais forcément ! en Départementale aussi on sera vivant !

Quant à sa vision du basket, si l'emploi de jeunes français à outrance est louable et séduisante, elle n'est plus adaptée au basket d'aujourd'hui, c'est cela qui nous plombe.
Les jeunes oui, mais avec parcimonie et réflexion ! Pas en masse, la génération PIETRUS, DIAW and co est UNIQUE !
La "Fullamericanisation" est généralisée, ce qui permet à presque n'importe qu'elle équipe de pouvoir exister en haut du tableau une année, pourvu que la massive pioche US soit bonne et que la mayonnaise prenne. La saison d'après et pour les mêmes raisons... inversées, cette même équipe peut jouer la descente...Quid d'Orléans l'an dernier ? Cette année ils sont en haut, et l'an prochain ?
L'Elan était très fort quand le système D et la formation avaient réellement leur place. Nous n'avons pas su nous adapter à l'évolution des principes de recrutement, à la "Fullamericanisation" dont je parlais. Cette dernière a tendance à niveler les valeurs, et à ainsi anéantir l'avance que nous avions.

Si on ajoute à cela les erreurs grossières de répartition des responsabilités sur le terrain...
L'exemple le plus marquant concerne Moncade : pourquoi pas, mais pas en meneur N°1 ! et même si il devait être aidé dans sa tâche par le brillant CURRY !!!! Ce n'est pas faire injure à Fred que d'écrire qu'il n'a pas l'étoffe du poste qu'on lui a confié. C'est un cadeau empoisonné et je pense que moralement Fred a du beaucoup en souffrir, et ce n'est pas fini. C'est dommage d'autant plus qu'il a une mentalité exemplaire. Toutes les équipes joue avec un gros meneur US ou autre ou un grand français (DE COLO, Sciarra)...
Mais notre mauvaise adaptabilité avait vu le jour sous la fin du règne de M.SEILLANT. Je n'ai toujours pas compris comment on pouvait engager en PIVOT N°1 le nommé MAHINMI alors qu'on joue le titre et l'Euroleague!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Conclusion : on embauche un super pivot ricain à l'arrache peu après le début de saison mais comme le quota ricain était déjà atteint on en vire un (BAUER) et ça fout le bordel !!!

Ajoutons à cela des "paris" tentés et des recrutements de ricains catastrophiques...et la boucle est bouclée.

Pour finir, j'ai entendu hier à la radio CB dire qu'il "ést catastrophé quand il entend des supporters parler de catastrophe en évoquant le sort de note Elan aujourd'hui ! Je sais pas ce qu'il lui faut !

Tout ceci est un ENORME GACHIS, il ne s'agit pas que d'un club de sport, aussi cher nous soit il, mais aussi d'un monument extra sportif dont les effets bénéfiques sont évidents depuis toujours dans notre région et bien au delà.

Même si je savais la descente inévitable depuis quelques mois, je ne la digère pas, trop d'erreurs grossières ayant été commises, je reste en colère et ne parviens pas à trouver le challenge de la PROB excitant...comme j'ai pu le lire, étant bien entendu que ressasser ne sert à rien et qu'il faut aller de l'avant. ça viendra sûrement...

Je serai toujours au Palais l'an prochain derrière les miens, c'est sûr...toujours en colère !

[Strasbourgeois !]

J'aime bien les smilies de Quasar...

20 joueurs, quand même... moi non plus, je ne me souvenais plus de Jarjar Smith...

Et sinon, je suis de ceux qui trouve les propos de Bergeaud peu rassurants, et par ailleurs insultants pour les coachs de ProA dont pas mal n'ont rien à lui envier. Je ne suis pas un fan de Mopsus, loin de là. Je n'aime pas son style de jeu, je trouve ses défenses faiblardes, peu construites, mais je dois bien reconnaître qu'il sait gérer un groupe, motiver les joueurs, et leur permettre de s'épanouir. En ProB, ce genre de qualités valent de l'or. Et quand on s'apprête à connaître un chambardement tel qu'une descente en ProB, il vaut mieux ne pas faire de pari sur le poste de coach.

[gfive]

Pour finir, j'ai entendu hier à la radio CB dire qu'il "ést catastrophé quand il entend des supporters parler de catastrophe en évoquant le sort de note Elan aujourd'hui ! Je sais pas ce qu'il lui faut !

Tout ceci est un ENORME GACHIS, il ne s'agit pas que d'un club de sport, aussi cher nous soit il, mais aussi d'un monument extra sportif dont les effets bénéfiques sont évidents depuis toujours dans notre région et bien au delà.

Même si je savais la descente inévitable depuis quelques mois, je ne la digère pas, trop d'erreurs grossières ayant été commises, je reste en colère et ne parviens pas à trouver le challenge de la PROB excitant...comme j'ai pu le lire, étant bien entendu que ressasser ne sert à rien et qu'il faut aller de l'avant. ça viendra sûrement...

Je serai toujours au Palais l'an prochain derrière les miens, c'est sûr...toujours en colère !

A mon avis, ce que veux dire Bergeaud quand il dit ça, c'est que les racines de la descentes ne sont pas à chercher dans la saison passée. Elles sont là depuis (très) longtemps. Et elles ont été installées par des gens dont il est pratiquement tabou de faire la moindre critique (comme il était en aout dernier interdit de faire la moindre critique de CB - sur l'affaire Toupane, par exemple - parce qu'il avait SAUVE LE CLUB).....

Donc, ouais, dire que c'est du gâchis, ok. Que CB assume ses responsabilités, ok. Qu'on exonère son glorieux prédécesseur sur la foi des réussites passées, non.

Pour moi, je le répète assez depuis longtemps, le déclin a commencé avec l'éviction de Sarre, et les recrutements hasardeux (déjà) qui ont suivi (je met celui de Gadou dans le lot : je persiste à penser que c'était une erreur de donner les rènes de l'Elan à un coach débutant aussi rapidement)

[moquettpassion]

Cest pour cela que j'ai dit que l'Elan est devenu moins performant dès lors que la "fullamerican connection" a vu le jour, que l'Elan n'a pas su s'adapter etc...tout cela a commencé en effet sous une autre ère. L'exemple d'erreur grossiere que j'ai donnée (Mahinmi) s'est également déroulé sous l'ère SEILLANT.
N'empêche que cette année, c'est le summum, que ce soit en matière de choix d'attribution de responsabilités sur le terrain, de l'amalgame ancien-jeunes, des décisions de remplacement de joueurs, du recrutement pur...CB a TOUT FAUX, l'échec est COMPLET.