L'avenir de l'élan

Espace de discussions dont le sujet principal est le basket-ball et plus particulièrement l'actualité de l'Élan Béarnais.

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kayl669a
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Re: L'avenir de l'élan

Message par kayl669a »

CSG a peut être payé la mairie en tokens? :?????:
Cesco 37
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Re: L'avenir de l'élan

Message par Cesco 37 »

Peut-être l'avenir de l'Élan... :fumette:
Quand la Next Generation Team Paris réunit des Limougeauds et Béarnais
Il va falloir attendre 2 ou 3 ans :siffle:
carrere
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Re: L'avenir de l'élan

Message par carrere »

Je suis très impatiente, mais toujours aucune communication sur l'annonce du très attendu futur projet du club pour les années futures, alors que le président avait annoncé une com pour la fin du premier trimestre.
J'espère que cela ne va plus tarder.
moquettpassion
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Re: L'avenir de l'élan

Message par moquettpassion »

Quid du fameux audit interne...? oO
Bill_lindsey
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Re: L'avenir de l'élan

Message par Bill_lindsey »

Celui qui préconise de changer les couleurs ?
Si seulement il pouvait imposer une limitation du nombre de joueurs aux postes 1 et 2, ce serait déjà ça 😂
moquettpassion
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Re: L'avenir de l'élan

Message par moquettpassion »

:banzai:
Pas toucher à nos couleurs...
Ou vitaminer notre secteur intérieur, c'est encore mieux...
kayl669a
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Re: L'avenir de l'élan

Message par kayl669a »

Bill_lindsey a écrit : 30 avr. 2024 7:51 Si seulement il pouvait imposer une limitation du nombre de joueurs aux postes 1 et 2, ce serait déjà ça 😂
"Suite à la saison 2023-24, la LNB a décidé de limiter le nombre de meneurs par équipe à 8." :lol:
kayl669a
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Re: L'avenir de l'élan

Message par kayl669a »

Interview de Berbineau dans la Rep. Merci à Philippe Bourdette sur FB:

Cette place en playoffs est-elle synonyme de saison réussie ?
« On est sur le bon chemin d’une saison réussie, d’autant plus quand on sait dans quel contexte elle s’est déroulée. »

C’est-à-dire ?
« On a fait tout très vite cet été. On a fait de notre mieux pour choisir les meilleurs joueurs qu’on pouvait s’offrir, dans l’empressement, en très peu de temps. A la rentrée, les mots-clés étaient « calme, serein, durable ». Je crois que ça, c’est réussi. Et il faudra continuer à incarner cette espèce de sérénité avec de l’ambition, un peu d’humilité et une volonté d’aller le plus haut possible. Donc oui, c’est sûr que ça a été dans la douleur avec des séries de défaites, des séries de victoires, beaucoup d’aléas comme les nombreuses blessures, mais je trouve que, au moins en termes d’émotions, on a vécu quelque chose de fort sur les quelques derniers matchs et même quelque chose de fort quand il y avait tant de blessés avec les seconds rôles qui sont passés premiers rôles. Et ça, c’est chouette, je crois que c’est l’esprit d’un sport collectif. »

Comment appréhendez-vous cette part d’irrationnel liée au sport de haut niveau ?
« En travaillant sérieusement, à l’ombre des projecteurs, en faisant notre travail pour structurer le club, j’ai vraiment l’impression qu’on est et qu’on sera en capacité de mieux comprendre ce qui nous arrive. Le club manque beaucoup de process en interne, de structuration. Et c’est ce qu’on est en train de s’attacher à mettre en œuvre. J’ai l’impression qu’en devenant encore plus sérieux, on arrivera peut-être un peu mieux à maîtriser cet aléa sportif. On a fait quand même des choses pas mal, je trouve, dans ce laps de temps court. On a fait attention à bien gérer notre masse salariale pour nous permettre de nous renforcer au moment où il fallait le faire, d’avoir plusieurs options.”

Arrivez-vous à vous détacher des enjeux et à prendre du plaisir pendant les matches ?
« Je crois que je suis assez calme, assez serein, que je vis les choses assez intérieurement, mais avec beaucoup de plaisir. Mais bon, c’est sûr que mon fils a pris quelques coups pendant le dernier match face à la Rochelle, ce qui nous a bien fait rigoler. Je les vis aussi passionnément. Quand je vois les Peones, la banda, les animations, la ferveur du public, de plus en plus au rendez-vous, les joueurs qui mouillent le maillot, tout ça est vraiment très chouette. »

Quel état des lieux du club pouvez-vous dresser neuf mois après en avoir pris la présidence ?
« C’est encore assez frustrant, mais c’est normal. La bête était vraiment très, très blessée. Beaucoup de choses ont été faites mais dont on ne parle pas, évidemment. Parce que j’ai toujours dit que je préférais qu’on parle des aspects sportifs plutôt que financiers ou de structuration. On a aussi beaucoup travaillé sur le fait de résorber les dettes, de bien les identifier, de gérer les priorités en termes de paiement, etc. Voilà. Ce n’est pas le côté très fun qui intéresse tout le monde. Et fort heureusement.”

Qu’avez-vous appris de l’audit externe commandé cet hiver ?
« Cela a pris beaucoup de temps, mais c’est assez intéressant et galvanisant pour les années à venir. Sur le terrain, il y a une belle équipe de basketteurs pros, bien encadrés, mais il y a aussi des salariés qui, au quotidien, vivent les victoires, les défaites, et qui essaient de travailler pour structurer le club. On ne les met pas souvent en avant, mais ils sont essentiels. A ce niveau également, il faut qu’on recrute différentes personnes pour mener notre développement au niveau des partenariats, pour nous renforcer dans notre contrôle de gestion, dans les aspects de la communication, du « Club affaires ». Il y a encore beaucoup à faire. »

Xavier Pugnière, ancien basketteur, est arrivé en cours de saison pour prendre les commandes du service marketing…
« Typiquement, quand je disais que c’était un peu long, on a pris du temps pour trouver la bonne personne pour ce poste, qui est un poste stratégique et important dans un club. On ne voulait pas se tromper sur notre casting, ne pas fonctionner par copinage ou autre. On a été très rigoureux. Donc j’espère que ça portera ses fruits. Cela fait partie des choses qui se mettent en place progressivement. Xavier est top, il est issu du monde du basket, puisqu’il jouait dans les Landes, mais il connaît surtout très bien son boulot. »
Mai et juin sont traditionnellement les mois où les clubs sont reçus par la DNCCG (direction nationale de conseil et de contrôle de gestion) pour présenter leur budget…
« Il y a d’abord un passage à la LNB pour le Label, qui est un exercice de style que tous les clubs font chaque année et qui aide les clubs à se structurer. Cela permet à la Ligue nationale de voir où en sont tous les clubs. Pour la DNCCG, on y va en juin. En ce moment, on est dans les chiffres. C’est quelque chose de classique. »

Quelles sont vos relations avec la Ligue qui a été échaudée par les trois gouvernances précédentes du club ?
« À Poitiers début mai, j’ai passé une partie de la soirée avec Philippe Ausseur (président de la Ligue, NDLR). Aujourd’hui, la Ligue est très contente que le club soit toujours là, toujours vivant, qu’il se structure lentement mais sûrement. Elle est satisfaite qu’on ait déjà des petits résultats, au moins sportifs. En tout cas, ils ont validé nos comptes. Je les avais rencontrés une première fois en septembre et puis lorsqu’ils étaient venus à Pau en décembre, ils avaient trouvé qu’on avait déjà fait un bon gros boulot. Donc c’est encourageant, tout simplement. On souhaite faire en sorte que le club redevienne une vraie institution. Cela passe aussi par le fait d’incarner des nouvelles valeurs et que nos actes ressemblent à ces valeurs. »

Un de vos objectifs est de réinstaller une confiance mutuelle entre le club et une partie du bassin économique local. Y parvenez-vous ?
« On fait ce qu’il faut pour. On veut déjà montrer sur cette première année qu’on est ambitieux, qu’on a une forme d’humilité et qu’on veut redevenir une institution forte. C’est un chemin qu’on est en train de frayer. On va certainement pouvoir élargir notre terrain d’action à tout un territoire difficile à définir, mais qui ressemblerait au Sud-Adour-Pyrénées, tout en continuant à travailler avec les entreprises paloises, du bassin de Lacq et un petit peu d’Orthez. »

En cas de maintien en Pro B, probabilité aujourd’hui la plus forte, l’avenir du club est il assuré ?
« La restructuration est en cours, l’assainissement aussi, il n’y a plus de péril en la demeure, comme ça, à court terme. Mon engagement est vraiment durable. Ce ne sont pas que des mots. J’essaie de rassurer au quotidien, en interne et en externe. Je pense qu’on va faire un travail qui sera porteur dans les trois ans à venir. L’Elan Béarnais est une société qui est en retournement, comme on dit, qui était en faillite au mois de mai dernier. Aujourd’hui, on ne parle plus de ça. Au contraire, on est en train de construire un avenir radieux. Evidemment, si le sport peut nous porter un peu, c’est toujours un peu mieux. Si on reste en Pro B, on aura l’une des plus fortes masses salariales, et si c’est l’Elite, il faudra qu’on mobilise tous nos partenaires pour nous aider à construire un budget de Pro A, tout simplement. »

Avec encore près de 450 000 euros à rembourser l’an prochain pour éponger définitivement la dette étalée sur trois exercices ?
« Oui. On aura normalement, à la fin de l’année prochaine, nos capitaux propres nuls ou positifs, donc ça voudra dire qu’ils ne sont plus négatifs, entre guillemets, qu’on aura fait un grand bout du chemin. On sera peut-être un peu moins scrutés par la ligue parce qu’on aura montré notre capacité à assainir les choses, même si cette fin de saison on termine un exercice négatif. Mais c’était anticipé au moment de la reprise. On ne peut pas tout faire en un an, en revanche on est vraiment dans le rythme imposé par la DNCCG. Tout est sous contrôle. »

Croyez-vous l’équipe capable de battre Vichy ce dimanche pour s’offrir un match d’appui mercredi prochain ?
« Face à La Rochelle, j’ai vu des joueurs « habités ». S’ils sont de nouveau dans cet état d’esprit, je ne dirai pas qu’il ne pourra pas rien nous arriver mais je pense que ce sera encore plus dur pour nos adversaires. C’est la condition minimale, je pense, pour exister dans ces playoffs. Le collectif est toujours plus fort que de grandes individualités. J’espère qu’on verra un beau Palais dimanche. Plus les joueurs seront encouragés, plus ils seront portés par le public. Contre La Rochelle, le public a été le sixième homme dont l’équipe avait besoin. Croyez-moi, les joueurs adorent jouer dans cette atmosphère. »
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